Château de Courseulles

château fort français situé à Courseulles-sur-Mer

Le château de Courseulles est une demeure qui se dresse sur le territoire de la commune française de Courseulles-sur-Mer dans le département du Calvados, en région Normandie.

Château de Courseulles
La façade occidentale.
Présentation
Type
Fondation
XIIe siècle-XVIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Usage
Résidence (d), chambre d'hôtesVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le château est classé partiellement aux monuments historiques.

Localisation modifier

Le château est situé à l'ouest de la commune de Courseulles-sur-Mer, sur un éperon, commandant l'embouchure de la Seulles, dans le département français du Calvados.

Historique modifier

Le château est le siège d'une seigneurie dont le plus ancien seigneur serait Raoul de Courseulles au IXe siècle[1][source insuffisante]. Le domaine est confisqué pendant un siècle avant de revenir à Jacques de Courseulles, petit fils du précédent[2].[source insuffisante]

En 1204, le fief est à nouveau confisqué par le roi. En 1255, il passe dans les mains de la famille de Meullent, puis à la famille de Montalais[2].[source insuffisante]

En 1419, le château est assiégé par Henri V d'Angleterre[1].[source insuffisante]

En 1450, il revient à Perrine de Meullent, épouse de Guillaume de Rosnyvinen. Le fief passe donc dans les mains de la famille de Rosnyvinen. Françoise de Rosenivinen épouse à la fin du XVe siècle de Jean de Montalais. Leur fils, Mathurin de Montalais, hérite du château. À sa mort, la baronnie est vendue à François de Marcillac, président du Parlement de Rouen[2].[source insuffisante]

Le domaine reste dans la famille de Marcillac jusqu'en 1584[2], année où il est revendu à François d'O, capitaine et gouverneur de Caen[1][source insuffisante]. Ce dernier fait reconstruire le château[3] pour s'en servir comme résidence d'été[2]. Anne de Joyeuse en fait l'acquisition en 1586. Mais le duc meurt l'année suivante et le château revient à François d'O, le prix de vente n'ayant pas été payé[2].[source insuffisante]

En 1605, la baronnie est placée sous séquestre. En 1630, le fief est acquis par Thomas II Morant[2][source insuffisante]. Il est modifié, vers 1672, par la marquise de Leuville (Marguerite de Laigue)[3].

En 1712, Jacques de Bellemare en fait l'acquisition[2] et le château devient le siège d'un marquisat[3]. Son petit-fils, Philippe de la Rivière, hérite du château en 1733. Il reste dans la famille de la Rivière jusqu'en 1834[2].[source insuffisante]

Pendant la révolution française, la marquise de Courseulles fuit en Allemagne. Le château est alors occupé et sert un temps de caserne pour l'infanterie[1].[source insuffisante]

Vers 1824, l'aile sud du château est démolie et les matériaux vendus à un maçon d'Amblie[1].[source insuffisante]

En 1834, le château passe par héritage à la famille de Savignac jusqu'en 1860 où il est racheté par Hector de Saint Clair. En 1869, il est acquis par la famille Lepeltier[2].[source insuffisante]

Le château est vendu le 16 septembre 1918 à la Société sucrière du Calvados. En 1920, une raffinerie de sucre est établie en contrebas du château. Ce dernier sert de bureaux pour l'administration de l'usine et de logements pour les ouvriers saisonniers[1][source insuffisante].

Le matin du , le château est entièrement ravagé par un incendie[3]. Il est restauré de 1945 à 1950, par le directeur de l'usine, Robert Bouchon, en collaboration avec le directeur des monuments historiques du Calvados[1].[source insuffisante]

En 1965, la sucrerie cesse ses activités et l'usine est démolie en 1970[4].


En 1999, la société Viking fait l'acquisition du château[2]. En 2005, il est racheté par un couple qui le transforme en gîte[4].

Description modifier

 
Une lucarne sculptée.

Le château est construit dans un style sobre, contrastant avec le décor des lucarnes sculptées.

Protection aux monuments historiques modifier

Le corps de logis principal y compris la cheminée située au premier étage du pavillon de droite font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [5].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f et g « Le Château de Courseulles-sur-Mer », sur courseulles.free.fr (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j et k « Tableau chronolique des Châtelains de Courseulles », sur courseulles.free.fr
  3. a b c et d Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 197.
  4. a et b « De Philippe Auguste au D-Day, la longue vie du château de François d’O de Courseulles », sur Ouest-France, (consulté le )
  5. « Château », notice no PA00111249, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier