Commanderie de Charmant

commanderie située en Charente, en France

Commanderie de Charmant
Présentation
Fondation XIIe siècle
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Province historique Angoumois
Département Charente
Commune Charmant
Géolocalisation
Coordonnées 45° 29′ 47″ nord, 0° 11′ 03″ est[1]
Géolocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Commanderie de Charmant
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Commanderie de Charmant

Le bourg de Charmant, en Charente, au sud d'Angoulême, a souvent été désigné par certains auteurs comme le siège d'une commanderie templière, dont le siège aurait été le château et dont l'actuelle église paroissiale Notre-Dame aurait fait partie. Rien dans les écrits n'en confirme le bien-fondé.

Historique modifier

Une tradition locale lie le château du bourg et son église à une commanderie templière du XIIIe siècle.

Le cartulaire de la cathédrale d'Angoulême mentionne que l'église de Charmant a appartenu au chapitre de la cathédrale à la suite d'une généreuse donation de son seigneur Ugbert (1060-1075)[2]. Les chanoines de Saint-Augustin ont édifié un prieuré[3]. Aucun texte écrit mentionne par la suite qu'il ait appartenu, même temporairement, aux Templiers.

Il n'y a pas non plus de trace écrite dans l'inventaire des biens templiers, ou hospitaliers après la dissolution de cet ordre en 1312 (concile de Vienne), et aucune mention dans les textes des Hospitaliers par la suite.

Description modifier

 
Croix de consécration

D'après Charles Daras, seul l'examen des bâtiments permet de supposer une architecture templière, avec en particulier deux croix pattées sur la façade de l'église, à gauche du portail, près d'un enfeu qu'il suppose être celui d'un commandeur[4]. Mais selon d'autres auteurs, une église templière aurait une architecture plus sobre et modeste, même la nef primitive du XIIe siècle[5], et ces croix gravées ne seraient qu'un signe de la consécration du lieu[6].

Le logis date de la fin du XVIe siècle, et toujours d'après Daras, aurait intégré le logis du gouverneur[4].

Notes et références modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne), p. 177
    Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
  3. « Ancien prieuré », notice no PA00104283, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. a et b Charles Daras, Les Templiers en Charente, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1954), 117 p. (lire en ligne), p. 66
  5. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 108
  6. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), p. 154

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier