Carlo Marochetti
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 62 ans) Passy |
| Sépulture |
Cimetière de Vaux-sur-Seine (d) |
| Nom de naissance |
Carlo Giovanni Battista Marochetti |
| Autres noms |
Charles Marochetti |
| Nationalité |
français |
| Activité | |
| Formation | |
| Maître | |
| Lieux de travail | |
| Mouvement | |
| Mécène | |
| Enfant |
Maurizio ('Maurice') Marochetti, Baron Marochetti (d) |
| Distinction |
Carlo Marochetti, parfois francisé en Charles Marochetti[1], né le à Turin, et mort le à Paris 16e, est un sculpteur français.
Biographie modifier
Fils de Vincenzo Marochetti, Carlo Marochetti nait à Turin, ville française du département français du Pô sous le Premier Empire[2], Marochetti est élevé au château de Vaux-sur-Seine et à Paris en tant que citoyen français. À l'École des beaux-arts, il a François Joseph Bosio et de Antoine-Jean Gros pour maîtres.
Entre et , il étudie principalement à Rome. De à , il vit en France.
Il suit le roi Louis-Philippe durant son exil au Royaume-Uni après la chute de la Monarchie de Juillet en .
Il est créé baron par le roi de Sardaigne Charles-Albert de Savoie et est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Il a un fils Maurizio Marochetti, sculpteur (1817-1916).
Il meurt le à Paris 16e, et il est enterré au cimetière de Vaux-sur-Seine (Yvelines).
Œuvre modifier
Sa statue Jeune Fille jouant avec un chien remporte une médaille au Salon de , et son Fallen Angel est exposé au Salon de .
À Paris, il réalise un bas-relief représentant la bataille de Jemappes pour les décorations de l'Arc de Triomphe. Il orne l'autel de l'église de la Madeleine et la tombe de Vincenzo Bellini au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Entre et , toujours pendant sa période parisienne, il réalise également la statue équestre du Monument à Emmanuel Philibert, duc de Savoie, qui se trouve sur la Piazza San Carlo à Turin.
En , il réalise le Monument à Claude-Louis Berthollet[3] pour la ville d'Annecy, en hommage à ce chimiste originaire du duché de Savoie[4]. La même année, il érige le Monument au duc d'Orléans[5] à Alger, place du gouvernement[6].
Durant son exil en Angleterre, il sculpte sa célèbre statue équestre du roi d'Angleterre Richard « Cœur de Lion » brandissant son épée, érigée en devant le Palais de Westminster à Londres.
En 1867 il contribua à la réalisation des Lions en bronze de Trafalgar Square à Londres avec Edwin Landseer également peintre animalier.
- Œuvres de Carlo Marochetti
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![Monument à la Tour d'Auvergne (1841) à Carhaix-Plouguer[7].](//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e2/LaTour_d%27Auvergne.jpg/191px-LaTour_d%27Auvergne.jpg)
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Gravure d'après le bas-relief de la Bataille de Jemmapes de l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris (1845). -
Monument à Eliza Roy, comtesse de Lariboisière (1853), Paris, chapelle de l'hôpital Lariboisière. -
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Le ravissement de Sainte Marie-Madeleine - Eglise de la Madeleine (autel) - Paris VIII. -
Un des quatre lions du piédestal de la Colonne Nelson
(1867) avec Edwin Landseer
Trafalgar Square, Londres
![Monument à la Tour d'Auvergne (1841) à Carhaix-Plouguer[7].](/wiki/Fichier:LaTour_d%27Auvergne.jpg)
Notes et références modifier
- Il portait le titre de baron.
- Jean Tulard, Napoléon et l’Europe, communication de Jean Tulard prononcée en séance publique devant l’Académie des sciences morales et politiques le lundi .
- « Monument à Claude Louis Berthollet – Annecy », notice sur e-monumen.net.
- François Monmarché, Savoie, Paris, Librairie Hachette, coll. « Guide bleu », , 581 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 307.
- « Monument au duc d’Orléans », notice sur e-monumen.net.
- Le monument fut transféré sur le parvis de l'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine en 1963, puis place du duc d'Orléans, boulevard Victor Hugo.
- « Monument à La Tour d’Auvergne – Carhaix », notice sur e-monumen.net.
Liens externes modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
