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439e brigade de lance-roquettes de la Garde

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439e brigade de lance-roquettes de la Garde
(ru) 439-я гвардейская реактивная артиллерийская бригада
Image illustrative de l’article 439e brigade de lance-roquettes de la Garde
Emblème de la brigade.
Création
Activité depuis 1943
Pays Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la Russie Russie
Branche Troupes de missiles et d'artillerie russes
Type Brigade de missiles
Rôle Frappe balistique dans la profondeur
Fait partie de District militaire sud
Garnison Znamensk, oblast d'Astrakhan
Ancienne dénomination 30e brigade de mortiers de la Garde (1943-1973)
110e division d'artillerie de la Garde (1973-1993)
Nommée en l’honneur de Perekopskaïa (« de Perekop »)
Équipement BM-30 Smertch
Guerres
Décorations Garde soviétique
Ordre de Koutouzov de 2e classe
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La 439e brigade de lance-roquettes de la Garde (en russe : 439-я гвардейская реактивная артиллерийская бригада, abrégé en russe : 439 гв. реабр), de son nom complet la 439e brigade de lance-roquettes de la Garde Perekopskaïa, de l'ordre de Koutouzov (en russe : 439-я гвардейская реактивная артиллерийская Перекопская ордена Кутузова бригада) est une brigade d'artillerie des troupes de missiles et d'artillerie des forces terrestres russes (n° d'unité 48315).

La brigade fait partie du district militaire sud, basée à Znamensk, dans l'oblast d'Astrakhan.

Historique

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L'histoire de l'unité remonte à la création de la 30e brigade de mortiers de la Garde Perekopskaïa de l'ordre de Koutouzov[1] de la 4e division de mortiers de la Garde opérationnelle sur le front de l'Est à partir de 1943.

La formation de la division a lieu du 5 au 23 décembre 1942 à Moscou[2]. Selon un ordre du ministère de la Défense, la brigade rejoint la division à partir d'août 1943[3]. Elle est alors armée de systèmes de lances-roquettes multiples BM-13[4].

Elle voit du service actif en république socialiste soviétique d'Ukraine, notamment en Crimée et à Zaporijjia. Ses hommes participent à la prise de Berlin et à la libération de Prague. Pendant les années de guerre, 1 044 soldats de l'unité ont reçu des ordres et des médailles[4].

Selon le ministère de la Défense[3], la brigade fit partie de l'armée d'active du 10 janvier 1943 au 29 mai 1943, du 3 octobre 1943 au 31 mai 1944 et du 17 décembre 1944 au 9 mai 1945[5]. En 1945, la 4e division de mortiers est dissoute[6].

En 1973, la 30e brigade de la Garde est renommée 110e division d'artillerie de la Garde du district militaire du Caucase du Nord[7], en garnison dans la ville de Bouïnaksk[8].

En 1993, la 110e division d'artillerie est réorganisée en 439e brigade de lance-roquettes de la Garde[7].

D'octobre 1999 à mars 2003, des artilleurs participent à l'invasion du Daghestan et à la seconde guerre de Tchétchénie. 150 militaires de la brigade ont reçu des décorations[9].

Au sein de la 49e armée, la brigade participe à l'invasion russe de l'Ukraine à partir de février 2022[10]. En septembre, l'unité participe à la seconde bataille de Kherson. Elle est armée de lances-roquettes multiples BM-30 Smertch de 300 mm.

Composition en 1989

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Composition de la 110e division d'artillerie de la Garde du district militaire du Caucase du Nord[11],[8]:

  • QG (Bouïnaksk)
  • 825e régiment d'artillerie d'obusiers (Bouïnaksk) (48 D-30)
  • 888e régiment d'artillerie d'obusiers lourds (Bouïnaksk) (48 D-20)
  • 913e régiment d'artillerie de canons (Bouïnaksk) (48 2A36)
  • 928e régiment d'artillerie de missiles de la Garde (Bouïnaksk) (48 Hurricane)
  • 712e régiment d'artillerie antichar (Bouïnaksk)
  • 262e brigade d'artillerie d'obusiers lourds (Bouïnaksk)

Notes et références

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  1. ↑ Юрий БОРОДИН, « Гвардейцы » [archive du ], old.redstar.ru, Красная Звезда,‎ (consulté le )
  2. ↑ « Архивированная копия » [archive du ] (consulté le )
  3. ↑ a et b (ru) « 30 гв. минометная бригада — Указатель частей и соединений РККА 1941-1945 » [archive du ], rkka.wiki (consulté le )
  4. ↑ a et b « Рождённая в боях, умножает успехи » [archive du ], Орбита Знаменск,‎ (consulté le )
  5. ↑ Генерал-полковник Покровский, Перечень №6. Кавалерийских, танковых, артиллерийских и пр. дивизий входивших в состав действующей армии в годы ВОВ., coll. « 154 »,‎ , 77 p., IV. Управления гвардейских миномётных дивизий
  6. ↑ Макаров Михаил, Коломиец Максим Викторович, Реактивная артиллерия Красной Армии 1941-1945, Фронтовая иллюстрация, Стратегия КМ,‎ (ISBN 5-901266-01-3)
  7. ↑ a et b Елена НЕЧАЕВА, « Юбилейный пуск «Смерча» » [archive du ], СМИ Астраханской области,‎ (consulté le )
  8. ↑ a et b Feskov 2013, p. 519.
  9. ↑ « Повелители реактивной стихии из Знаменска » [archive du ], Красная Звезда (consulté le )
  10. ↑ « They Wanted to Reach Kyiv, Now Trying to Stop Counteroffensive: What Forces russia Gathered in the First Line of Defense »,
  11. ↑ Ленский 2001.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • (ru) V.I. Feskov, V.I. Golikov, K.A. Kalachnikov et S.A. Slouguine, Вооруженные силы СССР после Второй Мировой войны: от Красной Армии к Советской [« Les forces armées de l'URSS après la Seconde Guerre mondiale : de l'Armée rouge à l'Armée soviétique »], Tomsk, Издательство научно-технической литературы,‎ (ISBN 9785895035306, lire en ligne).
  • Ленский А. Г., Цыбин М. М. Советские сухопутные войска в последний год Союза ССР. Справочник. — СПб.: B&K, 2001. — 294 с. — 500 экз. — (ISBN 5-93414-063-9).
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