Annibal de Seguiran-Gardanne
Annibal de Seguiran-Gardanne, dit le « Commandeur de Gardanne », mort à Marseille le , est un officier de marine et gentilhomme français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il rentre en France et intègre le corps des galères. Il termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre des galères.
Annibal de Seguiran-Gardanne | |
Surnom | Commandeur de Gardanne |
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Décès | à Marseille |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Chef d'escadre des galères |
Années de service | 1653 – 1721 |
Conflits | Guerre de Succession d'Espagne |
Autres fonctions | Commandeur de Puymoisson Lieutenant du grand Prieur de Saint-Gilles |
D’azur au cerf passant d’or au chef cousu de gueules chargé d’une croix d’argent. | |
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Biographie
modifierOrigines et famille
modifierAnnibal de Seguiran-Gardanne descend de la Maison de Seguiran, l'une des plus importantes familles de la noblesse de robe provençale, issue de la bourgeoisie de Barjols. Elle se divise en plusieurs branches et possède les terres de Vauvenargues, Auribeau, Bouc, Gardanne, Claps, Saint-Estève, la Foux et Fuveau. Les armes des Séguiran « d’azur au cerf saillant d’or », ont été enregistrées à l'Armorial général de France par plusieurs membres, sans ajout ni variation, elles sont également celles du marquisat de Bouc.
Il est le fils d'Henri de Séguiran-Badet, co-seigneur de Gardanne (né en 1609), avocat au parlement de Provence et d'Anne de Puget. De cette union naissent deux fils :
- Jean-Baptiste de Séguiran, co-seigneur de Gardanne ;
- Annibal de Séguiran-Gardanne.
Carrière militaire
modifierComme beaucoup de fils cadet de famille noble, il est destiné à la carrière des armes ou au service de l’Église.
Il rentre en France et passe dans la Marine du Roi au sein du corps des galères. Sous-lieutenant de galère en 1668, il est nommé lieutenant de galère en 1680, puis capitaine de galère en 1683. Il combat pendant la guerre de Succession d'Espagne et est fait chef d'escadre des galères en 1715.
Réformé en 1721, il meurt à Marseille le . Il avait fait enregistrer ses armes à l’armorial de Marseille : d’azur au cerf passant d’or au chef cousu de gueules chargé d’une croix d’argent.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierSources et bibliographie
modifier- Frédéric d'Agay, La Provence au service du roi (1637-1831) : Officiers des vaisseaux et des galères, 2 volumes, Honoré Champion, , p. 332 ;
- Liste des commandeurs de Puymoisson, [lire en ligne]