Championnat de France de gymnastique masculine des patronages

Le championnat de France de gymnastique masculine des patronages, créé à l'occasion de la fête fédérale de 1910, a conservé des particularités fortes. Les catégories de compétition sont toujours divisées en "pupilles" (benjamins et minimes) et "adultes" (cadets, juniors, seniors). Le grand nombre de gymnastes dans chaque équipe, qualifiée de "section", entraîne des exigences d'organisation très spécifiques. La compétition se termine le samedi par une fête de nuit, un défilé en ville le dimanche matin et un festival l'après-midi dont l'apothéose est la réalisation simultanée des productions collectives par toutes les associations présentes. Enfin, à l'issue de ce festival, le drapeau de la fédération est confié pour l'année qui suit à l'association championne : être champion c'est "avoir le drapeau". Depuis les origines de ce championnat la fédération des patronages, créée en 1898, a connu trois sigles différents. Son histoire officielle fait remonter sa première fête fédérale au à Issy-les-Moulineaux. Cependant dans son intervention lors de l'exposition universelle de 1900, le Dr Paul Michaux reconnait avoir lui-même participé ou collaboré avec son patronage à 25 fêtes gymniques, sportives et militaires entre 1872 et 1897.

Championnat de France de gymnastique masculine des patronages
Généralités
Sport gymnastique
Création 1910
Organisateur(s) FGSPF (1910-1946)
FSF (1947-1968)
FSCF depuis 1969
Périodicité annuelle
Statut des participants amateur

Palmarès
Plus titré(s) Associations :
ASC Bonne Garde de Nantes (26), Avant-Garde de Saint-Étienne (13)
Individuels : Cyril Labeille (8)
Robert Hérold et Pierre Lavignolle (5)
Paul Dufauret, Antoine Schlindwein, Robert Fanget, Gilles Chaillou et Fabien Roche (4)
Épinglette de la FGSPF
Épinglette de la FGSPF.

Les prémices

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À la fin du XIXe siècle 4 200 patronages sont recensés, (2 400 de garçons et 1 800 de filles) dont 70 % ont été créés avant 1875. Un peu plus tard, on note à la fin du palmarès du concours des 10 et trois pages titrées Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) signées de Paul Michaux, président de la FGSPF où il décrit dans le pavillon des œuvres ouvrières de l’exposition universelle de 1900 un « magnifique tableau militaire regroupant 25 programmes de fêtes gymnastiques, sportives et militaires » auxquelles il avait lui-même « apporté sa collaboration de 1872 à 1897 dans un des plus anciens et plus beaux patronages de la capitale ». On apprend ainsi que ces concours, démarrés donc dès la fin de la guerre de 70 — simultanément à la fondation de l'Union des sociétés de gymnastique de France (1873) — ont déjà plus de 25 ans d'existence lors de la création de sa fédération. Le fameux concours d'Issy-les-Moulineaux réputé fondateur n'en serait donc qu'un après bien d'autres à l’occasion duquel on n'a assisté qu’à la reconnaissance institutionnelle d'un mouvement déjà actif depuis plus d'un quart de siècle. Celui-ci n'avait concerné le que 600 jeunes ouvriers, apprentis et écoliers de 25 patronages de Paris et sa banlieue. Deux ans plus tard, le , dans le cadre de l'exposition universelle ce sont 1 800 gymnastes de 80 patronages de France qui sont réunis et le , 2 400 gymnastes de 102 patronages[1]. Les effectifs semblent se stabiliser et l'année suivante ce sont 2 000 gymnastes représentant 100 sociétés qui participent au 6e concours annuel le au Parc des Princes. Malgré l'orage 20 000 personnes se pressent dans les tribunes[2].

La Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (1903-1947)

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Après d'autres concours plus ou moins internationaux présidés par le Dr Michaux en personne au Parc des Princes en 1904 puis 1907[3], le premier championnat de France officiel est organisé en 1910 à Gentilly[J3 1]. La compétition est interrompue par la Grande guerre de 1915 à 1920. Prévu en 1919 puis reporté, le concours international organisé à Metz le pour célébrer le retour de l'Alsace-Lorraine[J3 2] accueille 8 000 gymnastes et 160 sociétés ; pour la première fois le gouvernement délègue un représentant[4]. C'est l'époque des regroupements grandioses : à Strasbourg l'année suivante (266 associations, 18 000 gymnastes et musiciens)[J3 3], les 21 et au Champ-de-Mars à Paris, concours international[5] sous la présidence d’honneur d’Alexandre Millerand, président de la République française (600 associations, 28 000 gymnastes et musiciens)[J3 4], à Nice en 1932 (422 associations, 19 000 gymnastes et musiciens[J3 5]). En marge des championnats, 70 associations métropolitaines passent la Méditerranée avec 3 000 gymnastes et 500 musiciens pour participer le [6] à un grand concours fédéral pour la célébration du centenaire du débarquement de Sidi-Ferruch[7]. En 1937, celui de Paris se déroule dans le cadre de l'exposition universelle.

Palmarès de 1910 à 1947

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Une "section" de la Jeune-France de Cholet en 1914.
 
Concours de 1923.
 
Gabriel Maucurier (au centre) et ses adjoints en 1936.
 
Le concours d'Alger en 1930.

Sources : Journal fédéral[8]

Année Lieu de la compétition Association Individuel
1910 Gentilly La Flèche de Bordeaux Boivin (Troyes)
1911 Nancy La Flèche de Bordeaux Gaston Ratelot (Montmartre)
1912 Gentilly La Flèche de Bordeaux Raphaël Diaz (Bordeaux)
1913 Gentilly La Flèche de Bordeaux Raphaël Diaz (Bordeaux)
1914 Gentilly L'Avant-Garde (Montmartre) Raphaël Diaz (Bordeaux)
1915 Annulé Néant Néant
1916 Annulé Néant Néant
1917 Annulé Néant Néant
1918 Annulé Néant Néant
1919 Reporté Néant Néant
1920 Metz L'Arago sports (Orléans) G. Rousset (Orléans)
1921 Strasbourg La Saint-Joseph (Mulhouse) Jules Blanchard (Mulhouse)
1922 Bordeaux La Flèche de Bordeaux Paul Dufauret (Bordeaux)
1923 Paris La Flèche de Bordeaux Paul Dufauret (Bordeaux)
1924 Tours La Flèche de Bordeaux Paul Dufauret (Bordeaux)
1925 Cholet La Laëtita (Nantes) Léon Moreau (Limoges)
1926 Issy-les-Moulineaux La Jeunesse Bourguignonne (Dijon) André Lemoine (Chartres)
1927 Rouen La Jeunesse Bourguignonne (Dijon) Léon Moreau (Limoges)
1928 Verdun La Nicolaïte de Chaillot Maurice Letourneau (Chaillot)
1929 Albi La Nicolaïte de Chaillot André Lemoine (Chartres)
1930 Paris La Nicolaïte de Chaillot Paul Dufauret (Bordeaux)
1931 Vannes La Nicolaïte de Chaillot Chatelain (Chateaudun)
1932 Nice La Nicolaïte de Chaillot Georges Pratviel (Bordeaux)
1933 Paris La Nicolaïte de Chaillot Robert Hérold (Strasbourg)
1934 Poitiers La Flèche de Bordeaux Robert Hérold (Strasbourg)
1935 Epinal La Flèche de Bordeaux Robert Hérold (Strasbourg)
1936 Rennes La Nicolaïte de Chaillot Antoine Schlindwein (Chaillot)
1937 Paris La Nicolaïte de Chaillot Robert Hérold (Strasbourg)
1938 Blois La Flèche de Bordeaux Antoine Schlindwein (Chaillot)
1939 Grenoble La Nicolaïte de Chaillot Robert Hérold (Strasbourg)
1940 Annulé Néant Néant
1941 Annulé Néant Néant
1942 Paris Néant Raoul Canteau (Bordeaux)
1943 Paris L'Union Drouot Henri Ponnelle (Lorraine)
1944 Annulé Néant Néant
1945 Annulé Néant Néant
1946 Paris La Nicolaïte de Chaillot Eugène Hermann (Mulhouse)
1947 Laval L'Avant-Garde de Saint-Denis Christian Elsener (Nancy)

Après une nouvelle interruption en 1940 et 1941, la FGSPF — qui doit prendre temporairement le sigle d'Union gymnique et sportive des patronages de France (UGSPF) — organise une compétition individuelle en 1942 et un championnat en 1943. Elle reprend son sigle à la Libération et réorganise un premier championnat en 1946. Toute cette période est placée sous l'autorité technique de Léon Rousselet puis de Gabriel Maucurier qui lui succède en 1929[J3 6] après l'avoir secondé dès 1905 et pris une part déterminante dans l'organisation des premiers championnats.

La Fédération sportive de France (1947-1968)

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À la suite de sa fusion avec le Rayon sportif féminin (RSF), la fédération change son sigle pour celui de Fédération sportive de France (FSF) le . Le concours de 1948 à Paris marque le cinquantenaire de la fédération : 8 000 gymnastes masculins, 2 000 gymnastes féminines et 2 000 musiciens[J3 7]. Les concours retrouvent leur participation d'avant-guerre : 10 000 gymnastes à Saint-Étienne en 1955[J3 8]. En 1958 le championnat revient dans la capitale pour le soixantenaire avec 18 000 participants et réception de la présidence fédérale à l’Élysée par le président de la République, Vincent Auriol[J3 9]. C'est la dernière très grande manifestation de masse ; en 1968, pour les 70 ans, Paris et sa banlieue sont en insurrection et la fédération doit renoncer à maintenir son championnat[J3 10].

Palmarès de 1948 à 1968

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Jean Boucher, président de la commission fédérale de gymnastique masculine FSCF de 1959 à 1992.

Sources : Journal fédéral[8]

Année Lieu de la compétition Association championne Champion individuel
1948 Paris L'Avant-Garde de Saint-Denis Robert Hérold (Nancy)
1949 Bayonne La Nicolaïte de Chaillot Christian Elsener (Nancy)
1950 Chalon-sur-Saône L'Avant-Garde de Saint-Denis Antoine Schlindwein (Laval)
1951 Nantes L'Avant-Garde de Saint-Denis Antoine Schlindwein (Laval)
1952 Strasbourg[9] La Flèche de Bordeaux Jacques Courgue (Pau)
1953 Clermont-Ferrand L'Avant-Garde de Saint-Denis Jean Pepers (Chaillot)
1954 Lille L'Avant-Garde de Saint-Denis Pierre Lavignolle (Bordeaux)
1955 Saint-Étienne La Nicolaïte de Chaillot Pierre Lavignolle (Bordeaux)
1956 Metz L'Avant-Garde de Saint-Étienne Pierre Lavignolle (Bordeaux)
1957 Brest L'Avant-Garde de Saint-Étienne Pierre Lavignolle (Bordeaux)
1958 Paris L'Avant-Garde de Saint-Étienne Pierre Lavignolle (Bordeaux)
1959 Le Mans L'Avant-Garde de Saint-Étienne Robert Fanget (Saint-Étienne)
1960 Mâcon L'Avant-Garde de Saint-Étienne Robert Fanget (Saint-Étienne)
1961 Dinard L'Avant-Garde de Saint-Étienne Michel Iemfre (Champigneules)
1962 Troyes L'Avant-Garde de Saint-Étienne Robert Fanget (Saint-Étienne)
1963 Caen L'Avant-Garde de Saint-Étienne Robert Fanget (Saint-Étienne)
1964 Chambéry L'Avant-Garde de Saint-Étienne Bernard Paillès (Enghien)
1965 Dreux L'Avant-Garde de Saint-Étienne Claude Tisserand (Aulnay-sous-Bois)
1966 Nancy L'Avant-Garde de Saint-Étienne Claude Tisserand (Aulnay-sous-Bois)
1967 Lons-le Saunier L'Avant-Garde de Saint-Étienne Alain Nijak (Châtenoy-les-Forges)
1968 Annulé Néant Néant

La Fédération sportive et culturelle de France (à partir de 1968)

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En 1968 la fédération des patronages affirme sa vocation à l'éducation populaire en prenant l'appellation de Fédération sportive et culturelle de France (FSCF). En gymnastique l'élévation du niveau d'exigences techniques nécessite progressivement une organisation des compétitions en salle qui ne permet plus de gigantesques rassemblements autour du sport mais la nostalgie demeure et la fin de cette période reste marquée par quelques très grands championnats mixtes : Poissy en 1979 et surtout Saint-Sébastien-sur-Loire à trois reprises en 1995[J3 8], 2005[10] et 2009. En 1995, 2002, 2009 et 2010 les championnats de France individuels sont organisés séparément des championnats de France par équipe. Depuis 2012, ils ont lieu en même temps que la compétition féminine homologue.

Palmarès à partir de 1969

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Sources : Journal fédéral (Les Jeunes).

Année Lieu de la compétition Association championne Lieu de la compétition Champion individuel
1969 Colmar[8] L'Avant-Garde de Saint-Étienne Colmar Alain Nijak (Châtenoy-les-Forges)
1970 Saint-Sébastien-sur-Loire[8] La Similienne de Nantes Saint-Sébastien-sur-Loire Pierre Puvis (CGS Loquidy Nantes)
1971 Poissy[8] La Cambronnaise de Saint-Sébastien-sur-Loire Poissy Gilles Chaillou (Chambéry)
1972 Royan[8] L'Étendard de La Talaudière Royan Gilles Chaillou (Chambéry)
1973 Vittel La Cambronnaise de Saint-Sébastien-sur-Loire Vittel Alain Nijak (Châtenoy-les-Forges)
1974 Dax L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Dax Gilles Chaillou (Chambéry)
1975 Firminy L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Firminy Pierre Puvis (CGS Loquidy Nantes)
1976 Bruz L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Bruz Gilles Chaillou (Chambéry)
1977 supprimé titre non attribué Paris William Vettier (Grenoble)
1978 Dax L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Dax Jean-Yves Leroy (ASC Bonne Garde Nantes)
1979 Poissy L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Poissy Jacques Def (CGS Loquidy Nantes)
1980 Châlons-sur-Marne L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Châlons-sur-Marne Éric Lepetit (Saint-Chamond)
1981 Les Sables d'Olonne L'Alerte Chambérienne (Chambéry) Les Sables d'Olonne Florentin Marchand (Alerte de Méan)
1982 Firminy L'Alerte Chambérienne (Chambéry) Firminy Éric Lepetit (Saint-Chamond)
1983 Poissy L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Poissy Gilles Viallon (Saint-Chamond)
1984 Dinan L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Dinan Pierre Def (CGS Loquidy Nantes)
1985 Annonay L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Annonay Norbert Doniguian (Saint-Chamond)
1986 Nantes L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Nantes Gildas Kéribin (ASC Bonne Garde Nantes)
1987 Les Sables d'Olonne La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) Les Sables d'Olonne Théo Marterer (Annecy)
1988 Villeneuve d'Ascq La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) Villeneuve d'Ascq Théo Marterer (Annecy)
1989 La Tour du Pin La Cambronnaise (Saint-Sébastien-sur-Loire) La Tour du Pin Théo Marterer (Annecy)
1990 Poissy L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Poissy Norbert Doniguian (Saint-Chamond)
1991 Limoges L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Limoges Franck Rousson (Saint-Chamond)
1992 Firminy L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Firminy Gildas Kéribin (Challans)
1993 Dax L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Dax Gildas Kéribin (Challans)
1994 Lons-le-Saunier L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Lons-le-Saunier Fabrice Rivière (Villefranche-sur-Saône)
1995 Saint-Sébastien-sur-Loire L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Audincourt Fabien Roche (Annonay)
1996 Vienne L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Vienne Pascal Chambriard (Celles-sur-Durolle)
1997 Châlons-en-Champagne L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Châlons-en-Champagne Fabien Roche (Annonay)
1998 Bondoufle L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Bondoufle Christian Couzon (Saint-Chamond)

Yannick Teyssier (Saint-Chamond)

1999 Lyon L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Lyon Fabien Roche (Annonay)
2000 Dax L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Dax Christian Couzon (Saint-Chamond)
2001 Saint-Sébastien-sur-Loire L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Saint-Sébastien-sur-Loire Olivier Puvis (CGS Loquidy Nantes)
2002 Colmar L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Clessé-Mâcon Olivier Puvis (CGS Loquidy Nantes)
2003 Andrezieux-Bouthéon L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Andrezieux-Bouthéon Fabien Roche (Annonay)
2004 Nantes L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Nantes Olivier Puvis (CGS Loquidy Nantes)
2005 Saint-Sébastien-sur-Loire La Cambronnaise de Saint-Sébastien-sur-Loire Saint-Sébastien-sur-Loire Mustapha Khiati (Saint-Étienne)
2006 Beaupréau L'Étendard de La Talaudière Beaupréau Mustapha Khiati (Saint-Étienne)
2007 La Talaudière L'Étendard de La Talaudière La Talaudière Nataël Gomez (La Motte-Servolex)
2008 Dax L'Association sportive et culturelle Bonne Garde Dax Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2009 Saint-Sébastien-sur-Loire La Jeune Garde de Villefranche La Tour du Pin Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2010 Andrezieux-Bouthéon L'Étendard de La Talaudière Vienne Christophe Baeder (Constantia Neudorf)
2011 Schiltigheim-Strasbourg La Jeune Garde de Villefranche Schiltigheim-Strasbourg Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2012 Bourgoin-Jallieu La Jeune Garde de Villefranche Wasselonne Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2013 Dax L'Étendard de La Talaudière Bruz Jérémy Jammes (Villefranche-sur-Saône)
2014 Audincourt La Jeune Garde de Villefranche Flers Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2015 La Motte Servolex La Jeune Garde de Villefranche Saint-Nazaire Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2016 Nantes / Saint-Sébastien-sur-Loire / Vertou L'Étendard de La Talaudière Cysoing Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2017 Dax La Jeune Garde de Villefranche La Motte-Servolex Rémi Landais (Deuil-la-Barre)
2018 Bourgoin-Jallieu La Stéphanoise (Montoir) Saint-Étienne Cyril Labeille (Villefranche-sur-Saône)
2019 Montoir-de-Bretagne La Stéphanoise (Montoir) Saint-Sébastien-sur-Loire Rachid Moussa (Étendard de La Talaudière)
2020 Annulé[N 1] Néant Annulé[N 1] Néant
2021 Annulé[N 1] Néant Annulé[N 1] Néant
2022 Saint-Amand-les-Eaux La Stéphanoise (Montoir) La Motte-Servolex Jérémy Demarchi (La Motte-Servolex)
2023 La Talaudière La Stéphanoise (Montoir)
2024 Limoges La Stéphanoise (Montoir) Saint-Romain-en-Gal Amine Zekri-Bourlett (Herrlisheim)

Les présidents de la commission technique masculine

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Longtemps dénommée Commission de France de gymnastique masculine, la commission de gymnastique masculine de la fédération des patronages est présidée dès 1905 par A.Jubert puis, à partir du , par Léon Rousselet[11] à qui Gabriel Maucurier succède de 1929[12] à 1954. Charles Collet préside de 1954 à 1959, suivi de Jean Boucher[N 2] de 1959 à 1992. Depuis se sont succédé : Michel Cauchon[J1 1] (de 1992 à 2001), Jean Besse (de 2001 à 2013) et Pierre Baudouin de 2013[13] à 1918 [N 3]. Depuis le décès de Pierre Baudouin, la responsabilité de la commission est partagée entre Thierry Bellier et Jacky Gruffaz.

Le la municipalité de Saint-Sébastien-sur-Loire donne le nom de Michel Cauchon, décédé le , à un gymnase de la commune[14].

La FICEP

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Équipe nationale FSCF 1987.

.

La première rencontre internationale bilatérale est France-Hollande organisée à La Haye le [J1 2], suivie de nombreuses autres. Depuis 1960 à Maastricht[J1 3] les meilleurs gymnastes de la FSCF rencontrent leurs homologues des fédérations sportives catholiques européennes dans le cadre des Jeux de la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP)[15].

http://www.fscf.asso.fr/commission-technique-nationale-gymnastique-masculine

Notes et références

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  1. a b c et d en raison de la crise sanitaire provoquée par la Covid-19
  2. décédé le
  3. décédé le

Références

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  • Autres références :
  1. « 100e anniversaire », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2448, (consulté le ), p. 30
  2. « Le concours des patronages », sur gallica.bnf.fr, L'Auto, n°1002, (consulté le ), p. 1
  3. Claude Piard 2014, p. 20-22.
  4. Robert Hervet 1948, p. 135.
  5. Fabien Groeninger 2004, p. 68,69.
  6. Fabien Groeninger 2004, p. 72.
  7. Robert Hervet 1948, p. 80-144.
  8. a b c d e et f « championnats fédéraux de gymnastique : Le palmarès », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes , n°2181, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 7
  9. « Jacques Courgue : champion 1952 », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°150, Fédération sportive de France, (consulté le ), p. 3
  10. Fédération sportive et culturelle de France, « Rencontres sportives hors normes », Les Jeunes, no 2497,‎ , p. 7
  11. Robert Hervet 1948, p. 136.
  12. Robert Hervet 1948, p. 142.
  13. Fédération sportive et de France, « L'organisation fédérale à la loupe », Les Jeunes, no 2538,‎ , p. 28 à 31
  14. « Dénomination salle Michel Cauchon » [PDF], sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  15. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 329-336.

Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Fabien Groeninger, Sport, religion et nation, la fédération des patronages d'une guerre mondiale à l'autre, Paris, L'Harmattan, , 340 p. (ISBN 2-7475-6950-0, BNF 39244145) .  
  • Robert Hervet (préf. François Hébrard), La FSF de 1898 à 1948, Paris, , 173 p. (OCLC 66302325) .  
  • Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 646 p. (ISBN 2-9528387-0-4, BNF 41363915) .  
  • Jean-Marie Jouaret, La fédération des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, L'Harmattan, , 245 p. (ISBN 978-2-296-55969-1, BNF 42598758, lire en ligne) .  
  • Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : La Fédération internationale catholique d’éducation physique (FICEP) à l’épreuve du temps (1911 – 2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », , 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9, BNF 42427985) .  
  • Claude Piard, 130 ans avec un patro de banlieue : la Saint-Georges d'Argenteuil, 1884-2014, Paris, L’Harmattan, , 98 p. (ISBN 978-2-343-04204-6, BNF 43895393) .