Économie matin
Économie matin est un journal internet français d’information économique, sans édition papier Il reprend le titre de l’hebdomadaire économique papier éponyme français qui paraissait le lundi, de 2004 à 2008, en France, et en Belgique (Bruxelles).
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| Économie matin | |
| Pays |  France
|
|---|---|
| Langue | Français |
| Périodicité | Hebdomadaire |
| Genre | Économique grand public gratuit |
| Prix au numéro | Gratuit |
| Fondateur | Jean-Baptiste Giraud |
| Date de fondation | |
| Ville d’édition | Paris |
| Propriétaire | Economie Matin SAS |
| Directeur de publication | Jean-Baptiste Giraud |
| Directeur de la rédaction | Jean-Baptiste Giraud |
| Site web | economiematin.fr |
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Historique modifier
Les fonds d’investissement Groupe UFG, IDFD et Spinnaker rejoignent les actionnaires historiques (la Société Bretonne de Développement, Bleucom, Datops, et le fondateur, Jean-Baptiste Giraud) au printemps 2006. Leur investissement permet de porter le tirage d’ÉconomieMatin à plus de 350 000 exemplaires (OJD). Le journal est également diffusé à Bruxelles. Le fonds d’investissement Spinnaker prend le contrôle total de la société en , après avoir provoqué le départ de Jean-Baptiste Giraud[réf. nécessaire][1].
Économie matin devient un quotidien gratuit sur Internet en , tout en conservant l'édition papier hebdomadaire. À cette occasion, un partenariat entre MSN Finances et ÉconomieMatin provoque en quelques semaines un triplement de l’audience de MSN Finances[2].
Économie Matin cesse d'être distribué dans sa version papier au début du mois de , puis — après un dernier numéro en — dépose son bilan et la société éditrice est mise en liquidation judiciaire début , ses actionnaires espagnols refusant de re-capitaliser la société[3].
EconomieMatin.fr modifier
En , Jean-Baptiste Giraud, après avoir été rédacteur en chef d'Atlantico de à , pendant la période du lancement du site, annonce qu'il va relancer Économie matin en pure player. En 2010, il a par ailleurs fondé avec trois associés Les Éditions Digitales qui réalisent des applications pour l'iPhone d'Apple après avoir adapté l'un de ses ouvrages en application à succès, numéro 1 de l’App Store pendant trois semaines[4].
Début 2012, Jean-Baptiste Giraud, Jean Gagneraud et le journaliste Michel Garibal (re)fondent Économie Matin, nouveau journal exclusivement dématérialisé d’information économique[5][source insuffisante].
Depuis [6], Économie matin publie une quinzaine d'articles par jour[7]. Le site est reconnu dès l’année de son lancement média d’intérêt politique et générale d'actualité[8]. Il connaît une certaine médiatisation en , après la publication d'une fausse information sur un épisode privé entre François Hollande et Valérie Trierweiler à la suite de la publication de son livre Merci pour ce moment. Était évoquée dans un article en se basant sur un passage du livre, l’hypothèse que du mobilier national avait été endommagé, lors d’une scène de ménage. Dans une enquête, Le Monde affirme que l'article a en réalité été inspiré par un canular informatique[9].
En , peu après le piratage de TV5 Monde par l’État Islamique, Economiematin.fr est également piraté. Ses pages affichent des messages de revendication, la base de données est inaccessible. Le site est remis en ligne après 48 heures, en adoptant pour l’occasion un CMS entièrement développé en interne, la faille de sécurité provenant du CMS Joomla[réf. souhaitée].
En 2016, ÉconomieMatin lance PolitiqueMatin.fr, puis SantéMatin.fr en 2017.
En , à l’occasion du dixième anniversaire de Economiematin.fr, le site change de maquette et de CMS la version maison présentant également des failles de sécurité.
Saisine du Conseil de déontologie journalistique et de médiation modifier
Le Conseil de déontologie est saisi en pour un article titré « Harcèlement au travail : des agents de sécurité en appellent à leur direction », et relatant le licenciement puis la réintégration après refus par l'inspection du travail d'un délégué syndical accusée d'être un harceleur. Le Conseil de déontologie juge en la saisine par cette personne "partiellement fondée", constate que « les règles déontologiques d’offre de réplique, d’équité, de respect de la présomption d’innocence n'ont pas été respectées, et que les règles déontologiques de ne pas confondre le rôle de journaliste et celui du juge, et de veiller à distinguer l'information et le commentaire n’ont pas été enfreintes. »[10].
Affaire Avisa Partners modifier
Dans une enquête réalisée par trois journalistes d'Arrêt sur images, Loris Guémart, Maurice Midena et Yann Mougeot, Économie matin est soupçonné avec plusieurs autres médias en ligne, notamment le HuffPost ou encore Les Échos, d'avoir publié de faux articles en faveur de clients ou à l'encontre de concurrents de l'agence d'intelligence économique Avisa Partners (anciennement iStrat) accusée de désinformation par plusieurs enquêtes journalistiques[11],[12].
Notes et références modifier
- « "Economie Matin" cédé à un fonds », Challenges, (ISSN 0751-4417, consulté le ).
- « Economie matin : TRIPLEMENT DU TRAFIC DES NEWS MSN FINANCES AVEC « ACTU ECO » PAR ECONOMIE MATIN », sur www.news-eco.com, (archivé sur Internet Archive).
- « Economie matin ne paraîtra plus… », sur www.lapressegratuite.com, (version du sur Internet Archive).
- Vincent Delfau, « Pourquoi ? : Pourquoi si peu de pourquoi ? », sur www.hitphone.fr, (archivé sur Internet Archive).
- « ECONOMIE MATIN.FR (Marques) », sur INPI (consulté le ).
- « Jean-Baptiste Giraud, relance Economie Matin. Jean- Baptiste Giraud, Directeur Général des éditions digitales. De BFM à la conquète de l'internet et des mobiles », sur www.courleuxsansfrontieres.com, (archivé sur Internet Archive).
- Audrey Vuétaz, « Économie Matin renaît sur le web », sur www.journalismes.info, (archivé sur Internet Archive).
- « Publications d’information politique et générale – CPPAP », sur www.cppap.fr (consulté le ).
- Samuel Laurent, « Valérie Trierweiler et les vases de Sèvres : itinéraire d'une intox », Le Monde, (ISSN 0395-2037, consulté le ).
- CDJM, « Avis sur la saisine n° 21-130 : Adopté en réunion plénière du 16 novembre 2021 », (consulté le ).
- Loris Guémart, Maurice Midena et Yann Mougeot, « Avisa : faux articles, faux médias, vraies opérations d'influence », sur Arrêt sur images, (consulté le ).
- Maxime Tellier, « Avisa Partners : dans les coulisses de la sulfureuse agence d’influence soupçonnée de désinformation », sur France Info, (consulté le ).
