Allée couverte des Cartesières

allée couverte à Buais-les-Monts (Manche)

L'allée couverte des Cartesières, appelée aussi allée couverte de Besnardière, est une allée couverte située à Buais-Les-Monts, dans la commune déléguée de Saint-Symphorien-des-Monts, dans le département de la Manche, en Normandie.

Allée couverte des Cartesières
Image illustrative de l’article Allée couverte des Cartesières
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Allée couverte de Besnardière
Type Allée couverte
Période Néolithique
Protection Logo monument historique Classé MH (1977)
Caractéristiques
Matériaux granite, diorite
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 11″ nord, 1° 00′ 13″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Commune Saint-Symphorien-des-Monts (Buais-Les-Monts)
Géolocalisation sur la carte : Manche
(Voir situation sur carte : Manche)
Allée couverte des Cartesières
Géolocalisation sur la carte : Normandie
(Voir situation sur carte : Normandie)
Allée couverte des Cartesières
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée couverte des Cartesières

Historique modifier

L'allée couverte des Cartesières est découverte en 1870 par M. de Beauregard mais n'est mentionnée par Henri Moulin qu'à partir de 1877. En 1908, Léon Coutil visite le site et en dresse le plan.

Lors de la tempête de 1999, l'édifice est en partie endommagé par l'effondrement des arbres environnants.

Description modifier

L'édifice est une sépulture à entrée latérale. Il est composé de deux allées perpendiculaires : la première est orientée est-ouest et la seconde nord-sud. La première allée mesure 10,50 m de longueur et la seconde 8,90 m. En l'état, il n'est pas possible de savoir si les deux allées communiquaient[1].

La première allée comporte dix orthostates alignés côté sud (sept côté nord) et quatre autres dalles plus ou moins inclinées. Sa largeur varie entre 1,10 et 1,80 m. Quatre tables de couverture demeurent en place. La hauteur sous plafond oscille entre 0,70 et 1 m[1]. La chambre comporte une entrée latérale matérialisée par deux dalles échancrées[2].

La seconde allée comporte deux dalles côté est et six côté ouest. Elle est fermée aux deux extrémités par deux autres dalles. Seules deux tables de couverture sont encore en place, une à chaque extrémité, une petite table au sud et une plus grande (1,30 m de large) côté nord[1].

Trois autres dalles reposent au sol au nord-est de la deuxième allée. Il s'agit probablement d'anciennes tables de couverture qui ont été déplacées à cet endroit par des carriers[1].

Toutes les dalles de l'édifice sont en granite et diorite d'origine locale[2].

Vestiges archéologiques modifier

M. de Beauregard fouilla le monument vers 1870 mais aucun compte-rendu n'a été publié. Selon M. de Rougé, ancien propriétaire du terrain et témoin de l'époque, « des grattoirs et autres instruments néolithiques, ainsi que des fragments de poterie »[1] auraient été découverts à cette occasion. Quatre lames en silex et quatre bords de vase furent momentanément conservés dans les collections du Château de Saint-Symphorien-des-Monts[1].

Protection modifier

L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1977[3], par le même décret que les polissoirs de Saint-Cyr-du-Bailleul et de Saint-James[4].

Notes et références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Henri Moulin, « L'allée couverte de Saint-Symphorien », Mémoires de la Société académique du Cotentin, vol. II,‎ , p. 331-334 (lire en ligne)
  • Léon Coutil, « Allée couverte de Saint-Symphorien du Tilleul (Canton du Tilleul, arrondissement de Mortain , Manche) », Compte rendu de la 37e session de l'Association française pour l'avancement des sciences, Clermont-Ferrand, vol. II,‎ , p. 654-656 (lire en ligne)
  • Guy Verron, « Informations archéologiques, circonscription de Haute et Basse Normandie », Gallia préhistoire, vol. 22, no 2,‎ , p. 496-497 (lire en ligne)

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier