57e régiment interarmes d'outre-mer
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Le 57e régiment interarmes d'outre-mer (57e RIAOM) est un régiment interarmes de l'Armée de terre française, stationné à Djibouti. Il est formé en 1965 à partir du 6e groupement semi-motorisé et est renommé 5e régiment interarmes d'outre-mer en 1969.
| 57e régiment interarmes d'outre-mer | |
| Création | 1965 |
|---|---|
| Dissolution | 1969 |
| Pays |  France
|
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment interarmes des troupes de marine |
| Garnison | Djibouti |
| Ancienne dénomination | 6e groupement semi-motorisé |
| Couleurs | Rouge et bleu |
| Devise | Fier et fort |
| Inscriptions sur l’emblème |
KEREVES-DERE 1915 LA SOMME 1916 |
| Anniversaire | Bazeilles |
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Historique modifier
Le 6e GSM, issu du bataillon autonome d'infanterie semi-motorisé de la Côte française des Somalis, devient le le 57e RIAOM[1]. Stationné à Djibouti, il est composé de[2] :
- 1 état-major
- 1 compagnie de commandement, d'appui et de soutien (CCAS) ;
- 3 compagnies de combat ;
- 1 escadron blindé ;
- 1 batterie d'artillerie (qui passe au 6e groupe d'artillerie de marine en 1966).
Il assure la protection de la Côte française des Somalis (renommée territoire français des Afars et des Issas en juin 1967), face à la Somalie et à l'Éthiopie. En août-septembre 1966, le régiment participe à la répression des manifestations et émeutes pro-indépendance[2].
Le 57e RIAOM est dissous le [3] et prend le nom de 5e RIAOM le lendemain[2].
Traditions modifier
Le 57e RIAOM reçoit les traditions et le drapeau du 57e RIC[2]. Ce dernier porte les inscriptions KEREVES-DERE 1915 et LA SOMME 1916.
En 1968, le chef de corps du 57e RIAOM demande, sans succès, que son unité reçoive les traditions du bataillon de tirailleurs somalis (qui seront cependant accordées l'année suivante au 5e RIAOM)[1].
Les traditions et le drapeau du 57e RIC et du 57e RIAOM sont reprises en 1979 par le 57e bataillon de commandement et de soutien du Pacifique[4],[5].
Insignes modifier
Les deux insignes portent la devise du régiment, fier et fort[2].
Références modifier
- Claude Carlier et Guy Pedroncini, Les troupes coloniales dans la Grande Guerre: actes du colloque organisé pour le 80e anniversaire de la bataille de Verdun par le Comité national du souvenir de Verdun, le Mémorial de Verdun, l'Institut d'histoire des conflicts contemporains, le 27 novembre 1996 à Verdun au Centre mondial de la paix, IHCC-CNSV, (ISBN 978-2-7178-3377-5, lire en ligne), p. 45-46
- Jacques Sicard, « Des DMA aux RIAOM, 1947-1999 », Militaria Magazine, no 222, , p. 52-61
- « 5e RIAOM », sur www.emsome.terre.defense.gouv.fr, (consulté le )
- « Les Troupes de Marine en 1983 », Revue historique des Armées, , p. 112-115 (lire en ligne)
- Pierre Lang, Alain Pellegrini et Rémi Champart, Les Bataillons de Commandement et des Services et les Compagnies de Quartier Général ayant été stationnés outre-mer, (lire en ligne), p. 38
