De Gheltshende est une des chambres de rhétorique de Bailleul.

Bref historique

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Hôtel de ville et beffroi de la ville de Bailleul actuelle.

En 1527, la « Rethorycke van Belle », une chambre de rhétorique de Bailleul, participa au concours de Nieuport, organisé à l'occasion de la procession du sacrement[1]. La Gheltshende de Bailleul obtint ses lettres d'octroi et de confirmation lorsqu'elle fut baptisée, le [2], par la chambre principale de la région, Alpha & Omega d'Ypres. Selon Flahault, la compagnie avait déjà été constituée en confrérie, après une épidémie de peste, en 1482. Selon les kostuimen (les coutumes) de 1632 de la ville et de la châtellenie de Belle (Bailleul), la ville comptait à l'époque cinq rhétoriques (« vijf rethorike »)[1].

Le blason de la chambre De Gheltshende porte un lion tenant dans une de ses griffes un glaive et dans l'autre une banderole avec la devise de la société ; au-dessus du lion, le Saint-Esprit sort d'un nuage, entouré de rayons[2],[3].

En 1786, les chambres des Gelsenders et des Spaderyken de Bailleul participèrent au grand concours de tragédie que la guilde de Bergues-Saint-Winoc offrit à ses sœurs des villes voisines et de l'étranger[4].

Ressources

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Références

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  1. a et b Bruaene, dbnl.org.
  2. a et b Diegerick, p. 137.
  3. Diegerick, p. 147 ; « Gheconfirmeert () de tytele van Belle gheseyt Gheltshende, ende huere parure; ende in de standaert te moghen stellene eenen leeu hebbende in d'eenen claeu een zwerdt ende in dandere claeu een rolleken daer inne gheschreven Ghelthende  [sic], boven den leeu eenen gheest dalende uuter wolke met radyen. »
  4. De Baecker, p. 218.

Sources

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Articles connexes

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Sur la littérature néerlandaise

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Sur les chambres de rhétorique

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Quelques chambres de rhétorique

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