57e régiment d'infanterie coloniale

57e régiment d'infanterie coloniale
Image illustrative de l’article 57e régiment d'infanterie coloniale

Création 1915
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie coloniale
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
KEREVES-DERE 1915
LA SOMME 1916
Batailles 1915 - Bataille des Dardanelles
1916 - Bataille de la Somme
1940 - Bataille d'Amiens
Décorations Croix de guerre 1939-1945

Le 57e régiment d'infanterie coloniale (57e RIC) est une unité des troupes coloniales de l'armée française, qui a participe à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations modifier

  • - Création du 7e régiment mixte colonial
  • - Devient le 57e régiment d'infanterie coloniale
  • - Dissolution
  • - Reconstitution du 57e régiment d'infanterie coloniale
  • - Devient le 57e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais
  • - Dissolution

Historique des opérations modifier

Première Guerre mondiale modifier

1915 modifier

Le 7e régiment mixte colonial est créé le et renommé 57e régiment d'infanterie coloniale le [1] avec[réf. souhaitée] :

À partir du  : 6e combat du Kéréves Déré, puis organisation d'un secteur dans cette région. Évacuation de la presqu'île de Gallipoli et transport à Moudros.

Formation d'une brigade, au moyen d'éléments européens du corps expéditionnaire des Dardanelles stationnés à Moudros, Ténédos et Mytilène.

1916 modifier

1917 modifier

Il est dissous le [1],[2].

Seconde Guerre mondiale modifier

Le régiment est recréé le 4 septembre 1939[1] à Pamiers et est rattaché à la 7e division d'infanterie coloniale[3].

Mi-avril 1940, stationné au sud-ouest de Neufchâteau, il est renforcé par trois bataillons de tirailleurs sénégalais et devient un régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais (changement de nom le [1]). Du 23 au 27 mai 1940, le régiment participe aux assauts sur Amiens menés en vain par la 7e DIC[4].

Du 15 au 18 juin, le 57e RICMS bloque les assauts allemands sur la Loire à Châteauneuf-sur-Loire[5].

Le régiment est cité à l'ordre de l'armée pour son action lors des combats de 1940[6].

Insigne du 57e régiment d'infanterie coloniale modifier

Drapeau du régiment modifier

Il porte les inscriptions[7]:

Le , le drapeau du 57e RIC est remis au régiment d'Afrique équatoriale française et Somalie[8]. En 1965, il est remis au 57e régiment interarmes d'outre-mer stationné à Djibouti puis en 1979 au 57e bataillon de commandement et de soutien du Pacifique[9],[10].

Récit modifier

Sources et bibliographie modifier

  • Historique du 57e régiment d'infanterie coloniale pendant la Grande guerre, Bordeaux, impr. de G. Delmas, , 12 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références modifier

  1. a b c et d Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), « 57e régiment d'infanterie coloniale », p. 210
  2. Historique 1920, p. 12.
  3. F. L., « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  4. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales sur le front de la Somme (18 mai - 8 juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  5. Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  6. « Les Tirailleurs sénégalais dans la campagne de France | Chemins de mémoire », sur www.cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le )
  7. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  8. Éric Deroo et Antoine Champeaux, « Panorama des troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales », Revue historique des armées, no 271,‎ , p. 72–88 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  9. « Les Troupes de Marine en 1983 », Revue historique des Armées,‎ , p. 112-115 (lire en ligne)
  10. Pierre Lang, Alain Pellegrini et Rémi Champart, Les Bataillons de Commandement et des Services et les Compagnies de Quartier Général ayant été stationnés outre-mer, (lire en ligne), p. 38
  11. Maurice Fombeure, Les godillots sont lourds, Paris, Gallimard, coll. « NRF », (ISBN 2070224422), p. 12

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

Articles connexes modifier