33e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol

XXXIIIe congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol
Image illustrative de l’article 33e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol
Date du au
Lieu Madrid (Espagne)

Image illustrative de l’article 33e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol

Secrétaire général Felipe González
Commission exécutive 89,37 %
Comité fédéral 90,92 %

Le XXXIIIe congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol (en espagnol : XXXIII Congreso Federal del Partido Socialista Obrero Español) est un congrès du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), organisé du au afin d'élire la commission exécutive et d'adopter la motion d'orientation politique et les nouveaux statuts.

Felipe González, secrétaire général du PSOE depuis , est réélu pour un huitième mandat.

Contexte modifier

Candidat au secrétariat général modifier

Candidat Fonction politique récente
  Felipe González
(52 ans)
Président du gouvernement (depuis 1982)
Secrétaire général du PSOE (depuis 1974)

Déroulement modifier

Le congrès est convoqué les , et [1].

La rédaction de la motion d'orientation politique est coordonnée par une commission de cinq membres de la commission exécutive sortante, Txiki Benegas, Francisco Fernández Marugán, Ludolfo Paramio (es), Raimon Obiols et José María Maravall[2].

Résultats modifier

Le , Felipe González est réélu secrétaire général du PSOE : sa liste pour la commission exécutive fédérale reçoit le soutien de 89,37 % des votants, tandis que celle pour le comité fédéral obtient 90,92 %[3].

Élection de la commission exécutive modifier

Candidat Voix %
Felipe González 748 89,37
Votes blancs 74 8,84
Votes nuls 15 1,79
Total 837 100

Élection du comité fédéral modifier

Candidat Voix %
Felipe González 761 90,92
Votes blancs 61 7,29
Votes nuls 15 1,79
Total 837 100

Composition de la commission exécutive modifier

La commission exécutive est renouvelée de moitié, les partisans de Felipe González étant désormais majoritaires tant au sein de la commission permanente — qui rassemble les principaux responsables de la direction — que de la réunion plénière. Alfonso Guerra parvient cependant à conserver pour ses soutiens d'importantes responsabilités et replace ceux relevés de leurs fonctions parmi les membres sans attribution ou au sein du comité fédéral[4]. Le poste stratégique de secrétaire à l'Organisation revient à Ciprià Ciscar après que Carmen Hermosín, proposée par González, a été refusée par Guerra[5].

Commission exécutive fédérale
Président Ramón Rubial
Secrétaire général Felipe González
Vice-secrétaire général Alfonso Guerra
Secrétaire à l'Organisation Ciprià Ciscar
Secrétaire aux Relations politiques et institutionnelles Txiki Benegas
Secrétaire à l'Administration et aux Finances Francisco Fernández Marugán
Secrétaire aux Relations internationales Raimon Obiols
Secrétaire à la Formation Ludolfo Paramio (es)
Secrétaire aux Relations avec la société Alejandro Cercas
Secrétaire aux Études et aux Programmes Joaquín Almunia
Secrétaire à la Participation des femmes Carmen Hermosín
Secrétaire exécutif José Antonio Amate
Secrétaire exécutif Javier Barrero
Secrétaire exécutif José Bono
Secrétaire exécutif Abel Caballero
Secrétaire exécutif María José Calderón Caballero
Secrétaire exécutif Manuel Chaves
Secrétaire exécutif Clementina Díez de Baldeón
Secrétaire exécutif Juan Manuel Eguiagaray
Secrétaire exécutif Matilde Fernández
Secrétaire exécutif Josefa Frau (es)
Secrétaire exécutif Ludivina García
Secrétaire exécutif Carmen García Bloise
Secrétaire exécutif Blanca García Manzanares (es)
Secrétaire exécutif Ramón Jáuregui
Secrétaire exécutif Joan Lerma
Secrétaire exécutif Manuela de Madre
Secrétaire exécutif Luis Martínez Noval
Secrétaire exécutif Josefa Pardo (es)
Secrétaire exécutif Jesús Quijano
Secrétaire exécutif Juan Carlos Rodríguez Ibarra
Secrétaire exécutif Ana María Ruiz-Tagle (es)
Secrétaire exécutif Jerónimo Saavedra
Secrétaire exécutif Paquita Sauquillo
Secrétaire exécutif Narcís Serra
Secrétaire exécutif Javier Solana

Notes et références modifier

  1. (es) Anabel Díez et Luis R. Aizpeola, « El Comité Federal del PSOE deja abierto hasta el congreso de marzo el modelo interno de partido », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Anabel Díez, « González condiciona el pacto social a la estabilidad del PSOE », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Guerra torció el pulso a González y retiene los principales centros de poder del PSOE », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]
  4. (es) G. L. A., « Capataces guerristas y obreros renovadores », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]
  5. (es) « La nueva ejecutiva reduce el poder del guerrismo pero no liquida su influencia futura », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier