Église Saint-Philibert de Saint-Ismier

église à Saint-Ismier (Isère)

Église Saint-Philibert de Saint-Ismier
Image illustrative de l’article Église Saint-Philibert de Saint-Ismier
Église Saint-Philibert (Saint-Ismier) abc6.jpg
Présentation
Culte catholique romain
Dédicataire Philibert de Jumièges
Début de la construction XIIe siècle
Style dominant roman
Protection Logo monument historique Classé MH (1908)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Province historique Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Ville Saint-Ismier
Coordonnées 45° 14′ 53″ nord, 5° 49′ 35″ est[1]
Géolocalisation sur la carte : Isère
(Voir situation sur carte : Isère)
Église Saint-Philibert de Saint-Ismier

L'église Saint-Philibert de Saint-Ismier, située sur la commune de Saint-Ismier en Isère, est un édifice religieux de rite catholique et relevant de l'art roman, datant du XIIe siècle.

Le portail qui est, avec le porche voûté qu'il précède, la seule partie médiévale clairement identifiable de l'église, a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du [2].

Situation et description modifier

L’église est située dans le bourg ancien de Saint-Ismier, village positionné au cœur de la région naturelle du Grésivaudan, au nord-est de Grenoble. Dès sa création, celle-ci s'ouvre par un seul portail romain, orné de colonnettes en molasse surmontées de chapiteaux où figurent des sirènes à deux queues et des pampres.

L'édifice religieux, de rite catholique est entourée en grande partie par le cimetière communal divisé entre une partie relativement ancienne située à proximité de l'église et d'une partie plus récente et plus éloignée de l'édifice.

Les chapiteaux de l’entrée (voir photos) date de l'époque de la création de l'église (au XIIe siècle) Leur interprétation est discutée. Le chapiteau n°1 représente un personnage en prière (un orant) symbolisant saint Ismier, le chapiteau n°2 représente des Sirènes (image du péché), le chapiteau n°3 des Palmes vers la vie future et le chapiteau n°4 représente une femme entourée de serpents, probablement Ève[3].

Historique modifier

L'édifice a été créé au cours du XIIe siècle. En 1430, Soffrey d’Arces, le seigneur d’Arces (dont le donjon d'un ancien château fort dénommée de nos jours, tour d'Arces, est encore visible à Saint-Ismier), fit une fondation et souhaita la construction d’une chapelle dédiée à sainte Catherine. Quatre des seigneurs d’Arces ont été enterrés dans l’église. Au XVIIe siècle, un agrandissement a permis de doubler la surface en ouvrant un second porche. Sur la porte latérale, la date de 1625 indique probablement l’époque des travaux. La chapelle fut dès lors intégrée dans le nouvel édifice et l’évêque Etienne Le Camus demanda qu’elle soit restaurée et qu’un des vitraux existants soit bouché[4],[5].

En l'installation d'un orgue a été réalisée par le facteur d'orgues Michel Giroud, puis en l'église s'est dotée de vitraux d'Arcabas, exécutés par le maître verrier Jean Bessac : une verrière dans le chœur évoque la Pentecôte, cinq autres sous la tribune évoquent la vie de Jésus[6],[7].

Depuis le , elle est une des cinq églises de la paroisse Saint Martin du Manival.

Références modifier

  1. Géoportail
  2. « Eglise », notice no PA00117256, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Brochure sur l'église de Saint-Ismier, édité par le diocèse de Grenoble-Vienne
  4. Site saint-ismier.fr, page sur l'église de Saint-Ismier.
  5. Diocèse de Grenoble-Vienne et Paroisse Saint Martin du Manival, « Présentation - St Ismier » [PDF] (Brochure comprenant historique et descriptif de l'église), sur www.diocese-grenoble-vienne.fr, (consulté le ).
  6. Département de l'Isère – Direction de la culture et du patrimoine, « Les routes Arcabas : Route 3 : du musée Arcabas en Chartreuse à l'église de Saint-Ismier », sur musees.isere.fr (consulté le ).
  7. « Arcabas : Œuvres, réalisations monumentales (Saint-Ismier, Isère) », sur www.arcabas.com (consulté le ).

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier