Église de l'Assomption de Vuillafans

église française située à Vuillafans

Église de l'Assomption de Vuillafans
Image illustrative de l’article Église de l'Assomption de Vuillafans
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Diocèse de Besançon
Début de la construction 1429
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1939)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Ville Vuillafans
Coordonnées 47° 03′ 55″ nord, 6° 12′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église de l'Assomption de Vuillafans
Géolocalisation sur la carte : Doubs
(Voir situation sur carte : Doubs)
Église de l'Assomption de Vuillafans

L’église de l'Assomption de Vuillafans est une église située à Vuillafans dans le département français du Doubs.

HistoireModifier

En 1429, débute la construction de l'église et les travaux dureront jusqu'à la consécration de l'église en 1522[1]. Le toit à pavillon date quant à lui de 1550. L'église a fait l'objet de campagnes de restauration en 1828 et 1837, dates que l'on retrouve sur la porte d'entrée et le chevet de l'édifice[1].

L'église de l'Assomption de Vuillafans fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

RattachementModifier

L'église fait partie de la paroisse de la Haute-Vallée de la Loue (Ornans) qui est rattachée au diocèse de Besançon[3].

ArchitectureModifier

L'église possède un clocher-porche surmonté d'un toit à pavillon et percée de baies ajourées[4].

La nef centrale est encadrée par deux bas-côtés et possède des voûtes en ogive.

MobilierModifier

Le mobilier de l'église est d'influence suisse (Rhénane ?) et ce, parce que Vuillafans se trouvait « sur la route du sel, qui depuis Salins, desservait les pays rhénans via les terres helvétiques » ou parce qu'au Moyen Âge le village était entre les mains de la famille de Neuchâtel, via Isabelle de Neuchâtel[4]. Parmi les éléments de mobilier, plusieurs possèdent une protection à titre objet des monuments historiques:

  • le retable datant de 1702, sculpté par François Choye en chêne taillé. Deux colonnes torses encadre massivement le retable. La représentation iconographique principale concerne le calvaire et l'annonciation. Le retable est classé à titre objet des monuments historiques depuis le [5]
  • une chaire en prêcher datant de 1704, de J.Ligier et classé à titre objet des monuments historiques depuis le [6]
  • le tableau de la nativité datant de 1515 environ, exécuté par un peintre de l'école suisse et classé à titre objet des monuments historiques depuis le [7]
  • les tableaux de La Cène, du Calvaire et de Saint Benoît datant de 1515 environ, exécuté par un peintre de l'école suisse et classés à titre objet des monuments historiques depuis le [8]

Notes et référencesModifier

Voir aussiModifier

Articles connexesModifier

Liens externesModifier