Gouvernement González IV
Le gouvernement González IV (en espagnol : Cuarto Gobierno González) est le gouvernement du royaume d'Espagne entre le et le , durant la cinquième législature des Cortes Generales.
(es) Cuarto Gobierno González
Roi | Juan Carlos Ier |
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Président du gouvernement | Felipe González |
Vice-président | Narcís Serra (1993-1995) |
Élection | |
Législature | Ve |
Formation | |
Fin | |
Durée | 2 ans, 9 mois et 22 jours |
Coalition | PSOE-PSC |
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Ministres | 17 |
Femmes | 3 |
Hommes | 14 |
Moyenne d'âge | 47 ans et 2 mois |
Congrès des députés |
159 / 350 |
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Sénat |
117 / 256 |
Historique du mandat
modifierDirigé par le président du gouvernement socialiste sortant Felipe González, ce gouvernement est constitué par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et le Parti des socialistes de Catalogne (PSC). Ensemble, ils disposent de 159 députés sur 350, soit 45,4 % des sièges du Congrès des députés, et 117 sénateurs sur 256, soit 45,7 % des sièges du Sénat. Il bénéficie du soutien sans participation de Convergence et Union (CiU) et du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV). Ensemble, ils disposent de 22 députés sur 350, soit 6,3 % des sièges du Congrès des députés, et 20 sénateurs, soit 7,8 % des sièges du Sénat.
Il est formé à la suite des élections générales anticipées du .
Il succède donc au gouvernement González III, également constitué et soutenu par le PSOE et le PSC.
Formation
modifierAu cours de ce scrutin, les socialistes, au pouvoir depuis , gagnent 1 034 500 voix, mais perdent 16 députés et 11 sénateurs élus directement, se trouvant ainsi privés de la majorité absolue dans les deux chambres des Cortes Generales. Ce paradoxe s'explique par le score du Parti populaire (PP), qui gagne 2 915 500 suffrages favorables, progressant donc de 34 députés et 16 sénateurs. Par ailleurs, le Centre démocratique et social (CDS) disparaît du paysage parlementaire après avoir abandonné 1 203 000 voix par rapport à . Enfin, en gagnant 395 200 suffrages et un siège de député, la Gauche unie (IU) confirme sa place de troisième force politique du pays.
Le , González est investi par 181 voix pour, 165 contre et une abstention, ayant bénéficié du soutien de CiU et de l'EAJ/PNV. Il constitue alors un exécutif de 17 membres, dont trois femmes et six indépendants. Le ministère des Relations avec les Cortes disparaît au profit de la recréation du ministère de la Présidence, tandis que le ministère du Commerce et du Tourisme est restauré par division du ministère de l'Industrie. En outre, le ministère des Travaux publics, déjà compétent dans le domaine, se voit adjoindre l'Environnement à sa dénomination.
Évolution
modifierLes élections municipales et autonomiques du sont un coup sévère pour les socialistes, qui perdent le pouvoir en Aragon, dans les Asturies, La Rioja, la Communauté de Madrid, en Région de Murcie et en Communauté valencienne.
González procède à un ajustement ministériel le . Du fait d'un scandale d'écoutes illégales pratiquées par les services secrets, le vice-président du gouvernement Narcís Serra et le ministre de la Défense Julián García Vargas remettent leur démission. Les mutations de ministres permettent l'entrée au gouvernement de Joan Lerma, désormais ancien président de la Généralité valencienne.
Succession
modifierAux élections parlementaires anticipées du , le Parti populaire parvient à devancer les socialistes, mais ne remporte qu'une majorité relative. Le PP négocie pendant deux mois avec CiU et le PNV. Ayant obtenu leur soutien, José María Aznar peut constituer son premier gouvernement.
Composition
modifierInitiale ()
modifier- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.
Remaniement du
modifier- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.
Remaniement du
modifier- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attribution en italique.