Discussion:Famille de Rostolan
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Filiation non rattachée et non prouvée avec la famille actuelle modifier
La filiation de l'actuelle famille de Rostolan est attestée à Aix-en-Provence, et là on se retrouve avec des personnages homonymes du Dauphiné. Provinces différentes, filiation non suivie (Leur descendant à Guillestre), TI (Fuyant la domination militaire protestante). Nul doute qu'il y ait eu différentes familles qui par le passé ont porté le patronyme Rostolan mais il faudrait des sources fiables pour démontrer un lien de filiation entre Jehan Rostolan et son fils Jehan "hommes liges" en 1332 dans la haute vallée alpine de Névache, au nord de Briançon, et Louis Hyacinthe Elzéar de Rostolan (1742-1796), avocat, fils d’André Rostolan (1695-1768), docteur en droit, avocat et consul d’Aix-en-Provence, reçu le 6 mars 1770 en l’office de président trésorier général de France au bureau des finances de la généralité de Provence, à Aix. Si vous avez des infos 
Keranplein : et Valenci : ? Cordialement, Iyy (discuter) 5 février 2020 à 11ː54 (CET)
A l'issue d'une guerre féodale, Jehan Rostolan et son fils Jehan sont au nombre des "hommes liges" qui rendent hommage au dauphin Guigues III le 7 juillet 1332 pour la haute vallée alpine de Névache, au Nord de Briançon [1]. Le dauphin Louis II (futur roi Louis XI) ordonne, par lettre datée de Chinon du 7 décembre 1445, une enquête sur une rébellion d'habitants de Névache [2] manquant de respect envers leurs co-seigneurs [3]. Jean et Laurent Rostolan, fils de feu Laurent [4], réaffirment alors en présence de Jacques de Bonne, notaire et secrétaire delphinal, leur hommage d'hommes-liges de Urbain, Jean et Hippolyte de Névache.
Leur descendant à Guillestre, Jehan Rostolan (+ circa 1580) fils d'Honorat [5], sculpteur réputé, bénéficie de la faveur de Louis Rostolan, vicaire général d’Embrun (1528), pour obtenir les commandes de la Contre-Réforme catholique pour la construction et la décoration d’églises en la haute vallée de la Durance [6]. Sa cousine Claude Rostolan [7], épouse de Claude Pons, avocat et procureur du roi au bailliage, a l'honneur de loger dans leur maison à Briançon, le Roy Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, allant et revenant d'inspecter leurs troupes concentrées à Suse, le 28 février et 29 avril 1629.
Fuyant la domination militaire protestante, Jean (+1608), le fils du sculpteur, s’est établi à Aix-en-Provence[8] tenue par la Ligue, et s’y insère dans la bourgeoisie dirigeante, au parlement comme à la tête de la municipalité. Un « Livre de Raison » est inauguré en 1626, qui sera régulièrement tenu par 6 générations [9]. Tous sont docteurs en droit et avocats.
En 1649, Balthasar de Rostolan (1601-1687), dit "écuyer ", nommé consul d’Aix par Lettres-patentes royales, voit sa vie menacée et sa maison pillée par la Fronde des parlementaires [10].
- Archives de la Cour delphinale, conservées à Grenoble, AD Isère 3 B 2611 f° ancien 100 , f° moderne 247 r° et v°
- Maurice (Ch.) "Aux confins du Briançonnais d'autrefois", Segusium et Société d'études des Hautes Alpes, Suse, Turin, 1976, p. 263-284 (d'après les archives de la famille Odiard des Ambrois, en Italie)
- Ils avaient démonté le banc d'oeuvre des dames nobles.
- feu Laurent Rostolan, fils de Jehan et époux d'Alaysie: testament du 11 juin 1429, en Latin sur un parchemin remployé en 1503 comme couverture pour le texte du "Mystère de Saint Antoine du Viennois", rédigé en provençal haut-alpin, AD Hautes-Alpes 3 E 5859 II 31.
- "Heredes Honorati Rostolani", cadastre de Guillestre, de 1549, AD Hautes-Alpes CC 184
- Giordanengo (Gérard) « Reconstruction des églises paroissiales dans le diocèse d’Embrun XVI° siècle »,Congrès archéologique de France 1972, Dauphiné, Paris 1974, p 162-193 , AD Htes Alpes
- de la branche Rostolan venue fin XVIème à Briançon, éteinte vers 1740.
- contrat de mariage entre Jehan Rostolan et Espérite Girarde dite Griffonne, Me H. Rencurel, not. Aix, 7 mars1588, AD Aix, 309 E 985 f° 394,et 4 B 36 f° 193
- Archives privées de la famille (2020)
- Emeute de la St Sébastien, le 10 janvier1649, Pitton (jean) "Histoire de la ville d’Aix",1666, livre 5, p. 411-414 ; et Roux-Alphéran "Les rues d’Aix"1846, p. 431.