Discussion:Accords Sykes-Picot

Dernier commentaire : il y a 1 an par JMGuyon dans le sujet Privilégier les spécialistes
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Boujours à noté que l'accord sykes picot n a jamais était appliqué, il y a eu un nouvel accord ou francais et britanique ce partage le moyen orient. c'est lors de la conferance de san remo entériné par le traité de sevre. --Houlala 11 décembre 2006 à 19:51 (CET)Répondre

Zone Bleu Zone Brun? Accord des couleurs?

Redirection à revoir modifier

"traité anglo-irakien" redirige vers cet article. Hors, il s'agit là d'un traité, je cite l'article, entre la France et la Grande-Bretagne (avec l'aval des Russes et des Italiens).
Question : comment supprime t'on une redirection ? Merci !

--Indeed [knock-knock] 17 mai 2011 à 02:25 (CEST)Répondre

Mauvaise compréhension ou détournement de source : la "légende noire" de l'action des Alliés modifier

J'enlève la phrase «Les accords Sykes-Picot ont pris de l'importance sous la forme d'une légende noire attribuant certains événements supposés aux Alliés pendant la Première Guerre mondiale, nourrissant plus tard les prétentions nationalistes arabes et islamistes» introduite par l'IP 77.193.103.100 en décembre 2016 et qui est totalement infidèle à la source, en l'occurrence une interview dans le Monde de Henry Laurens : Christophe Ayad, « Henry Laurens : « Il y a eu une légende noire des accords Sykes-Picot » », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).

Henry Laurens dit 2 choses à propos de la légende noire de l'impérialisme occidental :

1.Certaines actions attribuées aux ALliés pendant la 1ère guerre sont apocryphes ; évidemment, les accords Sykes-Picot sont hors de cause ici, ils sont tout à fait réels : «il existe toute une légende noire sur l'action des Alliés pendant la première guerre mondiale, comme le général britannique Allenby entrant en croisé dans Jérusalem, ou le général français Gouraud, revanchard, devant le tombeau de Saladin. Ces événements n'ont pas eu lieu historiquement». Allenby est bien entré à Jérusalem, mais pas "en croisé" ; Gouraud est bien entré en Syrie, mais sans y apostropher Saladin. C'est tout.

2.H. Laurens dit aussi que les accords Sykes-Picot ne sont pas des accords absolument déterminants comme on a coutume de le croire, ce qui a été déterminant pour le tracé des frontières au Moyen-Orient, dit Henry Laurens, c'est toute une série de négociations entre les Alliés, principalement entre la France et la Grande-Bretagne, et non pas seulement les accords SYkes-Picot. Il dit : «les frontières du Proche-Orient ont été fixées entre les réunions à Versailles de décembre 1918 et la conférence de San Remo [avril 1920]» . Voilà pourquoi il parle de légende noire, et non pas du tout parce que les Alliés ne seraient pas responsables du tracé des frontières au Moyen-Orient.

Il donne 3 exemples de tractations qui s'ajoutent à Sykes-Picot : a) «les Français, ne voulant pas de colonies juives dans leur mandat, ont tracé le « doigt de Galilée » [aujourd'hui dans le nord de l'Etat d'Israël]» . b)«le corridor qui va de Jordanie en Irak, isolant la Syrie de l'Arabie saoudite actuelle, correspond au tracé d'une ligne aérienne et d'un oléoduc que les Britanniques voulaient conserver sous leur contrôle». c)«l'actuelle frontière nord de la Syrie a été définie pas la ligne du chemin fer de Bagdad».

Il redit quelque chose de semble dans Henry Laurens, Valérie Toranian et Aurélie Julia, « « LES JEUX D'INGÉRENCE ET D'INTERACTION EXISTENT EN SYRIE DEPUIS DEUX CENTS ANS » », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 8–19 (ISSN 0750-9278, lire en ligne, consulté le ). AU passage, tous les spécialistes ne sont pas d'accord sur ce point.--JMGuyon (discuter) 15 août 2022 à 21:42 (CEST)Répondre

Mauvaise compréhension ou détournement de source : Eugene Rogan modifier

J'enlève la phrase suivante : «L'historien Eugene Rogan abonde dans ce sens, soulignant que les Britanniques « n'ont pas trahi les Arabes ; ils ne se sont pas non plus rangés du côtés des sionistes »», introduite par Celette en nov. 2018, sourcée avec Eugene Rogan, interviewé par Antoine Flandrin, « "Le Moyen-Orient est la région la plus durablement touchée" », Idées Le Monde, cahier du Monde n°22958, 3 novembre 2018, p. 4.

Eugene Rogan dit cela en réponse à une question qui lui est posée sur le mandat britannique en Palestine, non sur les accords Sykes-Picot, qui sont antérieurs. Eugen Rogan dit : «le mandat en Palestine a failli parce que les Britanniques ont mis en concurrence deux mouvements ­nationaux incompatibles – juif et arabe – pour le contrôle de la Palestine. Ils n’ont pas trahi les Arabes ; ils ne se sont pas non plus rangés du côté des sionistes ».

Par ailleurs, plusieurs spécialistes disent que les accords Sykes-Picot constituent une trahison par rapport aux promesses faites aux Arabes, d'un grand royaume arabe, qui ne verra jamais le jour. Par exemple :

  • MAILA Joseph, « Les accords Sykes-Picot, cent ans après », Études, 2016/5 (Mai), p. 17-28. DOI : 10.3917/etu.4227.0017. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-2016-5-page-17.htm : «la diplomatie britannique se trouvait en position délicate ayant à faire face à la promesse faite au chérif Hussein d’appuyer la constitution d’un État arabe au cœur du Proche-Orient. En définitive, le réalisme des intérêts, celui des deux puissances européennes victorieuses, l’emporta».
  • SAUL Samir, « Découpage colonial et nation-building en Syrie mandataire : regards français sur les suites de l’accord Sykes-Picot (1916-1938) », Guerres mondiales et conflits contemporains, 2015/1 (n° 257), p. 111-136. DOI : 10.3917/gmcc.257.0111. URL : https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2015-1-page-111. : «En 1916, Britanniques et Français contrarient la naissance d’un État arabe unifié dans l’ensemble du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, promis par la Grande-Bretagne aux Arabes en 1915, en contrepartie de leur aide contre l’Empire ottoman dans la Première Guerre mondiale.»
  • Daniel Meier, «La frontière comme analyseur». Orients Stratégiques , L'Harmattan, 2016, Les frontières dans les monde arabe. ⟨halshs-01947529⟩ : «Cette entente entre puissances marquait du sceau de la trahison un découpage effectué par devers le Chérif Hussein, gardien des lieux Saints de La Mecque et Médine auquel la Grande-Bretagne avait promis la création d’un grand royaume arabe une fois l’Empire ottoman liquidé grâce au soutien de ses troupes arabes.»--JMGuyon (discuter) 15 août 2022 à 22:07 (CEST)Répondre

Privilégier les spécialistes modifier

Celette (voir sujet précédent) a introduit une longue citation d'un journaliste reporter de guerre, et historien médiocre, Adrien Jaulmes, du Figaro. Passe encore pour des interviews, mais là, c'est le journaliste qui produit des infos de seconde main, non concordantes avec ce qui disent les historiens, ce qui est ennuyeux, je vais donc enlever cette référence journalistique.--JMGuyon (discuter) 15 août 2022 à 22:12 (CEST)Répondre

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