Église Saint-François-de-Sales de Paris

église parisienne

Église Saint-François-de-Sales de Paris
Nouvelle église, rue Ampère.
Nouvelle église, rue Ampère.
Présentation
Culte Catholique
Type Église paroissiale
Rattachement Archidiocèse de Paris
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Coordonnées 48° 53′ 04,8″ nord, 2° 18′ 17,8″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-François-de-Sales de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Église Saint-François-de-Sales de Paris
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Église Saint-François-de-Sales de Paris

La paroisse catholique Saint-François-de-Sales, située 17 rue Ampère dans le 17e arrondissement de Paris comporte deux églises distinctes construites « têtes bêche » et reliées par un couloir, la plus récente datant de 1911.

Elles sont consacrées à saint François de Sales.

L'ancienne église modifier

Construite en 1873 au milieu des champs, la rue n'ayant alors encore aucune habitation, la plus ancienne des deux églises possède son entrée principale au no 6 rue Brémontier.

La première pierre est bénie par Monseigneur Langénieux, évêque de Tarbes et mise sous le patronage de Saint François de Sales, puis elle est consacrée par Monseigneur Guibert, archevêque de Paris le 30 octobre 1873.

D'un style néo-roman assez sobre, elle est l'œuvre de l'architecte Édouard Delebarre Debay (1836-1891) et présente de beaux vitraux de la fin du XIXe siècle créés par l'atelier d'Henri Chabin, plusieurs sculptures de qualité et deux chapelles absidiales entièrement peintes.

L'orgue modifier

L'orgue Abbey, installé vers 1900, est restauré par la firme Danion-Gonzalez en 1985.

La console comporte trois claviers de soixante-et-une notes et un pédalier de trente-deux notes. Les transmissions sont mécaniques pour les notes et électriques pour les trente-et-un jeux, avec combinateur électronique. File:Église Saint François de Sales (rue Ampère) @ Paris 17 (31135030363).jpg Composition

Grand-Orgue
61 notes
Bourdon 16'
Montre 8'
Flûte à cheminée 8'
Prestant 4'
Flûte douce 4'
Quarte 2'
Grosse fourniture II
Plein-jeu V
Cromorne 8'
Récit expressif
61 notes
Cor de nuit 8'
Dulciane 8'
Voix céleste 8'
Principal 4'
Flûte à fuseau 4'
Nasard 2' 2/3
Doublette 2'
Tierce 1' 3/5
Larigot 1' 1/3
Cymbale IV
Basson 16'
Trompette harmonique 8'
Basson-hautbois 8'
Solo
61 notes
Grand cornet V
Trompette 8'
Clairon 4'
Pédale
32 notes
Soubasse 16'
Quinte 10' 2/3
Principal 8'
Bourdon 8'
Octave 4'
Bombarde 16'

La nouvelle église modifier

 
la nef vers le chœur de la nouvelle église.

Pour répondre à l'accroissement de la population de la Plaine-Monceaux au début du XXe siècle est décidée la construction d'une nouvelle église. Celle-ci est construite de 1911 à 1913 avec une entrée au 15 rue Ampère d'après les plans de l'architecte Eugène Ewald (1850-1927). Un long couloir permet de relier directement les deux églises.

La bénédiction de la première pierre a lieu le 14 juin 1911 par Monseigneur Fages et l’église est consacrée le 23 octobre 1913 par le Cardinal Amette, archevêque de Paris. La construction aura donc duré un peu plus de deux ans. Le curé d’alors est l’Abbé Pagis.

L’église est de style romano-byzantin. Elle s’ouvre sur la rue par un prostyle de trois arcades surmonté d’un fronton percé de trois grandes verrières au-dessus duquel s’élève une croix. Sous le porche, se trouve une mosaïque du « Christ bénissant » de Louis-Edouard Fournier (1857-1917).

La large nef est couverte d’une voûte en berceau avec arcs-doubleaux et pénétrations. Le chœur est en hémicycle, voûté en cul-de-four et encadré des deux absidioles.

Les bas-côtés sont séparés de la nef par des colonnes à chapiteaux décorés de feuillage et d’entrelacs. La galerie du triforium court au-dessus des arcades pour former au-dessus du porche, une large tribune pour le grand orgue.

L'orgue modifier

La nouvelle église possède un orgue Mutin datant de 1920 avec un relevage effectué par Maciet en 1982.
L'instrument a 35 jeux sur trois claviers et pédalier avec transmissions mécaniques. Le buffet s'étend sur toute la largeur de la nef et est conçu pour laisser apparaître les verrières de la façade de l'église.

 
L'orgue de la nouvelle église.

Composition

Grand-Orgue
56 notes
Bourdon 16'
Flûte à cheminée 8'
Montre 8'
Prestant 4'
Doublette 2'
Fourniture IV
Cymbale II
Trompette 8'
Positif
56 notes
Principal 8'
Bourdon 8'
Principal 4'
Nasard 2' 2/3
Doublette 2'
Tierce 1' 3/5
Fourniture III
Cymbale II
Cromorne 8'
Récit expressif
56 notes
Principal 8'
Voix céleste 8'
Flûte à fuseau 8'
Principal 4'
Nasard 2' 2/3
Quarte 2'
Tierce 1' 3/5
Plein-jeu IV
Basson 16'
Trompette 8'
Clairon 4'
Pédale
30 notes
Grosse flûte 16'
Soubasse 16'
Bourdon 8'
Basse ouverte 8'
Principal 4'
Tuba magna 16'
Trompette 8'
  • Accessoires
    • Accouplements Positif/G.O. en 8', Récit/G.O. en 16' et 8', Récit/Positif en 8'
    • Tirasses sur les trois claviers manuels
    • Appel des anches oppour Grand-Orgue, Récit et Pédalier

Curés modifier

  • 1911-1915: chanoine Pagis
  • 1919 : Edmond Loutil (« Pierre l’Ermite ») (1863-1959)

Galerie modifier

Voir aussi modifier

Articles liés modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. G. Belart, Papiers personnels de Monseigneur Julien (1856-1930), Presses universitaires du Septentrion, 1980, p. 205/319.p. Minute de réponse (1 pièce)