Église Saint-Martial de Corrèze

église à Corrèze (Corrèze)

L'église Saint-Martial est une église catholique située à Corrèze, dans le département français de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.

Église Saint-Martial de Corrèze
Image illustrative de l’article Église Saint-Martial de Corrèze
L'église Saint-Martial de Corrèze.
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Martial
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Tulle
Fin des travaux XIIe siècle, XIIIe et XVIe siècles
Style dominant roman à l'origine puis gothique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1972)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Commune Corrèze
Coordonnées 45° 22′ 17″ nord, 1° 52′ 31″ est
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Église Saint-Martial de Corrèze
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Église Saint-Martial de Corrèze
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(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Martial de Corrèze

Généralités modifier

L'église Saint-Martial est située au centre du département français de la Corrèze, au cœur de l'ancienne ville close du bourg de Corrèze. Elle a été placée sous le patronage de saint Martial, évangélisateur du Limousin et premier évêque de Limoges.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Historique modifier

D'origine romane comme l'attestent les imposants contreforts du côté sud, cette église a été de nombreuses fois remaniée à la suite des destructions dues aux guerres, notamment celle de Cent Ans. Incendié par les Anglais vers 1350, le clocher a été reconstruit dans un style proche de ceux du Yorkshire, c'est-à-dire de forme hexagonale sur une base carrée. Ce clocher a été foudroyé en 1721[1] et 1989. Des aménagements de style gothique ont été réalisés à l'intérieur à diverses périodes[2].

Architecture modifier

L'église n'est pas orientée est-ouest mais plutôt est-nord-est/ouest-sud-ouest.

Surmontée d'un clocher à lanternon[1], la façade occidentale s'ouvre, en haut d'un escalier, sur le portail que coiffent trois sculptures. Celui-ci donne dans la nef de cinq travées, terminée par le chœur à chevet plat[1]. Fenêtres et modillons sont de style roman alors que les voûtes avec croisées d'ogives sont gothiques[1].

Mobilier modifier

Le maître-autel daté fin du XVIIe, début du XVIIIe siècle, fait l'objet de classements au titre des monuments historiques en deux périodes[3].

D'abord, en 1926, fut classé le retable construit et sculpté par l'atelier de Jean Tournié[4]. Mis en place de 1690 à 1692, il n'était alors ni peint ni doré. Faute d'argent, il ne fut terminé que vingt-quatre ans plus tard. Son architecture obéit aux règles de l'art baroque[2] : une structure tripartite à deux étages surmontée d'un fronton[4]. Ensuite, en 1979, furent également classés l'autel surmonté de deux gradins[5] ainsi que le tabernacle et son exposition[6].

Plusieurs sculptures de la même époque sont placées dans les niches du retable : un groupe sculpté représentant le Calvaire, avec la Vierge Marie et saint Jean de part et d'autre du Christ en croix[7], et trois statues[8] représentant Dieu le Père, saint Georges terrassant le dragon et une troisième, datée de 1714, qui représente un évêque (peut-être saint Martial).

Dans l'église, trois autres sculptures du XVIIe siècle en bois font également l'objet de protections au titre des monuments historiques :

L'édifice recèle également une chaire en bois sculpté du XIXe siècle[2].

Galerie modifier

Références modifier

  1. a b c d et e « Eglise Saint-Martial », notice no PA00099749, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  2. a b et c Panneaux d'informations touristiques placés à l'intérieur de l'église.
  3. « ensemble du maître-autel (autel, 2 gradins, tabernacle, exposition, retable) », notice no PM19000140, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  4. a et b « retable (retable architecturé) », notice no PM19000695, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  5. « autel, 2 gradins (maître-autel) », notice no PM19000693, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  6. « tabernacle (tabernacle à ailes), exposition », notice no PM19000694, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  7. « groupe sculpté : Calvaire », notice no PM19000697, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  8. « 3 statues : Dieu le Père, saint Georges terrassant le dragon, saint Martial ? », notice no PM19000696, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  9. « statue (petite nature) : saint Jacques le Majeur », notice no PM19000137, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  10. « demi-relief : saint Léonard », notice no PM19000138, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.
  11. « haut-relief (statuette) : sainte Madeleine », notice no PM19000923, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2018.

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

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