Aerotec Uirapuru

un avion d’entraînement militaire brésilien

L'Aerotec A-122 Uirapuru est un avion d’entraînement élémentaire militaire brésilien.

Aerotec T-23 Uirapuru
Image illustrative de l’article Aerotec Uirapuru

Constructeur aéronautique Aerotec
Type Avion école
Premier vol
Motorisation
Moteur 1 Lycoming O-320 de 160 ch
Dimensions
Envergure 8,5 m
Longueur 6,6 m
Hauteur 2,7 m
Surface alaire 13,5 m2
Nombre de places 2
Masses
Masse à vide 515 kg
Masse maximum 840 kg
Performances
Vitesse de croisière 185 km/h
Vitesse maximale (VNE) 227 km/h
Plafond 4 500 m
Vitesse ascensionnelle 4 m/s
Distance franchissable 800 km

Origine modifier

Développé pour remplacer les vieux Fokker S-11 et S.12 (en) de l’Académie de l’air brésilienne, ce biplace côte à côte, monoplan à aile basse cantilever et train tricycle fixe, a effectué son premier vol le avec un moteur Avco-Lycoming O-235-C1 de 108 ch.

Versions modifier

  • Aerotec A-122A : 30 appareils à moteur Lycoming O-320A de 150 ch furent commandés en par l’armée de l’air brésilienne, les livraisons débutant en 1969. Plusieurs accidents ayant eu lieu durant des exercices de sortie de vrille. Un instructeur ayant survécu à un accident de ce type, on découvrit le manque d’efficacité des commandes, problème corrigé en ajoutant une quille sous le fuselage. Deux commandes supplémentaires portèrent à 76 le nombre de T-23 (désignation dans la FAB) livrés à l’armée brésilienne. 18 appareils furent également vendus à la Bolivie et 8 au Paraguay.
  • Aerotec A-122C : 30 exemplaires ont été vendus sur le marché civil brésilien, reconnaissables à une verrière redessinée. Également désigné T-23C.
  • Aerotec A-132 Tangará : À la fin des années 1970 la FAB demanda à Aerotec de développer un nouvel appareil d’entraînement dérivé du T-23, les besoins estimés étant de 100 appareils. Désigné initialement Uirapuru II, le nouveau biplace était plus gros, avec un moteur plus puissant et un fuselage largement redessiné. Le prototype A-132A prit l’air le , mais entretemps l’armée de l’air brésilienne avait décidé de n’utiliser que des biplaces en tandem pour l’entraînement de début. Le développement du T-23B (désignation militaire) fut donc abandonné, tout comme celui d’une version civile A-132B à moteur moins puissant, et le prototype cédé en 1990 à l’Institut technique de la FAB. Utilisé pour des essais divers, il fut cédé en 2004 à l’Aéro-club de São José dos Campos, remotorisé avec un moteur 200 ch prélevé sur un Socata Diplomate. En 1986 la Bolivie a commandé 6 A-132A.

Utilisateurs militaires modifier

  •   Bolivie : 18 appareils commandés en 1974 par la Bolivie et utilisés par le Collège d’aviation militaire d’El Trompillo jusqu’en 1997. En 1986 la Bolivie a également commandé 6 A-132A, utilisés par l’École de pilotage de Santa Cruz jusqu’en 1992.
  •   Brésil : Désigné T-23 par la Força Aérea Brasileira, 76 appareils [T-23 0940/0999 et 1730/1745] utilisés de 1970 à 1984.
  •   Paraguay : 8 exemplaires commandés en 1975 par le Paraguay, auxquels s’ajouteront 6 appareils des surplus brésiliens en 1996, toujours en service en 2007 dans l’académie de l’air de Nhu-Guazu.

Accidents et incidents mortels modifier

Date Lieu Type Numéro de série

Immatriculation

Opérateur Nombre de victimes
  São José dos Campos T-23A 006 (0942) Force aérienne brésilienne 1 mort
  Parnamirim T-23A 038 (0974) Force aérienne brésilienne 2 morts

Références modifier

  • (en) Michael John Haddrick Taylor, Bill Gunston et al. (préf. John W.R. Taylor), Jane's encyclopedia of aviation, London, Studio Editions, , 948 p. (ISBN 978-1-851-70324-1, OCLC 28177024)
  • (en) Roberto Pereira, « Songbird of the Amazon », Air International, vol. 13, no 1,‎ , p. 13–17
  • (en) John W.R. (editor) Taylor, Jane's All The World's Aircraft 1971-72, London, Sampson Low,
  • (en) Michael John Haddrick Taylor (éditeur), Jane's All the World's Aircraft. 1980-81., London, Jane's Pub. Co, (ISBN 978-0-710-60705-8, OCLC 655225673)

Voir aussi modifier

Développement lié

Liens externes modifier