André Pujos

dessinateur français
André Pujos
Autoportrait à la sanguine (1773).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activités

André Pujos (1738-1788) est un peintre miniaturiste et dessinateur de portraits français.

Biographie modifier

 
Le Baiser, musée Cognac-Jay.

Né à Toulouse vers 1738 — une autre source nécrologique de l'époque indique 1730[1],[2] —, André Pujos est reçu membre de l’académie des beaux-arts de Toulouse, et de l'académie de Saint-Luc (1769-1776).

Se spécialisant dans le portrait, il monte à Paris à l'âge de 22 ans, et portraiture la plupart des grandes personnalités de son temps. Il commence d'exposer dans la capitale en 1759. Un témoin, un certain Lebrun, poète, écrit à propos de son travail : « Pujos, dans tes dessins quelle docte magie, quelle flatteuse vérité ! Tes crayons respirent la vie, et donnent l’immortalité »[2].

En 1771, il se déclare parisien demeurant quai Pelletier paroisse Saint-Gervais, épouse de Marie-Thérèse Colin, elle-même propriétaire d'une maison rue des Postes, à l'entrée du côté de l'Estrapade, et héritière de l'orfèvre Jean Lequin[3]. C'est dans cette maison qu'il s'installe ensuite et qu'il finit ses jours. Sa veuve continuera a vendre ses dessins.

Le , il est accusé d'avoir fait graver et vendu sans autorisation le portrait de la marquise de Villette[Laquelle ?][4].

Il est inhumé à Paris, en la paroisse Saint-Benoît, le .

Œuvre modifier

Ses portraits sont conservés au musée Fabre (Montpellier), au musée Paul-Dupuy (Toulouse), à l'École nationale supérieure des beaux-arts — dont un remarquable Portrait de femme âgée, coiffée d'un bonnet[5] — ou encore au musée Carnavalet.

Ses nombreux dessins, très délicats et expressifs, ont été traduits en gravures principalement par Louis Legrand, Vincenzio Vangelisti (1744-1798), Simon-Charles Miger, Thérèse-Éléonore Lingée, Claude-Dominique Vinsac, Pierre-François Laurent, Gérard Vidal[6].

Références modifier

  1. Il s'agit de la notice rédigée pour la « Lettre aux rédacteurs de l’année littéraire », publiée dans la rubrique « nécrologie » de L’Année littéraire de 1788, p. 210-216.
  2. a et b [PDF] Catalogue de dessins 2014, p. 18, Galerie Ratton-Ladrière (Paris).
  3. Déclaration censuelle par André Pujos, peintre à Paris, sur France-Archives.
  4. Scellés et inventaires d'artistes par Jules Guiffrey, Paris, Charavay frères, 1884, p. 336.
  5. Portrait de femme âgée, coiffée d'un bonnet, par André Pujos, sur le site de la RMN.
  6. « André Pujos », contributions communes entre l'artiste et ses graveurs [atelier], sur data.bnf.fr.

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :