Bernardin de Rosset de Fleury

prélat catholique

Bernardin de Rosset de Fleury
Image illustrative de l’article Bernardin de Rosset de Fleury
Portrait de Bernardin de Rosset de Fleury.
Biographie
Naissance
Château de Pérignan à Fleury (Aude)
Décès (à 62 ans)
Évêque de l'Église catholique
Archevêque-duc de Cambrai
Archevêque de Tours

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Henri-Marie-Bernardin de Rocozel de Fleury, dit aussi de Rosset de Ceilhes de Fleury (du nom d'une propriété de la famille), né le , au château de Pérignan et mort le , est un prélat français du XVIIIe siècle. Il est archevêque de Tours de à puis archevêque de Cambrai de à sa mort.

Biographie modifier

Il est le fils de Jean-Hercule de Rosset, premier duc de Fleury (-), et de Marie Rey (-). Son père était fils de Bernardin de Rosset (mort en ), seigneur de Rocozel et de Marie de Fleury, (morte en ), sœur du cardinal de Fleury. Henri-Marie-Bernardin est le frère d'André-Hercule de Rosset de Rocozel, marquis puis 2e duc de Fleury, gouverneur de Lorraine et de Pierre Augustin Bernardin de Rosset de Rocozels de Fleury, évêque de Chartres.

Henri-Marie-Bernardin de Rosset de Ceilhes de Fleury est tonsuré à 14 ans ; il est doté de l'abbaye Saint-Gorges-de-Boscherville. Chanoine de la cathédrale Notre-Dame de Paris le , il est pourvu de l'abbaye de Royaumont en et quatre ans après de celle de Rebais (diocèse de Meaux). Il reçoit les ordres mineurs en et les majeurs entre et . Il est maître ès arts de l'université de Paris le , bachelier en théologie en , licencié en , et docteur en théologie de la Sorbonne en . Il est aussi vicaire général de Chartres et abbé commendataire de l'abbaye de Jouy.

Son grand-oncle Fleury le place en comme chanoine à l'archevêché de Paris et abbé commendataire de Royaumont. À la mort de Fleury, il se voit proposer comme son frère Pierre Augustin l'abbaye de Caen mais voulant imiter la modération de leur grand-oncle, ils la refusent s'estimant assez pourvus (30 000 livres de rente en bénéfices chacun).

Le il est nommé archevêque de Tours (48 000 livres de rente) et ordonné évêque le de la même année[1]. Le , il reçoit la consécration dans la chapelle de Saint-Cyr devant toute la famille royale[1]. Il occupe le siège archiépiscopal de Tours jusqu'en , période pendant laquelle il se rend acquéreur de plusieurs immeubles à Tours, dont un hôtel situé rue du Cygne. En , il est nommé archevêque-duc de Cambrai. Refusant d'abord cette récompense, il accepte sur l'insistance du roi et prend ses fonctions le . Il meurt le , à l'âge de soixante-trois ans.

Références modifier

  1. a et b « À travers la Touraine (suite) », Bulletin de la Société archéologique de Touraine Société archéologique de Touraine, t. 12,‎ , p. 70 (lire en ligne, consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Pascale Mormiche, « Les fidélités languedociennes et provençales du cardinal de Fleury à la cour », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [En ligne],  | 2008, mis en ligne le 14 juin 2008, consulté le 04 août 2020. URL : http://journals.openedition.org/crcv/2123 ; DOI : https://doi.org/10.4000/crcv.2123
  • Brigitte Maillard, « De la visite pastorale à l’enquête administrative : les méthodes d’investigation des archevêques de Tours au temps des Lumières », dans Brigitte Maillard (dir.), Foi, Fidélité, Amitié en Europe à la période moderne: mélanges offerts à Robert Sauzet, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 1995, p. 67-76. Numérisé.

Liens externes modifier