14-bis
Le 14-bis est un avion biplan, de type canard (empennage à l'avant), conçu et construit en France par le pionnier de l'aviation brésilien Alberto Santos-Dumont. Il a appelé son aéroplane « 14-bis » parce que, pour ses premiers essais de sustentation, cette machine était suspendue sous un dirigeable immatriculé « 14 ».
14 bis | |
Le 14-bis sous sa forme définitive en novembre 1906, avec des ailerons à plan octogonal. | |
Constructeur | Alberto Santos-Dumont |
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Type | Prototype |
Premier vol | |
Motorisation | |
Moteur | Antoinette |
Puissance | 18 kW / 24 ch puis 37 kW / 50 ch |
Dimensions | |
Envergure | 11,20 m |
Longueur | 9,70 m |
Hauteur | 3,40 m |
Surface alaire | 52 m2 |
Nombre de places | 1 pilote |
Performances | |
Vitesse maximale (VNE) | 30 km/h |
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Le premier et le deuxième vol du 14-bis
modifierLe , dans la plaine de jeux de Bagatelle (48° 52′ 05″ N, 2° 14′ 24″ E), à proximité du parc de Bagatelle, à Paris, Santos-Dumont parvient à maintenir son 14-bis, un biplan à moteur Antoinette d’une puissance de 50 ch au-dessus du sol sur une distance d’une soixantaine de mètres « au-dessus de l’herbe ».
Le , toujours dans le plaine de jeux de Bagatelle, Santos-Dumont réalise aux commandes du 14-bis légèrement modifié[1], le deuxième décollage et vol entièrement autonome d’un « plus-lourd-que-l’air », après le vol du Vuia no 1. Cet exploit est également le premier vol d'un « plus-lourd-que-l’air » en Europe. Équipé d'un moteur Antoinette V8 d’une puissance de 50 ch, il a franchi en vol une distance de 220 mètres en 21 secondes, à la vitesse de 41,3 km/h, décrochant trois records du monde d'un coup, sous le contrôle de l'Aéro-Club de France[2].
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Santos-Dumont aux commandes de son avion.
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Vol de Santos-Dumont dans le plaine de jeux de Bagatelle.
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Début du deuxième vol d'Alberto Santos-Dumont. Les ailerons octogonaux dans les cellules externes de l'aile sont bien visibles, ainsi que l'instabilité en roulis qu'ils étaient censés corriger.
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Monument au vol du à la plaine de jeux de Bagatelle.
Notes et références
modifier- Ajout dans les cellules externes de l'aile d'ailerons octogonaux censé permettre le contrôle en roulis, résultat qui n'était pas obtenu.
- « Aéro-Club de France » (consulté le ).
Voir aussi
modifier- Articles connexes
Bibliographie
modifier- Stéphane Nicolaou, Santos Dumont – Dandy et Génie de l’Aéronautique, Le Bourget, Musée de l’Air et de l'Espace,