Agamemnon Schliemann

homme politique et diplomate gréco-américain et parisien
Agamemnon Schliemann
Fonctions
Gouverneur d'Épire
Député
Circonscription d'Ayia (d)
Député
Circonscription de Larissa
Ambassadeur de Grèce aux États-Unis
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Αγαμέμνων ΣλήμανVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Père
Mère
Fratrie
Andromaque Schliemann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Aléxandros Melás (d) (neveu par la sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Agamemnon Schliemann (grec moderne : Αγαμέμνων Σλήμαν, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine[1]) est un homme politique et diplomate grec.

Biographie modifier

Il est le fils du célèbre archéologue allemand Heinrich Schliemann et de sa seconde épouse grecque Sophia Engastromenou.

Il perd son père à l'âge de 12 ans, puis étudie à Paris et y obtient son doctorat.

Il effectue un voyage aux États-Unis en 1900, et y acquiert la nationalité américaine facilement car son père la possédait aussi.

En mars 1902, il est responsable d'un accident de voiture à Paris où il renverse et tue l'écrivain breton Narcisse Quellien[2].

Dans la foulée désirant épouser Nadine de Bornemann, jeune parisienne de 16 ans d'origines dano-britanniques[3], ils embarquent au Havre pour New York[4] où ils se marient en juin 1902.

En 1914, alors représentant du district régional de Larissa au parlement grec, il devient l'ambassadeur de Grèce aux États-Unis[5],[6].

Après son divorce, il rencontre des difficultés financières qui contraignent sa mère à vendre l'« Iliou Melathron » — hérité de son père — au gouvernement grec en 1926[7]. Nadine épousera plus tard Konstantinos Tsaldaris.

En 1937, Agamemnon et sa sœur Andromache donnent à un enseignant allemand, Ernst Meyer, les droits exclusifs sur la publication des lettres de leur père.

En 1939, il fonde avec Nikolaos Plastiras, Sophoklis Venizelos, Periklis Argyropoulos et Komninos Pyromaglou le comité contre le Coup d'État d'Ioánnis Metaxás. Le comité publie un journal nommé Elefheria (signifiant « Liberté »). En mai 1940 le comité doit s'exiler dans le sud de la France et est finalement dissous[8].

Notes et références modifier

  1. Mention manuscrite sur l'acte de naissance à Paris 9e.
  2. (en) The Horseless Age, Volume 9, Horseless Age Company, , p. 738 :

    « M. Agamemnon Schliemann, who in Paris some months ago ran over an killed M. Quellien, the French journalist, has voluntarily given the widow of the victim $16,000. »

  3. (en) Lilian Whiting, The Golden Road, Little, Brown, , 376 p., p. 165
  4. (en) « Son of Ancient Troy's Excavator Got His Parisienne. Agamemnon Schliemann and Nadine de Bornemann Induced to Undergo a Civil Ceremony by Family Lawyers », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « To Be New Greek Minister. M. Schliemann, Son of the Famous Scholar, Coming to America », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Agamemnon Schliemann, who represents Larissa in the Greek Chamber of Deputies, was to-day appointed Minister at Washington in succession to L. A. Coromilas, according to a telegram from Athens. »

  6. (en) « Bryan Testifies », The Pittsburgh Press,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « ... that while secretary of state he had seen any letter written to influence him against Agamemnon Schliemann, former Greek minister to the United States. … »

  7. (de) Danae Coulmas: Schliemann und Sophia. Eine Liebesgeschichte. Piper, München / Zürich 2002, (ISBN 3-492-23699-5), S. 287.
  8. (de) Heinz A. Richter, Griechenland zwischen Revolution und Konterrevolution (1936-1946). Europäische Verlagsanstalt, Frankfurt 1973, S. 66 Anm. 52; 164.

Liens externes modifier