Cantieri Riuniti dell'Adriatico

chantiers navals et aéronautiques italiens, de 1930 à 1966, rachetés par Ficantieri

Cantieri Riuniti dell'Adriatico
Création 18 septembre 1930
Dates clés fusionné en 1966
Disparition 1984 (Fincantieri)
Fondateurs Augusto Cosulich
Personnages clés Umberto Cagni
Forme juridique SA
Siège social Trieste- Monfalcone
Drapeau de l'Italie Italie
Activité Industrie maritime et aéronautique
Produits Bateaux de guerre, commerciaux, avions
Société mère Finmeccanica (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Cantieri Riuniti Adriatico est un fabricant italien de l'industrie maritime et aéronautique actif de 1930 à 1966. Ce chantier est passé en 1984 sous contrôle de Fincantieri.

Histoire modifier

En 1930, le « Stabilimento Tecnico Triestino » basé à Trieste fusionne avec une autre société italienne, le « Cantiere Navale Triestino » de Monfalcone, formant Cantieri Riuniti dell'Adriatico (CRDA). Entre les deux guerres, la nouvelle société construit des croiseurs légers et lourds pour la Regia Marina (marine royale italienne) dont en 1932, le paquebot Conte di Savoia ainsi que 27 sous-marins[1].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le chantier a construit deux cuirassés pour la Regia Marina, le Vittorio Veneto et la Roma.

Le CRDA a survécu à l'après-guerre et a continué à construire des navires commerciaux dans les années 1950 et 1960, ainsi que quelques navires de guerre.

En 1984, le CRDA est vendue au groupe Fincantieri, le premier constructeur de navires au monde.

Pour les régates olympiques de 1960, l'entreprise produit 55 voiliers Finn pour les épreuves individuelles qui ont eu lieu dans le golfe de Naples.

Navires construits modifier

Sous-marins modifier

 
Le sous-marin Umberto Cagni en cours d'achèvement.
  • Fratelli Bandiera, sous-marin classe Santarosa (ou encore classe Bandiera) ;
  • Luciano Manara, sous-marin, classe Santarosa ;
  • Argo, Velella, sous-marin, Classe Argo ;
  • Simone Antonio Pacoret de Saint Bon, sous-marin, classe Ammiragli, lancé le  ;
  • Umberto Cagni, sous-marin, classe Ammiragli, lancé le  ;
  • Enrico Millo, sous-marin, classe Ammiragli, lancé le  ;
  • Francesco Caracciolo, sous-marin, classe Ammiragli, lancé le ;
  • Alabastro, sous-marin, Classe Platino, lancé le
  • Asteria, sous-marin, Classe Platino, lancé le
  • Avorio, sous-marin, Classe Platino, lancé le
  • Giada, sous-marin, Classe Platino, lancé le
  • Granito, sous-marin, Classe Platino, lancé le
  • Porfido, sous-marin, Classe Platino, lancé le

Navires modifier

 
Le croiseur Giuseppe Garibaldi en construction (1936).
 
Le Luigi Cadorna et Comte di Savoia.
  • Andrea Doria, cuirassé, classe Andrea Doria ;
  • Artemide, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1943) ;
  • Berenice, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1943) ;
  • Luigi Cadorna, croiseur léger (1931 - 1951) ;
  • Ciclone, torpilleur classe Ciclone ( - coulé par une mine dans le canal de Sicile) ;
  • Chimera, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1971) ;
  • Comandante Botti, contre-torpilleur classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Comandante Corsi, contre-torpilleur, classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Comandante Esposito, contre-torpilleur, classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Comandante Fiorelli, contre-torpilleur, classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Comandante Giannattasio, contre-torpilleur, classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Comandante Milano, contre-torpilleur, classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Comandante Novaro, contre-torpilleur, classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Comandante Ruta, , contre-torpilleur, classe Medaglie d'oro, non mis à l'eau ;
  • Conte di Cavour, paquebot mis en service en 1911 à La Spezia, reconstruit aux Cantieri Riuniti dell'Adriatico en 1937, endommagé à Tarente en 1940, réparé et coulé en 1943 ;
  • Danaide, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano (1942 - 1968) ;
  • Dardanelli, mouilleur de mines, mis en service le et affecté à la Regia Marina jusqu'en 1938, année de cession à la marine vénézuélienne ;
  • Driade, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1966) ;
  • Egeria, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1943) ;
  • Etna, croiseur anti-aérien (1942 - ) ;
  • Euridice, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1943 non achevée) ;
  • Euterpe, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1943) ;
  • Fortunale, torpilleur, classe Ciclone (, cédée à l'Union soviétique le et renommée Z 17) ;
  • Fenice, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1965) ;
  • Flora, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1969) ;
  • Giuseppe Garibaldi, croiseur léger, classe Condottieri (1936, reconstruit en 1957, reconverti en 1961 en croiseur lance-missiles à La Spezia. Navire amiral de la Marine militaire italienne) ;
  • Melpomene, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1943) ;
  • Minerva, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1969) ;
  • Muzio Attendolo, croiseur léger, classe Condottieri, (1934 - coulé le ) ;
  • Ostia, dragueur de mines (, en service en 1927, sabordé à Massaua, en ) ;
  • Persefone, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1943) ;
  • Pomona, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1965) ;
  • Roma, cuirassé Classe Littorio ( - coulé le ) ;
  • Sfinge, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1975) ;
  • Sibilla, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1971) ;
  • Tersicore, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1943, non complétée) ;
  • Tifone, torpilleur classe Ciclone, , sabordé au large de Tunis le  ;
  • Uragano, torpilleur classe Ciclone, , coulé par une mine le dans le canal de Sicile ;
  • Urania, corvette anti-sous-marine, classe Gabbiano, (1942 - 1971) ;
  • Venezia, explorateur, classe Venezia, (1912 - 1937) ;
  • Vesuvio, croiseur anti-aérien, classe Etna (1941 - ) ;
  • Vittorio Veneto, navire de la classe Littorio ( et détruit selon les conventions de l'armistice).

Branche aéronautique modifier

La société sous le sigle CNT, puis CANT (« Cantieri Aeronautici e Navali Triestini ») basée à Monfalcone, a réalisé de nombreux avions civils et militaires.

Le premier qui a obtenu un certain succès est un biplan trimoteur CANT 6, suivi dans le domaine militaire par les modèles CANT 7 et CANT 18, utilisés à partir de 1923 dans les écoles de pilotage de la Regia Aeronautica et dans le civil par les CANT 10 et CANT 22, utilisés à partir de 1926 dans les transports.

Au début des années 1930, la société a été absorbée par la Società Aerea Mediterranea (SAM) elle-même absorbée en 1934 par la société d'État « Ala Littoria ».

Avions construits modifier

 
CANT Z.501
 
Hydravion CANT Z.506 sur une plage en Sicile.

Bibliographie modifier

  • (it) Cantieri Riuniti dell'Adriatico – origini e sviluppo – 1857 – 1907 – 1957, Cantieri Riuniti dell'Adriatico nel centenario della fondazione dello Stabilimento Tecnico Triestino e nel cinquantenario del Cantiere Navale Triestino di Monfalcone, .
  • (it) Dante Fornasir, Ampliamento dell'officina navale dei cantieri riuniti dell'Adriatico di monfalcone, Trieste, Tip. L. Smolars e Nipote,
  • (it) Matteo Martinuzzi, I cantieri navali in Trieste anni Cinquanta. La città reale. Economia, società e vita quotidiana a Trieste 1945-54, Trieste, Edizioni Comune di Trieste,
  • (it) Matteo Martinuzzi, Cantiere 100 anni di navi a Monfalcone, Trieste, Fincantieri,

Source modifier

Notes et références modifier

  1. (en) « CRDA », sur Wrecksite.eu

Liens externes modifier

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