Allégations de génocide lors de l’attaque du Hamas contre Israël en 2023

Le génocide du Hamas contre les Israéliens fait référence à l’accusation de certains experts appartenant aux domaines de la loi internationale et aux études sur le génocide que le Hamas, un groupe islamiste palestinien, largement désigné comme une organisation terroriste, a commis contre des Israéliens lors de son attaque surprise contre Israël le 7 octobre 2023. Au cours de l'assaut, des combattants du Hamas ont attaqué des communautés du sud d'Israël, tuant, torturant et mutilant des hommes, des femmes et des enfants. Le bilan a atteint 1 200 morts, dont la majorité sont des civils. 240 hommes, femmes et enfants de tous les âges ont été kidnappés et emmenés vers la bande de Gaza. Certains experts juridiques et en génocide ont condamné l'attaque, la qualifiant de violation grave du droit international, affirmant que le Hamas a mené ces actes avec l'intention de détruire le groupe national israélien. Des commentateurs évoquent la charte fondatrice du Hamas, qui a préconisé la destruction d'Israël, dans un langage antisémite caractéristique et, selon certains chercheurs, a également appelé au génocide des juifs, suggérant que les attentats du 7 octobre étaient une tentative de réaliser ce programme.

Identification des victimes après l'attaque du Hamas contre Israël en 2023, le berceau ensanglanté d’un enfant.

Contexte modifier

Idéologie du Hamas modifier

Le Hamas est une organisation islamiste palestinienne créée en 1987. Elle a été fondée comme la branche clandestine du mouvement Fraternité Musulmane dans la bande de Gaza, au début de la Première Intifada[1]. Il comprend les branches politique, sociale et militaire, la branche militaire s'engageant dans le Jihad, ou lutte armée, contre Israël. Le groupe, le plus grand de plusieurs groupes islamistes palestiniens[2], est fortement considéré comme la « force politique dominante » sur les territoires palestiniens[3],[4].En 2007, lors du point culminant du conflit Fatah-Hamas, il a pris le contrôle de la bande de Gaza lors de la Bataille de Gaza, et a ensuite été impliqué dans plusieurs guerres contre Israël[5].

Le Hamas est reconnu comme l'un des groupes palestiniens les plus efficaces engagés dans des conflits avec Israël. Durant les périodes de 1994-1996 et de 2001-2007, l'organisation a orchestré une série d'attentats-suicides visant principalement des cibles civiles en Israël, entraînant la mort de plus de 1 000 civils israéliens[6]. Depuis leur prise de contrôle de la bande de Gaza, le Hamas a tiré des milliers de roquettes de manière indiscriminée vers des centres de population israéliens[7]. Ces actions ont conduit l'Australie, le Canada, Israël, le Japon, le Paraguay, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union européenne à désigner le Hamas comme une organisation terroriste[1]. En 2018, une motion à l'Assemblée générale des Nations unies pour condamner le Hamas pour des actes de terreur n'a pas obtenu la majorité requise[8].

Les idées du Hamas ont été caractérisées comme présentant une certaine ressemblance avec ou s'inspirant des mouvements salafistes djihadistes radicaux[6]. Irwin Cotler a caractérisé l'idéologie du Hamas, entre autres, comme un exemple d'"antisémitisme génocidaire"[9].

En 1988, le Hamas a publié sa charte fondatrice, prônant la destruction d'Israël et l'établissement d'un État islamique englobant toutes les régions de l'ancienne Palestine mandataire[10],[5]. La charte de 1988 du Hamas contient une représentation dénigrante du peuple juif et comporte plusieurs tropes antisémites. L'affirmation est que les juifs n'ont aucun droit sur aucune partie de la terre palestinienne[2]. Elle dépeint la société israélienne comme nazie[11] et attribue une responsabilité collective aux juifs, et pas seulement aux Israéliens[11], pour des problèmes mondiaux, y compris les deux guerres mondiales. L'article 7 de la charte affirme : "Le Jour du Jugement ne se produira pas tant que les musulmans ne seront pas engagés dans un conflit avec les juifs et ne les auront pas vaincus." Par ailleurs, l'article 13 rejette toute perspective de compromis ou de paix jusqu'à ce que la destruction d'Israël soit réalisée[12]. La représentation dénigrante du peuple juif dans la rhétorique et la stratégie du Hamas a conduit le chercheur Meir Litvak à suggérer l'antisémitisme comme un pilier de l'idéologie du Hamas. Son djihad visant "la destruction d'Israël et l'élimination des juifs", est identifié comme un autre pilier[2].

Dans un effort pour modérer son image, le Hamas a présenté un nouveau document en 2017, que certains commentateurs ont considéré comme acceptant le concept d'un État palestinien intérimaire le long de la « Ligne verte » établie avant la Guerre des Six Jours de 1967. Cependant, il a maintenu sa position de refus de reconnaître Israël[13].

Invasion d'Israël par le Hamas en 2023 modifier

 
Une école maternelle au Kibboutz Be'eri, après le massacre de Be'eri

Le 7 octobre 2023, coïncidant avec la fête Juive de Sim'hat Torah, le Hamas a engagé une invasion surprise d'Israël depuis la bande de Gaza. Environ 2 900 combattants armés du Hamas se sont infiltrés en Israël[14]. Les combattants ont pris le contrôle des communautés et des villes israéliennes, tuant des hommes, des femmes et des enfants. Ils ont également envahi des sites militaires avec des résultats similaires. De nombreux corps ont été brûlés et mutilés[15]. Un autre massacre s'est produit lors d’un festival de musique près de Ré'im, où 364 individus ont été abattus, matraqués ou brûlés vifs[16],[17]. Des milliers d'autres personnes ont été blessées, dont plusieurs centaines gravement[18]. Environ 1 200 Israéliens et étrangers ont été tués, dont 859 civils, 282 soldats, 57 policiers et 10 membres du Shin Bet[19],[20],[21],[22].

Des membres du Hamas sont impliqués dans des actes de torture, de viols et d’agressions sexuelles contre de nombreuses femmes, filles et, dans certains cas, hommes[23],[24]. Environ 250 civils et soldats Israéliens ont été pris en otage puis amenés dans la bande de Gaza, dont 30 enfants kidnappés[25].

Suite à cet attaque, Israël a réalisé une contre-offensive à Gaza. Au moins 44 pays ont dénoncé les actions du Hamas, les qualifiants de terroristes[26]. La classification actuelle place cette attaque comme la troisième attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire enregistrée[réf. souhaitée]. Le 7 octobre 2023 est considérée comme étant la journée la plus meurtrière de l'histoire d'Israël, et la plus meurtrière pour les juifs depuis l'Holocauste[27],[28].

Les membres du Hamas ont grandement enregistré leurs actions à travers des caméras corporelles, probablement à des fins de propagande[29]. Ils ont également confisqué les téléphones des victimes pour diffuser en direct leur mort sur les réseaux sociaux. De plus, ils ont posté des messages ou des vidéos sur les comptes de réseaux sociaux des victimes et auraient appelé leurs proches pour se moquer[20].

Des documents découverts sur les corps de membres du Hamas en Israël ont indiqué que perpétrer des massacres était un objectif clé de l’invasion. Les premiers intervenants Israéliens auraient trouvé des instructions sur les corps des membres, leur ordonnant de cibler les populations civiles, notamment les écoles primaires et un centre de jeunesse, avec l'ordre explicite de « tuer autant de personnes que possible ». Les documents décrivaient également la directive de prendre des otages à des fins de négociations futures[30],[31].

Au lendemain de l'attaque, un analyste américain du contre-terrorisme, Bruce Hoffman, a souligné l'importance de la charte du Hamas de 1988, affirmant que le Hamas a toujours maintenu des intentions génocidaires et démontré un manque d'intérêt pour « la modération, la retenue, la négociation et la construction de voies vers la paix »[32].

Ghazi Hamad, un haut responsable du Hamas, a déclaré dans une interview fin octobre 2023 que l’attaque du 7 octobre contre Israël n’était que le début. Il s'est engagé à lancer « une deuxième, une troisième, une quatrième » attaque, jusqu’à ce que le pays soit « anéanti », affirmant « Nous sommes des victimes – tout ce que nous faisons est justifié. »[33],[34]

Définition juridique du génocide

En vertu de la Convention sur le génocide de 1948, le génocide nécessite à la fois une intention génocidaire (« intention de détruire, en tout ou en partie ») et des actes visant à détruire « un groupe national, ethnique, racial ou religieux » avec cette intention; les actes peuvent être l’un des suivants[35] :

:(a) Tuer des membres du groupe ;

b) Causer des dommages corporels ou mentaux graves aux membres du groupe ;

c) Soumettre délibérément au groupe des conditions d'existence susceptibles d'entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;

d) Imposer des mesures destinées à empêcher les naissances au sein du groupe ;

e) Transférer de manière forcée des enfants d'un groupe vers un autre groupe.

— Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, article 2

Les actes punissables comprennent le génocide ainsi que la complicité et les tentatives, le complot ou l'incitation à commettre le génocide, et les parties à la convention ont l'obligation de les prévenir et de les réprimer[35].

Discours académique et juridique modifier

Le 16 octobre 2023, une lettre ouverte signée par environ 240 experts juridiques, dont des juristes et des universitaires, a qualifié l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 de « crime de génocide ». Selon la lettre, « comme ces actes horribles et généralisés semblent avoir été perpétrés dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national – les Israéliens – ils constituent très probablement un crime international de génocide ». La lettre a été approuvée par des experts juridiques d'institutions de premier plan, notamment les facultés de droit de Harvard et de Colombia, le King's College de Londres, et l’Université hébraïque de Jérusalem. Dan Eldad, ancien procureur d’État d’Israël par intérim de février à mai 2020, a joué un rôle clé dans la rédaction de la lettre. Le Centre Raoul Wallenberg pour les droits de l'homme, présidé par l'ancien ministre canadien de la justice Irwin Cotler, a également signé la lettre[36],[37],[38].

Le 17 octobre 2023, Genocide Watch a publié une « Alerte d’urgence au génocide », déclarant que « le Hamas a ciblé les Israéliens simplement parce qu’ils étaient Israéliens ». Elle rappelle qu'il s’agit du massacre le plus meurtrier de juifs depuis l’Holocauste. Elle accuse l’Iran, le Hamas, le Hezbollah et le Jihad islamique palestinien d'avoir exprimé leur intention génocidaire de détruire la nation d’Israël. L'association considère que les massacres perpétrés par le Hamas constituent des actes de génocide, mais également des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre[39].

En novembre 2023, un avocat représentant les familles de neuf victimes Israéliennes des attaques du Hamas du 7 octobre a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI), accusant le Hamas de génocide. L'avocat a affirmé que son équipe juridique et lui-même avaient vérifié la légitimité de l’accusation de « génocide », conformément à la loi[40],[20].

Dr Hilly Moodrick-Even Khen, maître de conférences en droit international public et présidente du Centre de recherche et d'étude sur le génocide de l’Université Ariel, a affirmé que les crimes commis par le Hamas le 7 octobre constituent le crime de génocide. Elle souligne des preuves telles que le pacte du Hamas appelant à l’élimination de l’État de d’Israël et à une incitation généralisée contre les juifs et les Israéliens ancrée dans plusieurs aspects de l’infrastructure, de la culture et des médias de Gaza, indiquant une intention spécifique de détruire les populations juive et israélienne[41].

Selon The Economist, les combattants du Hamas qui ont commis l'attaque du 7 octobre menaient des actions conformes à leurs intentions génocidaires énoncées dans la charte fondatrice du groupe[12].

Genocide Watch a publié une déclaration, le 24 octobre 2023, dans laquelle des spécialistes des études sur l'Holocauste et des études et prévention du génocide, parmi lesquels le Professeur Gregory H. Stanton et le Professeur Israël Charny, ont affirmé que les actions du Hamas contre les civils Israéliens sont qualifiées de génocide et crimes contre l'humanité. La déclaration appelle le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, l’Assemblée générale des Nations unies, le Bureau des conseillers spéciaux des Nations unies pour la prévention du génocide et le Conseil de Sécurité de l'ONU à enquêter, condamner et déférer la situation à la Cour Pénale Internationale (CPI). Elle plaide également pour la reconnaissance de ces actes comme génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. L’appel s’étend aux États membres de l’ONU pour qu’ils utilisent les tribunaux nationaux afin d’engager des poursuites judiciaires contre les responsables du génocide[42].

Discours académique modifier

L’historien britannique Niall Ferguson a qualifié les événements du 7 octobre d’indicateurs de l’intention du Hamas de faire revivre l’Holocauste, et a ajouté qu’il devait être « détruit » pour empêcher cela[43].

L’historien Israélien Havi Dreifuss a écrit que : « Même si le Hamas est incapable de reproduire l'ampleur de l'Holocauste, il est impossible d’ignorer les nombreuses voix qui soulignent, à juste titre, des éléments expérientiels et des idéologies qui présentent des similitudes », ajoutant également que « Ces hommes, femmes et enfants n'étaient pas assassinés pour leurs actes, mais plutôt, comme dans l’Holocauste, pour leur existence même[44]. Stephen D. Smith, spécialiste du génocide, a également qualifié les massacres du 7 octobre de génocide. L'historien Charlie Laderman a décrit les événements du 7 octobre comme un « massacre génocidaire ». Il a souligné le Massacre d'Hébron de 1929, effectué par les adeptes du Haj Amin al-Husseini, le mufti de Jérusalem contre la communauté juive de la ville, comme preuve des racines anciennes de l'idéologie islamiste. Laderman a également souligné la charte fondatrice du Hamas, qu'il qualifie d'invoquant la sanction divine pour le génocide contre les juifs[45].

Discours public modifier

L’auteur américain Doron Weber a qualifié le Hamas de « groupe terroriste génocidaire » et a écrit que « le Hamas n’a pas seulement filmé ses atrocités, il a promis de les répéter jusqu’à ce que tous les juifs soient exterminés du pays. Cela représente la définition classique du génocide, du nihilisme de 1948 qui sous-tend la charte islamiste du Hamas. »[46] Rachel Avraham, directeur du Centre de diplomatie Dona Gracia, une ONG Israélienne, a écrit : « Ils [le Hamas] croient que tous les juifs vivant ici devraient soit mourir, soit quitter le pays. Et c’est pour cette raison qu’ils ont massacré, décapité, mutilé, violé, brûlé vif et commis de nombreuses atrocités le 7 octobre dans toute une région d’Israël. Si le 7 octobre n’était pas un génocide, alors je ne sais pas ce que c’est. »[47]

Dans un article d'opinion pour The Wall Street Journal, Qanta A. Ahmed a partagé son expérience directe en tant qu'observatrice des droits de l'homme en Israël, après les attentats du 7 octobre, qualifiant les assauts du Hamas de « massacre génocidaire ». Ahmed a détaillé le ciblage délibéré des Israéliens par le Hamas et a plaidé pour que les attaques soient légalement qualifiées de génocide. Elle a souligné l'importance de cette désignation indépendante du conflit en cours, visant à documenter et poursuivre ces actes en tant que crimes contre l'humanité[48].

Mosab Hassan Youssef, le fils du fondateur du Hamas, qui a ensuite changé d'allégeance à Israël, a qualifié le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas de « génocide à tous égards ». Il a fondé ce point de vue sur l’affirmation selon laquelle le Hamas aurait effectué un nettoyage ethnique dans près de 20 communautés, ciblant les personnes en fonction de leur race, de leur origine ethnique et de leur religion[49].

Réponses des gouvernements modifier

Etats-Unis d'Amérique

John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, a accusé le Hamas d’avoir « des intentions génocidaires contre le peuple d’Israël. Ils aimeraient le voir rayé de la carte, ils l’ont dit délibérément. Et ils ont affirmé qu’ils n’allaient pas s’arrêter. Ce qui s’est passé le 7 octobre va se reproduire encore et toujours. Et que s'est-il passé le 7 octobre ? Un meurtre ; un massacre d'innocents, chez eux ou lors d'un festival de musique. Ce sont des intentions génocidaires. »[50]

Israël

Au siège européen de l'ONU, Yeela Cytrin, conseillère juridique à la Mission d'Israël auprès de l'ONU à Genève, a souligné : « Les attaques du Hamas le 7 octobre étaient motivées par une idéologie génocidaire »[51].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

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Liens externes modifier