Étienne Achille Réveil

dessinateur graveur français
Étienne Achille Réveil
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Genre artistique

Étienne Achille Réveil né le à Paris où il est mort le , est un dessinateur et graveur français.

Biographie modifier

Étienne Achille Reveil naît le (1er nivôse an 9) dans l'ancien 11e arrondissement de Paris[1].

Élève de Gros, Girodet et Abel de Pujol, Reveil présente ses premiers travaux au Salon de Paris en 1824, où il expose trois gravures au trait. Il habite alors au 38 rue de l'Odéon[2]. Il expose au Salon régulièrement jusqu'en 1831, année où il présente une série d'eaux-fortes appartenant au recueil de la collection publié par les éditions Audot (Paris), intitulé Musée de peinture et de sculpture. Ce travail, colossal, se présente en seize volumes, et comprend la traduction de dessins en gravures de plusieurs centaines d'œuvres réparties dans les plus beaux musées d'Europe, accompagnés de notices rédigées par Jean Duchesne (1779-1855)[3].

Réveil collabore à d'autres recueils, collectifs cette fois, entre autres ceux de la Galerie des arts et de l'histoire (publié par Hivert en 1836), les Annales du Musée et de l’École moderne des beaux arts et celui du Musée de Versailles (1837). Il interprète aussi le travail de contemporains comme Antonio Canova, John Flaxman et Ingres.

Étienne Achille Reveil meurt à son domicile rue Servandoni dans le 6e arrondissement de Paris à l'âge de 75 ans[4]. Veuf de Jeanne Jugla, décédée en [5], il était marié depuis avec Eugénie Bonnin[6].

Notes et références modifier

  1. Fiche de naissance n° 14/50. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil reconstitué du 11e arrondissement (ancien), fichier des naissances de 1800.
  2. Notice du Salon de 1824, Base salons du musée d'Orsay.
  3. Musée de peinture et de sculpture, ou Recueil des principaux tableaux, statues et bas-reliefs des collections publiques et particulières de l'Europe, sur Gallica.
  4. Acte de décès n° 133 (vue 18/32). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 6e arrondissement, registre des décès de 1876.
  5. Fiche de décès n° 18/51. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil reconstitué du 10e arrondissement (ancien), fichier des décès de 1844. Achille Reveil avait épousé Jeanne Jugla en juin 1833.
  6. Acte de mariage n° 294 (vue 4/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 7e arrondissement, registre des mariages de 1863. L'acte confirme que Reveil exerçait toujours le métier de graveur rue de l'Odéon.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Charles Gabet, « Reveil (Achille) » dans Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle, Paris, chez Mme Vergne, 1831, p. 589 (en ligne sur Gallica).
  • Guyot de Fère, « Reveil (Achille) » dans Annuaire statistique des artistes français, Paris, chez l'auteur, années 1832, p. 213 (en ligne sur Gallica) ; 1836, p. 108 (en ligne sur Gallica).
  • Charles Leblanc, « Reveil (Achille) » dans Manuel de l'amateur d'estampes, tome 3, Paris, Friedrich Vieweg libraire-éditeur, 1854-1890, p. 322 (en ligne sur Gallica).
  • Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, « Reveil (Etienne-Achille) » dans Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, tome 2, Paris, librairie Raynouard, 1885, p. 364 (en ligne sur Gallica).
  • VV. AA., « Reveil (Achille) » dans La Grande encyclopédie. Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, tome 28, Paris, société anonyme de la Grande encyclopédie, 1885-1902, p. 528 (en ligne sur Gallica).
  • Emmanuel Bénézit, « Reveil (Etienne-Achille) » dans Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, tome 3, Paris, librairie Gründ, 1939, p. 597 (en ligne sur Gallica).

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