Charles Savert
résistant français
Biographie modifier
Charles Auguste Henri Savert naît à Nîmes[1] le [2]. Il entre comme cheminot[3] à la SNCF[1].
Utilisant le pseudonyme « Maurice », il milite au sein du Parti communiste clandestin[1], sans toutefois adhérer vraiment à son corpus idéologique, à en croire Aimé Vielzeuf[4].
C'est à ce titre qu'il est nommé au comité départemental de Libération en 1944[1]. Il y retrouve son beau-frère, Georges Salan[5]. Il participe notamment aux actions de ravitaillement organisées par le CDL[1].
Après la guerre, il quitte la vie politique pour s'établir imprimeur[1].
Peu après avoir fait partie, après Marcel Bonnafoux et Marceau Lapierre, des trois résistants gardois « biographiés » par Vielzeuf[6], il meurt le dans sa ville natale[1].
Références modifier
- Mazier 1992.
- « Moteur de recherche des décès », sur matchid.io (consulté le ).
- La Résistance dans le Gard, loc. cit.
- Vielzeuf 1993.
- « SALAN Georges, Jules, Sylvain », sur maitron.fr (consulté le ).
- « Bio Vielzeuf », sur histoire-contemporaine-languedoc-roussillon.com (consulté le ).
Bibliographie modifier
- Pierre Mazier (préf. Aimé Vielzeuf), « Savert Charles », dans Quand le Gard se libérait, Nîmes, Lacour, (ISBN 2-86971-615-X), p. 143.
- « Savert Charles », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
- Aimé Vielzeuf, Charles Savert, résistant nîmois, Nîmes, Lacour, , 56 p. (ISBN 978-2-8697-1771-8, présentation en ligne).