Collégiale Saint-Jacques de Blois

collégiale située en Loir-et-Cher, en France

La collégiale Saint-Jacques de Blois était un monument historique du XIVe siècle construit dans le centre historique de la ville et qui fut détruit peu après la constitution du diocèse de Blois en 1697[1].

Collégiale Saint-Jacques
Présentation
Type
Culte
Fondation
Diocèse
Dédicataire
Période
Démolition
Commanditaire
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
rue du Commerce
Région historique
Coordonnées
Carte

Le chapitre de l'actuelle église Saint-Nicolas provient de Saint-Jacques.

Histoire modifier

Origines modifier

Le site est d'abord un prieuré accueillant principalement des voyageurs, et en particulier des pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne[2].

Construction et évolution modifier

L'érection d'une église collégiale Saint-Jacques est commanditée par le comte Louis II de Blois-Châtillon, alors l'un des derniers Thibaldiens à régner, en 1366.

Après une importante inondation de l'Arrou en 1512[2], le roi Louis XII y fait installer une fontaine.

Sous François Ier, les moines de Saint-Jacques durent concéder une partie de leurs bâtiments afin de régler leur part de la rançon du prisonnier de Pavie[3].

Démolition et héritage modifier

Jugée obsolète, la démolition de l'église est actée par les échevins dès la fin des travaux de la nouvelle cathédrale Saint-Louis et la constitution du diocèse de Blois à partir de 1697.

De nos jours, la fontaine Saint-Jacques subsiste en contrebas de la rue Denis Papin.

Localisation modifier

Galerie d'images modifier

Notes et références modifier

  1. Annie Cosperec, « Collégiale Saint-Jacques »  , Base Mérimée, sur le site officiel du ministère de la Culture, (consulté le )
  2. a et b Annie Cospérec, Blois : La forme d'une ville, Imprimerie Nationale, , 408 p. (ISBN 9782110813220, lire en ligne)
  3. Louis-Catherine Bergevin et Alexandre Dupré, Histoire de Blois, Volume 1, Blois, Chez tous les libraires, , 679 p. (ISBN 978-1-160-10666-5, lire en ligne), partie II, chap. VIII (« Les édifices publics »), p. 528