Amélie d'Orléans-Bragance

Amélie d'Orléans-Bragance
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Biographie
Titulature Princesse du Brésil
Princesse d'Orléans-Bragance
Dynastie Maison d'Orléans-Bragance
Nom de naissance Amélia Maria de Fátima Josefa Antônia Miguela Gabriela Rafaela Gonzaga de Orléans e Bragança e Ligne
Naissance (40 ans)
Bruxelles (Belgique)
Père Antônio d'Orléans-Bragance
Mère Christine de Ligne
Fratrie Pedro Luiz d'Orléans-Bragance
Raphaël d'Orléans-Bragance
Marie-Gabrielle d'Orléans-Bragance
Conjoint Alexander James Spearman
Enfants Alexander Joaquim Pedro Spearman
Nicholas Rafael William Spearman
Résidence Madrid (Espagne)

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Amélie d'Orléans-Bragance (en portugais : Amélia de Orléans e Bragança), née le à Bruxelles (Belgique), est une princesse du Brésil et princesse d'Orléans-Bragance, membre de la maison impériale du Brésil, issue de la branche cadette, dite branche de Vassouras.

Biographie modifier

Enfance modifier

Amélie, née à Bruxelles, en Belgique, est la fille aînée du prince Antônio du Brésil (né en 1950) et de la princesse Christine de Ligne (née en 1955)[1],[2],[3]. Elle est issue de la branche cadette de la famille impériale du Brésil, dite branche de Vassouras. Par son père, elle est l'arrière-arrière-petite-fille de l'impératrice Isabelle du Brésil (1846-1921), tandis que par sa mère, elle est l'arrière petite-fille de la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg (1896-1985)[4]. Un mois après sa naissance, elle est baptisée à Belœil, en Belgique, le [1],[3].

Son frère aîné Pedro Luiz (1983-2009) meurt, victime d'un accident d'avion, le Vol Air France 447, le [5]. Amélie d'Orléans-Bragance a également un frère et une sœur cadets : Raphaël, né en 1986, et Marie-Gabrielle, née en 1989[4],[1].

Succession au trône du Brésil modifier

L'oncle paternel d'Amélie, Luiz d'Orléans-Bragance (1938-2022), était pour certains monarchistes, l'empereur titulaire du Brésil. Depuis sa mort, en 2022, son successeur est son frère Bertrand (né en 1941). Ce dernier étant célibataire, son héritier présomptif est le père d'Amélie, Antônio d'Orléans-Bragance (né en 1950), suivi par son fils Raphaël dans l'ordre de succession au trône[6]. Amélie, quant à elle, a perdu ses droits hypothétiques en épousant un roturier.

Formation et carrière modifier

Amélie d'Orléans-Bragance a commencé ses études à l'Instituto Social São José et au Colégio Ipiranga de Petrópolis, où ses parents vivaient dans un petit palais. Sur le tard, elle a suivi le cours d'architecture à l'Université pontificale catholique de Rio de Janeiro[7]. Elle a travaillé dans de nombreuses entreprises au Brésil et en Europe[7].

Elle a été architecte et décoratrice d'intérieur à la Marcia Muller Arquitetura à Rio de Janeiro de 2007 à 2008, architecte et coordinatrice d'expansion au Brasil Estudio Lamela à Madrid de 2008 à 2010, atelier d'architecte chez l'Architecture Frédéric de Bonhome sprl à Bruxelles en 2012 et architecte et architecte d'intérieur au Camu & Morrison à Londres de 2012 à 2014[7]. Depuis 2014, installée à Madrid, elle est indépendante[7].

Mariage et descendance modifier

Après des fiançailles célébrées en [8], Amélie d'Orléans-Bragance se marie à la chapelle impériale de Notre-Dame du Mont Carmel, à Rio de Janeiro, le , avec l'anglo-espagnol Alexander James Spearman (né à Perth, en Écosse, le ), de la maison des baronets Spearman et petit-neveu d'Antonio Garrigues, autrefois ministre de la Justice en Espagne. Le mariage, très médiatisé, est largement considéré comme un mariage royal dans les Amériques, dès lors parmi les invités présents, figurent, notamment, des membres de la famille impériale autrichienne, de la famille royale portugaise, de la maison de Bourbon-Siciles, de la maison de Liechtenstein et de la famille royale belge. Les noces sont co-célébrées par le père Jorge Luiz Pereira das Neves qui donne lecture d'une lettre de bénédiction du pape François, et le père Alessandro de Bourbon-Siciles, cousin de la mariée. Les invités reçoivent un livret bilingue en anglais et en portugais. La mariée est coiffée d'un diadème de sa famille maternelle[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16].

Le couple a deux fils :

  • Alexander Joaquim Pedro Spearman, né à Madrid (Espagne) le [7].
  • Nicholas Rafael William Spearman, né à Madrid (Espagne) le [17],[18].

Titulature modifier

  • - présent : Son Altesse Royale la princesse Amélie d'Orléans-Bragance, princesse du Brésil, princesse d'Orléans-Bragance[19].

Lors de son mariage, la princesse Amélie est contrainte de renoncer à ses titres et droits à l'ancien trône du Brésil par le chef de famille le [20]. Néanmoins un tel acte n'étant pas prévu par la constitution monarchique de 1824 sans l'approbation parlementaire, est donc inconstitutionnel, nul et non avenu.

Ascendance modifier

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8. Louis d'Orléans-Bragance
 
 
 
 
 
 
 
4. Pedro Henrique d'Orléans-Bragance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
9. Marie-Pie de Bourbon-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
2. Antônio d'Orléans-Bragance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10. François de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
5. Marie-Élisabeth de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
11. Isabelle-Antoinette de Croÿ
 
 
 
 
 
 
 
1. Amélie d'Orléans-Bragance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12. Eugène II de Ligne
 
 
 
 
 
 
 
6. Antoine de Ligne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13. Philippine de Noailles
 
 
 
 
 
 
 
3. Christine de Ligne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
14. Félix de Bourbon-Parme
 
 
 
 
 
 
 
7. Alix de Luxembourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
15. Charlotte de Luxembourg
 
 
 
 
 
 

Références modifier

  1. a b et c da Rocha Carneiro 2000, p. 207.
  2. Van Kerrebrouck 1987, p. 603.
  3. a et b Tourtchine 1987, p. 90.
  4. a et b Énache 1999, p. 75.
  5. Le vol continue mais a été renommé AF445, d'après « Le vol AF 447 devient AF 445 », sur Americas, .
  6. Énache 1999, p. 74-75.
  7. a b c d et e (en) Christopher Buyers, « Brazil The Bragança dynasty », sur royalark.net, (consulté le ).
  8. Régine Salens, « Fiançailles de la princesse Amélie d'Orléans-Bragance », sur noblesseteroyautes.com, (consulté le ).
  9. « Mariage impérial à Rio », sur eventail.be, (consulté le ).
  10. « Mariage impérial », Point de vue, no 3449,‎ , p. 18-23 (lire en ligne).
  11. François Guyard, « Mariage impérial : Amélia du Brésil et Alexander James Spearman le 16 aout 2014 », sur gothanjou.blog (consulté le )
  12. (es) Jorge Borrajo, « Boda ‘real’ a ritmo de samba con Borbones, Orleans y Garrigues », sur Vanitatis.elconfidencial.com, (consulté le ).
  13. (pt) Bruno Astuto, « Conto de fadas: princesa brasileira vai se casar com barão escocês », O Globo,‎ (lire en ligne).
  14. Régine Salens, « Mariage de la princesse Amélia d’Orléans-Bragance », sur noblesseteroyautes.com, (consulté le ).
  15. (es) Ricardo Mateos, « La otra boda borbónica: la princesa Amelia de Orleans-Braganza y el británico-español James Spearman », sur Vanitatis.elconfidencial.com, (consulté le ).
  16. (pt) Hildegard Angel, « O belíssimo e emocionante casamento da princesa dona Amélia de Orléans e Bragança e Alexander James Spearman », sur hildeangel.com.br, (consulté le ).
  17. (en) Darryl Lundy, « Nicholas Rafael Spearman », sur The Peerage, (consulté le ).
  18. Régine Salens, « Deuxième enfant chez Amelia d’Orléans-Bragance », sur noblesseteroyautes.com, (consulté le ).
  19. (pt) « Monarquia », sur monarquia.org.br (consulté le ).
  20. (pt) José Guilherme Beccari, Anuàrio da casa imperial do Brazil, São Paulo, Pro Monarquia, , 71 p., p. 43.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : Le royaume de Portugal - l'empire du Brésil, vol. III, t. 3, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 190 p.  
  • Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste Maison de France : La Maison de Bourbon, vol. IV, Villeneuve d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 795 p. (ISBN 978-2-9501509-1-2).  
  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8).  
  • Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN 978-2-908003-17-8).
  • Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1).  
  • (pt) José Guilherme Beccari, Anuàrio da casa imperial do Brasil, São Paulo, Pro Monarquia, , 71 p. (lire en ligne), p. 43.

Liens externes modifier