André Hoffmann (acteur)
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André Hoffmann (Thionville, [1] - Paris 11e, [2]) est un acteur français et un directeur de théâtre.
Biographie modifier
André Hoffmann est né à Thionville le , et il vient à Paris avec ses parents en 1819. Sa mère exerce la profession de donneuse d'eau bénite à Notre-Dame de Lorette, et lui fait un apprentissage de menuisier[3].
Il apparaît comme comédien au Théâtre des Variétés sous le nom d'André. Peu après, en 1832, il accepte un engagement pour le Théâtre-Français de Rouen, où il reste sept années[4]. Il revient à Paris en 1839, où il trouve un engagement au Théâtre de la Renaissance.
Il apparaît entre autres dans les pièces suivantes[3] :
- Rendez donc service !, comédie-proverbe en un acte de Ferdinand de Villeneuve et Michel Masson, le [5]
- Revue et corrigée, comédie-vaudeville en un acte d'Amable de Saint-Hilaire, le [5]
- Clotilde, drame en cinq actes de Frédéric Soulié, reprise le
- Le Mari de la fauvette, vaudeville en un acte de Ferdinand de Villeneuve, Xavier Veyrat et Angel, le
Il retourne au Théâtre des Variétés le pour la création du Trombone du régiment[4], une comédie-vaudeville en trois actes de Charles Dupeuty, d'Eugène Cormon et de Saint-Amand. Ses emplois étaient principalement des rôles de comique, capable également de chanter des chansonnettes comiques, comme dans La gardeuse de dindons, comédie-vaudeville en trois actes d'Edmond de Biéville et d'Armand d'Artois, où il joue en 1845 le rôle d'Hermann. Il imite aussi à ravir les Anglais. Dans la tournée de 1845, il joue dans[3] :
- Les Anglais en voyage, vaudeville en un acte d'Ernest-Georges Petitjean ;
- Indiana et Charlemagne, vaudeville en un acte de Bayard et Dumanoir ;
- Bruno le fileur, comédie-vaudeville en deux actes des frères Cogniard ;
- La Sœur de Jocrisse, vaudeville en un acte d'Antoine Varner et de Félix Duvert ;
- Christophe ;
- Les Trois dimanches, vaudeville en trois actes des frères Cogniard et d'Éléonore Tenaille de Vaulabelle ;
- Les Enragés, tableau-vaudeville en un acte de Nicolas Brazier et Armand d'Artois ;
- Bobèche et Galimafré, vaudeville en trois actes des frères Cogniard
- Les Enfants de troupe, comédie en deux actes de Bayard et d'Edmond de Biéville ;
- English importations
- Une séparation, ou le Divorce dans la loge, vaudeville en un acte de Frédéric de Courcy et Pierre Carmouche ;
- Le Tourlourou, vaudeville en cinq actes de Charles Varin, Paul de Kock et Desvergers
Il achète à Bouffé une part de la direction du Théâtre du Vaudeville, lui permettant de monter des pièces tout en y jouant, comme Le Méridien et Madame veuve Larifla de Labiche (1849). Il finit par revendre sa part de directeur pour rejoindre le Théâtre des Variétés, où il finit sa carrière[6].
Il meurt à Paris le .
Références modifier
- Archives de Moselle, tables décennales des naissances 9NUM/8E675/1 An XI-1872, vue 18/590.
- Acte de décès à Paris 11e, n° 414, vue 24/31.
- Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens, Bibliothèque de la Revue Universelle Internationale Illustrée, Genève, volume 2, p.200.
- Annuaire dramatique pour 1845, J. A. Lelong, Bruxelles, 1845, p. 140.
- Bibliographie de la France, Pilet, 1839, p. 535
- Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens, Bibliothèque de la Revue Universelle Internationale Illustrée, Genève, volume 2, p.201.
