La surface alaire d'un avion ou d'un planeur est l'aire des ailes projetée sur le plan horizontal (visible dans la vue de dessus), empennage non compris.

En vert : représentation de l'aire alaire d'un avion.

Elle se calcule comme toute aire en mathématiques. La surface reliant les ailes à travers le fuselage est incluse dans le calcul[1].

La surface alaire et la vitesse sont des facteurs qui déterminent la portance de l'appareil.
La portance varie avec le carré de la vitesse : un avion allant moins vite compense ce manque de vitesse par une surface plus importante ; à l'inverse, les avions les plus rapides ont de petites ailes de moindre superficie, ce qui réduit leur traînée à grande vitesse, mais augmente leur vitesse de décrochage. Pour garder une vitesse de décrochage raisonnable tout en diminuant la surface alaire, on ajoute souvent des dispositifs hypersustentateurs aux ailes[2].

Exemples

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Avions civils

  • Grande surface alaire
An-225 : 905 m2
  • Petite surface alaire
Morane-Saulnier Rallye : 12,3 m2
  • Très petite surface alaire
MC-15 Cri-Cri : 3,1 m2

Avions militaires

  • Grande surface alaire
North American XB-70 : 585 m2
B-52 : 371,60 m2
  • Petite surface alaire (engin sans pilote)
X-43 : ~ 2 m2

Articles connexes

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Références

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  1. (en) E. Torenbeek, Synthesis of Subsonic Airplane Design: An introduction to the preliminary design of subsonic general aviation and transport aircraft, with emphasis on layout, aerodynamic design, propulsion and performance, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-94-017-3202-4, lire en ligne)
  2. (en) Joyce D. Void, Aircraft Performance: Flying Training, Department of the Air Force, Headquarters US Air Force, (lire en ligne)