Buprénorphine

composé chimique

Buprénorphine
Image illustrative de l’article Buprénorphine
Structure de la buprénorphine
Identification
Nom UICPA (2S)-2-[(–)-(5R, 6R, 7R, 14S)-9a-cyclopropylméthyl-4,5-époxy-3-hydroxy-6-méthoxy-6,14-éthanomorphinan-7-yl]-3,3-diméthylbutan-2-ol
No CAS 52485-79-7
No ECHA 100.052.664
No CE 257-950-6
Code ATC N02AE01 N07BC01
Apparence poudre cristalline
blanche à presque blanche
Propriétés chimiques
Formule C29H41NO4  [Isomères]
Masse molaire[1] 467,640 1 ± 0,027 5 g/mol
C 74,48 %, H 8,84 %, N 3 %, O 13,69 %,
pKa 8,31 (25 °C)
Propriétés physiques
fusion 209 °C
Solubilité Très peu dans l'eau. 16 mg/ml [2]
Facilement dans l'acétone
Sol dans le méthanol
Difficilement dans le cyclohexane
Précautions
Directive 67/548/EEC
Nocif
Xn

Écotoxicologie
DL50 31 mg·kg-1 (rats, intra-veineuse)
90 mg·kg-1 (souris i.p.)
Données pharmacocinétiques
Métabolisme hépatique
Demi-vie d’élim. 2 à 5 heures[3]

24 à 60 heures par voie sublinguale) (37 heures en moyenne[4]) Dû à l'effet oral indirect (15%-30% biodisponibilité sublinguale, puis passage hépatique (estomac uniquement, destruction à l'entrée de l'intestin grêle[3]) )

Excrétion

bile et urine

Considérations thérapeutiques
Voie d’administration sublingal, IM, IV, Intranasale
Caractère psychotrope
Catégorie Dépresseur narcotique
Mode de consommation

per os, en voie sublinguale, injection intraveineuse

Autres dénominations

Bupré, Bupe

Risque de dépendance Élevé

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La buprénorphine (DCI) est un médicament, agoniste partiel (ou agoniste-antagoniste) morphinique qui se fixe au niveau des récepteurs cérébraux µ et k[5].

Surnommée par les anglophones bupe, cette substance a d'abord été produite comme analgésique dans les années 1980. Le médicament est réglementé. Il a secondairement été utilisé pour le traitement substitutif de la dépendance aux opiacés. En 2005, en France, on comptait 160 000 héroïnomanes dont la moitié suit un traitement de substitution aux opiacés (TSO).

Pharmacologie modifier

Formes pharmaceutiques modifier

La buprénorphine existe sous forme de comprimé sublingual, qu'il faut laisser fondre sous la langue. Il existe le Temgesic (dosé à 0,2 mg), principalement utilisé comme antalgique, et le Subutex qui existe sous trois dosages différents (0,4, 2 et 8 mg), utilisé comme traitement substitutif aux opiacés.

La buprénorphine existe également en association avec la naloxone (antagoniste opiacé) sous le nom de Suboxone, utilisée comme traitement substitutif aux opiacés. Il existe deux dosages : 2 mg/0,5 mg et 8 mg/2 mg.

La buprénorphine existe depuis 2005 en générique. En 2008, de nouveaux dosages du médicament générique à 1, 4 et 6 mg sont venus enrichir la gamme thérapeutique.

Il existe également des comprimés orodispersibles, commercialisés sous le nom commercial d’Orobupré, disponibles en 2mg et en 8mg. Contrairement au Subutex et à ses génériques qui doivent fondre sous la langue, ce médicament se laisse fondre sur la langue en une quinzaine de secondes. La biodisponibilité n’est pas la même, elle serait de 30% plus importante que la forme sublinguale. Même si ces différences de biodisponibilité sont encore mal connues, on estime donc par convention que 1mg de Orobupré correspond à 1,3mg de Subutex.

Propriétés modifier

La buprénorphine agit sur les trois principaux récepteurs du cerveau[6] et peut induire une suppression (ou une dépendance faible) de l'effet de manque chez les personnes sujettes aux addiction.

µ (Mu) modifier

Elle est agoniste des récepteurs µ (Mu) qui servent à certains besoins physiologiques comme la faim, la reproduction, l'activité physique et certaines autre fonctions ; la puissance de la buprénorphine peut provoquer une perte d'envie de ces fonctions (1mg buprénorphine = 10 mg morphine).

κ (Kapa) modifier

Les récepteurs K (Kapa) sont quant-à eux "nettoyés" car elle a un effet antagoniste dessus[style à revoir]. Ces récepteurs sont principalement utilisés par le corps pour le sommeil (et indirectement la respiration), donc il n'est théoriquement pas possible, si la buprénorphine est utilisée seule, d'avoir une overdose par dépression du système respiratoire. Elle peut même être utilisée comme "antidote" d'urgence aux opiacés.

De ce fait aussi, si elle est prise le soir avant d'aller se coucher, les récepteurs K seront vidés et la mélatonine naturelle (dû à l'obscurité) agira très rapidement (possibilité d'une fonction "somnifère" si bien utilisée).

δ (Delta) modifier

Elle est aussi agoniste sur les récepteurs δ (delta) qui servent à réguler le stress, la douleur, la récompense[Quoi ?] et les émotions. Leur remplissage peut donc agir sur les personnes qui ne sont pas sensible aux anti-dépresseurs conventionnel concernant les dépressions.

Le lien des récepteurs concernant la douleur agit très différemment des opiacés standard, via par exemple les protéines.

Pharmacocinétique modifier

La buprénorphine est absorbée en 8 min, et son pic plasmatique a lieu à 90 min. Sa demi-vie est courte : de 2 à 5 heures[3]. Cependant, du fait de sa forte fixation aux récepteurs μ et de sa lente dissociation, l'effet pharmacologique d'une prise s'étend à plus de 8 à 24 heures (selon la capacité d'élimination métabolique, donc plus ou moins rapide selon les personnes)[réf. nécessaire]. Attention, à l'absence de 1er passage hépatique si absorbée autrement que par voie sublinguale. En effet, la pratique de l'injection augmente les risques de dépendance, de surdose potentielle, et de réactions locales (infection, inflammation, détérioration des tissus vasculaires, etc.)[réf. nécessaire].

Effets secondaires modifier

Les effets secondaires dépendent du seuil de tolérance, seuil qui est plus élevé chez les toxicomanes. Les manifestations le plus fréquemment observées sont :

La buprénorphine est rarement incriminée dans l'aggravation des douleurs liées à la pancréatite aiguë du fait de son effet antagoniste morphinique qui entre en compétition avec la morphine et l'endorphine physiologique, notamment si un tableau de cytolyse est associé, en plus de l'aggravation des troubles du système respiratoire.

Il y a un risque de décès si elle est associée avec de l'alcool et/ou des benzodiazépines et un risque de syndrome de sevrage si elle est prise après un agoniste complet (héroïne, méthadone).

Tolérance sur l'effet antalgique donc inefficacité des antalgiques opiacés mineurs[style à revoir].

En cas d'usage détourné par voie intraveineuse, la probabilité de présence d’abcès ou de gonflements des mains ou des avant-bras est deux fois plus élevée que chez les usagers s’injectant d'autres produits[8]. Outre les abcès et les œdèmes aux points d'injection, les autres risques sont : transmission d'agents pathogènes (hépatites, HIV), thromboses veineuses, ulcères nécrosants.

Usages thérapeutiques modifier

Traitement de la douleur modifier

La buprénorphine (Temgésic) est une alternative aux traitements de la douleur lorsque les antalgiques de niveau I et II se révèlent inefficaces. Ce type de traitement est à proscrire chez les personnes opio-dépendantes en raison de leur inefficacité, d'une part, et du risque de déclenchement d'un syndrome de sevrage, d'autre part.

Substitution à l'héroïne modifier

La buprénorphine haut dosage (Subutex) est un substitut de synthèse aux opiacés ; elle supprime la plupart des symptômes liés au sevrage de l'héroïne et n'a pas, ou peu, d'effet psychotrope. Ce type de traitement permet de rompre avec le « milieu de la drogue » en remplaçant l'héroïne par le substitut puis en diminuant progressivement les doses sous surveillance médicale jusqu'à arrêt total[9].

Cette diminution progressive n'est d'ailleurs pas une fin en soi ni forcément souhaitable (exemple des patients présentant une comorbidité, par exemple un double diagnostic : trouble addictif + pathologie psychiatrique) ; pour certaines personnes, la substitution est de durée indéfinie, voire à vie.

L'âge, la précarité, le manque de soutien social et un accès aux soins partiel (défaut d'affiliation à la sécurité sociale ou à une mutuelle, non-connaissance préalable du médecin prescripteur) sont significativement associés à des ruptures précoces de traitement[10].

Les limites de ce traitement se rencontrent principalement dans les cas de longues addictions avec injections[11] : on utilise alors la méthadone qui permet rarement un arrêt définitif mais évite les risques sanitaires liés à la consommation d'un produit illicite.

Indications possibles modifier

Potentiel antidépresseur de la buprénorphine modifier

Des essais cliniques effectués à la Harvard Medical School au milieu des années 1990 ont montré qu'une majorité de dépressifs unipolaires non psychotiques avec une dépression réfractaire aux antidépresseurs classiques et à l'électroconvulsivothérapie pouvaient être soignés avec succès avec la buprénorphine[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18]. La dépression clinique ne fait pas partie des utilisations approuvées des opioïdes, mais des médecins commencent à en réaliser le potentiel antidépresseur lorsque le patient ne tolère pas ou est résistant aux antidépresseurs conventionnels.

Les douleurs mentales et physiques sont régulées par des processus chimiques similaires dans le cerveau. La dépression est souvent accompagnée de symptômes douloureux. Des opiacés (endorphines, enképhalines) régulent la perception de la douleur dans l'organisme. Dans le cerveau, ils régulent l'humeur et le comportement, diminuant tant la perception de douleur que les symptômes dépressifs. Même un agoniste partiel des récepteurs Mu (µ) aux opioïdes (comme la buprénorphine) libère de la sérotonine et de la dopamine dans le cerveau, mais cependant moins que des agonistes complets. La légère libération de sérotonine et de dopamine peuvent aussi contribuer à l'effet antidépresseur de la buprénorphine, particulièrement chez les patients ayant un déséquilibre mental.

La buprénorphine comme la méthadone pourraient entraîner la baisse du taux de cortisol, l'une des principales hormones responsables de l'anxiété, dans le système nerveux. Concernant la dépression, le Dr Tenore fait part de ses observations quant à l'efficacité de ces deux molécules face aux épisodes dépressifs graves, qu'il juge supérieure à celle de molécules antidépresseurs tels que la fluoxétine ou l'amitriptyline. Il explique cette action grâce au potentiel de régulation de la buprénorphine et la méthadone sur les hormones telles que la sérotonine, de la dopamine et des catécholamines, tout comme le font les antidépresseurs ISRS, auxquels il les compare[19].

Usage détourné modifier

Par usage détourné, il faut entendre toute utilisation de buprénorphine qui n'entre pas dans un programme de substitution dans un cadre thérapeutique[11].

La situation en France modifier

En 2003, il s'agit de l'opiacé le plus consommé par les toxicomanes[8] et, depuis 2001, il est apparu une population de primo-consommateurs de Subutex[20] (usagers qui consomment de la buprénorphine sans avoir consommé d'autres opiacés auparavant et qui sont susceptibles de passer à l'héroïne par la suite). Cette population se composerait principalement de jeunes très précarisés, plus ou moins en situation d’errance et de personnes issues des pays d’Europe de l’Est. Les modes de consommation sont multiples : 63 % par voie orale, 46 % par injection et 24 % par inhalation (l'utilisation de plusieurs modes de consommation pour la même personne étant fréquente, le total dépasse 100 %).

Le produit utilisé pour un usage détourné s'obtient par prescription (22 %) et par le marché noir (53 %). Début 2006, Didier Jayle, le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie propose le classement du Subutex sur la liste des stupéfiants afin de lutter contre ce phénomène : « Nos voisins européens envient nos statistiques mais aujourd'hui les trafics menacent le système. L'État français risque de devenir le dealer européen du Subutex. » Cette proposition vivement contestée par les acteurs de la réduction des risques ne sera pas appliquée[21].

Début , à l'île Maurice — pays où le Subutex est considéré comme une drogue — est arrêté un steward français d'Air France, en possession de 51 863 comprimés de ce médicament pour une valeur de 1,2 million d'euros, ce qui relance la polémique en France. L'enquête aboutit rapidement à la mise en examen de 24 personnes impliquées dans ce trafic, dont six médecins et douze pharmaciens[22].

Association avec la naloxone modifier

La Suboxone est le nom d'une association (rapport 4/1) entre un agoniste partiel opiacé, le chlorhydrate de buprénorphine (Subutex), et un antagoniste des récepteurs aux opiacés le chlorhydrate de naloxone (Narcan). Administrée par voie sublinguale, la naloxone n'est quasiment pas absorbée[23] et ne passe donc pas dans la circulation générale, ainsi, elle ne modifie pas les propriétés pharmacologiques de la buprénorphine. Administrée par voie intra-veineuse ou intra-nasale, la naloxone antagonise les effets de la buprénorphine, produisant un effet de manque. L'indication de ce traitement, reposant sur des arguments pharmacologiques, est la dissuasion des injections intraveineuses de buprénorphine (usage détourné de la buprénorphine).

Bien que la naloxone sublinguale ne diminue pas l'efficacité de la buprénorphine, il existe encore des inconnues sur l'intérêt de ce traitement[24][source insuffisante] :

  • aucune étude n'a évalué l'association buprénorphine + naloxone versus méthadone ;
  • le mésusage par voie intraveineuse de l'association naloxone + buprénorphine a été peu étudié[25][source insuffisante] ;
  • il n'existe pas d'étude sur le passage d'un traitement par buprénorphine seule à l'association buprénorphine + naloxone versus poursuite de la buprénorphine seule. Une étude rétrospective finlandaise (RC050175) a montré qu'on retrouvait des injections de suboxone chaque semaine chez environ 10 % des patients injecteurs de buprénorphine passés sous Suboxone[26].

La Suboxone a une autorisation de mise sur le marché (AMM) aux États-Unis et en Europe.

Elle fait l'objet de vives controverses[Lesquelles ?] de la part des acteurs des diverses et principales associations de réduction des risques en France. En effet, selon eux[Qui ?], la Suboxone priverait les patients d'une médication qui a déjà fait ses preuves (le Subutex) et qui bénéficie déjà de la confiance de ceux-ci. Malgré la question de l'injection du Subutex, qui serait fréquente pour beaucoup d'anciens toxicomanes substitués à ce traitement ainsi qu'à ceux qui en détournent l'usage, les associations de réduction des risques arguent le fait que l'usage de la Suboxone pourrait aggraver ce problème en poussant les utilisateurs à multiplier les injections, aux effets destructeurs, à la recherche d'effets qui n'apparaîtraient pas[réf. souhaitée].

Selon plusieurs études australiennes et finlandaises[réf. nécessaire], la Suboxone aurait également déjà fait son apparition au sein du marché parallèle, tandis que l'un des buts premiers de cette substance était d'en empêcher la vente illégale du fait de l'impossibilité supposée de la détourner.

Société et culture modifier

Régulation modifier

L’Europe modifier

Dans l'Union européenne, Subutex et Suboxone, des préparations de comprimés sublinguaux à forte dose de buprénorphine, ont été approuvés pour le traitement des troubles liés à l'usage d'opioïdes en septembre 2006. Aux Pays-Bas, la buprénorphine est une drogue de la liste II de la loi sur l'opium, bien que des règles et directives spéciales s'appliquent à sa prescription et à sa dispense[27].

Usage vétérinaire modifier

La buprénorphine est également utilisée comme analgésique postopératoire chez les chiens et les chats. Également utilisée pour potentialiser les effets sédatifs des agents ayant une action centrale chez les chiens (Vetergesic Multidosis 0,3 mg/1 ml, solution injectable)[28].

Notes et références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. Résumé des caractéristiques du produit - DRUGBANK
  3. a b et c Résumé des caractéristiques du produit - AFSSAPS, 2006
  4. Ducharme S, Fraser R, Gill K, « Mise à jour sur l’utilisation clinique de la buprénorphine pour les troubles reliés aux opioïdes [Update on the clinical use of buprenorphine: in opioid-related disorders] », Canadian Family Physician (en), vol. 58, no 1,‎ , p. 37-41. (PMID 22267618, PMCID PMC3264025, lire en ligne [html]) modifier
  5. « RCP Subutex », sur agence-prd.ansm.sante.fr (consulté le ).
  6. Sylvie Blouin, Le rôle du récepteur opioïde delta dans les afférences primaires, Sherbrooke, Québec, Canada, , 82 p. (lire en ligne)
  7. Revue Prescrire 2005, no 264
  8. a et b Cinquième rapport national du dispositif TREND [PDF], Phénomènes émergents liés aux drogues en 2003.
  9. Marc Reisinger, « Buprenorphine as new treatment for heroin dependence », Drug and Alcohol Dependence, vol. 16, no 3,‎ , p. 257–262 (ISSN 0376-8716, DOI 10.1016/0376-8716(85)90050-x, lire en ligne, consulté le )
  10. P. Batel, C. Reynaud-Maurupt, P. Lavignasse, M.-V. Constant, P. Kopp, J.-J. Jourdain, B. Videau, A. Mucchielli (en), B. Riff, W. Lowenstein, « Facteurs de risques de rupture précoce de prise en charge lors de l'induction d'un traitement substitutif par buprénorphine haut dosage - Étude chez 1085 dépendants aux opiacés », Presse Médicale, volume 33, no 18 (Supplément), 2004, (ISSN 0755-4982)
  11. a et b Alain Mucchielli, « Injections de buprénorphine : interrogation sur une pratique », SWAPS, vol. 2,‎ (lire en ligne).
  12. JA. Bodkin, GL Zornberg, SE Lukas et JO Cole, « Buprenorphine treatment of refractory depression », Journal of Clinical Psychopharmacology, vol. 15, no 1,‎ , p. 49–57 (PMID 7714228, DOI 10.1097/00004714-199502000-00008)
  13. HM Emrich et al., « Possible antidepressive effects of opioids: action of buprenorphine », Ann N Y Acad Sci, vol. 398,‎ , p. 108–112 (PMID 6760767, résumé)
  14. HM Emrich, « Endorphins in psychiatry », Psychiatr Dev, vol. 2, no 2,‎ , p. 97–114 (PMID 6091098)
  15. L Mongan et E Callaway, « Buprenorphine responders », BiolPsychiatry, vol. 28, no 12,‎ , p. 1078–1080 (PMID 2289007, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) PW Nyhuis et M Gastpar, « Opiate treatment in ECT-resistant depression », Pharmacopsychiatry, vol. 38,‎ , A175 (DOI 10.1055/s-2005-918797, résumé)
  17. PW Nyhuis et al., « Does the antidepressive response to opiate treatment describe a subtype of depression? », European Neuropsychopharmacology (en), vol. 16, no S16,‎ , S309 (lire en ligne, consulté le )
  18. (en) PW Nyhuis et al., « Opiate treatment in depression refractory to antidepressants and electroconvulsive therapy », J Clin Psychopharmacol, vol. 28, no 5,‎ , p. 593-595 (PMID 18794671)
  19. (en) Tenore PL, « Psychotherapeutic benefits of opioid agonist therapy », J Addict Dis, vol. 27, no 3,‎ , p. 49-65. (PMID 18956529, DOI 10.1080/10550880802122646) modifier
  20. selon le réseau Trend
  21. Cécile Prieur, « Le Subutex ne devrait pas être classé comme stupéfiant » Le Monde, édition du .
  22. Condamné à l'île Maurice, le steward trafiquant arrêté à St-RaphaëlVar-Matin, 16 février 2011
  23. « SUBOXONE 8 mg/2 mg cp subling », sur VIDAL (consulté le ).
  24. Revue Prescrire, no 284 juin 2007
  25. Une étude finlandaise[Laquelle ?] rapporte que 8 % des utilisateurs de l'association se l'injectent[réf. nécessaire], ce qui semble voisin des pratiques observées en France avec la buprénorphine seule
  26. Avis de transparence au sujet de Suboxone 16 avril 2008 CT-5344 http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/ct-5344_suboxone_.pdf
  27. Suboxone EU Approval. Ema.europa.eu. Retrieved on 7 November 2016.
  28. « cbip-vet.be/fr/texts/FNARCOL1A… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier