Amélie Naundorff
Jeanne Marie Amélie Naundorff, dit aussi Jeanne Marie Amélie de Bourbon, née le à Spandau et morte le à Messac[1], est le premier enfant de Karl-Wilhelm Naundorff, le plus célèbre de ceux qui, au XIXe siècle, prétendirent être le dauphin Louis XVII, fils du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette d'Autriche, officiellement mort à la Tour du Temple[2].
Dynastie | Famille Naundorff |
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Nom de naissance | Jeanne Marie Amélie Naundorff |
Naissance |
Spandau (Prusse) |
Décès |
(à 72 ans) Messac (France) |
Sépulture | Messac |
Père | Karl-Wilhelm Naundorff |
Mère | Jeanne Einert |
Conjoint | Abel Laprade (1818-1897) |
Famille
modifierJeanne Marie Amélie de Bourbon est née le à Spandau, de Karl-Wilhelm Naundorff (1785-1845) et de Jeanne Einert (1803-1888). Elle fut nommée Amélie en souvenir du nom de guerre donné à Madame Royale lors du voyage vers Montmédy tragiquement interrompu à Varennes.[réf. nécessaire]
Le à Bréda, elle épouse Abel Laprade (22 septembre 1818 à Lussac-les-Châteaux – 29 septembre 1897 à Mazerolles), veuf d'Aline Merlin-Chabant. Le couple n'a pas d'enfants.
Biographie
modifierMadame Amélie a eu une très grande influence sur ses frères, Charles-Édouard et Louis-Charles. Son père lui avait confié ses frères et sœurs pendant ses absences et c’est principalement à elle qu’il donne ses instructions. C’est elle qui entraîne ses frères à faire appel du procès de 1851 qui sera a nouveau plaidé par Jules Favre en 1874, entraînant un nouvel échec. C’est elle qui fonde en 1883 le journal La Légitimité pour soutenir la Cause de son père, dont la publication durera jusqu’après 1940. Elle se charge également de l’éducation de ses neveux, les enfants de son frère Charles-Edmond, décédé en 1883.
Elle y est aidée par leur aînée, Cornélie, qui voulait entrer dans les ordres, mais qui se dévoue à ses trois frères.
Après le décès du fils aîné de Charles-Édouard, célibataire, c’est encore elle qui influencera son frère Louis-Charles (marié, sans enfant) pour qu’il fasse une solennelle consécration de sa famille et de la France au Sacré-Cœur de Montmartre. Depuis, les armes de France des prétendants portent le Sacré-Cœur au milieu des trois fleurs de lys.
La « princesse » Amélie s’est convertie au catholicisme, avec son frère le « prince » Charles-Édouard et sa mère la « duchesse de Normandie », lors de sa première communion à Dresde, le 17 mai 1835, à l'âge de 15 ans.
Armoiries
modifierBlasonnement :
D'azur à un sacré-cœur de gueules accompagné de trois fleurs de lys d'or.
Commentaires : En 1879, Louis-Charles de Bourbon (« Charles XI ») (1831-1899) et sa sœur Amélie (1819-1891) décident de porter le Sacré-Cœur en « abîme » sur l'écu traditionnel des rois de France aux trois fleurs de lys.
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Notes et références
modifier- Courte mention nécrologique, parue dans La Petite Revue (5e année, 1er semestre, n° 2, 1892, p. 30) libellée ainsi : « Nécrologie. On annonce la mort de...., Madame Amélie Laprade, fille aînée du fameux Naundorff, le prétendu Louis XVII. »
- Philippe Delorme, Louis XVII la biographie, Via Romana, 2015
Liens externes
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