Attaque de Niafunké
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Niafunké |
| Issue | Victoire des djihadistes |
 Mali |
 Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
| Inconnues | Inconnues |
| ~ 50 morts[1] 2 prisonniers[1] 5 véhicules capturés[1] |
Inconnues |
Batailles
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- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
| Coordonnées | 15° 55′ 45″ nord, 3° 59′ 27″ ouest | |
|---|---|---|
L'attaque de Niafunké a lieu le pendant la guerre du Mali.
Déroulement modifier
L'attaque est revendiquée le lendemain par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), qui affirme avoir mené « une attaque à grande échelle »[1],[2]. Celle-ci débute par l'explosion d'un véhicule kamikaze, qui brise les premières défenses de la base[1],[2]. Le GSIM affirme avoir « pris le contrôle du camp »[1].
L'armée malienne n'évoque l'attaque que dans un bref communiqué, où elle reconnaît seulement avoir subi des tirs d'obus à Niafunké et à Goundam[1]. Elle affirme que les assaillants ont « tenté d'occuper en vain ces emprises », avant d'être « repoussés » et « mis en déroute »[1].
Cependant des vidéos diffusées le 25 novembre montrent les djihadistes maîtres du camp de Niafunké[1],[2]. D'après RFI, « les combattants du Jnim se mettent également en scène, roulant à moto entre les corps des soldats maliens gisant au sol, juste à l'extérieur du camp »[1].
Pertes modifier
L'armée malienne ne communique aucun bilan[1]. Le GSIM affirme pour sa part avoir tué plusieurs dizaines de soldats maliens et fait deux prisonniers[1]. Cinq véhicules sont également capturés[1]. RFI indique pour sa part que « des sources locales évoquent un bilan approximatif d'une cinquantaine de soldats maliens tués »[1].
Références modifier
- David Baché, Mali: le Jnim revendique des attaques contre l'armée à Niafunké et Goundam, RFI, 25 novembre 2023.
- [vidéo] Burkina Faso : au moins 40 civils tués dans une attaque jihadiste contre une base militaire à Djibo, France 24, 29 novembre 2023.
