Château de Fonteneau

château en Wallonie

Château de Fonteneau
Image illustrative de l’article Château de Fonteneau
Période ou style XVIIIe siècle
Style Louis XVI
Fin construction 1756
Propriétaire initial Famille de Prelle de la Nieppe
Destination initiale Demeure de plaisance
Relais de chasse
Propriétaire actuel Ronald Biegs (Univell S.A.)
Destination actuelle Usage privé
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1977, no 25072-CLT-0015-01)
Coordonnées 50° 36′ 30″ nord, 4° 19′ 57″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région historique Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province du Brabant wallon Province du Brabant wallon
Localité Nivelles
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Château de Fonteneau

Le château de Fonteneau est un château style Louis XVI édifié en 1756 par Hyacinthe de Prelle de la Nieppe à Nivelles dans la province du Brabant wallon en Belgique.

Localisation modifier

Le château se situe à la sortie de Nivelles du côté gauche de la chaussée de Bruxelles en direction de Lillois[1].

Il est délimité:

  • au sud-ouest par la rue du Paradis ;
  • au sud-est par la chaussée de Bruxelles ;
  • au nord-ouest par la ferme du Petit-Baulers ;
  • au nord-est par le domaine du château de la Potte.

Le domaine s'étend actuellement sur une superficie de 6,5 hectares[2] contre 14 en 1927[réf. à confirmer][3].

Architecture modifier

Le château modifier

Fonteneau est un château de style classique à la française présentant une façade extérieure d'une grande simplicité dans les lignes architecturales[4].

Le domaine est traversé par un ruisseau, le Ri Herman, qui y forme un étang dans lequel est installée une triple cascade s'ouvrant en éventail[4].

Vu de l'avant[Note 1], un perron de six marches mène à l'entrée principale. Cette entrée est flanquée de chaque côté de trois fenêtres en pierre bleue, le tout formant six travées sur deux niveaux. Une corniche en bois décorée d'une balustrade et de deux vases en pierre bleue surmonte ces deux niveaux[5].

Vu de l'arrière, deux ailes saillantes sont surmontées chacune d'un fronton décoré d'un œil-de-bœuf et, au sommet, d'un vase en pierre bleue. L'édifice comportait à l'origine deux pavillons situés aux extrémités du corps central. Seul l'un des deux subsiste encore. Le second a laissé place à une terrasse belvédère entourée d'une balustrade en pierre bleue[5].

À la fin du XIXe siècle, le comte Albert du Bois fit rajouter des ailes latérales à côté des deux pavillons. Ces ailes conférèrent au château deux à trois fois plus d'importance qu'à l'origine[6],[5]. C'est aussi Albert du Bois qui fit aménager le jardin d'hiver[7].

À L'intérieur du château, un vestibule aux moulures et stucs Louis XV d'époque mène, d'un côté, vers trois salles à manger en enfilade. De l'autre côté, un escalier mène au jardin d'hiver. L'étage est composé de sept chambres et autant de salles de bains.

La surface habitable est actuellement[2] de 1 100 m2.

Les tableaux du comte Albert du Bois, de sa femme Jeanne Gonzalès de Linarès et de sa mère Jeanne de Prelle de la Nieppe, qui ornaient les murs intérieurs ont été transférés dans la salle comte Albert du Bois au château d'Écaussinnes-Lalaing à la suite de la vente du château à la famille van Overdijk. Les autres tableaux, principalement des portraits d'ancêtres des familles de Prelle de la Nieppe et du Bois, sont retournés dans leur famille respective[réf. nécessaire].

Le parc et le théâtre modifier

À l'extrémité du château de Fonteneau se trouve un petit théâtre de verdure. Soit un théâtre à trois niveaux en hémicycle construit par Albert du Bois. Ce théâtre vit se produire la Comédie française[8] et fut aussi le lieu où la plupart des pièces d'Albert du Bois furent jouées avant de l'être à Bruxelles ou Paris[9].

Le , la Compagnie des Galeries, dans le cadre de la tournée Théâtre au Château, se produisit à Fonteneau et joua la pièce Poil de carotte de Jules Renard[10],[11].

Le , grâce à l'impulsion de l'échevin et actuel bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart, la Compagnie du Comble a ouvert la saison culturelle en jouant Le Bourgeois gentilhomme à Fonteneau[12].

La conciergerie modifier

Jusqu'en 1959, une conciergerie était présente sur le domaine. Lors de la rectification de la chaussée de Bruxelles en 1959, cette conciergerie devenue vétuste disparut[Note 2]. Ce bâtiment était très probablement le moulin à huile dont parlent Tarlier et Wauters[13].

Historique modifier

Origines du domaine modifier

Le château de Fonteneau fut construit en 1756 sur le fief seigneurial dit de Petit-Baulers[Note 3].

Le fief seigneurial de Petit-Baulers, sur lequel siégeait une ferme fortifiée[Note 4], semblait dépendre ou, tout du moins, était lié à la seigneurie de La Potte[Note 5].

 
Armes de Le Potte

Les premiers possesseurs connus des terres seigneuriales de La Potte et de Petit-Baulers furent les seigneurs de le Potte[14]. Ils portaient d'… à la fasce d…, accompagnée en chef de trois merlettes rangées d… et en pointe d'une étoile à six rais d…[15].

N., seigneur de le Potte et son épouse N. Moustarde est le couple le plus ancien de cette famille étant référencé comme possesseur de ces terres.

Ils eurent pour fils Adans surnommé le Staïen, seigneur de le Potte, décédé avant . Adans avait épousé Gertrud N., décédée après 1357[16].

Leur fils Frankart, seigneur de le Potte, aliéna une partie de ses biens dont la seigneurie de La Potte vers 1358. Il avait épousé Helluit de le Tour de Baulers[Note 6] dont il eut deux filles[16].


En 1447, Renaude de Lersy était dame de La Potte[16].


À la fin du XVe siècle, la seigneurie de La Potte appartenait à Jehan Colinet, époux de Margherite de Bertinchamps[17].


 
Armes de le Prince

Piérart le Prince dit le Blanc racheta la seigneurie de La Potte et en fit le relief le [18],[19].

À la même période, Piérart le Prince racheta aussi la seigneurie de la Tour-et-Manaige (dite aussi Lossignoul) à Baulers et dont il fit le relief le [19].

Le dénombrement de ces deux seigneuries se fit le [20].

Piérart le Prince était maître d'une carrière à Feluy, échevin de Feluy (1490-1522), mambour des pauvres (1494), échevin de la seigneurie de Cambron à Ecaussinnes (1515) et de l'Escaille (1521)[17].

À sa mort, son fils Jehan le Prince en hérita. Jehan, seigneur de La Potte, était aussi seigneur du Chesne-al-Barre[Note 7] du chef de sa femme Gertrude Bacheler († 1571), dame héritière de Couparty[Note 8] et du Chesne-al-Barre. Gertrude Bacheler était la fille de Guillaume Bacheler († 1506), bourgeois de Nivelles, échevin de cette ville (1504-1505) et seigneur du Chesne-al-Barre de Wandegnies (relief le ) du chef de sa femme Jehanne de Samme[20]. Ils eurent entre autres :

  • Maître Pierre le Prince († ap. 1586), seigneur de Lossignoul par relief du et du Chesne-al-Barre par relief du . Il était prêtre et chanoine de Nivelles mais embrassa la Réforme et se maria à Bruxelles. Il fut alors proscrit[21].
  • Charles le Prince († ap. 1576), seigneur de Lossignoul de 1568 à 1573, puis de La Potte de 1573 jusqu'à sa mort[22].
  • Jeanne le Prince, dame du Chesne-al-Barre par relief du . Ce fief lui échut à la suite du décès de son frère Pierre et relief caduc des enfants de ce dernier[23]. Elle releva La Potte avec son premier mari Guillaume Servais.


 
Armes de Servais
 
Armes de Servais

Jeanne le Prince († 1630) hérita des terres seigneuriales de La Potte et en fit le relief le . Elle se maria en 1556 à Guillaume Servais († 1569), bourgeois de Nivelles et échevin de cette ville de 1556 à 1560. Guillaume Servais fut exécuté pour sa participation aux premiers troubles de religion.

La terre de La Potte passa ensuite à François Servais († 1630), fils de ces derniers. François Servais était rentier de Nivelles (1602-03), grand forestier des bois de Nivelles, Hazoy, Hez et Bossut 1603-1615), mambour des pauvres (1634), homme de fief de Lothier, seigneur de La Potte et de la Cambe à Baulers. Il se maria avec Marie Garnier (1590–1643), fille de Flaminio Garnier, écuyer, chevalier de l'Éperon doré, comte palatin, seigneur de Schelle, de Niel et d’Aertselaer, secrétaire des conseils d'État et privé, et de Barbe Reversé, dame de Novion.

À la mort de ces derniers, les terres furent héritées par Guillaume Servais[Note 9] († 1679), leur fils, seigneur de La Potte par relief du , de la Cambe à Baulers, de Petit-Baulers et maïeur du fief de Rognon en 1651. Guillaume Servais s'était marié avec Jeanne-Marie Roels (1610–1688), fille de Paul Roels, écuyer, seigneur de Traulez et de Grimberghe, chef maïeur de Nivelles, lieutenant-bailli du Brabant Wallon, et de Antoinette van t’ Sestich. Elle était aussi petite-fille de:

  • Paul Roels († 1587), seigneur de Grimberghe, Lubbeke, etc. et conseiller de l'empereur Charles-Quint, époux de Isabelle de Cruninghe, dame de Lubbeke, fille de Thierry van Cruninghe, chevalier de Jérusalem et de Catherine Berckman, dame d'Itterbeke.
  • Jacques de Sestich, conseiller de leurs Altesses Sérénissimes en leur Cour de Brabant et conseiller et procureur général de sa Majesté.


 
Armes de Rauvoet
 
Armes de Prelle
 
Emmanuel-François de Prelle
 
Jean-Charles de Prelle

Ces terres furent ensuite héritées par Bernardine Rauvoet, cousine issue de germains de Jeanne-Marie Roels. Bernardine était la légataire universelle de Guillaume Servais et l'épouse d'Emmanuel de Prelle (1629-1700), écuyer, bailli du marquisat d'Aiseau et 1er juré de la ville de Nivelles. Bernardine Rauvoet, n'ayant eu postérité, laissa tous ses biens à sa nièce Bernardine-Jacqueline van der Beke, épouse de Jean-Charles de Prelle (1669-1740), écuyer, seigneur de la Nieppe et de Berlette, juré de la ville de Nivelles et neveu d'Emmanuel de Prelle.

 
Hyacinthe de Prelle

Hyacinthe de Prelle (1711-1773), leur fils, écuyer, seigneur de la Nieppe et de Berlette, cadet dans la compagnie flamande de la Garde du Corps du Roi Philippe V, capitaine de cavalerie au service du Roi d'Espagne, fit construire le château en 1756.

Le château était un relais de chasse et une demeure de campagne pour les de Prelle qui vivaient alors à l'intérieur des remparts de la ville de Nivelles[Note 10].

Le nom de Fonteneau fait référence à la multitude de sources présentes sur le domaine.

Il est à noter que le domaine originel comprenant les terres de Petit-Baulers et de La Potte fut divisé en deux lorsque la fille de Hyacinthe de Prelle : Marie-Adrienne-Ignace-Josèphe-Ghislaine (1762–1820) fut dotée des terres de La Potte à l'occasion de son mariage avec François-Joseph-Ghislain de Le Hoye (1756–1819), écuyer[Note 11], licencié ès-lois et rentier de Nivelles. Un château fut aussi érigé sur cette terre. La famille de Le Hoye l'occupe toujours.

Propriétaires successifs du château modifier

  1. Famille de Prelle: Le Château de Fonteneau reste la propriété de cette famille pendant 115 ans (de 1756, date de sa construction, jusqu'en 1871).
  2. Famille du Bois:
     
    Armes du Bois
    En 1871, il passe à la famille du Bois (des comtes pontificaux du Bois). par l'intermédiaire de Jeanne de Prelle de la Nieppe (1844–1931), épouse du comte Eugène du Bois et mère du comte Albert du Bois[24].
  3. Famille de Prelle :
     
    Edmond de Prelle
    Le château retourne dans le giron de la famille de Prelle en 1945 à la suite du mariage (en secondes noces) de la veuve d'Albert du Bois : Jeanne Gonzalez de Linarès (1898–1988) avec le cousin de son défunt mari : Edmond de Prelle de la Nieppe. Cédric de Prelle de la Nieppe, hérite du château à la mort de Jeanne Gonzalez de Linarès en 1988[8] et le met en vente peu de temps après[25].
  4. Willem van Overdijk : Willem et Marie-Louise van Overdijk acquièrent le château en 1995 et lui font retrouver tout son éclat grâce aux restaurations qu'ils y mènent[26][source insuffisante].
  5. Ronald Biegs : La famille van Overdijk revend ensuite le château à Ronald Biegs en 2002[27], avocat, ancien dirigeant chez Coca Cola, président de WWF Belgique en 2006. Le château est mis en vente une première fois le [28],[29] et une deuxième fois en [30],[31].

Anecdotes modifier

  • Révolution française : Le château fut mis sous scellés durant l'exil de la famille de Prelle à Cologne puis à Münster lors des évènements qui suivirent la révolution française[32].
  • Seconde Guerre mondiale : Le château fut réquisitionné et affecté à un cantonnement d'officiers allemands en au lendemain de l'envahissement de la Belgique[33].
  • Classement : Le domaine[34] fut classé au patrimoine le [35].
  • Archives de l'arrondissement de Nivelles : Lors de la scission de l'ancienne province de Brabant en 1993, il fut question que Nivelles devienne la capitale du nouveau Brabant-Wallon. Fonteneau devint l'un des candidats potentiels pour accueillir le dépôt des archives de l'arrondissement de Nivelles sur lesquelles veillent les Archives générales du Royaume[36]. Ce projet fut abandonné faute de moyens et à la suite de la nomination de Wavre en tant que capitale de la nouvelle province. Les archives furent cependant transférées sur le site de Louvain-la-Neuve[27]. Précédemment, en 1992, le château fut aussi proposé comme candidat au Palais provincial dans le cas où Nivelles deviendrait le chef-lieu de la nouvelle province du Brabant-Wallon[37].

Galerie modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. C'est-à-dire la façade faisant front à la chaussée de Bruxelles.
  2. Dans l'article Fonteneau paru dans…, il est rapporté que : Jeanne Gonzalez, folle de rage, s'arrange pour que les eaux de l'étant débordent et inondent la nouvelle chaussée.
  3. Fief aussi nommé Petit-Balers.
  4. Ferme dite du Petit-Baulers qui existe toujours.
  5. Fief sur lequel fut érigé bien plus tard le château de la Potte par la famille de Le Hoye.
  6. Famille qui portait : d… à deux bars en pals d….
  7. Le Chesne-al-barre : fief et noble tènement du comté de Namur.
  8. Couparty : plein-fief à Nivelles. Il contenait vers 1540 trente-deux bonniers de terres, prés et pâtures et jouissait - ou avait joui - de droits seigneuriaux. En 1611, il ne contenait plus que vingt-huit bonniers et demi. Il avait jadis appartenu à Jehanne de Huldenberg, épouse de Henry de Longchamps. Source: Tarlier & Wauters.
  9. René Goffin, Généalogie de la famille Servais dans les Annales de la société archéologique et folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon, Tome XVIII, 1959, p. 150 :Guillaume SERVAIS, qualifié d'écuyer dans des actes (i.e. Gr. scab. arr. de Nivelles, no 1314, folio 389, verso), pupille de messire Guillaume d'Enghien, chevalier, seigneur de Kestergat, son oncle (Ville de Nivelles, no 2813, folio 390, verso), seigneur de la Potte, par relief du 31 janvier 1648, et de la Cambe à Baulers, maïeur du fief de Rognon en 1651, présenta au roi vers 1641, une requête d'anoblissement qui ne fut pas agréée, cette requête est disponible aux Archives Générales du Royaume, Conseil d'État, c. 403.
  10. Notamment dans l'ancien hôtel de Herzelles sis à la rue de Mons et détruit lors des bombardements allemands de 1940.
  11. Il fut anobli par lettres patentes de l'empereur Joseph II, en date du 2 août 1782.

Références modifier

  1. « Topo map viewer », www.ngi.be, © 2012 IGN Topomapviewer.
  2. a et b Mathilde Ridole, Château de Fonteneau, dans L'Écho, 18 octobre 2019. [(fr) lire en ligne (page consultée le 27 septembre 2023)].
  3. « chateau de Fonteneau à Nivelles, construit au XVIIIe siècle », sur www.chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le )
  4. a et b Joseph Delmelle, Le Château de Fonteneau à Nivelles, dans la revue Brabant, no 12, 1962, p. 23.
  5. a b et c Nathalie du Parc Locmaria, Demeures d'exception : le Château de Fonteneau, dans l'Éventail, 120e année, no 4, avril 2007, pp. 148-152.
  6. Plan des Jardins de Fonteneau appartenant à Messieurs de Prelle de Lanieppe par le Baron de Haultepenne dressé à l'échelle de 10 verges de Nivelles.
  7. Joseph Delmelle, Le Château de Fonteneau à Nivelles, dans la revue Brabant, no 12, 1962, pp. 23-24.
  8. a et b Jean Vandendries, Fonteneau serait à vendre à Nivelles, dans le quotidien Le Soir, 16 août 1991, p. 17
  9. Joseph Delmelle, Le Château de Fonteneau à Nivelles, dans la revue Brabant, no 12, 1962, p. 24.
  10. Poil de carotte sur le site Archives et Musées de la Littérature www.aml-cfwb.be
  11. Jean Vandendries, Les arts baroque et classique succèdent à la renaissance, un véritable hochepot culturel à Nivelles, dans le quotidien Le Soir, 16 avril 1991, p. 19
  12. V. F., Un début de saison au château : La Compagnie du Comble ouvrira-t-elle une voie à Nivelles ?, 17 août 2005
  13. Tarlier & Wauters, Géographie et Histoire des Communes Belges, Ville de Nivelles, Bruxelles, mai 1862 : moulin Deprelle et tordoir du Fonteneau existe encore, mais inactif et presque ruiné, sur le Ri Herman. Cette petite usine doit être assez ancienne, à en juger par l'une de ses portes, qui est surmontée d'une ogive en accolade et ornée de deux écus si encroutés qu'il ne nous a pas été possible de les blasonner.
  14. René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, p. 1 : La Potte, sur le terroir de Nivelles, fief tenu de Rêves. Son nom peut être une corruption de La Porte, car cette forme apparaît aussi au XVIe siècle. Le bien était proche de la porte de Bruxelles.
  15. René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, p. 1 : Ces armes semblent apparenter la famille à l'une ou l'autre des deux maisons féodales de la contrée, de Marbais, ou de Sombreffe.
  16. a b et c René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, p. 1.
  17. a et b René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, p. 44.
  18. René Goffin, Généalogie de la famille Bacheler dans les Annales de la société archéologique et folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon, Tome XV, 1951, p. 48.
  19. a et b René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, pp. 44-45.
  20. a et b René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, p. 45.
  21. René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, p. 46.
  22. René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, pp. 49-50.
  23. René Goffin, Généalogies Nivelloises, troisième partie (Po. - Z.), dans les annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A.S.B.L. tome XVIII, 1959, p. 48.
  24. Ces écrivains qui ont aimé, honoré et raconté Nivelles, réalisé par la Bibliothèque publique centrale du Brabant Wallon, p. 31 : Bien qu’ayant vu le jour à Écaussinnes-d’Enghien le 4 septembre 1872, le comte Albert Du Bois peut être considéré comme Nivellois. Il a vécu de longues années au château de Fonteneau, à la sortie de Nivelles. Romancier et poète, pamphlétaire farouchement opposé à la Belgique unitaire, Albert du Bois fut aussi, et surtout, auteur dramatique, adepte convaincu, comme Edmond Rostand et quelques autres, du théâtre en vers d’origine romantique. Très abondante, son œuvre théâtrale est presque toujours d’inspiration antique. Plusieurs de ses pièces ont été représentées à Fonteneau même où il avait fait aménager un théâtre de plein air. Ajoutons que le château de Fonteneau a jadis appartenu à la famille de Prelle de la Nieppe dont il était issu par sa mère. Jusqu’à sa mort, il fera sa résidence favorite de ce petit manoir Louis XVI, qu’abrite un vaste parc romantique où veillent les hêtres pourpres et les platanes centenaires. La plupart de ses œuvres y furent composées et dans un recueil de poèmes écrits en Angleterre, Les « Rhapsodies passionnées », il évoqua avec émotion ce coin du Brabant wallon, « terre française ».
  25. Jean Vandendries, Château à vendre à Nivelles : Cadre idyllique pour grosse société commerciale ou complexe hôtelier., dans le quotidien Le Soir, 6 décembre 1991.
  26. Le château Cabbenburg sur www.mlgallery.be: Le château Cabbenburg : un hommage à l'antiquité classique, p. 121: Le Château Crabbenburg est un château de style Empire qui a été construit par le Baron Heynderycx en 1821-1823 selon un projet de l’architecte gantois J.B. Van de Capelle. En 1892, deux ailes latérales ont été ajoutées. En raison des multiples références à l’antiquité classique, le Château Crabbenburg était souvent appelé "le château romain". Aujourd’hui, un vent de fraîcheur souffle sur le Crabbenburg. En 1999, Willem et Marie-Louise van Overdijk, qui avaient déjà transformé le Château de Fonteneau en un magnifique lieu de vie, ont acheté cette demeure unique. Très rapidement, ils ont entamé la restauration et la décoration minutieuse du château. À peine quelques années plus tard, cette demeure du XIXe siècle s’est transformée en un modèle d’art et de joie de vivre, où le neuf et l’ancien se côtoient harmonieusement.
  27. a et b Jean Vandendries, Nivelles : Défilés de mode, représentations théâtrales, spectacles de danse ou de poésie, concerts… Fonteneau attend les événements, dans le quotidien Le Soir, 28 décembre 2002, p. 24
  28. Annonce de l'agence Louise Properties.
  29. La Libre Belgique, 7 février 2014.
  30. Fifi Vincent, Nivelles : deux châteaux emblématiques à vendre, La DH, 16 janvier 2018. Lire en ligne.
  31. Annonce de l'agence Sotheby's International Realty
  32. Chanoine Eloy, Histoire et anecdotes de mon émigration en 1794.
  33. Nivelles, tome II, dans coll. « Mémoire en images ».
  34. Le domaine de Fonteneau sur Google Earth.
  35. Référence: 25072-CLT-0015-01
  36. Jean Vandendries, Fonteneau à Nivelles: 150 millions!, dans le quotidien Le Soir
  37. Jean-Philippe de Vogelaere, Guerre des entités en Brabant Wallon. Trois chefs-lieux pour une province, c'est trop., dans le quotidien La Dernière Heure, 21 novembre 1992, p. 5.


Voir Aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Articles de presse modifier