Chaim Grade ( à Vilnius - dans le Bronx, New York) est un des plus importants écrivains yiddish du XXe siècle.

Chaim Grade
Chaim Grade en 1929
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
חיים גראַדעVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
Distinction
Prix Itzik-Manger (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
University of Toronto Archives & Records Management Services (d) (MS COLL 694)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
The Yeshiva (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Éléments biographiques modifier

Chaim Grade[2] est né le Vilnius, dans l'Empire russe, aujourd'hui en Lituanie. Il est le fils de Mordechai Grade, qui enseigne l'hébreu et qui prône la Haskalah.

Il reçoit une éducation religieuse mais aussi séculaire.

Il étudie pendant plusieurs années avec Avrohom Yeshaya Karelitz, qui sera connu plus tard comme le Hazon Ish, le leader du judaïsme orthodoxe (Haredi).

En 1932, il commence à publier des histoires et des poèmes en yiddish.

Il devient un des membres fondateurs du groupe d'artistes et de poètes, "Jeune Vilna".

Seconde Guerre mondiale modifier

Chaim Grade se réfugie en Union soviétique, lorsque les Nazis prennent la ville de Vilnius, durant la Seconde Guerre mondiale. Il perd dans la Shoah, son épouse, Frumme-Liebe, la fille du rabbin de Glebokie, ainsi que sa mère, Vella Grade Rosenthal, la fille du rabbin Rafael Blumenthal.

Après la Seconde Guerre mondiale modifier

Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, Chaim Grade vit en Pologne et en France, avant de s'établir à New York, en 1948.

Il se remarie avec Inna Hecker, qui traduit ses œuvres en anglais. Elle meurt à New York, le [3].

Œuvres modifier

  • Fiction:
  • Mémoires:
  • Publications en feuilleton dans des journaux yiddish:
    • Froyen fun geto (Femmes du Ghetto), dans les années 1960, dans le Forverts.
    • Beys harov (La Maison du Rabbin), dans les années 1960-1970, dans Der Tog et Forverts.
    • Fun unter der erd (En dessous de la terre), dans les années 1960-1962, dans le Forverts.
  • Poésie:
    • Yo (Oui), 1935.
    • Musernikes (Moussaristes), 1939.
    • Doyres (Générations), 1939.
    • On the Ruins (Les Ruines ), 1947.
    • Pleytim (Réfugiés), 1947.
    • Farvoksene vegn (Chemins envahis [par la végétation]), 1947.
    • Der mames tsavoe (Le Testament de ma Mère), 1949.
    • Shayn fun farloshene shtern (The Glow of Extinguished Stars), (L'éclat des étoiles éteintes), 1950. Traduit en anglais dans The Golden Peacock: A Worldwide Treasury of Yiddish Poetry, édité par Joseph Leftwich, 1961.

Notes et références modifier

Liens externes modifier

Articles connexes modifier