Coolitude (société)

Cet article est une ébauche concernant la société.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

La coolitude est un dérivé moderne du mot coolie (un coolie est un travailleur indien ou chinois, en Extrême-Orient), désignant la diversité culturelle issue de la pratique de l'engagisme au XIX^e siècle et XX^e siècle, se substituant à l'esclavagisme, notamment dans les plantations coloniales de territoires insulaires en Afrique de l'Est.

Histoire

Il s'agit d'un néologisme apparu en 1992 dans le texte Cale d'étoiles, coolitude de Khal Torabully^[1]^,^[2]^,^[3]. Ce mot désigne un concept de diversité culturelle né de la mise en relation de la Chine et des Indes avec d'autres espaces culturels : à la suite de l'abolition de l'esclavage, certaines pratiques inhumaines de cet esclavage ont perduré à travers le régime de l’engagement, ou d'«esclaves volontaires», des millions de coolies, originaires de Chine et d’Inde, traversant l’océan Indien pour servir dans les plantations coloniales en lieu et place des esclaves émancipés, notamment en Île Maurice, à La Réunion, aux Comores. La coolitude est une approche des interactions culturelles et mémorielles résultant de cet engagisme pour les travailleurs sous contrat indiens, chinois, mais aussi africains, et des relations avec l'esclavagisme qui l'a précédé^[2]^,^[4].

Voir aussi

Notes et références

↑ Extraits « Cale d'étoiles, coolitude » « https://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/torabully_coolitude.html »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}
↑ ^{a et b} (en) Gesine Müller et Johanna Abel, « Cultural Forms of Representation of 'Coolies' : Khal Torabully and his concept of Coolitude », dans Bonded Labour: Global and Comparative Perspectives (18th-21st Century), 2016 (lire en ligne), p. 219-228
↑ Laté Lawson-Hellu, « La coolitude et la question francophone », Les cahiers du GRELCEF, n^o 5,‎ 5 mai 2013, p. 9-10 (lire en ligne)
↑ Ashwiny O. Kistnareddy, « Les voix de la coolitude : entre harmonie et dissidence », Les cahiers du GRELCEF, n^o 5,‎ 5 mai 2013, p. 19-36 (lire en ligne)

Bibliographie

Khal Torabully, Cale d'étoiles - Coolitude, La Réunion, Azalées éditions, 1990.
Khal Torabully, Chair corail, fragments coolies, Guyane, Ibis Rouge, 2000.
Khal Torabuly, Marina Carter, Coolitude. An Anthology of the Indian Labour Diaspora, London, Anthem Press, 2002 (ISBN 978-1843310068),
Khal Torabully, Voices from the Aapravasi Ghat, Republic of Mauritius, Aapravasi Ghat Trust Fund, Mauritius, 2013. [présentation en ligne]
Kahl Torabuly, Coupeuses d'azur, Port Louis, Republic of Mauritius, Aapravasi Ghat Trust Fund, Mauritius, 2014.
Joëlle Guetalli-Tedeschi, Sandra Rojo Flores, En cantos coolies, Bilingual anthology of coolitude.

Articles

Véronique Bragard, « Gendered voyages into Coolitude: the shaping of the Indo-Caribbean woman's literary consciousness », Kunapipi: Journal of Post-Colonial Writing, vol. 20, n° 1, 1998, p. 99-111. [lire en ligne (page consultée le 31 décembre 2021)]
Nathalie Bleser, « Pionniers des mers, porteurs de mondes et parias de la terre : les palefreniers du cheval de fer », DIRE, n°5, mai 2014 [lire en ligne (page consultée le 31 décembre 2021)].

Articles connexes

[1] Extraits « Cale d'étoiles, coolitude » « https://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/torabully_coolitude.html »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}

[Concept-2] {a et b} (en) Gesine Müller et Johanna Abel, « Cultural Forms of Representation of 'Coolies' : Khal Torabully and his concept of Coolitude », dans Bonded Labour: Global and Comparative Perspectives (18th-21st Century), 2016 (lire en ligne), p. 219-228

[3] Laté Lawson-Hellu, « La coolitude et la question francophone », Les cahiers du GRELCEF, n^o 5,‎ 5 mai 2013, p. 9-10 (lire en ligne)

[4] Ashwiny O. Kistnareddy, « Les voix de la coolitude : entre harmonie et dissidence », Les cahiers du GRELCEF, n^o 5,‎ 5 mai 2013, p. 19-36 (lire en ligne)

[1]

[2]

[3]

[4]