C'est mon homme

film réalisé par Guillaume Bureau et sorti en 2022
C'est mon homme

Réalisation Guillaume Bureau
Scénario Guillaume Bureau
Musique Romain Trouillet
Acteurs principaux
Sociétés de production Avenue B Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Drame historique
Durée 87 minutes
Sortie 2022

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

C'est mon homme est un film franco-belge réalisé par Guillaume Bureau, sorti en 2022.

Il s'agit du premier long métrage du réalisateur[1],[2].

Il est sélectionné au festival du film francophone d'Angoulême, en [3].

Synopsis modifier

Le jour où la presse révèle le portrait d'un homme amnésique, Julie Delaunay semble convaincue que c'est son mari, disparu en plein champ de bataille Grande guerre, mais elle n'est pas la seule[4]

Fiche technique modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.

Distribution modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.

Production modifier

Développement modifier

En , on apprend que Caroline Bonmarchand, productrice d'Avenue B Productions, produit, cette année, un des films intitulé Un Coeur en abîme[7], premier long métrage de Guillaume Bureau qui a travaillé quatre ans durant sur ce projet[1]. Ceci est soutenu par l’aide à l’écriture de la Région Bourgogne-Franche-Comté et l’aide à l’écriture du CNC[2]. L'histoire du film provient d'un fait divers qui a profondément touché Guillaume Bureau[8]. Dans un autre entretien dans le dossier de presse, le réalisateur précise deux faits divers ayant lieu dans les années 1920, dont l’amnésique de Collegno en Italie et le soldat inconnu vivant en France[9].

Le réalisateur ne cache pas qu'« il a fallu du temps aussi pour le financer », bien que le budget est de 2,5 millions d'euros[1], même si la Région des Pays de la Loire, avec CNC, a bénéficie de l'aide d'un montant de 150 000 euros à la production[10],[3]. En juillet, à Angers et ses alentours, la production recherche des figurants pour incarner des personnages des Années folles[11]. En octobre, on remarque que le titre change en C'est mon homme[12].

Attribution des rôles modifier

Louise Bourgoin, Karim Leklou et Leïla Bekhti, acteurs principaux.

Début , lors de la recherche des figurants, on révèle les noms des acteurs Mélanie Thierry, Louise Bourgoin et Karim Leklou qui seront prêts pour le tournage à partir du prochain à La Flèche (Sarthe)[13]. En fin juillet, on précise les « acteurs confirmés à l’image de Louise Bourgoin, Karim Leklou et Leïla Bekhti »[14],[15]. En mi-août, le réalisateur invite son ami Christian Paul, ancien député de la Nièvre devenu maire de Lormes, à interpréter le maire du village[5],[1].

Tournage modifier

Le tournage commence le [5], dans la Bourgogne-Franche-Comté pour l'abbaye de Moutiers Saint-Jean à Moutiers-Saint-Jean et le pont Joly de Semur-en-Auxois[16],[17] (Côte-d'Or), ainsi que le collégiale Saint-Lazare et une maison bourgeoise de la rue Bocquillot, à Avallon (Yonne), qui sert la demeure de Julien et Julie Delaunay, puis à Clamecy (Nièvre)[5],[1]. Le , l'équipe du tournage quitte la région pour les Pays de la Loire[5]. Le , elle tourne à la Flèche, pour le théâtre de la Halle-au-Blé — dont circulation et stationnement y sont perturbés jusqu'au en raison de la transformation des décors en époque des Années folles[18], à Malicorne-sur-Sarthe pour le château et la Faïencerie d'Art de Malicorne qui « a dû être en parti déménagé »[19] pour un décor important d'un studio photographique dans lequel travaillent Julien et Julie Delaunay[20]. Il a également lieu à Mesquer (Loire-Atlantique) pour la jetée de Merquel[21] et discrètement à Durtal pour le château de Chambiers[22]. Le tournage s'achève le [12].

Musique modifier

La musique du film est composée par Romain Trouillet, dont la bande originale sort le par le label Milan[23].

Le musicien est encouragé par le CNC grâce à une aide financière d'un montant de 6 000 euros pour créer la musique originale du film[24].

Le réalisateur Guillaume Bureau avait « envie d’une musique orchestrale aux tonalités lyriques assumées, une musique qu’on se remémore en sortant de la salle, comme un refrain », ainsi que des « musiques de cabaret et surtout, les chansons de Louise Bourgoin. Louise interprète un classique de la Belle Époque, Fascination, mais également une chanson méconnue de Marie Dubas, L’amour est un jeu. »[25].

Le morceau Je sens bien que je vous plais est écrit par Renan Luce, mis en musique par Romain Trouillet « dans l’esprit de l’opérette, teinté de quelques harmonies plus riches et novatrices pour l’époque. »[25].

Liste de pistes[23]
  1. La force de croire (01:26)
  2. La photo (00:49)
  3. Le retour de Julien (02:11)
  4. La quête des souvenirs (02:14)
  5. Un rêve (02:45)
  6. L'amour viendra (00:28)
  7. L'autre femme (01:03)
  8. La jeune fille et la mort (01:21)
  9. Le télégramme (01:05)
  10. Fuir (00:34)
  11. Frimousse (01:02)
  12. La trahison (01:04)
  13. L'amour fou (01:58)
  14. Fascination (01:05)
  15. Les filles de l'Apollo (02:06)
  16. Charleston (02:49)
  17. Je sens bien que je vous plais (02:16)
  18. L'amour vache (01:44)
  19. C'est mon homme (02:12)
  20. Envers et contre tous (01:12)
  21. L'amour est un jeu (01:03)
  22. Une nouvelle vie (01:06)
  23. Réminiscence (00:45)
  24. Valse en la mineur (01:22)
  25. La loi du désir (01:46)
  26. C'est moi (01:10)

Accueil modifier

Festival et sortie modifier

Début , le film est sélectionné dans la catégorie des « Premiers rendez-vous » au festival du film francophone d'Angoulême[26]. Il est également projeté le au Arras Film Festival, dans la catégorie des « Avants-premières »[27].

Il devait sortir le dans les salles obscures[28]. Il reporte au [29], puis repousse à nouveau au de la même année[30].

Critiques modifier

Le Parisien souligne que, « dans le long métrage, la justice tranche. Pourtant, la force du récit, porté par un trio d’acteurs magnifiques (Karim Leklou, Leïla Bekhti et Louise Bourgoin), est qu’il ne ferme aucune autre piste[31]. »

Barbara Théate du Journal du dimanche ne semble pas réjouie : « Si cette histoire aborde avec sensibilité la difficulté de faire son deuil, le réveil des sentiments entre les anciens amants se révèle un peu poussif et la guerre de tranchées entre Leïla Bekhti et Louise Bourgoin pas franchement passionnante[32]. ».

Notes et références modifier

  1. a b c d e f et g Thierry Boulant, « EN IMAGES - Une journée sur le tournage du film "Un cœur en abîme" à Avallon », sur France bleu, (consulté le ).
  2. a et b « Guillaume Bureau : C'est mon homme », sur prix-scenariste.org (consulté le ).
  3. a et b « Festival du film francophone d’Angoulême : un joli coup de projecteur pour les Pays de la Loire », sur solutions-tournages-paysdelaloire.fr, (consulté le ).
  4. « C'est mon homme », sur BAC Films (consulté le ).
  5. a b c d et e Lucile Preux, « Le centre-ville d'Avallon, "idéal pour un film d'époque" : immersion en images sur le tournage d'"Un coeur en abîme" », sur L'Yonne républicaine, (consulté le ).
  6. « C'est mon homme », sur filmfrancophone.fr (consulté le ).
  7. « César 2021 : Caroline Bonmarchand lauréate du prix Daniel-Toscan-du-Plantier du meilleur producteur », sur France Info, (consulté le ).
  8. [vidéo] Cin'Ecrans, C'est mon homme - Interview Guillaume Bureau & Karim Leklou sur YouTube, (consulté le ).
  9. Dossier de presse C'est mon homme, p. 4.
  10. « Films aidés en 2020 - Région Pays de la Loire, en partenariat avec le CNC », sur paysdelaloire.fr (consulté le ).
  11. « Des figurants recherchés pour un long métrage près d’Angers », sur Ouest France, (consulté le ).
  12. a et b Fabien Lemercier, « C'est mon homme pour Karim Leklou et Leïla Bekhti », sur Cineuropa, (consulté le ).
  13. Julien Jean, « La Flèche : un casting pour un film avec Mélanie Thierry », sur France bleu, (consulté le ).
  14. « Angers. Des figurants recherchés pour le tournage d’un film avec Louise Bourgoin et Leïla Bekhti », sur Ouest France, (consulté le ).
  15. Julie Le Duff, « Un film avec Louise Bourgoin et Leïla Bekhti bientôt en tournage en Sarthe », sur France bleu, (consulté le ).
  16. J. P., « Tournage d’une séquence de film sur le pont Joly »  , sur Le Bien public, (consulté le ).
  17. « Retour en 1920, le temps du tournage d'une séquence de film »  , sur Le Bien public, (consulté le ).
  18. Maël Baudé, « La Flèche. Le tournage du film Un cœur en abîme va perturber le stationnement et la circulation », sur Ouest France, (consulté le ).
  19. « Malicorne-sur-Sarthe. La commune accueille le tournage du film « Un cœur en abîme » », sur Ouest France, (consulté le ).
  20. [vidéo] Pays de la Loire, Cinéma : Un coeur en abîme avec Leïla Bekhti, Karim Leklou et Louise Bourgoin tourné dans la Sarthe sur YouTube, (consulté le ).
  21. « Leïla Bekhti, Louise Bourgouin et Karim Leklou en tournage à Mesquer », sur Saint-Nazaire News, (consulté le ).
  22. Pierre-Louis Augereau, « Un château du Maine-et-Loire a servi de décor au film « C’est mon homme » »  , sur Ouest France, (consulté le ).
  23. a et b « C'est mon homme (2023) », sur cinezik.org (consulté le ).
  24. « Aide à la création de musiques originales », sur CNC (consulté le ).
  25. a et b Dossier de presse C'est mon homme, p. 11.
  26. Brigitte Baronnet, « Festival Angoulême 2022 : Dany Boon et Line Renaud en ouverture et plus de 50 films francophones à découvrir », sur Allociné, (consulté le ).
  27. « Pré-programme, la sélection des films projetés — 23e édition 4-13 novembre 2022 » [PDF], sur arrasfilmfestival.com (consulté le ).
  28. Tanguy Colon, « Bac Films remanie son line-up », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  29. Tanguy Colon, « Bac Films reporte la sortie de C’est mon homme », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  30. « C'est mon homme » (fiche film), sur Allociné (consulté le=).
  31. « Sorties cinéma du 5 avril : « Les Trois Mousquetaires », « About Kim Sohee »… les films à voir (ou pas) »  , sur Le Parisien, (consulté le ).
  32. « Les films à voir ou à éviter la semaine du 5 avril », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier