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Manoirs du pays de Caux modifier

Totorvdr59/Brouillon

Le N est un manoir situé sur la commune de [[]], en Seine-Maritime, en France. Le domaine fait l'objet d'une inscription un classement au titre des monuments historiques en .

Localisation modifier

Historique modifier

Le manoir est classé inscrit au titre des monuments historiques le [2].

Description modifier

Notes et références modifier

  1. Notice no PA00100673, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Manoir des Portes », notice no PA00101125, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Collectif, Le Patrimoine des Communes de la Seine-Maritime, t. I, Éditions Flohic, coll. « le patrimoine des communes de France », (ISBN 2842340175).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Fin manoirs pays de Caux modifier

La Maison à pans de bois de Gaillon est un monument de la ville de Gaillon dans l'Eure.

Histoire modifier

La bâtisse date du XVIe siècle. Sa façade comporte des visages sculptés.

Située au pied du château de Gaillon, la maison à colombages reçoit au rez-de-chaussée des fonds de commerce.

Protection modifier

Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1924[1].

Références modifier

  1. Notice no PA00099428, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier

Catégorie:Monument historique dans l'Eure Catégorie:Gaillon Catégorie:Maison monument historique (France) Catégorie:Monument historique classé en 1943

Totorvdr59/Brouillon
Présentation
Culte Catholique
Type Abbaye
Rattachement Chanoines réguliers de saint Augustin
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1992)
Géographie
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Ville Corneville-sur-Risle

L'abbaye Notre-Dame de Corneville est une ancienne abbaye augustinienne située à Corneville-sur-Risle dans l'Eure, anciennement dans le diocèse de Rouen.

L'abbaye (vestiges) est partiellement protégée au titre des monuments historiques.

Histoire modifier

Fondation modifier

L'abbaye Notre-Dame fondée en 1143 par Gilbert de Corneville[1], .

Historique modifier

L'abbaye est ravagée par un incendie en 1287. Reconstruite au XVIIe siècle par les chanoines réformés de la Congrégation de France, elle constitue ainsi la seule abbaye génovéfaine en Normandie[1].

Des fouilles archéologiques ont été réalisées en 1985 et indiquent que l'église paroissiale contemporaine et l'église abbatiale (transept et chevet) étaient partagées entre les paroissiens et les abbés[2].

Les abbés modifier

Protection modifier

Les « éléments subsistants de l'ensemble claustral : ailes Sud et Est du cloître, y compris l'angle Sud-Est, ainsi que les sols du cloître, et l'emprise foncière de l'église abbatiale disparue avec les vestiges enfouis connus ou à découvrir » font l'objet d'une inscription par arrêté du [3]

Notes et références modifier

  1. a et b Les Essentiels, 10 février 2016.
  2. Abbaye Notre-Dame, Nicolas Wasylyszyn, Martine Thomas, In: Archéologie médiévale, tome 22, 1992, p. 442.
  3. « Ancienne abbaye Notre-Dame », notice no PA00099642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Monument historique inscrit en 1992]] Monument historique dans l'Eure]] Abbaye augustinienne en Normandie]] Architecture en Normandie]] Abbaye monument historique en France|Corneville-sur-Risle]] Église dédiée à Notre-Dame|Corneville]] Abbaye dans l'Eure|Corneville-sur-Risle]]

Abbés de l'Estrée modifier

  1. 1144 Hésimond
  2. Nicolas
  3. Philippe
  4. Milon
  5. Henri 1er
  6. ca 1160-1164 Gervais, contemporain d'Alexandre III, pape de 1159 à 1181
  7. Roger, contemporain de Guillaume aux Blanches Mains (1135-1202)
  8. Jean 1er
  9. Jean II
  10. ca 1219 Guillaume 1er
  11. inconnu
  12. inconnu
  13. inconnu
  14. inconnu
  15. inconnu
  16. 1379 Jacques 1er
  17. 1384 Thibaut 1er
  18. 1397 Guillaume II
  19. 1408 Thibaut Ledoux
  20. 1409 Henri II
  21. 1426 Robert 1er
  22. 1431 Jean III
  23. 1439 Robert II
  24. 1446 Jacques II
  25. 1470 Pierre 1er
  26. 1483 Jean IV, contemporain de Robert 1er Sosson, abbé de Saint-Vincent-aux-Bois
  27. 1490 Pierre II
  28. 1499 Richard 1er
  29. 1510 Noël Yvelin
  30. 1536 Richard II Martin du Bois
  31. 1560 Guillaume III, de Glos
  32. 1575 Étienne du Bois
  33. 1618 Henri III, de Genne
  34. 1619 Raoul Huraut
  35. 1654 Pierre-Gaston de Bonnesaigues [38]
  36. 1672 Pierre Gagnat / Gangnot / Gaignot, dernier abbé régulier
  37. 1673 François de Laval

Abbesses de l'Estrée modifier

  1. 1684 Marie Hyacinthe de Belleforière († 1716)
  2. Élisabeth de Guenet, de Louye
  3. Anne de Torchefilon, du Quesnoy
  4. Olympe de Maulde, de Colembourg
  5. 1730-1792 Mme Diel, de Montpeyroux

Château de Couvicourt modifier

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Le château de Couvicourt est un château situé sur le territoire de la commune française de Saint-Aubin-sur-Gaillon dans le département de l'Eure, en région Normandie.

La totalité du bâtiment et le parc sont inscrits au titre des monuments historiques en 2015[1].

Histoire modifier

Couvicourt est un lieu-dit de l'actuelle commune de Saint-Aubin-sur-Gaillon[2] dont ce fut une seigneurie. Le commanditaire du château est, avant 1772 année de sa mort à l'âge de 73 ans, Louis Édouard Delantage Detresigny. Ce dernier, seigneur de Couvicourt, a été caissier général de la ferme des poudres et salpêtres avant de tenir la fonction de commissaire général des poudres à Rouen. Il a sa sépulture dans l'église Saint-Aubin proche.

La propriété est revenue à Félix Ravaisson, archéologue et philosophe ; Gilbert Cesbron, enfant, y logea[3].

Le château est ouvert à la visite à l'occasion de la journée du patrimoine[4].

Architecture modifier

Édifié par l'architecte Joseph-Abel Couture, le château est une illustration du néoclassicisme pratiqué en Normandie par l'architecte originaire de Rouen dans le milieu du XVIIIe siècle.

Adossé par les dépendances à la rue du Bois-de-la-Fosse où il possède une entrée pour piéton et une entrée carrossable au no 7, le corps de bâtiment à un étage à toitures en ardoise est orienté par sa façade vers la vallée de la Seine dont il est séparé par la route royale reliant Paris à Rouen, percée en 1730. L'atlas de Trudaine fournit l'état des lieux de la propriété en 1759[5].

Le château est composé d'un avant-corps de trois travées dont le fronton est pourvu d'un œil de bœuf aveugle. Au bout de la pelouse qui se déroule vers la Seine, la rue du Pont-Maillot borne la propriété et offre une vue perspective au marcheur sur la façade ; une entrée monumentale alternative se trouve sur le côté gauche.

Les matériaux employés sont le moellon enduit et une pierre calcaire, notamment aux angles des pavillons latéraux.

Parc modifier

Le parc est composé de tilleuls disposés en alignements[3].

Destination modifier

Le château est le siège social d'une exploitation agricole[6].

Protection modifier

Le château de Couvicourt fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [1]. La protection s'applique au parc, à la clôture et aux pavillons des sources.

La commune et le propriétaire des lieux veillent à sauvegarder les lieux. Les travaux de restauration reçoivent le soutien de la fondation du patrimoine.

Notes et références modifier

  1. a et b « Château de Couvicourt », notice no PA27000088, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Château », notice no IA00017728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. a et b Les Essentiels, décembre 2015.
  4. Visite guidée du parc et des extérieurs du château de Couvicourt, 17-18 septembre 2022.
  5. [1].
  6. Culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Château de Houlbec modifier

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Le château de Houlbec est un ancien château fort, de nos jours en ruines, dont les vestiges se dressent sur l'ancienne commune française de Houlbec-près-le-Gros-Theil, au sein de la commune nouvelle des Monts du Roumois dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Localisation modifier

Le château est à proximité de l'église Notre-Dame, soit au Nord du village, la rue de l'Église desservant les deux lieux. Il occupe une vaste parcelle cadastrale, le terrain étant remarquable par un arbre de très haute taille planté là avant 1925. La zone alentour est marécageuse et constituée de parcelles agricoles. La rue des Maingottières est dans l'axe de la grille de simple facture qui s'ouvre sur le domaine.

Historique modifier

Le manoir de Houlbec, presque aussi imposant que celui d'Harcourt, n'a pu échapper aux guerres de 1418-1419 (guerre de Cent Ans) d'autant qu'en 1418, il appartient à Jean VII d'Harcourt qui lutte vainement contre le Thomas de Lancastre, duc de Clarence et y perd son château.

La bâtisse, dont la vocation est plutôt celle d'un manoir seigneurial, s'est transformé entre 1450 et 1600 sous la direction d'un gentilhomme haut-normand, Jean Mazeline (ou Jean Masselin), seigneur d'Houlbec, détenteur d'un office royal[1], étant vicomte de Conches et de Breteuil (1498-1524). Cette initiative s'inscrit dans le mouvement de relèvement du royaume après les destructions des guerres[2].

Jean Mazeline acquiert la terre de Houlbec en 1494 et, confirmé dans sa charge de vicomte avec l'avènement au trône de Louis XII (), commence alors la construction d'un nouveau logis[3]. Il conserve l'ancien logis dans un premier temps puis poursuit à partir de 1515 (avènement de François Ier) la construction du logis (extension dite de 1515). Le caractère défensif du manoir n'est plus une priorité, mais on trouve à Houlbec comme à Saint-Mards-de-Fresne (manoir fortifié de la Motte[4]) de petites canonnières[5] au bas des tours. L'appareil militaire que l'on croit percevoir à la vue de la tour crénelée sur grosses consoles n'est qu'un pseudo-chemin de ronde (tel est aussi le cas du manoir d'Auffay). La demeure est isolée à l'intérieur du pourpris : la cour est bordée de fossés ou douves, distincte de la basse-cour. L'église étant à faible distance du manoir, c'est ce bâtiment qui fait office de chapelle et de caveau funéraire seigneurial[6]. Le cellier des tonneaux implique la présence d'un pressoir.

Passé les guerres de religion (dommages supposés causés par les Ligueurs en 1588, au même titre que les châteaux forts les plus proches : La Mésangère, Harcourt et Boissey-le-Châtel), un inventaire dressé en 1603 par la propriétaire laisse un état des lieux architectural typique, qui montre la disparition de la moitié de la construction, et une ouverture de la cour et de la façade retravaillée (avec fronton) donnant sur la rue. Le colombier et un possible puits ont disparu.

Description modifier

Le château actuel comporte deux parties : l'existant perceptible de nos jours ; l'autre partie, archéologique.

Quant à la motte castrale préexistante[2], elle est attestée en 1301 par suite d'un accord entre Jean III d'Harcourt et l'abbaye du Bec au terme duquel « les hommes du fief du Bosc sont obligés aux réparations de la « motte de Houllebec » »[7].

La continuité de l'occupation du site castral primitif explique la position du château primitif : le rez-de-chaussée est surélevé par un niveau semi-enterré de caves et de celliers, comme au manoir de Commanville[8] à Cany-Barville, ancêtre des vides sanitaires des habitations modernes.

La partie archéologique est celle qui se trouve du côté de l'accès au domaine. Des fouilles menées en 1898[9] ont permis aux propriétaires de reconstituer un château de plan carré pourvu d'une tour ronde à chaque angle, dont ne subsistent que les tours Nord et Ouest et un unique corps de logis les reliant.

Ce corps de logis, visible par la rue de l'Église, offre à l'œil du promeneur une façade au style Renaissance, essentiellement la partie de gauche, percée de deux fenêtres carrées par niveau, qui furent cruciformes. La façade de briques et pierre, sur deux niveaux plus combles, laisse transparaître une seconde époque, de modernisation suivant un style Louis XVI, sur la partie droite (une série de trois fenêtres) et le centre (1786). Le soubassement d'une troisième tour au milieu de la façade (accessible depuis la cave) supporte l'escalier en fer à cheval donnant accès à la porte d'entrée en façade avant. La façade arrière est en appareillage de calcaire et silex en bandeaux; la disposition des fenêtres de différentes générations, n'est, de fait, pas ordonnancée. Seul le logis donne accès aux différents niveaux des tours.

Le château, non compris les deux tours qui l'allongent de 12 mètres, offre 23,60 mètres de longueur. En façade arrière, une large porte avec moulure en accolade donne accès aux caves. Un ostevent ou tambour en bois en façade de l'entrée est supposé[10]. La cuisine est identifiable par le manteau de sa cheminée qui occupe la largeur de la pièce, porté par deux gros piédroits[11].

En recul, la tour de gauche (tour Ouest) fait écrire à Léopold Pannier en 1865 une ressemblance avec celle du château de Fumichon[12]. De 5,71 mètres de diamètre, la tour s'élève à 21 mètres. Elle est bâtie en pierre et est surmontée d'un toit en forme de poivrière soulignée de mâchicoulis ; son origine remonterait au règne de Philippe-Auguste († 1223)[6].

La tour Nord, elle aussi en arrière plan (à droite sur les rares illustrations), est bâtie aussi en pierre et rehaussée de brique orange et silex, des briques noires vernissées formant des losanges dans la partie supérieure de la maçonnerie. La toiture, jadis en tuile, est transformée en ardoise (1787) et surmontée d'un épi en terre cuite vernissée. Sa hauteur est de 20 mètres.

La monographie de l'abbé Heullant fournit les croquis et autres détails des lieux dans leur configuration en 1900[6],[13].

La parcelle comporte en outre des vestiges tels que l'on peut la considérer tout entière comme un dépôt lapidaire à ciel ouvert.

Propriétaires modifier

Avant la famille d'Harcourt, trois familles ont détenu le bien : maison de Rieux (1452), de Rohan (1464) et Mazeline (1494)[14]. On sait que Suzanne Du Val est maîtresse des lieux en 1603[15]. À partir de 1562[16], la famille noble de Postis le fait moderniser, en dernier lieu en 1786, et lui donne son aspect définitif. Le château est demeuré aux mains de cette famille jusqu'au début du XXe siècle[17].

Dégradation subite modifier

Le comte Adrien de Postis[18] fait du château le siège de sa société d'édition de la revue Diex li Volt[19] au tout début du XXe siècle[20]. Dans L'Écho de France du paraît l'annonce de l'adjudication du domaine du Houlbec, comprenant un vieux manoir[21]. En 1938, un cliché fait état de la présence de la toiture, mais le château est devenu inhabité. Toiture effondrée, laissé à l'abandon jusqu'en 2007-2008, il ne reste plus aujourd'hui que les deux caves voûtées du Moyen Âge qui soutiennent le corps de logis, et les deux tours du XVe siècle; la façade arrière s'est totalement effondrée à cause de la végétation qui s'est développée à l'intérieur du bâtiment. Le second niveau de la façade avant est dégradé.

Actualité modifier

L'ensemble est constitué en site naturel classé en 1925[22].

Le cryptoméria (cèdre du Japon) signalé en 1925 s'élève toujours à la gauche du château et constitue un arbre remarquable[23]. Il pourrait cependant s'agir d'un Sequoiadendron giganteum (séquoia géant)[24].

En 2008, un couple marié[25] s'engage, à l'horizon de 2024, dans la réhabilitation des ruines qu'il acquiert[26]. Entre mai 2011 et septembre 2018, on constate depuis la rue que les cadres des fenêtres sont rétablis ; quant aux tours, elles sont protégées des intempéries par une couverture en tôle ondulée. La végétation sauvage a été évacuée. En 2020, cependant, la propriété est aliénée à nouveau : un tailleur de pierre et sa famille investissent alors les lieux qu'ils peuvent décemment occuper en permanence à partir d'avril 2022[27],[28].

Notes et références modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Houlbec-près-le-Gros-Theil » (voir la liste des auteurs).
  1. Pagazani 2014, p. 23-62.
  2. a et b Pagazani 2014, p. 185-226.
  3. Pagazani 2014, p. 73-106.
  4. « Manoir de la Motte », notice no PA27000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Pagazani 2014, p. 145-183.
  6. a b et c Abbé C. Heullant, op. cit..
  7. Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l'histoire du département de l'Eure / recueillis et publiés… par MM. Léopold Delisle et Louis Passy, 1862-1869.
  8. « Manoir de Commanville », notice no IA00022689, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Les fouilles sont le prétexte à la candidature – non retenue – de la famille de Postis au prix Fouché, concours d'archéologie 1900 de la société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure - In Recueil de la Société libre de l'Eure, 23 juin 1901.
  10. Pagazani 2014, p. 227-274.
  11. Demeures campagnardes de la petite et moyenne noblesse en Haute-Normandie (1450-1600) : pour une histoire architecturale d’une province française, Xavier Pagazani, 2009, p. 230.
  12. Bulletin monumental, article de Léopold Pannier, .
  13. L'argumentaire servi vainement à la société libre de l'Eure a convaincu l'abbé Heullant de le reprendre à son compte …
  14. Châteaufaure et faureteresse.
  15. Demeures campagnardes de la petite et moyenne noblesse en Haute-Normandie (1450-1600) : pour une histoire architecturale d’une province française, thèse de Xavier Pagazani, 2009, p. 157.
  16. Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1906.
  17. La famille de Postis porte : D'azur à trois rencontres de cerf d'or, la famille de Postis ayant été grand veneur héréditaire de la forêt d'Évreux.
  18. Adrien du Postis est le personnage qui a ouvert les archives de sa famille à l'abbé Heullant.
  19. Bulletin religieux de l'archidiocèse de Rouen, août 1912.
  20. La Lanterne, 17 novembre 1906.
  21. Domaine du Houlbec, L'Écho de France.
  22. « Le château d'Houlbec-près-le-Gros-Theil », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
  23. Arbre no 6270025.
  24. Sequoiadendron giganteum.
  25. Restaurer une ruine de caractère : il faut avoir le moral, Le Courrier cauchois, 2012.
  26. Bulletin de liaison - Sortie culturelle du 11 juin 2016.
  27. Les Normands du bout du coin, francebleu, 17 janvier 2023.
  28. Mathieu vit dans un château qu'il sort des ruines, en Normandie, avril 2023.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes modifier

Références externes modifier

Catégorie:Château fort dans l'Eure|Houlbec]] Catégorie:Site classé ou inscrit dans l'Eure]] Catégorie:Château en ruines en Normandie]] Catégorie:Fondation en 1301]] Catégorie:Normandie au XIVe siècle]] Catégorie:Patrimoine du XIVe siècle]] Catégorie:Patrimoine du XVIe siècle]] Catégorie:Maison d'Harcourt]]

Villa Gracieux modifier

Totorvdr59/Brouillon

La villa Gracieux, commandée à partir de 1952 selon des plans dus à l'architecte Pierre Marmouget, est située à l'intersection des avenues Émile-Zola et du Collège à Royan, en France. L'immeuble est inscrit au titre des monuments historiques en 2007.

Historique modifier

Le maître d'ouvrage se nomme Georges Gracieux. La parcelle étroite longe dans sa plus grande dimension l'avenue du Collège et est plantée en face du collège Émile-Zola. La villa est achevée en 1960. Un jardinet, posé du côté du collège, constitue l'entrée piétonne qui s'effectue par le portillon au no 22.

Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Architecture modifier

Œuvre de l'architecte Pierre Marmouget, la villa, composée sur deux étages, est un modèle de l'architecture moderne au sein d'un quartier, celui du Parc, qui a été assez épargné en 1945.

Références modifier

  1. « Maison », notice no PA17000076, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

*Catégorie:Monument historique inscrit en 2007 *Catégorie:Maison monument historique en Charente-Maritime *Catégorie:Villa en Charente-Maritime *Catégorie:Édifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle » en Charente-Maritime *Catégorie:Monument historique à Royan *Catégorie:Architecture à Royan

Abbaye Sainte-Croix de Talmont modifier

[40] Pierre Courcier, abbé commendataire de l'abbaye de Sainte-Croix de Talmont - 1685

Revenus (état du Poitou sous Louis XIV) - tenue en commende par Louis de La Trémoille

[41] L'Abbaye de Sainte-Croix-de-Talmond (Vendée) énoncé de la source sans son texte

[42] Essai historique sur le Talmondais : depuis le XIe siècle jusqu'à la révolution

[43] L'Abbaye Sainte-Croix de Talmond (Vendée)

thèse de Marcel Garaud

14 pluviôse an X ()

Cahaignes modifier

Château de Cahaignes
Présentation
Patrimonialité

Le château de Cahaignes est situé sur la commune de Vexin-sur-Epte[1], dans le département de l'Eure.

Historique modifier

Le château a été construit au XVIIe siècle. Le gros œuvre est de calcaire, de pierre de taille et d'enduit.

L'élévation est ordonnancée. Le toit d'ardoise est à long pan et à croupe. Le maître d'œuvre est inconnu. Le domaine contient un parc, des communs et des parties agricoles. Seule l'habitation est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel en 1953[2] Le lieu a longtemps été la propriété de la famille Claude de Boisdenemetz, qui a donné plusieurs maires à la commune de Cahaignes. En 1848 y est décédée la fille de la compositrice Marie-Emmanuelle Bayon et de Victor Louis, Marie-Hélène-Victoire, belle-mère d'Alexandre Armand, marquis de Boidenemetz. Depuis 1953, l'édifice se délabre au fil du temps. Son dernier propriétaire du XXe siècle Ernest Hubert Jean Picot s'est trouvé dans l'impossibilité définitive de l'entretenir à la suite de son départ en maison de repos[3].

En , Taïg Khris déclare vouloir « redonner sa splendeur à ce patrimoine en péril et l'ouvrir au public »[4].

En , un chantier de réhabilitation est marqué par la présence d'échafaudages et d'indication à propos sur la grille d'accès.

Site naturel classé modifier

En 1953, le château et son parc sont l'objet d'un classement au titre des sites naturels[5]

Notes et références modifier

  1. « Château », notice no IA00017142, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Château », notice no IA00017142, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. (en) A Frenchman's home is his castle, in Cahaignes - Article sur le château de Cahaignes.
  4. Après la Tour Eiffel, l'Eure : nouveau défi pour Taïg Khris au château de Cahaignes, paris-normandie.fr, repris sur orange.fr.
  5. « Le château de Cahaignes et son parc », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Références externes modifier

Cahaignes Catégorie:Site classé ou inscrit dans l'Eure


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une illustration sous licence libre serait bienvenue

Hélène Henry est une décoratrice française, née à Champagney (Haute-Saône) le et morte à Paris en [1].

Biographie modifier

Elle est membre fondatrice de l'UAM.

Comme architecte d'intérieur, elle travailla dans l'ombre[2] de Francis Jourdain, Robert Mallet-Stevens, Pierre Chareau, René Herbst, Eugène Printz, Klotz, Dominique ou Paul Dupré-Lafon en leur fournissant ses tentures et tapis, « de luxueuses étoffes à motifs inspirés de l'Afrique ou du cubisme, puis de plus en plus abstraits : pois, rayures, écossais… »[2].

Réalisations modifier

  • Tapis d'Aubusson, 1930[3].
  • ...

Bibliographie modifier

  • Stéphane Boudin-Lestienne -, Alexandre Mare et Giraud (préfacier) (photogr. Thérèse Bonney, Michel Giraud, Mathieu Peyroulet Ghilini), « Hélène Henry : les tissus de la modernité », Catalogue d'exposition, Gourcuff Gradenigo, vol. Textile,‎ , p. 141 (ISBN 978-2-35340-342-4).

Notes et références modifier

  1. [ ], lemonde.fr, 23 novembre 1965.
  2. a et b Elles ont meublé leur siècle : les oubliées du mobilier, télérama, 2013.
  3. Christie's, tapis d'Aubusson.

Liens externes modifier


[[Catégorie:Architecte français du XXe siècle]] [[Catégorie:Personnalité féminine française]] [[Catégorie:Naissance en juillet 1891]] [[Catégorie:Naissance en Haute-Saône]] [[Catégorie:Décès en novembre 1965]] [[Catégorie:Décès à Paris]] [[Catégorie:Décès à 78 ans]]

Hôtel de ville d'Évreux modifier

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Localisation
Commune

Notice no PM27000726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Notice no PM27000730, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

L'hôtel de ville d'Évreux est un monument de la ville d'Évreux.

Localisation modifier

Le bâtiment est situé dans le département français de l'Eure, dans l'enceinte médiévale d'Évreux à l'endroit où se tenait le château comtal. Sis place du Général-De-Gaulle, la fontaine monumentale de 1882 lui fait face.

Historique 1 modifier

Vue du château de la ville d'Évreux en 1702.

Sans pouvoir s'appesantir, faute d'étude disponible[1], sur une construction gallo-romaine originelle, il est cependant rapporté que la femme du comte Guillaume d'Évreux, Helvide (Helvise), fait détruire en 1108 un château et entreprendre l'édification d'un second dans la foulée. Puis, entre la longue conquête de la Normandie par Philippe Auguste et le début du règne de Louis XI de France, les soubresauts politico-militaires (dont la guerre de Cent ans) justifient l'entretien continu d'une place forte par une succession de châteaux dont peu de détails sont connus. Ces châteaux sont le lieu de résidence des gouverneurs de la ville.

En 1652 (fin de la Fronde), à la mort du comte d'Évreux et duc de Bouillon, sa veuve, la duchesse Éléonore de Bergh, est le commanditaire de la structure qui reste dans les esprits comme le château des comtes d'Évreux jusqu'en 1780, même si la maison de La Tour d'Auvergne lui préfère le château de Navarre[2].

En tout état de cause, la municipalité n'occupe le lieu que tardivement, la salle aux bourgeois étant le lieu d'assemblée au XIVe siècle ou au sein de l'Hôtel-Dieu au XVe siècle puis en dernier lieu les halles[1], dans la chambre de ville.

Historique2 modifier

Le bâtiment actuel a été achevé en 1895 au terme d'un projet de 18 années.

Auparavant, le conseil de ville loge dans divers bâtiments successifs ayant pris la place du château des comtes d'Évreux, situés en bordure de l'enceinte gallo-romaine.

À sa mort en 1874, Olivier Delhomme, adjoint au maire, lègue sa fortune à la ville, à charge pour la collectivité de l'employer à l'édification d'une nouvelle mairie.

En 1877, la municipalité de Jean-Louis Lepouzé fait organiser un concours. Parmi les 25 projets remis[3] au jury présidé par Eugène Viollet-le-Duc, le premier prix est attribué à l'architecte de Paris François Thierry-Ladrange[4]. L'offre retenue étant supérieure au budget, des révisions de devis s'ensuivent et, dans les faits, par décision du , c'est l'architecte départemental Georges Gossart qui exécute l'œuvre sur les plans initiaux de Ladrange.

Après arasement des constructions en place, en , la première pierre est posée. L'édifice est inauguré le sous la mandature d'Henry Ducy.

Architecture modifier

Le gros-œuvre est constitué en pierre calcaire de Vernon. Le bâtiment comporte un pavillon central flanqué d'un aile de chaque côté. Les extrémités sont composées chacune d'un pavillon en léger retour d'équerre. La toiture revêtue de pans en ardoises comporte des mansardes. Les parties plates sont protégées avec du zinc.

Le 3e étage, avec 3 grandes baies rectangulaires au centre, se distingue avec une alternance de brique et de pierre. Un balcon surmonté de la mention hôtel de ville est accessible par la baie centrale : il marque l'emplacement de la salle des mariages. La devise républicaine souligne la base du balcon.

Le toit en pavillon est couronné d'un belvédère à lanterneau. L'imposant fronton est dû à Louis-Émile Décorchemont.

Un perron de 4 marches précède l'escalier, droit et en pierre qui compte une vingtaine de marches et donne accès au deuxième étage dont il constitue l'entrée : une terrasse encadre le portail en bois vernis à double battant. Dessous se trouve une desserte carrossable du rez-de-chaussée.

Ornements intérieurs modifier

Les artistes eurois Albert Miserey et Charles Denet travaillent au décor monumental.

Le sculpteur Miserey y a réalisé une allégorie de la naissance, du service militaire, du mariage et de la mort d'un citoyen selon ces quatre étapes.

Au second étage commence un vitrail œuvre de l'atelier Duhamel-Marette éclaire la cage d'escalier qui mène aux salles d'apparat.

Dans la salle des mariages, une toile située dans le caisson central du plafond est due au peintre Denet : le thème est la célébration du premier mariage civil sous la Révolution.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Liens externes modifier

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Biographie modifier

Fernand Guey effectue ses études supérieures à l'école des Beaux-Arts de Paris. Ses formateurs sont Léon Bonnat, Gustave Moreau, François Flameng et Fernand Cormon. Puis il s'inscrit à école du Louvre. Sa thèse est consacrée aux vitraux anciens du diocèse de Cornouaille[1].

Il présente le Bon Samaritain (1903) au salon des artistes français. En 1905, il devient peintre officiel de la Marine.

Il est nommé successivement conservateur du musée de Quimper (1908-1917) puis directeur du musée de peinture de Rouen par décision du du sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts[2].

Il succède à Louis-Émile Minet[3] le dans la fonction de conservateur du musée des beaux-arts de Rouen jusqu'en 1950, année où Hubert Guillet le remplace.

Il est le fondateur de la société des Amis du musée des Beaux-arts de Rouen en 1926[1].

Le , sous la présidence de Pierre Chirol, il est reçu à l'académie de Rouen par Samuel Frère, doyen de l'Académie. Dans son allocution, Fernand Guey ne manque pas de s'inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs, sans oublier la tâche de Charles Le Carpentier dans l'inventaire qu'il eut à dresser dans le tumulte causé par la Révolution.[2].

À Rouen, comme à Grenoble ou Nice, la direction des Beaux-Arts entreprend dans les années 1930 une reprise en main des méthodes locales de conservation des œuvres[1]. Fernand Guey, disposant de l'appui de Paul Vitry, conservateur au musée du Louvre, a été nommé en ce sens en 1922 contre le candidat soutenu par la ville de Rouen, Georges Le Meilleur.

De fait, on lui doit de ressortir des réserves des trésors oubliés autour desquels il développe une stratégie de communication[1] : tels deux bustes d'Augustin Pajou (dont un de 1788 de l'intendant de Crosne) remontés des réserves dès 1923 ; en 1925, il dépoussière un retable qu'il attribue à Jan van Coninxloo[2],[4].

Il se retire à Paris où il meurt dans l'indifférence rouennaise[1] le à l'âge de 87 ans.

Œuvres dans les collections modifier

  • Quimper, musée des Beaux-Arts :[8] :
    • Place au Beurre la nuit, Quimper, ca 1900
    • Chaumière sous les arbres
    • Ancienne place du marché au beurre de pot ; Quimper, ca 1913
  • Non localisés (évoqués lors de la réception de Guey à l'Académie de Rouen) :
    • Jardin des Plantes
    • Cathédrale
    • Aître Saint-Maclou

Galerie modifier

Hommage modifier

Une impasse à son nom existe dans la ville de Quimper.

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Masson, op. cit..
  2. a b et c Loïc Vadelorge (préf. Jean-Pierre Chaline), Rouen sous la IIIe République. Politiques et pratiques culturelles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 441 p., poche (ISBN 978-2-7535-0035-8 et 2-7535-0035-5, présentation en ligne).
  3. François Lespinasse, Journal de l'École de Rouen 1877-1945, 2006, p. 15 (ISBN 2-906130-01-X).
  4. Notice no 00000057897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. Notice no 00000056365, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. Notice no 00000056366, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. Notice no 00000056367, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. Collections du MBA de Quimper.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier


Catégorie:Naissance en mars 1877]] Catégorie:Naissance à Vincennes]] Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle]] Catégorie:Élève de l'École du Louvre]] Catégorie:Peintre français du XXe siècle]] Catégorie:Conservateur français de musée]] Catégorie:Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen]] Catégorie:Décès en janvier 1964]] Catégorie:Décès à Paris]] Catégorie:Décès à 86 ans]]

Albert Miserey modifier

Albert Miserey, né à Ménilles (Eure) le et mort à Pacy-sur-Eure le , est un sculpteur.

Biographie modifier

De condition modeste, il est d'abord tailleur de pierre « comme son illustre devancier Michel-Ange »[1]. et, comme lui, sa vocation l'amena à l'art statuaire.

Il est élève de l'école des arts décoratifs entre 1881 et 1883, où il obtient de nombreuses récompenses. Il reçoit en 1882-1883 les conseils du sculpteur-enseignant Charles Gautier. À l'école des Beaux-Arts de Paris, il suit les enseignements d'Émile Thomas. Il reçoit le « prix Lemaire » en 1890 pour La Mort de César[2].

Il sort diplômé en 1892. Son domicile parisien se trouve au 36, rue Dutot[3].

De retour en Normandie, il ouvre un atelier dans sa commune de naissance.

Carrière modifier

Miserey expose annuellement aux salons de la société des artistes français à partir de 1893 où il livre les bustes en plâtre du colonel Nairince[4],[5] et de La Tour d'Auvergne[6],[7]. Ce buste est placé dans la salle d'honneur du 46e de ligne. On en trouve deux exemplaires au musée de Quimper[8] dont un exemplaire en marbre[9].

Puis il envoya les œuvres suivantes :

  • Buste de M. X (1895)[1] ;
  • Buste de l'homme politique Victor Milliard, sénateur de l'Eure, ancien ministre de la Justice, plâtre, qui reparaît en marbre en 1901[1] ;

On doit encore à cet artiste l'important groupe de mineurs qui ornait le Palais des Mines à l'Exposition universelle de 1900 ou encore un médaillon de Mérimée, père de Prosper Mérimée, pour la mairie de Broglie (Eure)[19].

Différents travaux d'art pour les mairies d'Évreux, de Vernon sont relevés mais non détaillés. Cependant, il est évéré que la façade du théâtre municipal d'Évreux est ornée de deux bustes de Boieldieu et Corneille[20]. Que le maire de Vernon Adolphe Barrette avait son buste en bronze à l'hôtel de ville de Vernon[21]. La commune de Ménilles lui doit son monument aux morts[22].

Appréciation modifier

« M. Miserey, écrivit un critique dans le rappel de l'Eure[23], a une qualité maîtresse plus rare qu'on ne pourrait croire en sculpture : il fait ressemblant. Il ne s'en tient pas là ; il cherche, trouve, traduit l'expression. On peut dire qu'ils parlent ou qu'ils vont parler, ses portraits, quand on a vu celui de M. Milliard. »[1]

« Il faut ajouter que l'œuvre de cet artiste présente les qualités d'exécution et de métier les plus dignes d'éloge. »[1]

Récompenses modifier

Albert Miserey a reçu une 3e médaille en 1894 et une 2e en 1901[1].

[[Catégorie:Naissance en juillet 1862]] [[Catégorie:Naissance dans l'Eure]] [[Catégorie:Sculpteur français du XIXe siècle]] [[Catégorie:Sculpteur français du XXe siècle]] [[Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des arts décoratifs]] [[Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle]] [[Catégorie:Sculpteur normand]] [[Catégorie:Décès en novembre 1938]] [[Catégorie:Décès dans l'Eure]] [[Catégorie:Décès à 76 ans]]

Théâtre municipal d'Évreux modifier

Totorvdr59/Brouillon
Présentation
Architecte
Léon Legendre
Localisation
Département
Commune
Évreux-Louviers scène nationale
Le Tangram
Type Scène nationale
Lieu Évreux, Louviers
Direction Valérie Baran

Le théâtre municipal d'Évreux est un édifice situé dans la ville d'Évreux, dans l'Eure en région Normandie.

Histoire modifier

Le maître d’œuvre est la ville d'Évreux[24] qui, sur concours lancé en 1898, choisit le projet élaboré par Léon Legendre, un architecte né dans l'Eure. Le directeur dès 1903 est Charles Baret.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [24].

Le Théâtre des Opérations, compagnie théâtrale dirigée par Jacques Falguières[25], est installée au théâtre d'Évreux en 1978[26].

Après une campagne de modernisation et extension qui a suivi le ravalement de l'édifice (soit 13 années de travaux), le théâtre Legendre rouvre en 2018[27].

L'érable sycomore planté en façade avant la Révolution est un arbre remarquable de France[28] .

Au XXIe siècle, le théâtre Lengendre est incorporé à la scène nationale dénommée Tangram.

Description modifier

Le théâtre est de style Beaux-Arts.

Les éléments de décoration sont dus (entre autres), pour la peinture, à Charles Denet (Foyer (salle)|foyer]]) et, pour la sculpture, à Albert Miserey qui a créé notamment les deux bustes de Corneille (poésie) et Boieldieu (musique) en façade, de part et d'autre du balcon.

Représentations notoires modifier

Ont été mises en scène par Jacques Falguières les représentations suivantes :

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Dictionnaire national des contemporains, p. 15.
  2. Bulletin des musées, 1891.
  3. Société des artistes français. Salon de 1894.
  4. « Colonel (gendarmerie) Nairince », base Léonore, ministère français de la Culture.
  5. [2]. Orthographié à tort Méracé.
  6. Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, p. 350.
  7. Notice Arcade - "La Tour d'Auvergne", buste, marbre par Albert Ernest Miserey, no 3402.
  8. Notice no AR021084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture.
  9. Notice no AR303625, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture.
  10. Buste de Jeune femme voilée ou Japonaise.
  11. « "Japonaise" », notice no M0381000866, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. SAF, 3e médaille 1894.
  13. Cliché de l'œuvre.
  14. Notice no 07080002439, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. Georges Gossart architecte diocésain.
  16. Catalogue du musée de Bordeaux
  17. Notice no 000SC021042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  18. Notice no 07080002440, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  19. Notice no 000SC018295, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  20. Notice no PA27000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. « Monument d'Adolphe Barette », notice no IA27000263.
  22. Université de Lille.
  23. Le Rappel de l'Eure, sur data.bnf.fr.
  24. a et b « Théâtre municipal », notice no PA27000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Jacques Falguières, sur bnf.fr.
  26. Le théâtre des Opérations, sur bnf.fr.
  27. Réouverture du Théâtre Legendre, une nouvelle salle de la Scène nationale d'Évreux, 8 octobre 2019.
  28. Top 10 des arbres remarquables de Normandie, 13 mai 2018.
  29. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  30. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  31. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  32. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  33. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  34. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  35. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  36. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  37. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  38. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  39. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  40. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  41. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  42. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  43. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.
  44. La représentation sur lesarchivesduspectacle.net.

Bibliographie modifier

  • Théâtre des Opérations, 4, 1984 . - Incorrigible théâtre : histoire du Théâtre d'Évreux témoin de l'art dramatique en province aux XIXe et XXe siècles de Jean-Marie Lhôte, 2003

Article connexe modifier

Liens externes modifier

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Charles Coquebert de Montbret modifier

wikif des communes suivantes :

Dans le Morbihan : Pénestin, Camoël, Férel, Arzal, Marzan, Péaule, Le Guerno (trève), Noyal-Muzillac, Questembert, Larré, Molac (+ Le Cours), Elven, Monterblanc, Plaudren, Saint-Jean-Brévelay, Saint-Allouestre, Moréac, Naizin, Kerfourn (trève), Noyal-Pontivy, Saint-Gérand (trève), Croixanvec.

Dans les Côtes-du-Nord : Hémonstoir, Saint-Caradec, Saint-Connec (trève), Saint-Guen (trève), Vieux-Marché (trève), Merléac, Saint-Martin-des-Prés, Corlay, Haut-Corlay, Canihuel (trève), Kerper (trève), Saint-Gilles-Plijeaux, Coet-Malouan, Saint-Connan, Senven-Léhart, Saint-Fiacre (trève), Saint-Pever, Lanrodec, Plouagat, Saint-Jean-Kerdaniel, Bringolo, Goudelin, Tréguidel, Kerstang, Tressignaux, Pleguien, Lanvollon, Lannebert, Pludual, Saint-Laurent, Plouha, Saint-jean.

Régicides en WP anglais modifier

à part le bourreau Charles-Henri Sanson qu'on ne peut pas qualifier de régicide.24/05/2020.

Stelling van Amsterdam modifier

Fort bij Edam Fort bij Kwadijk Fort Benoorden Purmerend Fort aan de Nekkerweg Fort aan de Middenweg Fort aan de Jisperweg Fort bij Spijkerboor Fort bij Marken-Binnen Fort bij Krommeniedijk Fort aan Den Ham Fort bij Veldhuis Fort aan de St. Aagtendijk Fort in de Zuidwijkermeerpolder Fort bij Velsen Fort bij IJmuiden Fort Benoorden Spaarndam Fort Bezuiden Spaarndam Fort bij Penningsveer Fort aan de Liebrug Fort De Liede Fort bij Vijfhuizen Batterij aan de IJweg Fort bij Hoofddorp Batterij aan de Sloterweg Fort bij Aalsmeer Fort bij Schiphol Fort bij Kudelstaart Fort bij De Kwakel Fort aan de Drecht Fort bij Uithoorn Fort Waver-Amstel Fort in de Waver-Botshol Fort aan de Winkel Fort bij Abcoude Fort Nigtevecht Fort bij Hinderdam Fort Uitermeer Vesting Weesp Vesting Muiden (avec Westbatterij et Muizenfort) Batterij bij Diemerdam Fort Pampus Batterij bij Durgerdam

Front nord modifier

Front nord-ouest modifier

Front ouest modifier

Front sud-ouest modifier

Front sud modifier

Front sud-est modifier

Front du Zuiderzee modifier

Ponts Joret et Cie (état en 1894) modifier

Joseph Danly modifier

  • sources brevet : document brésilien [44] in Sistema Danly, Arquitetura do ferro e arquitetura ferroviária em São Paulo, Beatriz Mugayar Kühl, Éditeur Atelie Editorial, 1998, (ISBN 8585851651 et 9788585851651), Longueur 436 pages
  • source Forges d'Aiseau [45]
  • fiche Danly [46] (sourcé sur Poissy)
  • le Théâtre des Folies parisiennes (installé sur le champ-de-Mars), exposition de 1889, objet d'un article de Génie civil (revue) sur Gallica, p. 78 et suivantes - Rapport de M. Grosclaude, ingénieur des arts et manufactures
  • le même (Danly non cité) [47]
  • Thirion, Charles (1827-1901). Directeur de publicationde La Propagation industrielle : revue des arts et des manufactures
  • concessionnaire Danly en France : encart publicitaire [48] de 1889, paru dans L'Avenir de Sidi bel Abbes. J. de Schriver (Hautmont)
  • [49] Samedi 28 octobre 1893 - montre le bâtiment au Costa-Rica. Signé André Vauthier
  • autre concessionnaire : [50] Caillet Gronow

Bibiano Duclos modifier

toto


[51]

Georges Vayrou, « Marc Braham et Guillaume Carré, Les maisons en fer Duclos. Une expérience première ? », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique [En ligne], 140 | 2018, mis en ligne le 01 février 2019, consulté le 20 février 2020. URL : http://journals.openedition.org/chrhc/9013

Notice no IA77000624, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Golf de Beauvallon modifier

Totorvdr59/Brouillon
Image illustrative de l’article Totorvdr59/Brouillon
Date de création 1926
Localisation 27, boulevard des Collines, 83310 Grimaud
Coordonnées 43° 17′ 33″ nord, 6° 36′ 06″ est
Par 70
Distance totale 5 918 m
Nombre de parcours 1
Géolocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Le Golf de Beauvallon (Golf Club de Beauvallon selon ses statuts) est situé à Grimaud dans le Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à l'ouest de la commune de Sainte-Maxime.

Le terrain s'étend sur 40 ha et comporte 18 trous. Il s'élève, laissant apercevoir le golfe de Saint-Tropez.

Accès au golf modifier

  • Accès en train : Gare de Toulon
  • Accès en véhicule particulier : par la RD 559

Articles connexes modifier

Lien externe modifier


Bonde modifier

la Bonde
Illustration
La Bonde à Provemont
Caractéristiques
Longueur 17,87 km
Bassin collecteur Seine
Régime pluvial océanique
Cours
Source Ravin de la Fosse des chats
· Localisation à l'ouest de Nojeon-en-Vexin
Confluence la Levrière
· Localisation Bézu-Saint-Éloi
· Coordonnées 49° 17′ 31″ N, 1° 42′ 28″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Régions traversées Normandie

Sources : SANDRE : « H3158000 »

La Bonde est un petit cours d'eau de l'Eure, affluent de la Levrière.

Géographie modifier

La Bonde prend sa source dans la commune de Nojeon-en-Vexin, au lieu-dit Ravin de la Fosse des chats sous le nom du Sec dans le département de l'Eure.

Selon le SANDRE, sa longueur est de 17,87 kilomètres[1].

La Bonde traverse les communes de Bernouville, Bézu-Saint-Éloi, Chauvincourt-Provemont, Doudeauville-en-Vexin, Étrépagny et Gamaches-en-Vexin et Nojeon-en-Vexin.

Elle rejoint la Levrière à Bézu-Saint-Éloi, derrière la rue du Moulin Saint-Éloi.

Aménagements modifier

Hydronymie modifier

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Notes et références modifier

  1. SANDRE, « Fiche rivière de la Bonde (H3158000) » (consulté le ).

Les Mystères du château de Dé modifier

Totorvdr59/Brouillon

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Mystères du château de Dé est un documentaire de Man Ray tourné en 1929.

Synopsis modifier

Il s'agit de mettre en scène la villa Noailles, dont le commanditaire Charles, vicomte de Noailles endosse son propre rôle.

Fiche technique modifier

  • Réalisation : Man Ray
  • Producteur : Man Ray
  • Photographie : Man Ray
  • Scénario :

Distribution modifier

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier


[[:Catégorie:Film français sorti en 1929]] [[:Catégorie:Court métrage français]] [[:Catégorie:Film muet français]] [[:Catégorie:Film français en noir et blanc]] [[:Catégorie:Man Ray]]


Réseau de transport de Seine Normandie Agglomération modifier

Les préfaces de decker modifier

  1. Ludovic Miserole (préf. Michel de Decker), Zamor : le nègre républicain, L'Atelier Mosésu, , 360 p. (ISBN 979-1092100501).
  1. Jean Mineray (préf. Michel de Decker), Gaillon, un château, des villages, des histoires…, Luneray, Bertout, , 311 p. (ISBN 2-86743-023-2).

30 et quelques oeuvres de de decker modifier

  1. xxxClaude Monet, une vieMichel De Decker Perrin 1992
  2. xxxDiane de PoitiersMichel De Decker Pygmalion 2002
  3. xxxGabrielle d'Estrées - Le grand amour de Henri IVMichel De Decker Pygmalion 2003
  4. xxxGuillaume le conquérantMichel De Decker Bertout 2001
  5. xxxHenri IV, les dames du Vert GalantMichel De Decker Belfond 1999
  6. xxxHistoire de Vernon S/Seine, Giverny et alentours,Michel De Decker Charles Corlet 1982
  7. xxxL'Eure du temps - tome 1Michel De Decker Bertout 1995
  8. xxxL'Eure du temps - tome 2Michel De Decker Bertout 1997
  9. xxxLa bête noire du château de JeufosseMichel De Decker Bertout 1996
  10. xxxLa Duchesse d'OrléansMichel De Decker Pygmalion 2001
  11. xxxLa Marquise des plaisirs - Madame de PompadourMichel De Decker Pygmalion 2007
  12. xxxLa Princesse de LamballeMichel De Decker Pygmalion 1999
  13. xxxLa Reine libertineMichel De Decker Pygmalion 2009
  14. xxxLa Veuve EgalitéMichel De Decker Perrin 1981
  15. xxxLa vie amoureuse de TalleyrandMichel De Decker Belfond 2003
  16. xxxLe chevalier d'EonMichel De Decker France Empire 1998
  17. xxxLe Prince des imposteursMichel De Decker Lafond 1996
  18. xxxLes animaux qui ont une histoireMichel De Decker Picollec 1993
  19. xxxLes grandes heures de la NormandieMichel De Decker Pygmalion 2007
  20. xxxLes jeunes amours de Louis XVMichel De Decker Belfond 2000
  21. xxxLes meilleurs imposteurs de l'histoireMichel De Decker Critérion 1991
  22. xxxLouis XIV le bon plaisir du RoiMichel De Decker Belfond 2000
  23. xxxMadame de MontespanMichel De Decker Perrin 1985
  24. xxxMarie AntoinetteMichel De Decker Belfond 2005
  25. xxxMille ans NormandsMichel De Decker Bertout 1999
  26. xxxNapoléon - Les plus belles conquêtes de l\Michel De Decker Belfond 2004
  27. xxxNapoléon III ou l'Empire des sensMichel De Decker Belfond 2008
  28. xxxPendu de soiréeMichel De Decker Maitre Jacques 2000
  29. xxxUn siècle d'images à VernonMichel De Decker NJM 1986
  30. xxxVictor Hugo pour ces damesMichel De Decker Belfond 2002

Membres SADN modifier

Liste de grès en France modifier

Avessac: near Redon Belleau: near Château-Thierry Bigarré des Vosges: in the Vosges Blavozy: near Puy-en-Velay Champenay: near Saint-Dié Erquy: near Saint-Brieuc Fontainebleau: near Fontainebleau Frain: in the Vosges La Rhune: near Bayonne Moliere: near Rodez Najac: near Villefranche-de-Rouergue Omonville: near Omonville-la-Rogue Rothbach: in the Vosges

Académie des arts de Lille 29 juillet 1775 modifier

Les 8 premiers académiciens de Lille [52] :

xxxxx modifier

Modèle de tableau pour élèves de l'école des beaux-arts de Lille modifier

À faire le 18 mars : élèves d'Henri Contamine

Palais Rameau (← liens | modifier) Charles Benvignat (← liens | modifier) Auguste Mourcou (← liens | modifier) Carlos Batteur (← liens | modifier) Hôtel Catel-Béghin (← liens | modifier) École des beaux-arts de Lille (← liens | modifier) Cimetière du Sud (Lille) (← liens | modifier)

Élève Né en / Mort en Enseignant Spécialité Prix / Distinction Une réalisation
illustrée
Alphonse Colas 1863 / 1951 François Souchon Peinture
Émile Defrenne 1873 / 1947 François Souchon Peinture
Carolus-Duran 1866 / 1916 François Souchon Peinture Grand officier LH
Auguste-Joseph Herlin 1873 / 1963 François Souchon Peinture Chevalier LH
Édouard Reynart 1870 / 1947 François Souchon Peinture Officier LH

MAME modifier

Imprimerie Mame
Présentation
Destination initiale
imprimerie
Destination actuelle
campus
Architecte
Bernard Zehrfuss, Jean Marconnet
Ingénieur
Construction
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune

Le Site Mame est le nom donné à une zone industrielle située dans le quartier Lamartine de Tours inaugurée en 1950 par l'imprimerie Mame.

Depuis 2010, le site Mame s'insère dans un projet de quartier urbain. Ce projet de quartier mixte est entre autres à destination d'un pôle international d'art[2].
Le site se trouve boulevard de Preuilly, entre la Loire, le Périphérique de Tours, l'hôpital Bretonneau et le Vieux-Tours.

Histoire modifier

Un homme pourtant, Armand Mame commence en 1796, l'implantation d'une imprimerie familiale créée par son père trente ans plus tôt. Dans le centre ville entre la rue Royale, la rue des halles et la rue Néricault-Destouches, une ville usine de l'imprimerie va se mettre en place, pour attendre en 1866 un chiffre d'affaires de 3,50 millions de francs-or et 1500 employées sur place, on utilise 30 machines à vapeur. L'empire Mame envoie ses fumées sur la ville, signe d'activité au XIXe siècle[3].

L'imprimerie Mame fait partie du patrimoine culturel de Tours depuis la fin du XVIIIe siècle. En 1796, la famille d'imprimeurs Mame (Ernest Mame, Alfred Mame, etc) originaire d'Angers installe une usine dans le centre-ville de Tours. Elle est détruite pendant la Seconde Guerre mondiale lors de l'arrivée des Allemands le 19 juin 1940.

Une nouvelle imprimerie est alors construite à partir de 1950 sur un terrain de 3,5 hectares en bordure de Loire. L'architecte Bernard Zehrfuss, associé à Jean Drieu La Rochelle, propose deux bâtiments modulaires reliés entre eux par une passerelle. Le premier édifice est une tour qui abrite les bureaux administratifs. Le deuxième, situé plus bas, regroupe les ateliers.

Statue de Gutenberg provenant de l'ancienne imprimerie Mame (avant 1940).

La structure des ateliers est à l'image de l'architecture de l'époque, c'est-à-dire en béton brut ; l'ossature est faite de poteaux et de poutres. L'ensemble forme un grand volume de 5 432 m2 qu'il a fallu éclairer. Pour cela, Bernard Zehrfuss travailla avec Jean Prouvé. La toiture permet d'illuminer l'espace de manière régulière, Prouvé fit en effet installer 672 sheds d'aluminium disposés sur une structure en acier, une première en Europe, qui recouvre l'ossature.

Par ailleurs, Prouvé construit quatre pavillons en aluminium sur le toit-terrasse de la tour administrative. Ils sont pourvus de baies vitrées et de hublots colorés. Le bureau du directeur et la salle de réunion du conseil d’administration y sont installés. À noter que la toiture de la salle de réunion déborde et elle prend la forme d'une coque.

Le peintre Edgar Pillet se chargea de décorer les cloisons intermédiaires des ateliers avec des fresques abstraites de couleurs jaune, bleu, blanc, gris et noir. Il a aussi dessiné le mobilier de bureau, composé de tubes métalliques.

Ces bâtiments ont reçu en 1954 le grand prix d'architecture industrielle de Milan[4] et font l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [5].

Reconversion d'une friche industrielle modifier

La réhabilitation préalable du bâtiment industriel abouti en 2016 à l'inauguration de la « Cité de la création et du numérique » (site Mame) le par le secrétaire d'État Jean-Vincent Placé qui s'est déplacé spécialement pour l'occasion[6].

Notes et références modifier

  1. Maurice Vandalle, « Le Salon des Arts et le musée de Lille de 1790 à 1803 », Revue du Nord, vol. 31, no 124,‎ , p. 208 (lire en ligne)
  2. http://www.agglo-tours.fr/index.php?idtf=194 Tour(s)plus
  3. Pierre Leveel La Touraine disparue page 308
  4. http://www.esbat-tours.fr/uploads/File/pdf/mame_DRAC.pdf ESBAT
  5. « Imprimerie Mame », notice no PA37000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. La Nouvelle République, Jean-Vincent-Placé, un ministre très branché.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

[[:Catégorie:Monument historique à Tours]] [[:Catégorie:Manufacture monument historique en France]] [[:Catégorie:Monument historique inscrit en 2000]] [[:Catégorie:Édifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle » en Indre-et-Loire]] [[:Catégorie:Édifice construit en 1950]]





Notre-Dame d'Ivry modifier

Liste des abbés modifier

Conteville = modifier

réécriture

Herluin, un petit chevalier, épousa la concubine du duc Robert Ier de Normandie, Arlette de Falaise, et lui apporta en dot le domaine de Conteville[5].

De son union avec Arlette, le comte de Conteville eut deux fils et une fille : Odon ou Eudes, qui devint évêque de Bayeux, et Robert qui prit plus tard le titre de comte de Mortain. La fille, nommée Emma, épousa Richard Goz.

Conteville fit partie du domaine ducal jusqu'au moment où Richard Cœur de Lion l'échangea, le 18 janvier 1195, avec les moines de Jumièges, contre le Pont-de-l'Arche.

Cette paroisse était alors une vicomté, ainsi que l’apprennent les rôles de l’échiquier de Normandie.

Entre 1180 et 1195, on y trouve Guillaume de la Mare, comme fermier de cette vicomté et de la seigneurie de Boulleville.

Richard Ier de la Mare, abbé de Jumièges, rend compte de 20 livres qu’il s'était obligé de payer annuellement pour le manoir de Conteville.

En 1199, le roi Jean rendit le Pont-de-l'Arche à l'abbaye de Jumièges et reprit possession de Conteville qu’il donna quelque temps après à Gérard de Fornival, pour le service d’un fief de chevalier.

Philippe-Auguste échangea Conteville, en 1210, avec l'abbaye de Jumièges, contre le Pont-de-l'Arche. Saint Louis confirma cet échange en juillet 1246.

En 1238, Thomas du Buisson vendit à l’abbaye de Jumièges un manoir qu’il possédait à Conteville, situé entre le chemin de Grestain et le chemin qui conduit à la Vigne.

Il y avait à Conteville, en 1286, un moulin nommé le moulin de la Croix et trois fiefs qui étaient ; les fiefs de la Garenne, de la Vigne et des Bois. La vavassorerie des Monts n’est connue qu’en 1475.

Les prieur et religieux de Grestain, à cette époque, reconnurent, eux aussi, « que les héritages situés en la paroisse de Conteville, relevant de leurs fiefs et seigneuries, étaient exempts de reliefs et de treizièmes, sauf ceux dont les possesseurs se seraient obligés par titres ou reconnaissances, qui ne sont pas compris dans ladite franchise et exemption ….. »

Ce privilège, qui fut si souvent, dans la suite, contesté aux habitants, devait sans doute remonter au temps où Conteville faisait partie du domaine royal, s’il n’avait pas son origine dans les donations faites par Childebert à saint Samson, évêque de Dol.

Le 22 mars 1526, l'abbé et les religieux de Jumièges rendirent aveu au roi à cause de leur baronnie de Conteville.

Le 3 juin 1676, Guillaume et Élie Lejugeur, père et fils, donnèrent et aumosnèrent une vergée de terre à la confrérie du Rosaire à Conteville.

La tradition rapporte qu'une foire, dite de Saint-Gervais, se tenait à Conteville. La charte de création de cette foire Saint-Gervais remontant à l’époque où ce pays faisait encore partie du domaine royal fut retrouvée le 16 janvier 1784, lors de l’inventaire des titres et papiers du trésor de l’église de Conteville.

Il se tient chaque semaine deux petits marchés dans le bourg de Conteville, l’un le jeudi et l’autre le dimanche. Il y avait jadis une halle pour les grains.


La « brigade Piron » a libéré Conteville en 1944.

Louis-Étienne Charpillon modifier

Totorvdr59/Brouillon

Louis-Étienne Charpillon est un passionné français d'histoire locale spécialisé dans le département de l'Eure, né le à Tannerre-en-Puisaye[6] et mort le à Domecy-sur-Cure[7].

Biographie modifier

État civil modifier

Charpillon est né de Marie-Angélique Rameau (1782 - 12 juin 1836[8]) dont le mari, père de l'enfant, est Louis Pierre (1783 - 25 janvier 1845[9]), marchand de bois natif de Leugny (Yonne). Les conditions de vie de la famille implantée à Tannerre-en-Puisaye, bourg de quelque 700 habitants, sont modestes.

Il est le benjamin d'une fratrie constituée de Jeanne (9 novembre 1811[10] - …) et Pierre Césaire (1815 - …).

Carrière bourguignonne modifier

En 1841, Charpillon a 24 ans ; son nom figure dans l'annuaire du département de l'Yonne[11], en qualité de notaire installé à Sens où est répertorié antérieurement un Louis Césaire Charpillon, notaire.

En 1846, il est toujours nommé dans le même annuaire en qualité d'ancien notaire domicilié à Sens, arrondissement du même nom[12], tandis que, quelques pages plus loin, le même annuaire fait état de sa présence dans le canton d'Auxerre, à Saint-Bris : il est en effet le successeur de Me Pascal Symphorien Drouot, actif entre 1830 et 1842, 9 rue de Paris[13].

C'est dans ce dernier bourg de près de 2 000 habitants qu'en 1848, à l'occasion de la campagne électorale d'Alexandre Dumas dans l'Yonne, ce dernier entre dans le cours de la vie de Charpillon[14]. Ils partagent tous deux le goût de la chasse[15]. La biographie de Dumas mentionne qu'il travailla chez un notaire à ses débuts, tout comme Charpillon fut clerc avant d'acheter sa propre charge.

Dumas décrit[16] la qualité des poules de concours bramas et cochinchinoises à l'élevage desquelles se livre Charpillon à Saint-Bris où ce dernier est l'un des adjoints du maire.

Le revers de la médaille veut qu'Alexandre Dumas emprunte beaucoup d'argent à son ami Charpillon qui n'élève hélas pas de poule aux œufs d'or

Carrière normande modifier

Si l'on peut expliquer les raisons qui poussent Charpillon à quitter sa région natale à cause de ses revers de fortune, on ignore le motif qui lui a fait choisir la Normandie[17]. Toujours est-il que l'étude de Saint-Bris passe à Me François Théveny[18] en 1856.

Il résida avec sa famille à Pinterville, commune proche de Louviers dans l'Eure, Pinterville où officie un curé du nom d'Anatole Caresme dans l'église de la Sainte-Trinité[19]. Ultérieurement, sa mutation expresse pour Darnétal[20] suivit son affectation à Gisors après les événements de l'envahissement prussien.

À Gisors, à partir du 24 septembre 1865[20], on le retrouve juge de paix. Les archives des affaires dont il a eu à connaître n'étant pas accessibles, on ignore l'ampleur des fonctions de ce notable dans le canton, si ce n'est en termes statistiques repris dans Gisors et son canton[21].

En marge donc de cette fonction dans la magistrature, on lui doit, avec la collaboration du lovérien de naissance l'abbé Caresme[22], un ouvrage qui fait désormais référence, dont la plupart des articles de la présente encyclopédie consacrés aux communes, aux institutions comme aux hommes qui ont fait l'histoire de l'actuel département de l'Eure constituent la source de leurs références[23].

Œuvre majeure modifier

Entre 1868 et 1879 paraissent respectivement les deux volumes du Référence:Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure - histoire, géographie, statistique, dictionnaire ainsi conçu :

  • 1868 : Volume I - 1re partie[24] - Dédicace - Introduction - Préface (pp. I à VIII) - Chapitres 1 à 18 (bibliographie) : statistiques : pp. 1 à 86 - Communes de Aclou à Bouafles, pp. 87 à 468; (ISBN 9782877607308) (fac similé Res Universis) / (ISBN 2-87760-730-5)
  • 1879 : Volume II - 2e partie[26] - Communes de la Madeleine de Nonancourt à Vraiville - pp. 485 à 1005. Note de l'auteur p. 1005, signée à Paris du 24 mars 1879 - Errata pp. 1007-1010 - Carte p. finale.

La page de couverture des éditions originales comporte une composition des blasons colorisés des cinq villes chefs-lieu d'arrondissement. L'éditeur initial est la maison Delcroix[27], au 64 Grande-Rue aux Andelys. L'ouvrage est publié sous le patronage du préfet de l'Eure, Eugène Janvier de la Motte, augmenté de celui du conseil général de l'Eure par la suite. La dédicace du volume I est pour la duchesse d'Istrie[28].

L'introduction confirme son métier de juge de paix à Gisors, à la date du 20 décembre 1867. La page de couverture du volume II de 1879 laisse apparaître un Charpillon ancien juge de paix.

Charpillon en appelle au travail réalisé par son devancier de trente ans, Louis-Léon Gadebled[29]. Dans le tome II[30], Charpillon reconnaît avoir suivi les orientations préconisées par l'abbé Caresme († 1876) de dresser une histoire aussi complète que possible commune par commune, notamment grâce aux notes accumulées par ce dernier pendant trente ans. Il remercie aussi Stéphane de Merval (1814-1894)[31], éditeur scientifique, autre historien local.

La numérisation de l'ouvrage existe sous différents modes : par volume ou partie 1 ou 2 de volume. Le volume I entier est « communément » accessible en ligne, tandis que certaines institutions universitaires proposent le volume II[26].

Une réédition sur papier en 500 exemplaires a été lancée en 1966[32] en deux tomes fidèles à l'originale.

Faits saillants de ses activités modifier

L'ouvrage Gisors et ses Environs

Ce travail est antérieur au Dictionnaire. C'est le succès rencontré auprès des amateurs d'histoire locale qui décidera Charpillon d'entreprendre son dictionnaire. Des rééditions multiples en ont été faites depuis l'année de sa publication, 1867, dont une de 1979[33].

Mutation-sanction

Les événements du mois d'octobre 1870 à Gisors, surtout les écrits qu'il s'est obligé d'en faire en réponse à sa mise en cause[34], lui valent l'inimitié d'un doyen des députés en devenir, Louis Passy.

Le fait est que, le 15 novembre 1870, au cœur de la tourmente prussienne, il est muté à Darnétal. Spet mois après, le 12 avril 1871, il est appelé à d'autres fonctions[20],[35]. Le 28 juillet 1871, il reçoit un témoignage de sympathie[34], écrit dans lequel le terme de disgrâce est employé.

Légataire universel de Dumas

Il est rapporté que le manuscrit du Chevalier de Sainte-Hermine aurait été récupéré par Charpillon dans la précipitation lors du décès de son auteur en décembre 1870, à une période où les Prussiens pénétraient dans Dieppe (Dumas est mort dans la villa de son fils à Puys, par Neuville-lès-Dieppe), puis perdu[36]. Or ce fait s'explique car Charpillon est le légataire universel d'Alexandre Dumas († 5 décembre 1870), voulu par ce dernier dans son testament dès 1865[37], ce qui le fera haïr par son fils, les dettes accumulées par Dumas père n'y étant pas pour rien.

Affaires parisiennes

Sans qu'on puisse se l'expliquer, le nom de Louis Étienne Charpillon, ancien notaire à Saint-Bris-le-Vineux (Yonne), transparaît en juillet 1874 à l'occasion de la publicité donnée à la cession de brevets d'invention par Pierre Grandjean, ingénieur mécanicien, à Louis Étienne Charpillon, concernant un nouveau système de chauffage qui porte son nom (Grandjean), applicable aux wagons de chemin de fer, aux voitures de toutes natures, aux navires, aux serres, appartements[38]. On lit alors que Charpillon est à Paris, au no 8 de la rue Greffulhe. Et c'est de Paris en effet qu'il lance l'édition du volume II de son dictionnaire en 1878.

On perd sa trace à partir de cette année. De retour en Bourgogne, il meurt dans son département de naissance seize ans plus tard.

Famille modifier

Il se marie à Anne-Sophie Denis (°1821-) de Saint-Florentin (Yonne), qui se trouve à une trentaine de kilomètres de Saint-Bris (Anne-Sophie meurt le 27 septembre 1856[39]). Elle donne naissance à un premier fils Lionel le 11 août 1842[40], qui vivra un peu plus d'un an[41]. Joseph Étienne Albert naît le 25 février 1844. Marie Jeanne Sophie Denise, née le 5 octobre 1847, se marie à Gisors le 4 juin 1872.

Il épouse en secondes noces, en 1857, Marie-Catherine Dechamps (1840-1898) née à Armes (Nièvre), que l'on suppute être une fille naturelle d'Alexandre Dumas. Leurs deux enfants sont Louis Paul César (1859-1925) et Max Étienne (1863-…)[42].

Il a un parent, Césaire Guyard[43], installé à Domecy-sur-Cure (Yonne). C'est dans sa maison dont Charpillon a hérité qu'il meurt à 77 ans.

Distinctions modifier

  • Officier d'académie[7]

Article connexe modifier

Notes et références modifier

  1. Dispute avec Artus d'Agan nommé abbé par le duc de Mayenne.
  2. Louis Anisson, docteur en Sorbonne, prieur de Fleurs, ordre de Citeaux, à Douai, vicaire de l'archevêque de Lyon.
  3. a et b [3]. Les bornes temporelles sont corrigées de la version de Charpillon/Caresme selon les révélations des archives de l'Eure
  4. Nomination à l'abbaye d'Ivry (Eure) (bulles), Cote 2 E 1841 (1-91). Fonds du Lau, pièce 36, archives de Dordogne.
  5. Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure. Modèle:T.I, pp. 834-836.
  6. Acte de naissance de Louis-Étienne Charpillon no 12.
  7. a et b Acte de décès de Louis-Étienne Charpillon no 10.
  8. Acte de décès de Marie-Angélique Rameau no 7.
  9. Acte de décès de Louis Pierre Charpillon no 3.
  10. Acte de naissance de Jeanne Louise Reine Angélique Charpillon no 28. Parrain : le curé de Sens Jérôme Charpillon (° 1751).
  11. Annuaire historique du département de l'Yonne, recueil de documents authentiques destinés à former la statistique départementale, 1841, en ligne [4], pp. 126 et 170.
  12. Annuaire historique du département de l'Yonne, Volume 10, Ch. Milon, 1846, p. 98 & 146, en ligne [5].
  13. Notaires - Les archives départementales de l'Yonne [6].
  14. Journal de campagnes. Alexandre Dumas candidat dans l'Yonne, Claude Schopp [7].
  15. Jules Guénier, dans Mémoires d'un bourgeois de Saint-Bris, écrit : « La fausse nouvelle d'un membre de la famille Dumas malade permettra d'éloigner l'écrivain qui vivait au relais de poste sans s'acquitter d'aucune charge, sa notoriété étant un passeport de gratuité ».
  16. Histoire de mes bêtes, Alexandre Dumas, pp. 269 et s., en ligne [8].
  17. Dans l'introduction de Gisors et son canton signée du 29 novembre 1866, il ne dit mot de son sentiment [9].
  18. Saint-Bris-le-Vineux. - Étude notariale n°VI : minutes et répertoires, en ligne [10].
  19. Notice no PA00099509.
  20. a b et c Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe et XXe siècles, dossier Charpillon [11].
  21. Gisors et son canton, op. cit., p. 70 & s..
  22. Fiche d'identité de l'abbé Caresme en ligne sur BnF [12].
  23. E-Book gratuit en ligne (tome I) [13].
  24. Notice bibliographique BnF Vol I part.1 [14].
  25. Notice bibliographique BnF Vol. I part. 2 [15].
  26. a b et c Volume II du Dictionnaire, en ligne [16].
  27. Delcroix, libraire incontournable du département à cette époque, qui a, en outre, édité Brossard de Ruville Histoire de la ville des Andelis et de ses dépendances, éditée chez Delcroix.
  28. On ne connaît pas les relations de l'auteur avec Mathilde Louise Lagrange, duchesse d'Istrie, sa contemporaine, morte en 1873.
  29. Louis-Léon Gadebled (1812 - 1873), Dictionnaire topographique statistique et historique du département de l'Eure, Canu, , 501 p. (lire en ligne).
  30. In p. 1005, note de l'auteur [[17]].
  31. Fiche d'identité de Stéphane de Merval en ligne sur BnF [18].
  32. Réédition de 1966 référencée SUDOC 158798465 [19].
  33. Gisors et ses Environs, Paris, Perrin, 1979, 283 p.  et 16 p.  de planches (ISBN 978-2877604949).
  34. a et b Les Prussiens à Gisors, … Mise en cause de Charpillon par Louis Passy - Réponse en 32 pages, en ligne sur Bnf [20].
  35. Les événements à Paris valent aussi le départ du préfet de passage de l'Eure, Alexandre Fléau, quelques jours après lui, le 20 avril; Charpillon et lui avaient eu des échanges avant l'arrivée des Prussiens à Gisors en octobre 1870.
  36. Découvertes, 28 octobre 2007 par Susan Salter Reynolds[21] « Dumas est mort près de Dieppe, pendant la guerre franco-prussienne. A l'approche de l'armée prussienne, son seul légataire, Louis Charpillon, notaire et juge de paix, enterrait ses objets de valeur, y compris le manuscrit d'"Hector de Sainte-Hermine". Cinq jours plus tard, les Prussiens sont arrivés. Finalement, Charpillon a déterré le roman et l'a donné à un notaire à Rouen ».
  37. Dumas fils ou l'anti-Œdipe, Marianne Schopp & Claude Schopp, Phébus, 2017, (ISBN 275291122X), (ISBN 9782752911223), 336 pages.
  38. Cession de brevet de 1874 [22].
  39. Acte de décès d'Anne-Sophie Denis no 35.
  40. Acte de naissance no 37 de Lionel, Louis, Ismaël Charpillon.
  41. Acte de décès no 39 de Lionel, Louis, Ismaël Charpillon au 15 novembre 1843.
  42. Louis et Max tous deux témoins habitant Paris ayant signé l'acte de décès de leur père.
  43. Guyard est le nom de jeune fille de la mère de Charpillon.

{{Portail|littérature française|Eure|historiographie}} [[Catégorie:Écrivain français du XIXe siècle]] [[Catégorie:Notaire français]] [[Catégorie:Notaire du XIXe siècle]] [[Catégorie:Officier d'Académie]] [[Catégorie:Personnalité liée à l'Eure]] [[Catégorie:Naissance en avril 1817]] [[Catégorie:Naissance dans le département de l'Yonne]] [[Catégorie:Décès dans le département de l'Yonne]] [[Catégorie:Décès en août 1894]] [[Catégorie:Décès à 77 ans]]

Éléments constitutifs du château modifier

Font l'objet de l'inscription par un premier arrêté du 6 juin 1983 :

  • à l'Est : façades et toitures de l'aile des logements ; grandes écuries, remises et sellerie ; façades et toitures du bâtiment dit ancienne maison Gilliot ou pavillon des Ministres avec son passage et de ses écuries et remise ; aile sur la Bresle dite aile des Ministres ; façades et toitures du fourneau économique, du logement de l'instituteur et de l'école ; fontaine accolée au flanc Sud de la collégiale Saint-Laurent (cad. AB 156, 157, 160, 163, 1073, 1074) ;
  • au Nord : pavillon des Fontaines ;
  • au Sud : table des Guise ; glacière ; pont enjambant la route du Tréport.

Font l'objet de l'inscription par un second arrêté du 6 juin 1983 :

  • Façades et toitures des trois bâtiments de la ferme modèle ; façades et toitures des grandes écuries Ouest du pavillon de Joinville.

Font l'objet du classement par l'arrêté du 30 octobre 1985 :

Château, y compris les parties souterraines ; cour d'honneur avec sol, clôture, statues, saut-de-loup et balustrade ; jardin à la française avec murs de soutènement ; dépendances au Nord du château : roue motrice ; éolienne ; façades et toitures de l'usine à gaz et de l'émissaire des sources ; dépendances dans le parc : façades et toitures du pavillon Montpensier et de la maison des portiers ; façades et toitures de la maison du jardinier ainsi que le portail d'entrée et les murs de clôture ; façades et toitures du pavillon de Joinville, des grandes et petites écuries, du four à pain et du poulailler.

Golf de Ploemeur Océan modifier

Totorvdr59/Brouillon
 
Date de création 1990
Localisation Saint-Jude, Kerham - Ploemeur
Coordonnées 47° 43′ 34″ nord, 3° 28′ 52″ ouest
Par 72
Distance totale 5819 m
Nombre de parcours 1
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
 
 
Géolocalisation sur la carte : France
 
 

Le Golf Bluegreen Ploemeur Océan est situé au hameau Saint-Jude de la commune de Ploemeur dans le Morbihan, en Bretagne.

Accès au golf modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

{{portail|Golf|Morbihan}} Catégorie:Ploemeur]] Catégorie:Parcours de golf en France|Ploemeur]] Catégorie:Sport dans le Morbihan]] Catégorie:Links (golf)]]

Famille RUPHY - lignée d'architectes ? modifier

Nom RUPHY
Prénoms Fernand Joseph François Camille CHLH rang du 29/12/1917, capitaine territorial d'artillerie
Date de naissance 1866/08/30
Lieu de naissance Haute-Savoie ; Annecy-le-Vieux

Nom RUPHY
Prénoms Germain - Père : François, laboureur
Date de naissance 1880/06/26 décès 8/12/1955
Lieu de naissance Haute-Savoie ; La Clusaz, CHLH du 30 mars 1945, ancien soldat au 30° RI

Nom RUPHY
Prénoms Pierre Claude Scipion
Date de naissance 1802/08/03
Lieu de naissance Haute-Savoie ; Annecy
soit Scipion Ruphy

fin de source LH

  • Site COM COM :

Fiche CAUE74

  • Pas de trace d'un Eugène Ruphy.
  • Sont frères :
    • François Ruphy de Menthon
    • Thomas-Dominique Ruphy (1760-1840), architecte - présenté comme grand-père de Camille Ruphy (grand-mère Françoise Magnin) d'où :
      • Thomas (Franklin ? : pas vu l'acte rectificatif) 27 août 1794 : ???????? illustre inconnu
      • Marguerite (dite Camille), née le 3 juin 1799
      • (chevalier) Jean-Louis Ruphy [58] (jj/mm/1791 - † 28 mai 1859, Annecy-le-Vieux, acte de décès n°25)- mariage 30 janvier 1817 (suivant acte civil simplifié de mariage) à Anne Claudine Julie Burnet (acte de décès n°86), (premières noces suivant acte de décès n°25 - marié à dame [N]eillet ? Marie Éloïse, acte de décès n°25) (présenté comme architecte et parrain de Louis, J.), inhumé le 29 mai dans le cimetière de la paroisse Saint-Laurent, d'où :
      • Auguste (1822-1902)
      • Gustave (1831-1910)
        • Joseph (acte de décès n° 86), Camille Ruphy --- prénom d'usage conforme à l'extrait d'acte de naissance de Louis --- (28 novembre 1819 - † 21 avril 1893 - acte de décès n° 86, Charles, 32 ans, et Fernand Ruphy, 26 ans, déclarants en leur qualité de neveux. Mort 3 rue du Pâquier maison Ruphy-, marié à Fany Héritier, née à Chambéry le jj/mm/1815 [73 ans] de Maxime et Joséphine Doppet, † 16 juin 1888 - acte de décès n°138) : architecte départemental (Haute-Savoie), père de Louis, J. Ruphy - d'où :
          • Louis Ruphy (RUPHY, LOUIS JOSEPH (8 avril 1852, suivant AGORHA [59]) (acte de naissance n°67, paroisse Notre-Dame d'Annecy, ) (ca 1891, 3 rue du Pâquier) . Matricule Beaux-arts 2917 [60] ; Élève de Julien Guadet.
    • Pont de la Caille - anecdote - Le 19 octobre 1839, le Chérubin, premier vapeur, était vendu à Louis Ruphy, architecte à Annecy. Le 12 juillet 1840 s'effectua le premier voyage d'un service plus ou moins régulier. Ce bateau cessa de naviguer fin septembre 1844, par suite d'usure de la machine et de la coque. L'ancien capitaine Henry Monin (Pont de Vaux, Ain) se bâtit une hutte sur les rives du Thiou avec les débris de son petit navire·
    • Annecy : Le pont de la République enjambe le canal du Thiou près de la Manufacture. Donnant accès à la nouvelle rue des Boucheries, actuelle rue de la République, il était initialement appelé "pont des boucheries". Construit en bois de chêne et en bronze, il fut restauré en 1846 par l'architecte Louis Ruphy (ie Louis, J. Ruphy - °1852, pas né en 1846) PAS POSSIBLE , en 1872 par l'architecte Auguste Mangé et à nouveau en 1910 à l'occasion duquel il fut rebaptisé "pont de la République".


  • Gustave François Ruphy (05/08/1831 - † 09/1910), ancien conseiller de préfecture

éléments Paul Rouvière modifier

  • le pensionnat du Sacré-Cœur à Domfront, agrandissement en 1933-1935 certifié [63]

En 1933, grâce au dynamisme du directeur, l’abbé Bazin et au soutien de l’archiprêtre, l’abbé Dutertre, une nouvelle et importante extension voit le jour. Paul Rouvière, architecte parisien en est le maître d’œuvre. En effet, quatre classes et un grand dortoir sont construits dans le prolongement de l’ancien bâtiment de briques. Pour financer ces travaux, des kermesses sont organisées, les dons sont sollicités. L’abbé Bazin négocie pour obtenir les prix les plus serrés.

« La construction de nouveaux bâtiments s’est faite en deux temps, d’abord la partie des classes, puis la partie préau, appartements, chapelle. Ceci n’a pu se réaliser qu’avec l’aide de dons et de nombreuses kermesses et autres fêtes de charité, le tout, à l’initiative de l’archiprêtre Edouard Dutertre qui n’hésitait pas à faire de nombreuses visites dans le Domfrontais pour recevoir des fonds afin qu’il y ait une école digne de s’appeler le Sacré-Cœur. » (1931-36)

Les artisans locaux réalisent la construction : entreprise Rocher, maçonnerie, Poidevin, charpente-couverture, Cagna, maçonnerie, Lhomer, serrurerie, Chaventré, peinture-vitrerie, Lajoye de Flers et Chemineau, plâtrerie, Blanchetière, menuiserie et parquets, Ledos, électricité, Prel, menuiserie et parquets. Le chauffage central est installé par l’entreprise Clavières de Saint-Lô.

Les matériaux locaux sont privilégiés. Les murs sont en moellons du pays, les encadrements de portes et fenêtres sont en brique de Beauvais Bénévolement, les paroissiens vont aller chercher et transporter, avec charrettes et chevaux, les matériaux nécessaires à la construction à la carrière Le Chippey aux Tanneries à Domfront. Les convois de charrettes ramènent moellons, cailloux, gravillons, sable pour le béton et la maçonnerie. Le sable venant des carrières Bidard de Lonlay l’Abbaye et des carrières Dromer est transporté par les entreprises Haurée et Leroux.

Les travaux débutent en janvier 1933 et la construction avance rapidement. Le chauffage central est installé, quel confort ! Il y a des radiateurs ronds au plafond. Pendant les vacances, on tasse le bois dans la cave pour garnir la chaudière l’hiver.

Un établissement tout moderne accueille les élèves.

« En 1933, nous nous trouvions dans les nouveaux locaux : classe rose = CP, classe bleue = CE, classe jaune = CM ou classe du Certificat avec MP. Heuzé et le silence permanent, classe verte = cours supérieur avec M. Corbel. » (1930-1934)

36 lits sont commandés pour l’internat dès l’automne 1933.

En 1935, le pavillon de la Chapelle et quatre chambres pour les professeurs sont achevés. La chapelle a été construite au dessus du préau et des chambres des professeurs. L’architecte est toujours Paul Rouvière.

L’intérieur de la chapelle est rose pour donner de la joie, les vitraux sont l’œuvre de M. Louis Barillet, spécialiste parisien de vitraux et mosaïques.

Le Chemin de Croix est l’œuvre de M. André Mériel-Bussy en 1938. C’est à lui qu’est confié l’aménagement du chœur de la chapelle. M. Camille Debert († 1935) a réalisé la statue de sainte Thérèse.

La cuisine et ses dépendances ont complété l’ensemble de la construction.

En 1936, on dénombre près de 50 pensionnaires et plus de 110 élèves. Deux blocs de 10 lavabos se trouvent à chaque extrémité du dortoir. C’est une école moderne, bien équipée, on y trouve le chauffage central et l’électricité.

Le 7 mai 1936, Mgr Pasquet vient bénir la chapelle de l’école. De nombreuses personnalités sont présentes. M. Roulleaux-Dugage qui vient d’être réélu député a tenu à apporter son soutien à l’enseignement privé.

  • le monastère et la chapelle de Concy Yerres ?
  • la chapelle des Auxiliatrices de la Charité Yerres ?

Un peu à l'écart sur le plateau, ce quartier porte le nom d'un ancien lieu-dit, mentionné pour la 1re fois au XIIIe siècle: les Epinettes. L'appellation se réfère à un cépage blanc, qui fait la renommée des vignes locales pendant des siècles. Le secteur s'urbanise dans les années 1920, après la suppression de la zone interdite de constructions autour du Fort. Des communautés d'exilés, Arméniens surtout, s'y établissent. Dix ans plus tard, une caserne de gendarmes mobiles y est créée. Le Diocèse de Paris fait alors édifier une chapelle: c'est le 89e œuvre des Chantiers du Cardinal. En souvenir de la présence des Chartreux à Issy, elle est dédiée à leur fondateur, Saint Bruno. Le 1er juin 1961, une catastrophe provoquée par l'effondrement d'anciennes carrières endeuille le quartier. La reconstruction permet le lancement d'un vaste programme d'aménagement urbain, où de hautes tours dominent un parc à flanc de coteau. L'ensemble a reçu le nom de Rodin, pour rappeler que le sculpteur avait fixé sa résidence à proximité.

BASILIQUE

Magazine communal de Blois [64]

Villa La Tyrolienne modifier

Totorvdr59/Brouillon
Villa La Tyrolienne
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique médiéval
Architecte
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Adresse
21, allée des Mouettes
Accès et transport
Gare
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Loire-Atlantique


Paul Rouvière 1906-1939 modifier

Paul Rouvière
Présentation
Naissance
Saint-Mandé, Seine (département)
Décès (à 32 ans)
Metz (France)
Nationalité   France
Mouvement Moderniste
Diplôme École des beaux-arts de Paris (1935)
Formation Lucien Demenais
Gabriel Héraud
Œuvre
Réalisations Basilique Notre-Dame de la Trinité de Blois
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur (posthume)
Compléments
lieutenant de réserve

Paul Gabriel Arsène Marie Rouvière, né à Saint-Mandé (département de la Seine) le 11 octobre 1906 et mort à Metz (département de la Moselle) le 12 septembre 1939, est un architecte français.

Il est le fils de Joseph Jean Baptiste Rouvière (° 1863), architecte, et de Louise Courtois (° 1871), sans profession [1].

Formation académique modifier

Paul Rouvière suit les cours de l'École des Beaux-arts à Paris [2]. Il est élève de Lucien Demenais [3][4], puis de Gabriel Héraud [3]. Il est admis en 2e classe le 16 mars 1927 (avec 594 points). Il passe en 1re classe le 16 juillet 1929.

Ses résultats sont très satisfaisants, l'élève obtenant la 3 médaille en géométrie descriptive le 31 mars 1928; la 2e médaille en construction; le 2e prix Daubourg (à titre français). Il sort diplômé le 4 juin 1935 au sein de la 160e promotion, avec la mention bien pour Un monastère de religieuses dans la région parisienne [3].

Carrière fulgurante modifier

Il est membre de l'Association des élèves et anciens élèves de l'École nationale supérieure des beaux-arts ou Grande Masse de l'École des beaux-arts en 1932. Inscrit à la société des architectes diplômés du gouvernement (SADG), on le retrouve architecte à Paris, 6e arrondissement, entre 1935 et 1938.

Après avoir réalisé trois œuvres, toutes en relation avec l'art sacré, qui augurent une carrière prometteuse [5], il se trouve rappelé sous les drapeaux en 1939 en qualité de lieutenant [6]. Il est affecté au 160e régiment d'infanterie de Forteresse [6] dont la mission des tout premiers jours du conflit est de participer à l'offensive française en Sarre au cours de laquelle le combat de Ludweiler, le 9 septembre 1939, lui est fatal.

Atteint de graves blessures commises par les mines allemandes, il décède à l'hôpital militaire de Metz le 12 septembre 1939 [6].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur [6] à titre posthume par décret du 19 mars 1940. Une lettre en avise son épouse, qui se trouve à Chouzy-sur-Cisse, le 6 avril 1940 [6]. Son nom figure sur le monument aux morts de cette commune.

Famille modifier

Paul Rouvière est marié à Suzanne Onfray (fille de René Onfray, médecin dans l'Orne, à Flers) le 17 mai 1932. Un faire-part annonce la naissance de leur cinquième enfant, une fille prénommée Odile (Le Figaro du 21 janvier 1940).

Réalisations modifier

  • Le pensionnat du Sacré-Cœur à Domfront : agrandissement en 1933-1935 [8].
    En 1933, le directeur, l'abbé Bazin, soutenu par l'archiprêtre, l'abbé Dutertre, retient pour une extension du pensionnat l'architecte parisien comme maître d'œuvre.
    En 1935, le pavillon de la Chapelle et quatre chambres sont achevés. La chapelle a été construite au-dessus du préau. L’architecte est toujours Paul Rouvière.
    L’intérieur de la chapelle est rose pour donner de la joie, les vitraux sont l’œuvre de Louis Barillet, qui le recommandera au père Clovis de Provins pour le projet de Blois.
    Le chemin de croix est l'œuvre d'André Mériel-Bussy en 1938, qui se voit confier l'aménagement du chœur de la chapelle tandis que Camille Debert († 1935) a réalisé la statue de sainte Thérèse.
    Le 7 mai 1936, Mgr Pasquet vient bénir la chapelle de l'école. De nombreuses personnalités sont présentes, dont le député Roulleaux-Dugage, fraîchement réélu député.

Notes et références modifier

  1. Acte de naissance n° 152, hélas sans mention marginale.
  2. Paul Rouvière, matricule 8580.
  3. a b et c Suivant biographie INHA.fr.
  4. Lucien Demenais, mention sur Persée en ligne [23].
  5. En dépit de la jeunesse de l'architecte, celui-ci sait s'adjoindre les talents d'artistes du moment : Louis Barillet, les frères Martel, … la plupart membres de l'UAM.
  6. a b c d et e « Notice LH/2392/70 de Paul Rouvière ».
  7. Église Saint-Bruno d'Issy-les-Moulineaux 48° 49′ 08″ N, 2° 15′ 47″ E.
  8. Blog consacré à l'histoire du pensionnat du Sacré-Cœur [24].
  9. Art Sacré, la revue
  10. L'Art Sacré, n° 36 de décembre 1938 consacré à la basilique Notre-Dame de la Trinité

Bibliographie modifier

  • L'architecture religieuse au début du XXe siècle, essai de chronologie, en ligne [65]  
  • La basilique Notre-Dame de la Trinité, dans le cadre du label patrimoine du XXe siècle en ligne [PDF]  
  • L'Art Sacré, n° 36 de décembre 1938 consacré à la basilique Notre-Dame de la Trinité en ligne sur Gallica [66]
  • Cat'zArts La maison des ouvriers, 1929, dessin scolaire d'architecture CG 373
  • Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte, Institut national d’histoire de l’art - Fiche Rouvière [67]]  

Liens externes modifier

{Autres projets|commons=Category:}

  • {Autorité}

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Liste des sites classés de la Seine-Maritime modifier

La liste des sites classés de la Seine-Maritime présente les sites classés du département de la Seine-Maritime [1]. Selon un rapport du 2 juin 2014, ils sont au nombre de 83 [2], couvrant une superficie de 7 672 hectares, soit 0,012 % du département (627.800 ha).

Liste 76 modifier

[68]

Commune Site classé Arrêté de classement Superficie Sites associés Autres labels Illustration
Gommerville]
Saint-Gilles-de-la-Neuville
Le château de Filières 23 octobre 1942[3] 51,10 ha  

| | | |. ha | | | default |Le domaine de Merval à Brémontier-Merval   Site classé (1942)[4] | | | |. ha | | | default |L'allée du château de Boscol à Héricourt-en-Caux   Site classé (1943)[5]

| | | |. ha | | | default |Le château d'Argueil et son parc   Site classé (1943)[6]

| | | |. ha | | | default |Le château de la Chapelle-du-Bourgay, son parc   Site classé (1943)[7]

| | | |. ha | | | default |L'église d'Ouville-la-Rivière   Site classé (1943)[8]


donneessc76163000.pdf donneessc76166000.pdf donneessc76167000.pdf donneessc76168000.pdf donneessc76171000.pdf donneessc76174000.pdf donneessc76177000.pdf donneessc76181000.pdf donneessc76182000.pdf donneessc76186000.pdf donneessc76187000.pdf donneessc76188000.pdf donneessc76189000.pdf donneessc76190000.pdf donneessc76191000.pdf donneessc76192000.pdf donneessc76193000.pdf donneessc76196000.pdf donneessc76197000.pdf donneessc76199000.pdf

Notes et références modifier

  1. Préfecture de la région Normandie
  2. Sites classés et sites inscrits - 2 juin 2014
  3. « Le château de Filières à Gommerville, Saint-Gilles-de-la-Neuville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  4. « Le domaine de Merval à Brémontier-Merval », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  5. « L'allée du château de Boscol à Héricourt-en-Caux », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  6. « Le château d'Argueil et son parc », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  7. « Le château de la Chapelle-du-Bourgay, son parc », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  8. « L'église d'Ouville-la-Rivière », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  9. « 76163 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  10. « 76166 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  11. « 76167 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  12. « 76177 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  13. « 76181 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  14. « 76182 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  15. « 76187 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  16. « 76188 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  17. « 76189 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  18. « 76190 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  19. « 76191 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  20. « 76192 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  21. « 76196 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  22. « Le parc zoologique de Clères », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  23. « 76199 », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )

Voir aussi modifier

Liste modifier

Chapelle de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne) - Rochers du Grand Noë à Mortain (Manche) Haras national du Pin Arbre de la liberté à Bayeux (Calvados) La plaine de la Dives, théâtre de la fin de la bataille de Normandie (Orne) Château du Carel à Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados) :reconstitution de l’allée d’honneur après la tempête de 1999 Projet de revalorisation des abords de l’église de Coudehard (Orne) Goury (Manche) : restauration de murets de pierres sèches Baie du Mont Saint-Michel :mise en valeur paysagère du Bec d’Andaine Le viaduc de Clécy et les rochers des Parcs (Calvados) Le manoir du Gué à Monceaux, Parc Naturel Régional du Perche


Articles connexes modifier

  • Liste des sites Natura 2000 de la Seine-Maritime]]
  • Site classé ou inscrit (France)]]

Liens externes modifier


Pour Calvados, Orne et Manche [69] {{Palette Liste de sites naturels classés par département}} {{Portail|architecture et urbanisme|Seine-Maritime|Normandie}} [[Catégorie:Liste en rapport avec la Seine-Maritime|Sites classés]] [[Catégorie:Tourisme dans la Seine-Maritime]]

Antériorité page villes fleuries modifier

Normandie modifier

 
Cherbourg-Octeville, ville fleurie 4 fleurs.
 
Pont-Audemer, ville fleurie 4 fleurs.

328 communes sont labellisées dans la région Normandie qui regroupe, les anciennes régions Haute-Normandie et Basse-Normandie.

Basse-Normandie modifier

159 communes sont labellisées dans l'ancienne région Basse-Normandie.

  • 4 fleurs : 5 communes.  
  • 3 fleurs : 53 communes.  
  • 2 fleurs : 49 communes.  
  • 1 fleur : 52 communes.  

Liste des communes disponible ici.

Haute-Normandie modifier

169 communes sont labellisées dans l'ancienne région Haute-Normandie.

  • 4 fleurs : 7 communes.  
  • 3 fleurs : 40 communes.  
  • 2 fleurs : 57 communes.  
  • 1 fleur : 65 communes.  

Liste des communes disponible ici.


Île La Tour modifier

Île La Tour
Géographie
Pays   France
Localisation Seine
Coordonnées 49° 12′ 56″ N, 1° 22′ 29″ E
Superficie 0,260 5 km2
Point culminant 10 (5 m)
Géologie Île fluviale
Administration
Région Normandie
Département Eure
Ville Tosny
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : France
 
 
Île La Tour
Géolocalisation sur la carte : Eure
 
 
Île La Tour

L'île La Tour (ou île [de] Latour) est une île située sur la Seine appartenant à la commune de Tosny.

Description modifier

L'île La Tour est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [1]. De nos jours, elle est jointe à l'île Bonnet [2] par un ancien bras mort maintenant asséché.

La partie centrale est recouverte d'une friche eutrophe dominée par l'ortie dioïque et la tanaisie, avec, de place en place, des fourrés de ronce) et d'aubépine à un style. Un bois humide composé du saule blanc, d'aulne glutineux, du frêne commun et du très rare frêne à folioles étroites est installé à la périphérie des deux îles. Les berges sont globalement abruptes avec de petites plages sablo-vaseuses. Elles constituent les secteurs les plus intéressants avec pas moins de cinq espèces floristiques déterminantes, rares à assez rares : le rubanier simple, le rorippe sauvage, la cardamine impatiente, le pigamon jaune et l'aristoloche. Les milieux calmes, souvent à l'opposé du chenal principal, permettent l'installation du Nénuphar jaune, assez rare dans la région.

Historique modifier

L'île est notamment connue pour contenir les vestiges du fort de Boutavant.

Références modifier

Lien externe modifier

{{Palette|Îles de la Seine}} {{Portail|îles|Eure}} Catégorie:Île sur la Seine]] Catégorie:Île de l'Eure]] Catégorie:Île fluviale en France]]

Fort de Boutavant modifier

Fort de Boutavant
Type château-fort
Début construction XIe siècle
Destination initiale défense du duché de Normandie
Destination actuelle ruine
Protection site classé selon la loi de 1930
Coordonnées 49° 12′ 53″ nord, 1° 22′ 21″ est
Pays   France
Anciennes provinces de France Normandie
Région Normandie
Département Eure
Commune Tosny
Géolocalisation sur la carte : Normandie
 
 
Géolocalisation sur la carte : Eure
 
 

Île La Tour
Géographie
Pays   France
Localisation Seine
Coordonnées 49° 12′ 56″ N, 1° 22′ 29″ E
Point culminant 12,88 m
Administration
Statut Île fluviale privée

Région Normandie
Département Eure
Communes Tosny
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Normandie
 
 
Île La Tour
Géolocalisation sur la carte : Eure
 
 
Île La Tour

Boutavant désigne une ancienne motte castrale située sur une île de la Seine, l'île La Tour, appartement administrativement à la commune de Tosny dans le département de l'Eure, en France.

Description modifier

Les restes du château se devinent difficilement en bordure de Seine à hauteur de Tosny. Seul un carré d'arbres vu du ciel est en mesure d'en donner la position probable.

Jean Mineray décrit le dispositif militaire : tour, pont, estacade [1] et aménagements sur la rive du domaine de Roger IV de Tosny [2].

L'île sur laquelle le fort était planté est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [3]. De nos jours, elle est jointe à l'île Bonnet [4] par un ancien bras mort maintenant asséché.

La partie centrale est recouverte d'une friche eutrophe dominée par l'ortie dioïque et la tanaisie, avec, de place en place, des fourrés de ronce) et d'aubépine à un style. Un bois humide composé du saule blanc, d'aulne glutineux, du frêne commun et du très rare frêne à folioles étroites est installé à la périphérie des deux îles. Les berges sont globalement abruptes avec de petites plages sablo-vaseuses. Elles constituent les secteurs les plus intéressants avec pas moins de cinq espèces floristiques déterminantes, rares à assez rares : le rubanier simple, le rorippe sauvage, la cardamine impatiente, le pigamon jaune et l'aristoloche. Les milieux calmes, souvent à l'opposé du chenal principal, permettent l'installation du Nénuphar jaune, assez rare dans la région.

Historique modifier

Boutavant [5] remonte au temps de Richard Cœur de Lion et constitue un élément défensif avancé de Château-Gaillard au même titre que le fort du Muret [6] ou le château de l'Île [7] pour la défense de la Normandie [8]. Monté vers 1198, il est très tôt démantelé en 1202 [9].

Ernest Nègre mentionne Boutavant dans son ouvrage consacré à la toponymie générale de la France[10].

Le fort est attesté par deux sources en les personnes de Roger de Hoveden et de Raoul de Coggeshall, contemporains du roi Richard et connaissances intimes du monarque.

Roger de Hoveden est cité par Georges-Bernard Depping dans une Histoire de la Normandie [11].

Raoul de Coggeshall, qui rappelle la mutation de l'île La Tour appartenant initialement à l'archevêque de Rouen, est cité par John Gillingham [2].

François Guizot rapporte les termes de Guillaume Le Breton qui retrace la vie de Philippe-Auguste [9], le même texte étant repris par Rigord [12].

Description modifier

Léon Coutil est des rares à formuler ce à quoi ressemblait le fort [13] : un (petit) donjon rectangulaire (p.35), planté à 4 milles du Petit-Andely, ou 4000 pas du château de l'île; petit fort ou citadelle (p.30)

Un pont en pierre ou estacade (p.31) reliant l'île au château médiéval de Tosny, à 60 m de la berge.

Boute-Arrière, l'opposant modifier

Boutavant s'oppose à Boute-Arrière installé au Goulet [14], petit château-fort, conçu par Philippe Auguste à la frontière de France [15]. Ce fort disparaît sur ordre d'Henri V d'Angleterre donné le 8 février 1422 et, sur autorisation de Charles IX réitérée en 1571, ses pierres sont remployées à la reconstruction de la chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon.

Notes, sources et références modifier

  1. Jean Mineray, Récits et documents pour servir à l'histoire de Gaillon et d'alentour, Bertout (Luneray), , 255 p. (lire en ligne), p. 27.
  2. a et b John Gillingham, Anglo-Norman Studies XXIV : Proceedings of the Battle Conference 2001, Boydell Press, , 276 p. (lire en ligne), p. 168.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées znieff
  4. ZNIEFF 230030976 - L'île Bonnet sur le site de l’INPN..
  5. Jean Mineray, Récits et documents pour servir à l'histoire de Gaillon et d'alentour, Bertout (Luneray), , 255 p. (lire en ligne), p. 27.
  6. « Fort, soit motte castrale de Cléry », notice no IA00017497.
  7. « Fort, soit château de l'Île », notice no IA00017481.
  8. Jean Mesqui. Le château de l'île des Andelys (Château-Gaillard). In : Bulletin Monumental, tome 159, no 4, année 2001. p. 336. [25].
  9. a et b François Guizot, Guillaume Le Breton. Vie de Philippe-Auguste. Nicolas de Brai. Faits et gestes de Louis VIII. Rigord, Jean-Louis-Joseph Brière, (lire en ligne), p. 223.
  10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, t. 3, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1460.
  11. Georges-Bernard Depping, Histoire de la Normandie sous le règne de Guillaume le Conquérant et ses successeurs depuis la conquête de l'Angleterre jusqu'à la réunion de la Normandie au royaume de France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, t. 3, E. Frère, (lire en ligne), p. 1460.
  12. Rigord, Vie de Philippe Auguste, vol. 1, Dépôt central de la librairie (Jean-Louis-Joseph Brière) (lire en ligne), p. 223.
  13. Léon Coutil, Le Château Gaillard construit par Richard Cœur-de-Lion en 1197-1198 : notice historique et archéologique, Paris, Dumont, (lire en ligne).
  14. « Château fort (soit Boute-Arrière) », notice no IA00017595, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, où Renaud de Dammartin fut retenu captif.
  15. « Histoire de Saint-Pierre d'Autils », notice no IA27000537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Bibliographie modifier

Jean Mineray, Récits et documents pour servir à l'histoire de Gaillon et d'alentour, Bertout (Luneray), , 255 p. (lire en ligne), p. 27. {{Portail|Eure|archéologie|Moyen Âge central}} [[Château-Gaillard (Les Andelys)]] [[Eure au Moyen Âge|Fort Boutavant]] [[Site archéologique en France]] [[Normandie au XIIe siècle]] [[Château fort dans l'Eure]] [[Patrimoine du XIe siècle]] [[Château en ruines en Normandie]]

Archives modifier

Chroniques de Froissart. [70] En 1371, Bruneau de Commandel [1] était capitaine du château du Grand-Goulet [2].

Decrusy et Isambert, Recueil général des anciennes lois françaises …, t. 5, (lire en ligne), p. 185.

Histoire de la ville de Vernon et de son ancienne Châtellenie, [71]

Île aux Boeufs (Le Goulet) modifier

Descriptif véritable -

Cette grande presqu'île est rattachée à la commune de Saint-Pierre-la-Garenne, dans sa partie Nord, par un petit bras de terre dominé par un boisement humide avec notamment le très rare frêne à folioles étroites et par une plantation de peuplier noir. Ce petit secteur est d'ailleurs intégré à la zone spéciale de conservation "Les îles et berges de la Seine dans l'Eure" [3]. L'île est bordée, à l'Est, par la Seine et, à l'Ouest, par un bras mort de près de 3 km de longueur où se développent des tapis de nénuphar jaune, assez rare dans la région. La majorité de la surface de l'île est exploitée en culture ou en paturages.

Une mare, située au centre de l'île et présentant un potentiel pour des amphibiens, est actuellement utilisée comme abreuvoir. Les berges boisées sont rares, seuls quelques reliquats d'une ancienne ripisylve de saule blanc sont encore présents.

Ponctuellement, de petites plages sablo-vaseuses alternent avec de petits abrupts favorables au martin pêcheur.

Deux espèces floristiques patrimoniales s'y développent : le rubanier simple, rare, et le pigamon jaune, assez rare.

La disparition de la ripisylve, en raison des pressions agricoles et de l'accumulation de déchets sur les berges, est la principale menace qui pèse sur ces îles déjà très aménagées.

Île du Château (Seine) modifier

Île du Château
Géographie
Pays   France
Archipel Aucun
Localisation Seine
Coordonnées 49° 14′ 38″ N, 1° 23′ 40″ E
Superficie 4,17 km2
Point culminant 10 (5 m)
Administration
Statut Île fluviale privée

Région Normandie
Département Eure
Communes Les Andelys
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Normandie
 
 
Île du Château
Géolocalisation sur la carte : Eure
 
 
Île du Château
Île en France

L'île du Château est une île sur la Seine, en France, appartement administrativement aux Andelys.

Description modifier

Elle est visible des quais du quartier du Petit-Andely (entre l'hospice Saint-Jacques et la halte fluviale), soit en aval du pont suspendu mais aussi des rives proches du Port-Morin. Elle voit ainsi passer le trafic fluvial touristique ou commercial.

Elle est emblématique du panorama offert sur cette partie de vallée de Seine lorsqu'on se trouve sur le site de Château-Gaillard.

Elle est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [4].

L'île du Château constitue un élément paysager attractif avec notamment sa ripisylve composée de vieux arbres de saule blanc. Cette île est habitée, et sa partie Sud est un jardin. Le centre de l'île est composé de fourrés de sureau, de ronce et de cornouiller sanguin [4].

La présence de chèvres permet de maintenir des prairies eutrophes souvent envahies par l'ortie dioïque.

Des petites plages sablo-vaseuses permettent l'installation de plusieurs espèces patrimoniales rares à assez rares : le rubanier simple, le jonc comprimé, le rorippe des champs et le pigamon jaune.

Historique modifier

L'île du Château est formée d'un seul tenant et s'est trouvée reliée par un pont médiéval, à proximité de l'estacade qui barrait le cours du fleuve.

Cette île fut appelée île d'Andeli[5] (Insula de Andele ; Bellum castrum de Insula, 1197 (M.R.). [5]Insula Andeliaci, 1202 (Guill. de Nangis)) [5]

À l'époque moderne, on a pu rencontrer les appellatifs île de Savoie ou encore île Contant (1863) du nom des familles qui en furent propriétaires.

En octobre 1922, un sujet britannique, ancien haut magistrat, sir John George Woodroffe, occupant quelque temps l'île qu'il baptise Avalon [6], signe l'un de ses écrits des Andelys de son pseudonyme Arthur Avalon, en référence à la légende arthurienne. On sait qu'il est sur l'île depuis 1909 [7].

Lieux et monuments modifier

 
Carte du dispositif défensif Château-Gaillard (Viollet-le-Duc).

Elle conserve encore des ruines importantes d’un château fort (Bellum castrum de Insula[5]) construit en 1196 [5],[8],[9] en faisant un élément défensif avancé de Château-Gaillard au même titre que le fort du Muret.

Le château de l'île remonte donc aux temps de Richard Cœur de Lion. Selon les termes d'Eugène Viollet-le-Duc qui commente son schéma, il s'agit de « l'îlot B … qui divise le fleuve [où] Richard éleva d’abord un fort octogone muni de tours, de fossés et de palissades ; un pont de bois passant à travers ce châtelet unit les deux rives. À l’extrémité de ce pont … sur la rive droite, il bâtit une enceinte, large tête de pont qui fut bientôt remplie d’habitations et prit le nom de Petit-Andely ».

Notes, sources et références modifier

  1. Joseph Kervyn de Lettenhove, Œuvres de Froissart : Chroniques : table analytique des noms géographiques, L - Z, vol. 1, t. 25, V. Devaux, , 498 p. (lire en ligne), p. 447.
  2. Joseph Kervyn de Lettenhove, Œuvres de Froissart : Chroniques : table analytique des noms géographiques, L - Z, vol. 1, t. 24, V. Devaux, , 389 p. (lire en ligne), p. 344.
  3. FR2302007, les îles et berges de la Seine dans l'Eure.
  4. a et b ZNIEFF 230030975 - L'île du Château sur le site de l’INPN.
  5. a b c d et e Dictionnaire topographique de la France
  6. The Serpent Power [26].
  7. Mémoires du Muséum national d'histoire naturelle, Volume 11, 1939 [27]
  8. « Fort », notice no IA00017481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Jean Mesqui. Le château de l'île des Andelys (Château-Gaillard). In : Bulletin Monumental, tome 159, no 4, année 2001. p. 336. [28].


Les Andelys Île sur la Seine Ile Eure au Moyen Âge Site archéologique en France Normandie au XIIe siècle

Enceinte gallo-romaine modifier

  • Analectes historiques, recueil de documents inédits sur l'histoire de la ville d'Évreux, 1839 - Théodose Bonnin [72]
  • Antiquités gallo-romaines des Éburoviques, publiées d'après les recherches et les fouilles dirigées par M. Théodose Bonnin, 1866

GOUBE J.-J.C.,Ancien Avocat en Parlement modifier

Reference : 9994957

GOUBE J.-J.C.,Ancien Avocat en Parlement, ancien Conseiller du Roi, son Receveur Général à ROUEN, associe correspondant de la Societe d'Agriculture de PARIS.

HISTOIRE DU DUCHE DE NORMANDIE

1815 Rouen Chez Megard/Paris chez Thomine 1815, 3 volumes In-8 broches, demi percaline verte modeste amateur posterieure (vers 1900) , plats cartonnes, armes de la Normandie et tomaisons collées en dos. Exemplaire sur papier velin. XIV (dédicace au Roi et préface) + 571 pages + table des matieres + errata + 664 pages + errata + 494 pages + errata. Gravures et cartes. Quelques rousseurs eparses, ouvrage non rogne, grand de marges, quelques petits manques de papier sans gravite et sans aucune perte de texte. Cet ouvrage rare et fondamental a toute etude de l'histoire de la NORMANDIE , tous domaines confondus, se presente de façon tres modeste quant a sa reliure que l'on peut qualifier de "couverture d'attente" et qui a eu le merite de le preserver, meriterait d'etre relie. Excepte les quelques rousseurs signalees, l'interieur est en tres bon etat. Il est parfaitement complet, nous en donnons la description exacte ci dessous.

Signature manuscrite de l'editeur MEGARD en page de garde attestant qu'il ne s'agit pas d'un exemplaire contrefait. ---------------TOME I : Frontispice "CLOTILDE RECONCILIANT SES FILS CHILDEBERT ET CLOTAIRE".... Carte depliante de LA SECONDE LYONNAISE AU TEMPS DE L'INVASION DE JULES CESAR.... Gravure : DOSMONT DE CENTVILLE SE PREPARANT A ENLEVER LE JEUNE RICHARD DE LA COUR DE LOUIS.... Carte depliante : ROYAUME DE NEUSTRIE SOUS LES ROIS DE LA PREMIERE RACE.... Gravure : JEAN SANS-TERRE ASSASSINANT SON NEVEU ARTHUR DE BRETAGNE.---------TOME II : Frontispice "MONUMENT EXPIATOIRE ERIGE A JEANNE D'ARC PAR LA VILLE DE ROUEN AU LIEU OU ELLE A SUBI SON SUPPLICE.....Gravure : ASSEMBLEE DES ETATS GENERAUX CONVOQUEE PAR HENRI IV DANS LA GRANDE SALLE DES BENEDICTINS DE SAINT-OUEN--------TOME III : Grande carte depliante (detachee mais en parfait etat) : COTES DE LA BASSE NORMANDIE. ENTREE DE LA SEINE. COTES DE LA HAUTE NORMANDIE....... Grand tableau depliant : ETAT DES ETABLISSEMENTS ET REVENUS DE LA PARTIE FRANCAISE DE SAINT - DOMINGUE, DIVISE PAR DEPENDANCES, TELS QU'ILS EXISTAIENT AUX MOIS D'AOUT, SEPTEMBRE ET OCTOBRE DE L'ANNEE 1791 (Sucre, cacao, cafe, coton, indigo, taffia. Recensement chiffre des NEGRES par etablissement.-----Grande carte depliante : CARTE REDUITE DES COTES DE NORMANDIE, CONCERNANT LES FEUX DE BARFLEUR, LA HEVE ET AILLY ETABLIS PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE DE NORMANDIE, POUR LA SURETE DE LA NAVIGATION, EN L'ANNEE 1774 avec OBSERVATIONS SUR LES PHARES NOUVELLEMENT ETABLIS SUR LES COTES DE NORMANDIE. (A l'échelle de 20 lieues marines). Tous les phares sont recenses. Des indication tres precises sur les fonds marins, exemple : "Fond de petites pierres grises, rouges et noires comme des petites feves avec tres peu de sable". Fleches indiquant la direction des courants.--------Grand tableau dépliant : TABLEAU DES OBJETS RELATIFS A L'AGRICULTURE DE LA PROVINCE DE NORMANDIE. Toutes les especes sont recensees, les arbres, les grandes et petites cultures, la culture economique, les animaux utiles, gibiers, les animaux nuisibles. Les resultats : vin, poire, cidre, beurre, fromages etc...---------Grand tableau dépliant : PECHES MARITIMES ET FLUVIALES DE LA PROVINCE DE NORMANDIE. Avec indications des salaisons, des coquillages etc...Une observation de l'auteur "Indépendamment des ressources inépuisables que fournit à la FRANCE la pêche maritime de la NORMANDIE, elle a le précieux avantage de former des hommes de mer pour la Marine Royale et Marchande. Les habitants du POLLET sont d'excellents marins, par celà qu'ils n'ont d'autre occupation que celle de la pêche. ceux de VALERY EN CAUX, de FECAMP, d' YPORT, d' ETRETAT, de GRANVILLE, de BARFLEUR et d'HONFLEUR, se sont formes a cette ecole". -----------Grand tableau depliant : INDUSTRIE DE LA PROVINCE DE NORMANDIE. Régne animal, regne vegetal, regne mineral.-----------Grande carte depliante du COURS DE LA SEINE DEPUIS COURCELLES JUSQU'A QUILLEBEUF dressee d'apres celle de CASSINI par T. de JOLIMONT (1815), en cartouche le TABLEAU RAISONNE POUR L'INTELLIGENCE DU PROJET DE REDRESSEMENT DU CANAL DE LA SEINE. Echelle de 10 000 toises. Une tres belle carte en parfait etat.------------------------------------------------------------------------------------Les planches ont ete gravees par Adrien GODEFROY d'apres les dessins de LEMOINE. --------Bibliographie : Voir = Edouard FRERE "MANUEL DU BIBLIOGRAPHE NORMAND OU DICTIONNAIRE BIBLIOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE", Rouen 1860, tome II, page 34 : L'auteur (de son vrai prénom Ignace-Joseph Casimir), ne à VALENCIENNES en 1750, décédé au MONT SAINT AIGNAN, pres de ROUEN en 1841 a puissamment contribue à la creation de la Caisse d'Epargne de ROUEN et au rétablissement, en 1819, de la Societe d'Agriculture de la Seine Inferieure". Independamment de l'ouvrage ici propose, GOUBE est l'auteur de plusieurs autres ouvrages historiques ou agricoles----A noter les tres interessants chapitres en fin du tome III sur la noblesse : SEIGNEURS QUI COMBATTIRENT LORS DE LA CONQUETE DE L'ANGLETERRE - LES NORMANDS RECOMPENSES PAR LE CONQUERANT - SEIGNEURS NORMANDS QUI ACCOMPAGNERENT EN PALESTINE LE DUC ROBERT, DEUXIEME DU NOM, EN 1096 - LISTE DES GENTILHOMMES QUI EN 1423 DEFENDIRENT LE MONT SAINT MICHEL - Avec les listes nominatives.

Oppidum de Vernon modifier

Oppidum de Vernon
Fortification gauloise
de Vernon
Localisation
Pays   France
Région de la Gaule Gaule celtique
Peuplade Véliocasses
Coordonnées 49° 05′ 45″ nord, 1° 30′ 16″ est
Altitude 120 m
Superficie 78 ha
Histoire
Époque Âge du fer
Sources
Camp de Vernonnet
Présentation
Destination actuelle
Ministère des Armées
Propriétaire
État
Localisation
Département
Commune

L'oppidum de Vernon est un oppidum situé, rive droite de la Seine, sur le territoire de la commune éponyme, en France[1].

Localisation modifier

L'oppidum est situé sur les hauteurs du quartier de Vernonnet, le coteau Saint-Michel, sur la commune de Vernon, dans le département français de l'Eure.

Millin écrit [2] quant à lui dès 1837 : « On voit sur une hauteur près de la ville des fossés que l'on dit être ceux d'un ancien camp de César ».

Historique modifier

L'oppidum date de la tène finale de l'âge du fer.

En 1874, Edmond Meyer évoque [3] le rempart gaulois du camp romain de Vernonnet. Est connue pareillement l'existence de Mortagne, une cité perdue vers le IVe siècle[4].

Alphonse Georges Poulain a exploré le camp de Vernonnet en 1928 [5]. Il parvient au tracé d'un ensemble de 11 bâtiments en pierre de l'époque gallo-romaine. Et il induit de ses découvertes être en présence d'un éperon barré.

Depuis, le site, étant posé sur un terrain en zone protégée appartenant au Ministère des Armées (DIRISI) [6], n'est pas librement accessible.

Cependant, l'archéologue Thierry Dechezleprêtre a été autorisé, entre 1992 et 1996, à y ré-entreprendre une campagne de fouilles [7] qui met au jour un important oppidum gaulois. La porte nord baptisée A a fait l'objet du compte rendu sur la taille et mise en œuvre de la pierre en Gaule indépendante.

Notes et références modifier

  1. L'oppidum de Vernon ne figure pas à l'inventaire général du patrimoine culturel.
  2. in Abrégé des antiquités nationales …
  3. Edmond Meyer (1844-1901), Histoire de la ville de Vernon et de son ancienne châtellenie, Les Andelys, Delcroix, 1874-1876, p. 72 en ligne [29].
  4. La recherche archéologique en France : Bilan 1990-1994 et programmation du Conseil national de la recherche archéologique - Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 1997, p. 218 (ISBN 2-7351-0634-9).
  5. Résultat des fouilles gallo-romaines effectuées au camp de Vernonnet, commune de Vernon (Eure). Gadeau de Kerville, Henri (1858-1940) / Lecerf fils / 1928 [30].
  6. Antérieurement à 2014, c'est un détachement du 8e régiment de transmissions qui avait le site en charge.
  7. in La fortification gauloise de Vernon …

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Thierry Dechezleprêtre, Laurence Augier, Stéphanie Cachal, Antide Viand, V. Bouchut, La fortification gauloise de Vernon : recherches récentes sur un oppidum des Véliocasses, exposition au Musée Alphonse-Georges-Poulain entre le 8 novembre 1998 et le 28 février 1999 - Vernon, 1998. [73] (ISBN 2-907517-21-X)
  • Thierry Dechezleprêtre, Laurence Augier, Stéphanie Cachal, Dorothée Humbert, Nicolas Pimpaud Une porte monumentale d'époque gauloise rapport de fouille, 1996 - Cote LRMH P1199 (n.d.)
  • Thierry Dechezleprêtre, Stéphane Fichtl, Annie Blanc Taille et mise en œuvre de la pierre en Gaule indépendante : l'exemple de deux sites récemment fouillés in : La pierre dans la ville antique et médiévale. Actes du colloque d’Argentomagus, Tours, Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2000. pp. 165-170. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 18) - en ligne sur Persée [74]
  • Site Oppida de l'université de Strasbourg (UMR 7044) - Fiche [75]
  • Sir Mortimer Wheeler et Katherine M. Richardson. — Hill-Forts of Northern France (Reports of the Research Committee of the Society of Antiquaries of London, n° XIX; Oxford 1957 sur Persée [76]
  • Aubin-Louis Millin de Grandmaison, Abrégé des antiquités nationales ou Recueil de monuments pour servir à l'histoire de France, 1837, volume 1, p. 39-40 [77]

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Mise en image [78]
  • Antiquités nationales [79]

Pomone (1845) modifier

Pomone
 

Type Frégate de 3e rang
Histoire
A servi dans   Marine impériale française
Quille posée
Lancement
Armé
Mise en service 1850
Statut Démoli en 1887
Équipage
Équipage 388 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 54,77 m
Maître-bau 13,30 m
Déplacement 2 010 t
Propulsion mixte voile-vapeur, à hélice
Puissance voilure de 1 967 m2
machine de 574 chevaux
Caractéristiques militaires
Armement En 1848 :
* bat : 18 de calibre 30
8 de calibre 22
* gaill : 2 de calibre 30
8 de 16

La Pomone est une frégate, construite sous la direction de Frédéric Reech en 1842 à l'arsenal de Lorient, et lancée en 1845. Elle est retirée du service en 1877.

Une vocation de prototype modifier

Conçue d'après les plans de l'ingénieur Jacques-Noël Sané, la Pomone est modifiée dès 1847 et pourvue d'une machine à vapeur de 220 cv, sans impact sur la voilure malgré l'implantation de la cheminée, le massif arrière étant renforcé pour laisser passer l'arbre de l'hélice.

Le plan de cette machine est dû à l'ingénieur Suédois Hohn qui adapte l'hélice mise au point par son compatriote Ericsson.

Le gouvernail est remplacé par deux volets latéraux cachés dans le massif lorsqu'ils ne servent pas. Ce système n'ayant pas donné de bons résultats, on fut obligé d'allonger l'arrière de la frégate pour placer l'hélice dans un puits qui permettait de la remonter pendant la marche à la voile. On obtient ainsi sur la Pomone une vitesse de 8 nœuds.

Carrière modifier

  • à compter du 17 juillet 1845 : commission de port à Lorient.
    La propulsion, conçue par Cunt Rosen de chez John Ericsson comporte une hélice multiple Ericsson et deux gouvernails latéraux. Aux essais, la Pomone ne peut gouverner et l'arrière est reconstruit avec un gouvernail, une hélice à deux pales et un arrière rond au lieu de carré.
  • 1850 : première traversée vers Montevideo via Cadix et Toulon sous le commandement du capitaine de vaisseau Adelbert Lebarbier de Tinan
  • 12 mai 1853 : reconverti en transport.
  • 16 juin 1853 : armé à Brest.
  • 1853-1856 : prend part à la guerre de Crimée dans la 2e escadre
  • 15 août 1854 : embarquement de troupes ottomanes à Constantinople
  • 1855 : escadre de la Méditerranée
  • 1860 : travaux en vue de son allongement
  • 12 au 14 juin 1860 : essais des voiles sur rade de Toulon
  • 24 juin 1860 : appareillage de Toulon pour Terre-Neuve
  • 9 janvier 1861 : sortie de bassin à Lorient
  • 1er juin 1862 : en réserve
  • Expédition du Mexique
  • 3 & 4 janvier 1867 : appareille de Lorient vers Vera-Cruz
  • 15 février 1867 : arrivée au Mexique pour évacuation des troupes
  • 3 mai 1877 : rayé - Devient corps de garde et magasin à Brest.
  • 1887 : démolition

Notes et références modifier

  1. L'archéologie française file un mauvais coton [31].

Bibliographie modifier

  • Alain Gouttman, La Guerre de Crimée : 1853-1856, Paris, S.P.M, coll. « Kronos », (ISBN 2901952224)

Articles connexes modifier

Formules sites classés modifier

à refaire (16/07/2019)


27072000f.pdf

« L'if près de l'église de Mandeville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).


  • 27043000f.pdf

« L'if près de l'église de Mandeville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

  • 27001 non contenu
  • 27002 cesseville

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  • 27003 mandeville

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  • 27004 boscherville

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  • 27006 ecaquelon

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  • 27007 touville

« L'if près de l'église de Mandeville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

  • 27008 gennetey

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  • 27009 vu

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  • 27010 vu

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  • 27011 vu

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  • 27012 vu

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  • 27013 vu

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  • 27014 vu

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  • 27015 vu

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  • 27016 vu

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  • 27017

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  • 27018

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  • 27019

« L'if près de l'église de Mandeville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

  • 27020

« L'if près de l'église de Mandeville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

  • 27021

« L'if près de l'église de Mandeville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

  • 27000017 à insérer

« L'if près de l'église de Mandeville », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

Cafés du Brésil - Avenue Wagram modifier

Source :[80]

Le second lieu de dégustation, situé sur l'avenue Wagram, près de l'Arc de Triomphe, suit la même logique que celle du premier projet.

La boutique, située au rez-de-chaussée d'un immeuble Haussmanien datant de 1886, présente la même composition symétrique : deux entrées en retrait et un grand espace d'exposition au centre. Grâce aux ouvertures, il est également possible de visualiser l'espace interne du magasin. À l'intérieur, deux piliers de section circulaire sont équipés de projecteurs incrustés. La lumière réfléchie par le plafond fait référence à l'effet produit par la stalactite du boulevard Haussmann. Les matériaux de revêtement intérieur sont les mêmes: des tôles, des tubes en métal et en verre.

L'enseigne de ce magasin, contrairement au premier, n'est pas en néon, mais formée de lettres métalliques peintes en vert. Assez originale, elle fait référence aux polices "stencil". L'éclairage extérieur, fixé sous la corniche du rez-de-chaussée, la met en évidence.

Château de Cracouville modifier

Le Vieil Évreux

3 août 2017 modifier

Occupants marquants modifier

Les espaces remarquables du littoral sur la commune sont cartographiés depuis 1994 Carte des espaces remarquables du littoral sur la commune de Veules-les-Roses   Site inscrit (1994) [1].



Le blasonnement est le suivant : D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de 2 coquilles d'or, et en pointe, d'un griffon du mesme.

Biographie modifier

Louis-François-Pierre Louvel de Janville, né à Paluel, en Caux, le 17 juillet 1743, embrasse fort jeune la carrière des armes et obtient, en 1759, le grade de lieutenant au régiment de Bretagne. Ayant quitté le service lors de la paix de 1762, il part étudier le droit à Caen et entre dans la magistrature. Il est, en 1769, nommé conseiller au Parlement de Rouen et appelé, en 1776, à la présidence de la Chambre des Comptes de cette même ville.

Envoyé à Caen présider un tribunal spécial établi pour juger les contrebandiers, Louis de Janville se marie et fixe sa résidence dans cette cité.

Pendant la Révolution, il rend d'éminents services comme premier magistrat municipal. Se faisant habitant de la campagne où il a de grandes propriétés, il s'y occupe d'économie forestière et fait de nombreuses expériences dans plusieurs genres de culture, notamment sur le blé, sur la vigne et sur les abeilles.

Louis de Janville meurt à Éterville, le 29 juillet 1808. Il est regretté de tous ceux qui avaient pu le connaître et particulièrement des pauvres de la contrée, dont il était le bienfaiteur. On a de lui un excellent mémoire sur les plantations.

L'ouvrage "La France Héraldique" de Charles Poplimont nous donne le détail de l'appartenance du château et de la famille Martel [5].

Généalogie modifier

Il faut toutefois remonter aux origines d'Alfred-René de Martel (Louvel de Janville) pour trouver trace de la filiation.

Jean Louvel, reçu conseiller-secrétaire du roi en la chancellerie du parlement de Rouen et anobli par lettres patentes de décembre 1576; il devint seigneur de Normare et de Janville et épousa en deuxièmes noces Marguerite de Latour.

A/ Jean Louvel, écuyer, sgr d'Épineville et Janville, petit-fils de ce Jean, épousa Louise Des Mares et fut père entre autres enfants de:

B/ Louis Louvel, sgr d'Épineville et Janville, baptisé à Vinnemerville le 11 avril 1647, marié le 16 juillet 1673, à Louise de Campion, dont:

C/ Louis-François Louvel, sgr d'Épineville, Vadeville et Vadetot, capitaine-général de la Côte à Paluel, baptisé le 17 mai 1677, marié le 14 janvier 1708 à Marie-Anne Louise Louvel, sa cousine, fille de François, sgr de la Tour de Janville et Englesqueville, et d'Anne Louvel, dont:

D/ Louis-Émery Louvel, sgr de Janville, né le 18 mai 1709, marié le 8 juillet 1742 à Marie-Thérèse Lherbette dont :

Pierre-Jean-Baptiste-Émery, né à Paluel, le 24 janvier 1746, officier Camille Philippe, qui suit:

E/ Camille-Philippe Louvel de Janville, puis Martel de Janville, lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, demanda à la suite de l'attentat de Louvel à modifier son nom et fut autorisé par ordonnance royale du 18 octobre 1820 à substituer à ce nom celui de "Martel" (nom de la grand'mère de sa femme, né à Paluel (Seine-Inférieure) le 26 mai 1745, il avait épousé en 1808 Alexandrine-Françoise-Adélaïde Le Seigneur du Chevalier, fille de René-Adrien et de Jeanne-Louise Françoise-Marguerite Martel de Gravetel, dont il eut :

Alfred-René qui suit;

Célestine-Arsène, mariée en 1837 à Guillaume-Paul, marquis d'Aigneaux.

F/ Alfred-René de Martel de Janville (Louvel de janville), qui se maria deux fois:

en 1837, à Clémentine-Aglaë Cavelier de Montgeon, décédée au château de Janville le 21 janvier 1852, dont trois enfants ci-après;

le 11 juin 1858, à Marie-Constance Henriette Camusat de Riancey, décédée à Paris le 16 décembre 1885, sans postérité.

Enfants du premier mariage :

Marie-François-Roger

Marie-Firmin-René, marié à Paris en mai 1888, à Marie-Louise-Sophie du Mesnildot, veuve en premier mariage de Guillaume, comte d'Aigneaux, dont:

Hervé-Marie;

Geoffroy-Gaston-Marie, né le 24 avril 1893;

Marie-Alice-Bathilde, mariée le 27 mars 1871 à Louis Philogène, vicomte de Montfort, ancien officier d'état-major, député de la Seine-Inférieure.

G/ Marie-Francois-Roger de Martel de Janville, né à Paris le 8 mars 1848, épouse à Nancy, le 2 décembre 1869, Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau, née à Coétsal le 15 août 1849, fille d'Arundel, comte de Mirabeau, et de Marie Le Harivel de Gonneville, dont trois enfants:

Aymar-Marie-Roger-Amédée, né à Nancy le 8 septembre 1873

Thierry-Jean-Marie-Francois, né à Maxéville (Meurthe-et-Moselle) le 7 mars 1875

Nicole, née à Maxéville, le 17 septembre 1877.

Si l'on prend en référence la date de baptême de Louis Louvel (1647) et la date probable de construction du château de Janville (1610 environ) nous arrivons à la possibilité que Jean Louvel (son père) soit à l'origine du château.


30 juillet 2017 modifier

Le vieux château, la maison normande, l'hôtel du Soleil d'Or au Neubourg   Site classé (1943)[6]

25 juin 2017 modifier

Théâtre romain des Câteliers
 
Les vestiges valorisés du théâtre à Autun.
Localisation
Pays   France
Lieu Noyers-sur-Andelys
Type théâtre romain
Protection   Classé MH (1928)
Coordonnées 49° 15′ 25″ nord, 1° 24′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : France
 
 
Théâtre romain des Câteliers
Géolocalisation sur la carte : Eure
 
 
Théâtre romain des Câteliers
Histoire
Époque Ier siècle

Le théâtre romain des Câteliers est un édifice de spectacle antique situé à l'écart de l'ancienne ville d' Andeleius, aujourd'hui Les Andelys, dans le département de l'Eure, en France. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1928.

Historique d'une découverte modifier

Le théâtre est découvert par Léon Coutil en 1927. Enfant du pays, Léon Coutil est aussi l'inventeur du théâtre antique de Pîtres. Il en arrive à s'intéresser au site du lieu-dit des Câteliers [7], sur les hauteurs des Andelys, au hameau des Noyers.

Il découvre d'abord une villa agraria (la Marguerite) à quelques mètres.

Rapidement fouillé, le site est classé sur la liste des monuments historiques dès 1928[8].

Description modifier

Dans l'état actuel des recherches [9], reprises seulement en 1955-1960, on demeure en attente d'une publicité de qualité autour d'un site pourtant rare dans l'Eure, aucun document d'illustration n'étant accessible au grand public.

Le propos se borne donc à la teneur des écrits publiés [10] par Léon Coutil. Ceux-ci nous indiquent les éléments suivants.

La construction du théâtre peut être datée du Ier siècle.

Situé à 370 mètres au sud de la villa, le théâtre occupe le début de la déclivité faisant face aux vallées du Gambon et du ruisseau de Paix, mesurant chacune 7 km.

Le mur de l'hémicycle de l'orchestre n'a pas été retrouvé, ni celui de séparation des gradins.

Par ses dimensions, ce théâtre est l'un des plus grands de la Gaule après celui d'Autun (qui illustre le présent article). Son diamètre est de 120 m, soit la longueur même du théâtre.

L'angle est a été retrouvé sous un bosquet.

20 m du mur extérieur de 2 m d'épaisseur sont dégagés.

 
Contrefort

Le mur sud ne présente vers l'est que trois contreforts dont un en pierres bien appareillées de {unité|2,50|m}} de saillie sur 2,50 m de hauteur. Une longueur restante se poursuit sur 15,50 m.

Le mur de base se prolonge vers le côté ouest sur 35,50 m avec cinq contreforts puis il se dirige en retour d'équerre sur 20 m et constitue l'hémicycle du théâtre ou mur d'enceinte.

La partie centrale de ce mur sur laquelle devait s'appuyer la scène a été retrouvée à 2 m et 2,50 m de profondeur. Le vomitorium central a été transformé par l'âge en ravine.

État de 2006 modifier

La forme du théâtre est fossilisée sous une épaisse couverture végétale dense et irrégulière. Les sondages ne sont pas remblayés et une partie des murs reste visible en 2006 (date relevée suivant l'ouvrage de Guy San-Juan et Florence Delacampagne [11].


Notes et références modifier

  1. « Espaces remarquables du littoral à Veules-les-Roses », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
  2. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe - Bureau de la publication, 1872.
  3. Précis des travaux - Mémoires - Société d'agriculture et de commerce de Caen 1827
  4. Notice sur M. Louvel de Janville, maire de Caen pendant la période révolutionnaire
  5. Page 62, Tome VI. éd. 1870-1874 - MARTEL. Provence, Bretagne, Dauphiné, Touraine, Normandie. Ces différentes familles ont deux représentants : le comte Martel de Janville, à Paris. Est-ce ce monsieur ? LOUVEL (Pierre Louis), sieur de Repainville. Il fut reçu conseiller aux Aides le 30 janvier 1734 par le décès d’Abraham Isaac Fauverel, sieur de Bariville, qui avait été reçu en 1707. Il était fils d'un contrôleur des restes. Il était né le 24 mai 1710. Il a obtenu des lettres d’honoraire en la Cour et a été conseiller au Parlement de Paris en 1746. Il a épousé en octobre 1759 une demoiselle Nègre, fille d'un procureur général honoraire aux requêtes de l’hôtel à Paris et lieutenant général criminel honoraire au Châtelet de Paris, et sœur d'un conseiller au Grand Conseil. Il résigna à Louis Hervé Despaigne, sieur de Boistanné, en 1746. Il mourut en 1783. Il n’a laissé qu’une fille. (Aides : généraux et conseillers, office n°22); Martel de Janville, au château de Paluel-Janville, par Cany, département de la Seine-Inférieure.
  6. « Le vieux château, la maison normande, l'hôtel du Soleil d'Or au Neubourg », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le )
  7. Orthographe retenue suivant la cartographie IGN.
  8. « Théâtre antique », notice no PA00099310, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Fouilles et découvertes archéologiques Michel Le Pesant M. de Boüard - Annales de Normandie - Année 1956 - Volume 6 - Numéro 3 pp. 349-354
  10. Bulletin de la Société préhistorique de France, 22 mars 1928.
  11. La mise en valeur du patrimoine monumental antique en Normandie SAN JUAN Guy, DELACAMPAGNE Florence Publication Univ Rouen Havre, 1 sept. 2010 - 142 pages).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

  • xxListe des monuments historiques de l'Eure]]
  • xxListe de théâtres romains]]

Liens externes modifier

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xxCatégorie:Théâtre romain en France|Les Andelys]] xxCatégorie:Monument historique dans l'Eure]] xxCatégorie:Site archéologique monument historique en France]]

Écluse Notre-Dame-de-la-Garenne 2 modifier

Le marché était en effet divisé en trois lots : - Premier lot : « Dérivation éclusée de N.-D.-de-la-Garenne » Le rehaussement des écluses existantes fit l'objet d'un appel d'offre le 19 juin 1879 et l'entreprise adjudicataire fut les Ets. PREGERMAIN Frères de Saint-Pierre-la-Garenne pour un montant de 1 747 749 francs. Le montant total des travaux à l'achèvement , le 15 novembre 1884, s'élèvera à 2 040 964 francs.

- Deuxième lot : « Construction du barrage de la retenue de N.-D.-de-la-Garenne, ouvrages accessoires » L'appel d'offre pour les constructions des emprises n maçonnées du barrage eut lieu le 26 avril 1881et fut adjugé à l'entreprise Conrad ZSCHOKKE pour un montant de 2 528 096,22 francs. Le montant définitif à l'achèvement des travaux, le 5 décembre 1888, se montera à 2 891 514,37 francs.

-Troisième lot : « Superstructures métalliques » L'adjudication de la construction de toutes les parties métalliques et mobiles eut lieu le 3 octobre 1881 et fut remportée par les Ets. EIFFEL pour la somme de 778 930,73 francs. Le lot des Ets. EIFFEL ne représentait qu'environ 13 % du montant total des travaux, par contre c'était la partie la plus visible de la construction. L'ensemble du chantier s'étala sur dix années de1879 à 1889 et le responsable du chantier était l'ingénieur en chef des Ets. EIFFEL, Émile Nouguier qui doit pendant la même période plancher sur son projet de « pylone de 300 m » pour l'exposition universelle de Paris de 1889, et sur le terrain c'est l'ingénieur suisse Alfred Schmid qui pilote le chantier. Le barrage fut mis en service fin décembre 1888.

La mise en œuvre devait être impressionnante. Il faut s'imaginer l'ensemble... - Chaque pilier du barrage était isolé par des bardages avec à côté une embarcation munie d'une locomotive à vapeur, alimentée en permanence par des briquettes de houille afin de pomper toute l'eau à l'intérieur des zones ainsi délimitées. - Des barges faisaient des allers et retours pour ravitailler les chaudières en combustible. - Il fallait rajouter à ces bateaux, ceux qui transportaient les pierres et les matériaux.

Les pierres provenaient de deux carrières sur Port-Mort, une à Châteauneuf et la seconde au Thuit, ainsi que d'une carrière sur les hauts de Vernonnet, au hameau d'Heurgival. Ces pierres étaient acheminées sur des barges de Vernonnet à Port-Mort. L'extraction des moellons occasionna une levée de boucliers des pormortais contre l'arrêté préfectoral autorisant l'occupation temporaire des parcelles E 480, 517 et 518. Sur la E480 se trouvait le tombeau de Saint-Ethbin et sur les deux autres les ruines de l'église de Saint-Martin-de-Châteauneuf. Les habitants s'opposèrent aussi contre l'exploitation du rocher situé au dessus de ces ruines. Une pétition du 11 août 1879 appuyée par le Conseil municipal fit changer d'avis le préfet qui rapporta son arrêté.

Les bords de Seine étaient couverts de stockage de matériaux et d'engins, des appontements provisoires avaient été établis sur la Seine. Les abords du fleuve étaient tellement occupés qu'une plainte des riverains et exploitants agricoles arriva en préfecture car il leur était impossible de mener leurs bétails près de l'eau pour les abreuver. La préfecture imposa aux entreprises l'aménagement d'un abreuvoir provisoire au bout de la rue Haguerite (à l'époque ruelle Renault ). Au total, vingt sept propriétaires riverains du chantier furent expropriés pour cette construction.

La construction des emprises maçonnées par les Ets. ZSCHOKKE sous la coordination de M. Daubin fit intervenir un nouveau procédé mis au point par Conrad Zschokke pour couler les fondations du barrage. Ce système de fondation à air comprimé était employé pour la seconde fois après avoir été testé sur les écluses de Saint-Malo l'année précédente.

La fin de la construction du barrage de Port-Mort coïncida à l'édification de la tour Eiffel, construite en 1887-1889 pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris, ville dont elle est devenue depuis le symbole. Émile Nouguier participa ardemment à la construction de celle-ci. Le chantier de la tour Eiffel pu s'enorgueillir de n'avoir à déplorer aucun accident mortel.

Ce ne fut le cas sur le chantier du barrage de Port-Mort : - M. FONTAINE décédé le 7 février 1881, suite un éboulement dans la carrière sur la rive droite de la Seine dans le hameau de Châteauneuf. Il était employé par les Ets. PREGERMAIN Frères. - M. Narcisse Montailler décédé le 24 mai 1883, préposé à l'alimentation en briquettes de houille des locomotives de pompage. Il est tombé sur la tête après s'être pris les pieds dans un cordage. C'était également un ouvrier des Ets.PREGERMAIN Frères, né à Port-Mort le 17 août 1861. - M. Isidore Loeffer décédé le 15 juin 1884, chauffeur aussi de locomotives dans la même entreprise. Il reçut un coup brutal d'une bielle lors d'une opération de graissage. Il était natif de Senonches (Eure-et-Loir) où il avait vu le jour le 24 mars1840. - M. Jean Ricot décédé le 29 mars 1883, menuisier aux Ets. ZSCHOKKE , préposé à une scie circulaire il reçut un éclat de bois dans le cerveau.

Nous remarquons tout de même que l'entreprise EIFFEL n'eut pas là aussi d'accident mortel à déplorer. La sécurité du travail avait peut-être plus d'importance pour cette entreprise. Il est vrai que sur un de ses chantiers Gustave Eiffel s'était jeté à l'eau pour sauver de la noyade un de ses salariés.

L'Arrêté du 20 janvier 1882 désignant les territoires sur lesquels les travaux de construction devaient avoir lieu, à savoir « dans l'arrondissement des Andelys, ceux de la commune de Port-Mort ». Cet arrêté fut publié « à son de trompe ou de caisse» dans Port-Mort et y fut affiché « tant à la principale porte de l'église, qu'à celle de la mairie ».

Liste des villes et villages fleuris de France modifier

4 fleurs : Autretot 76190 715 Fiche Bagnoles-de-l'Orne 61140 0 Fiche Cabourg 14390 3767 Fiche Cherbourg 50108 39774 Fiche Eu 76260 7571 Fiche Honfleur 14602 7886 Fiche Lyons-la-Forêt 27480 806 Fiche Mesnières-en-Bray 76270 1021 Fiche Montville 76710 4887 Fiche Notre-Dame-de-Gravenchon 76330 8266 Fiche Pont-Audemer 27504 9356 Fiche Saint-Fraimbault 61350 568


« H3158000 » BONDE


« H3219001 »

liens vers pages étrangères modifier

Saint-Cunibert (en)

la réalisation du musée de la musique de Phoenix, Arizona (en)

Voies routières d'Évreux modifier

Voies routières Évreux adaptation modifier

Évreux et ses communes limitrophes sont reliées par les routes suivantes :

Au-delà de ces communes du Grand Évreux Agglomération, les communes plus lointaines sont accessibles par les routes suivantes :

Château de Brécourt modifier

La famille Jubert est titulaire de la seigneurie de Brécourt de 1531 à 1706. Dès la fin du 16e siècle, importants travaux menés par Henri Jubert, fils de Henri 1er et héritier de celui-ci : fossés épaulés en pierre de taille et peut-être construction d'une demeure plus importante venant remplacer l'ancien manoir. Château construit ou terminé vers 1625 par Jean Jubert, fils de Henri, sire de Brécourt et de Douains, conseiller au Grand Conseil, membre de la Cour des Aides de Normandie.

Propriétaires successifs : François de Monceaux, marquis d'Auxy ; famille Guésdier de Saint-Aubin ; Philippe Pottier, conseiller à la Cour des Aides de Normandie. En 1688, Alphonse Jubert passe contrat pour la fondation de la chapelle ; la bénédiction a lieu le 9 novembre par le curé de Brécourt.

En 1764, Nicolas Louis Jubert, marquis de Bouville devient propriétaire des fiefs de Douains et de Brécourt, faisant rentrer à nouveau celui-ci dans la famille Jubert. Château pillé le 13 juillet 1793, lors de la bataille de Brécourt, dite "bataille sans larmes" ; vendu comme bien national le 16 fructidor an VII.

Au 19e siècle, le château est en la possession du marquis de Pérignon, maréchal d'Empire, puis de sa famille, jusqu'en 1903.

Plusieurs propriétaires se succèdent au 20e siècle. Pendant la seconde guerre mondiale, le château est occupé et bombardé ; en 1952, le parc est dépecé. En 1979, il est transformé en hôtel-restaurant de luxe.

Au 18e siècle, des pavillons sont construits sur la cour d'honneur, dans l'alignement des deux pavillons d'angle du corps de logis ; côté Est, ils se terminent chacun par une tour ronde couronnée d'un toit en poivrière dont la base plonge dans les douves.

Au 19e siècle, ces bâtiments sont reliés au bâtiment principal par deux ailes à loggias qui rappellent le style du château. La cour d'honneur est précédée d'une avant-cour plantée d'une double rangée de tilleuls. Côté Ouest, les douves sont couronnées par une balustrade en pierre taillée. Au Nord du château, se trouve un vestige de la chapelle Notre-Dame, édifice reconstruit vers 1850 sur le modèle de l'église de Jouy-sur-Eure, à l'emplacement de l'ancienne église paroissiale de Brécourt, devenue au 17e siècle une dépendance du château.

En 1955, la chapelle du 19e siècle est démolie, en raison de son mauvais état ; seule la façade est épargnée.

La pierre tombale de Henri II Jubert et son frère Michel, visible à l'entrée du château, provient de l'ancienne église, où ils furent inhumés.

Ainsi que l'atteste un plan de 1866, le parc est transformé en parc paysager.

Commune formée de l'ancien village de Douains, du village de Brécourt, rattaché en 1909, et du village de Boisset-Hennequin, réuni à Douains en 1809 puis à nouveau détaché pour être rattaché à Saint-Vincent-des-bois en 1865 (voir cette commune). De Douains dépendent les anciens fiefs de Gournay et la Sablonnière et les écarts des Métreaux et des Hayes. Le fief de Douains appartenait à l'abbaye de Fécamp, ainsi que l'église et ses dépendances (confirmation par Richard II, duc de Normandie, en 1026).

A la fin du 12e siècle, il relève de la châtellenie de Pacy.

Au 15e siècle, le fief de Douains est partagé en deux portions : l'une appartient à la famille de Jubert, et l'autre à Jeanne de Chambray.

De Douains dépendent les fiefs de Lamory et Gournay. A l'époque ducale, ce dernier fief est donné à l'abbaye d'Ivry, qui fait construire une chapelle et un manoir, qui forment le prieuré Saint-Barthélémy.

Le petit fief de Boisset relevait de Menilles ; à la fin du 14e siècle, il appartient à Philippe, dit Philippot de Jeucourt, échanson de Charles VI. Du fief de Boisset dépend celui de Rosny, attesté dès le début du 13e siècle. Le nom de Hennequin, accolé à Boisset, doit provenir d'un propriétaire.

Le fief de Brécourt, attesté dès le 12e siècle, dépend de la châtellenie de Pacy ; vers 1210, il appartient à Guillaume de La Heunière.

Au 18e siècle, les terres de Brécourt et de Douains reviennent à la branche aînée des Jubert et forment, en 1764, le marquisat de Bouville, créé en faveur de Nicolas-Louis Jubert de Bouville, bâtisseur du château de Brécourt.

La Sablonnière comprenait aussi un manoir, occupé en 1620 par Pierre de Bordeaux, sieur de la Sablonnière.

Chouannerie normand modifier

groupe8 = Chouannerie normande liste8 = 2{Liste éléments | Saint-Jean-des-Bois commune 2016 : Saint-Jean-des-Bois | Saint-Sever : commune 2016 : Saint-Sever-CALVADOS


| Tallevende : Saint-Martin de Tallevende près Vire Calvados attaque à Tallevende - 600 000 francs récupérés - 31 juillet 1795

page 320

| Le Mesnil-Tôve : corrigé - commune 2016 : Le-Mesnil-Tôve - Manche 31 juillet 1795 - 30 à 74 bleus tués - 7 chouans d'ambrieres pp 320 à 323- convoi Vire Mortain -


2 aout à mesnil Tove - bivouac au chateau - 120 grenadiers attaquent par surprise - confusion au début - embuscage autour d'un verger - Billard témoigne - de saintpaul et six homes chargent le villge par un coté - Froyyé avec cie saint jean par l'autre - moulin témoigne - butin amené à Refuveille -


| Saint-Germain-du-Crioult : ... Saint-Germain-du-Crioult - CALVADOS - corrigé | La Vente-Henriet : lieu-dit près d'Yvrandes | Saint-Vigorcommune 2016 : Saint-Vigor-des-Mézerets | Saint-Hilaire-du-Harcouët | Pont d'Eron : inconnu | La Feronnière | Sainte-Anne-de-Buays - commune inconnue Sainte-Anne-de Buays- | Le Teilleul : vu - 14 décembre 1795 | Pont l'Abbé | Caumont | La Haye-Pesnel : corrigé MANCHE | La Lande-Patry : corrigé ORNE | Villechien : 28/01/1796 - commune 2016 : Villechien - mort du capitaine Lemardelay alias Victor, du Mesnil-Gilbert | Bois du Clos-Fortin : le clos-Fortin est rattaché à Saint-Germain de Tallevende - combats en 1793 | Mayenne | Beaumont-le-Vicomte | Saint-Denis-d'Anjou : 13 mars 1796 - grosse erreur de redirection vers outre mer on choisit Saint Denis d'Anjou (à voir pour Gastines ?) + 25/08/1799 et 15/10/1799 (voir de Tercier) | Le Gast - commune 2016 - Le Gast | Ambrières : vu - 9 mars 1799 - | La Ferté-Macé : corrigé | Briouze - commune 2016 : Briouze | Villedieu - commune 2016 : Villedieu-les-Poêles | Tinchebray : 31 mars 1796 ; | L'Auberge-neuve : 7 avril 1796 au Ribay ; | Chanu

| Val de Préaux : 15 mai 796 à Saint-Cornier-des-Landes; | Le Grand-Celland : 1er juin 1796 | Tracy-Bocage - commune 2016 : Tracy-Bocage - Calvados

Affaire du champ de Tracy (1796), 2 juin modifier

La bataille de Tracy ou Affaire du champ de Tracy est un épisode de la chouannerie qui a lieu le 2 juin 1796, près de Tracy, commune du département de la Manche.

Les Chouans font un mouvement de 150 hommes (déserteurs et réfractaires en majorité), menés par Mandat et Moulin. Venant d'Estry, il s'agit de couper la route de Vire à Villers par Tracy.

Ils croisent 200 hommes de la garde nationale de Vire de retour de Bretagne en convoi vers Caen.

À hauteur du vieux château de Tracy, ils se tiennent en embuscade sur le bord de la route. La surprise de l'assaut provoque la débandade chez les grenadiers qui, après avoir entamé leur retraite, se retournent et font feu sur leurs poursuivants ; Moulin est sérieusement atteint au bras gauche. Le château de la Ruaudière-Courson près La Graverie tient lieu de refuge aux bleus. Contrairement aux ordres, Saint-Louis attaque le château, tandis que l'alerte parvient jusqu'à Vire.

Le rapport de force étant défavorable, Mandat dicte la retraite par Bruci, Presles et Estri.

De son côté, le général Bourgeois a fait couper la retraite par Vendri, Viessoix et Chênedollé.

En conséquence des pertes de cette journée (2 tués et 3 blessés chez les Chouans et 7 à 8 morts pères de famille et 3 blessés chez les bleus), on demandera le renforcement de la garnison de Vire, pourtant déjà forte de 600 à 700 hommes.

Affaire du Pas (1796), 15 juin modifier


| Le Pas



| Chesnay | Montsecret | Touvois | Sées | Couterne

| Vire : vu - 1er juin 1796 | Le Lorey : vu - 2 novembre 1799 | Marigny : corrigé - 25/12/1795 | Jouy | Pinçon | Le Sap : commune 2016 : Le Sap - vu - ORNE | 1er Bellème | 2e Bellème | Fontenai-les-Louvets : vu ORNE | Saint-Christophe-du-Jambet - commune 2016 : Saint-Christophe-du-Jambet (72) | Magny-le-Désert : corrigé - Orne | Saint-James : entre les 14 et 25/12/1795 | Barenton | Bois-de-Saint-Georges : deux faits marquants à Saint-Georges-du-Bois (Sarthe) - 25/12/1795 | Grand-Saint-Georges : 12/10/1799 | Menil-Gondouin | Chaux | Cossé

Pacy-sur-Eure 24/11/99

rajouter Le Mans le 15/10/1799 (voir de Tercier) : fait (voir ci-dessous) :

| Le Mans 1799 - vu - article ébauche

Plusieurs batailles importantes ont lieu dans la Manche modifier

Siège de Granville (1793), 14-15 novembre - vu wiki en guerre de Vendée Bataille de Pontorson (1793), 18 novembre - vu wiki en guerre de Vendée Massacre d'Avranches (1793), 21 novembre - vu wiki en guerre de Vendée Embuscade de Ducey (1795), 9 août - vu wiki en Ille-et- Vilaine Combat de La Croix-Avranchin (1795), 10 septembre - vu wiki en Ille-et- Vilaine Combat de Saint-James (1795), 12 septembre - vu wiki en Ille-et- Vilaine Combat de Carnet (1795), fin septembre - vu wiki en Ille-et- Vilaine Bataille de Boucéel (1795), 3 novembre - vu wiki en Ille-et- Vilaine Combat de Bois-Rouland (1795), 2 décembre - vu wiki en Ille-et- Vilaine Bataille de Saint-James (1795), 4 décembre - vu wiki en Ille-et- Vilaine Bataille de La Croix-Avranchin (1795), 30 décembre- vu wiki en Ille-et- Vilaine Bataille du Grand-Celland (1796), 1er juin - vu wiki Bataille du Lorey (1799), 2 novembre - vu wiki Prise de Pontorson (1799), 18 septembre - vu wiki en Ille-et- Vilaine Bataille de La Fosse (1799), 5 novembre - ABSENT Bataille de Saint-James (1800), 23 janvier - vu wiki

Bataille de La Fosse (1799), 5 novembre modifier

Les chauffeurs de l'Eure sous le Consulat modifier

À insérer dans l'article Chauffeurs

Deux semaines après le coup d'État du 18 Brumaire (24 novembre 1799), des chouans commandés par Hingant de Saint-Maur occupent Pacy-sur-Eure, volant des fonds appartenant au gouvernement et des uniformes. Puis ils se replient en direction de Dreux, poursuivis par des gendarmes et des gardes-nationaux. Au cours d'un engagement contre les chouans à hauteur de Breuilpont, Depresle, ancien maire et commandant de la Garde Nationale, est tué. À Illiers-l'Évêque, le château est attaqué ; Hingant, blessé, parvient à s'échapper.

Les incidents de Pacy-sur-Eure provoquent une réelle inquiétude dans une partie de la population, d'autant que de fausses rumeurs circulent au sujet des actions menées par les Chouans. Il faut l'annonce de l'arrestation de Louis de Frotté pour rassurer les habitants de l'Eure : jugé à Verneuil, Louis de Frotté fut fusillé sur ordre de Napoléon le 18 février 1800.

Mais voilà, les incidents ne sont pas finis. L'aîné des Le Pelletier, ancien lieutenant de Louis de Frotté a constitué une troupe de Chouans qui lutte dans le département de l'Eure depuis l'époque du Directoire. Elle pratique l'attaque des diligences transportant des représentants du gouvernement ou des gens favorables au gouvernement et également des vols et des assassinats. Le Pelletier est arrêté le 9 décembre 1801 au hameau de Pilette près de Bernay quelques jours après l'échec de l'attaque d'une diligence reliant Caen à Paris.

Un rapport gouvernemental relate les conditions de l'arrestation mouvementée de Le Pelletier :

Voyant que les brigands n'étaient pas décidés à se rendre, on résolut de brûler la maison. Le feu avait déjà consumé une grande partie de la maison, lorsqu'un homme, armé d'un pistolet de chaque main et un poignard entre les dents, sauta par une croisée, franchit une haie et chercha à gagner le bois qui s'étend jusqu'auprès de la maison en criant : «à moi, mes amis suivez moi !» On tira sur lui vingt ou trente coups de fusil qui ne l'arrêtèrent point. Le citoyen Baumier, cordonnier, nouvellement arrivé dans cette ville, courut sur lui, et allait le frapper d'un coup de sabre lorsque le brigand se retourna et lui lâcha un coup de pistolet qui l'étendit à ses pieds ; son second coup de pistolet blessa un citoyen au front. Le brigand n'ayant plus que son poignard, allait en frapper un citoyen de la garde nationale, qu'il tenait par les cheveux, lorsque le citoyen Mérimée, chasseur à cheval, lui coupa le poignet d'un coup de sabre. On allait assommer le brigand à coups de sabre et de crosse de fusils, lorsque le chef de gendarmerie insista pour qu'il fût arrêté encore vivant. Le Pelletier est à la prison ; il y est soigné par les chirurgiens ; on a achevé de lui couper le poignet qui ne tenait presque plus rien et malgré ses nombreuses blessures, ce brigand est maintenant plein de vie. (source : Archives départementales de l'Eure, 1M176)

En décembre 1801, dix-huit chouans de Le Pelletier sont inculpés puis interrogés par Dupont, président de la Cour Spéciale. Quatre condamnations à mort sont prononcées dont celle de Le Pelletier qui est guillotiné à Évreux le 5 août 1802.

L'exécution de Le Pelletier sonne le glas de la Chouannerie euroise.

Jacques de Chambray modifier

Totorvdr59/Brouillon

Le vicomte Jacques II de Chambray, né le 21 août 1754 à Gouville (Eure) et mort en 1836, est un militaire français, député suppléant avant d'émigrer et de participer à la contre-révolution (sous l'alias le chouan). En tant que maire pendant 32 ans, il contribua au développement de sa commune de naissance.

Biographie modifier

Famille modifier

Jacques est le fils (3e lit) de Louis de Chambray et Jacqueline Anne Madeleine de Bernard. Il a une sœur aînée Louise et un frère Bernard.

Jacques, vicomte de Chambray est le petit neveu et filleul du bailly de Chambray, son grand oncle Jacques-François, le Rouge de Malte, qui a laissé son nom à un fort célèbre de l'île maltaise de Goze et un souvenir inaltérable de l'ordre de Malte.

Il épouse Antonine (Marie Antoinette) Gougenot des Mousseaux le 1er mars 1780. Le vicomte de Chambray a quatre enfants issus de ce mariage :

Georges, marquis de Chambray (1783-1848) . Sa carrière militaire l'amène au généralat et il rédige des ouvrages de nature historique ; chevalier de la Légion d'honneur ;

2° Édouard, comte de Chambray (né le 16 septembre 1786 à La Bellière (Orne), mort le 4 février 1850 à Paris). Il a fait la guerre avec le grade de lieutenant en Allemagne, en Pologne et en Espagne, où il eut le bras droit emporté à la bataille de Talavera (1809) ; sous-préfet de l'arrondissement d'Argentan entre 1815 et 1825 et nommé chevalier de la Légion d'honneur du 24 avril 1810 [1]; (Charlotte Françoise de Chambray marraine + parent Roger Gougenot des Mousseaux) - Fils : Raoul Pierre comte de Chambray (18 mars 834 - 31 octobre 1885) - chevalier du 14 août 1865 - « Notice LH/473/78 », base Léonore, ministère français de la Culture

3° Sophie, née le 16 octobre 1784, qui épouse Henri des Rotours

4° Adèle, née le 22 septembre 1788, qui épouse le comte de l'Espinasse (branche de Chambray), seigneurs de Ponssay en Vendômois.

Carrière militaire modifier

Jacques de Chambray est reçu chevalier de Malte à l'âge de 7 mois. À 16 ans, il prend la mer à Marseille et débarque à La Valette, port de cette île incontournable de la Méditerranée. Il y apprend le métier des armes en servant dans la flotte de l'Ordre. Il participe au siège de Tunis, combat presque enfant contre les Barbaresques, visite l'Italie, la Corse, la Sardaigne, la Sicile, … Il est promu lieutenant de vaisseau. Son père le rappelle alors en France en 1774 : il a 19 ans. Il gravit dans l'armée royale tous les grades jusqu'à celui d'officier supérieur d'un régiment de chevaux-légers. Il aura connu la vie des garnisons quand il prend sa retraite militaire en 1783.

La Révolution modifier

La Révolution approche. Jacques et son frère Louis François participent à la rédaction des cahiers de la noblesse en vue des Etats Généraux. Il est député suppléant à l'assemblée constituante pour le bailliage d'Alençon, où il demeure. La commune de Bures conserve la trace de son passage grâce à la mémoire des lieux que conserve le manoir de ...

Il devient syndic du district d'Argentan. Il est même l'un des commissaires nommés pour la division de la Province en départements.

L'abolition des privilèges, le 4 août 1789, l'amène à ne pas siéger à l'Assemblée constituante de 1789. Le vote de la Constitution Civile du Clergé le 12 juillet 1790 le pousse à quitter la France et à émigrer, le jour de la Toussaint 1791.

L'émigration modifier

Il gagne Coblence, lieu de regroupement des émigrés. Il s'engage dans l'armée des princes qui, rattachée à l’armée prussienne, participe à la bataille de Valmy. Très rapidement, il est contraint de gagner l'Angleterre. Il trouve l'hospitalité à Reading, puis à Londres. Là, il connaît l'isolement et la misère et décide de gagner Saint-Domingue en mai 1795.

Puis il fait la première campagne de l'émigration ; il a sa part, en qualité d'aide-major général du comte d'Hervilly et décrit à sa façon le désastre de Quiberon auquel il participe avec 3 500 compagnons. Le 25 juin 1795, Lazare Hoche bloque l’invasion et, le 21 juillet, c'est la débandade. Au moment où il était refoulé jusqu'au fond de la presqu'île et sur le point de tomber entre les mains des républicains, il rencontre M. Brisson de Montalais, trésorier de l'armée, qui gardait cinq caisses contenant chacune 1 000 louis : ils les montrent aux Anglais qui envoient les prendre avec une chaloupe sur laquelle il parvient à s'embarquer.

Après cette désastreuse expédition, Jacques de Chambray est nommé commandant de l'île de Houat, située à trois quarts de lieues de la côte. Il revient en Angleterre où il est fait chevalier de Saint-Louis le 30 septembre 1795.

En passant par Jersey puis Chausey, il débarque à nouveau en novembre à Granville pour rejoindre les Chouans.

L'expérience chouanne modifier

Il est nommé président du conseil de l'armée royaliste de Normandie [2] que commande M. de Frotté en 1796, lequel doit souvent se déplacer entre la France et l'Angleterre. M. de Frotté lui confie une mission de pacification.

Arrivant au château de Couterne, un émissaire de de Frotté lui apporte des dépêches, annonçant qu'au moment où il en prendrait connaissance, ce dernier serait à nouveau embarqué pour l'Angleterre.

 
bois

Le général républicain Dumesnil, impatient, envoie à ses trousses des troupes à cheval. Caché dans la forêt d'Ardennes et à l'aide des bois, il parvient jusqu'aux environs de Flers. Il ne comprend pas pourquoi son clan tente de l'éliminer. Il envoie l'agent du général qui lui sert de guide s'enquérir d'une réponse : on croyait à une trahison de sa part des intérêts communs en pacifiant. Ayant dissipé cette inquiétude, il rassemble tous les chefs et leur rend compte de sa conduite en justifiant qu'il ne nuit en aucune manière à celle qu'ils voudraient tenir.

Le général Dumesnil poursuit cependant son opération pacifique. Il envoie courriers sur courriers. Il fait afficher qu'il allait faire détruire les fours et les moulins. Les gens du pays se retirant chez eux, il ne reste plus que les officiers qui pacifient avec le général Victor, duc de Bellune.

L'emprisonnement modifier

Ne pouvant rentrer dans ses foyers par défiance à l'égard du gouvernement républicain — les lois sur l'émigration édictant la condamnation à la mort — il part à Rouen. Le maire de Fontenai lui délivre un passeport (acte de nature à compromettre l'édile). Avec Beaulieu, son domestique, tous deux parviennent un soir dans un village au nord de Gacé. Les autorités locales étaient à boire dans le cabaret où ils comptent coucher. Elles ne parlaient pas favorablement du parti royaliste ; elles disaient que l'on pouvait tuer sans risque ceux qui venaient de faire la paix. Se mêlant à la conversation, il se fait rapidement l'opinion que l'endroit est dangereux : les autorités buvaient toujours ; elles s'enhardissaient sur leur compte et elles commençaient à se dire que ces deux orsains pouvaient bien être des royalistes. Ils s'échappent préventivement par la fenêtre de leur chambre.

Parvenu à Rouen le second jour, il reçoit un accueil des plus favorables de M. Portier, ancien financier (qui sera en 1812 receveur principal des douanes au Havre). Pareillement, à Rouen toujours, il est accueilli chez Mlle de Montbray et M. de Rareton. Se livrant à un peu de calme après de telles péripéties qui ne sont pas sans effets sur sa santé, il allait pêcher à la ligne dans les îles de la Seine en compagnie de son hôte.

Or, à l'aube d'un jour de l'été 1796, une troupe à pied vient l'arrêter et le mène à la prison de Saint-Lô.

Tous ses papiers et effets sont saisis. Et sa cache est fouillée chez son ami Portier. Il avait sur lui le passeport du maire de Fontenai qu'il avala de crainte de le compromettre. Dans sa prison, il est mis tout de suite au secret. En guise de consolation, sa femme, son fils Georges et sa fille Sophie, MM. Portier et de Rareton peuvent lui rendre visite et apaiser les effets de sa maladie. Par ailleurs, il côtoie des gens incarcérés pour avoir servi la même cause. Un juge de paix, nommé Allaire, l'interroge nuit et jour, qui lui communique son chef d'inculpation, la suscription de sa lettre à lui adressée par de Frotté : « À M. le vicomte de Chambray, président du conseil de l'armée royaliste de Normandie. » C'est un certain Hardy, médecin à Rouen, membre de la Convention nationale qui, parti à Caen questionner l'imprudent messager Louis Picot (son penchant pour la boisson étant pain bénit pour les hommes de la sûreté ; il leur a donné son adresse), est venu le faire arrêter à Rouen.

Après quatre mois passés en prison, des ordres tombent : juger tous les royalistes.

L'exécution promise à Caen modifier

Les papiers qui le concernaient et qui devaient parvenir à Caen mentionnaient : "Si vous ne le fusillez pas, renvoyez-le à Rouen, il le sera promptement."

Dans ce contexte, Jacques de Chambray eut connaissance qu'on l'envoyait à Caen et conçut l'idée de se faire enlever sur la route. Sa femme l'y aida qui part à Caen où la rejoint la bonne de leurs enfants pour l'instruire de l'état de l'entreprise projetée. Il a à sa disposition un chef royaliste déterminé avec dix autres personnes pour lui rendre la liberté.

L'évasion modifier

Deux gendarmes partent avec lui en cabriolet, payé à ses frais en considération de sa santé, le 31 décembre 1796, vers les dix heures du matin. Comme, de distance en distance, son escorte devait toujours être doublée, il est convenu d'un enlèvement dans la forêt de Moulineaux, à 10 km au sud-ouest de Rouen, avant la rencontre de la plus prochaine brigade.

Le signal convenu était un mouchoir blanc qu'il devait laisser traîner sur le devant de la voiture. Une petite troupe déguisée, sauf le chef, seul à visage découvert, le réclama au haut de la côte de Moulineaux. Un des gendarmes fait un mouvement sur ses armes ; craignant de se faire tuer, le détenu le saisit au cou. Ses libérateurs bien armés tiennent les deux gendarmes couchés en joue pendant qu'il descend de voiture, qu'il y remonte pour prendre un paquet de linge oublié et qu'il paye leur journée au postillon et aux gendarmes eux-mêmes.

La fuite permanente modifier

Il reste seul avec le chef qui l'a délivré ; les autres se dissipent dans la forêt. On lui donne un fusil à deux coups, et ils suivent un chemin droit. À dix heures du soir, il parvint à moitié mort en lieu sûr, chez un chef de colonne mobile qui a reçu ses ordres en conséquence pour le rechercher et le protéger.

Il reste deux mois chez lui. Il va ensuite dans diverses maisons aux environs. Il fait un joli jardin à La Galitrelle (ferme à Saint-Martin-la-Corneille, aujourd'hui réunie à La Saussaye), campagne de Mme de Franqueville.

Il finit par connaître les routes et se déplacer seul. Cette vie errante ne peut durer. La crainte est permanente même si l'opinion le reçoit partout où il va. Sa santé ne vaut rien ; il crache toujours le sang.

Se rembarquer vers l'Angleterre modifier

Le parti modéré vient de succomber à Paris. Dans cette nouvelle adversité, il ne peut mieux faire que de changer de place pour sa tranquillité et celle de ses hôtes.

Il retourne chez son premier bienfaiteur, toujours chef de colonne mobile ; il y revoit M. Davois de Kinkerville qu'il a connu à Falaise : il a fait un très bon mariage dans le pays de Caux et lui propose d'aller chez lui. Ils traversent la Seine à Vieux-Port, et arrivent chez le beau-père de son nouvel hôte, ancien chevalier de Saint-Louis, qui l'accueille à merveille, au Ménil près Lillebonne. Se trouvant très tranquille dans ce dernier asile, il put se soigner et rétablir facilement sa santé. Il travaille au jardin ; il a contracté l'habitude de vouloir toujours voir autour de lui.

Passé six semaines dans cet endroit, il apprend qu'un M. Mallet, de Genève, chef royaliste, s'en retourne en Angleterre. Il donne son fusil à M. Davois. Il prend une barque et rejoint M. Mallet sur la rivière de Seine. Il était embarqué sur un bâtiment marchand de Hambourg, chargé de graines de trèfle. Il lui dit qu'il lui en coûtera vingt-cinq louis pour être débarqué en Angleterre. Il en a vingt-huit, mais il compte sur des fonds en arrivant à sa destination.

Le bâtiment de Hambourg est fouillé devant Quillebeuf : ils sont à fond de cale et entendent les broches de fer des commis des douanes. Il se considéra heureux de s'éloigner de Quillebeuf pour entrer dans l'Océan. Le lendemain, ils sont en face de Calais ; la brise est forte, le capitaine veut y relâcher ; ils s'y opposent vigoureusement, et un bateau de douane anglais les protège pour entrer dans la Tamise. M. Mallet et lui sont jetés au village le plus voisin d'où l'on ne veut pas les laisser sortir sans un permis du gouvernement. Jacques de Chambray écrit à tout hasard à M. de Puisaye, sous le couvert de M. Windham, ministre de la guerre. Ils sont aussitôt réclamés et il se retrouve à Londres.

L'amnistie modifier

Bonaparte prend le pouvoir, qui promet l’amnistie aux émigrés. Jacques de Chambray se laisse séduire et rentre en France par la Hollande. Il arrive à Paris le 2 février 1802 et, le 26 avril, il est amnistié.

Il revient aussitôt à Gouville que lui avait légué son frère Bernard (capitaine de cavalerie, 19 mai 1752 à Gouville, mort le 27 décembre 1797 à Loches). Il y retrouve sa famille demeurée en France pendant tout ce temps, sa femme et ses enfants.

Le 8 mars 1804, il est nommé par l’empereur maire de Gouville ; il le reste jusqu’à sa mort en 1836.

Le retour à la vie civile modifier

Dès son retour, Jacques de Chambray se passionne pour la reconstitution du patrimoine de la famille. C’est alors qu’il reconstruit l’église et restaure le presbytère. C’est lui aussi qui fait aménager le parc et construire les bâtiments d’exploitation et les murs d'enceinte. Il lègue à Gouville le site contemporain préservé par ses soins.

Enfin, il est l'auteur d'une suite d'annales de la famille de Chambray.

Bibliographie modifier

  • André Plaisse, Un gentilhomme normand dans la tourmente révolutionnaire, Jacques, vicomte de Chambray, Luneray, éditions Bertout, "La mémoire normande", 1994, 15 x 21 cm - 159 pages, (ISBN 2867431999)  
  • André Plaisse, par Jean-Michel Bouvris : André Plaisse (1919-2000). In : Annales de Normandie, 52ᵉ année, n°1, 2002. pp. 77-90 ; en ligne sur Persée [81]
  • Les élections de 1789 en Normandie [82].
  • Revue de la Normandie - 1867 [83]
  • L'Équipage du marquis de Chambray, vers l'époque de la prise du quinze centième cerf : Veneurs et hommes de vénerie, châteaux, auberges, rendez-vous, paysages, chevaux et chiens - Auteur : Gasté, Maurice de (1859-1947). Photographe Date d'édition : 1894 - Sujet : Chambray, Jacques-François III (1828-1910 ; marquis de)kaisse ?

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier


Liste des maires de Gaillon modifier

Raoul Rufier 1885-1968 le Raoul 1885-1968 & Eugénie HEBERT 1893-1977

Raoul RUFIER Né le 8 septembre 1885 - Menotey, 39290, Jura, Franche-Comté, France Décédé le 29 mai 1968 - Gaillon, Gaillon, Eure, Haute-Normandie, à l'âge de 82 ans

Eugenie HEBERT Né le 10 janvier 1893 Décédé le 8 janvier 1977 - Gaillon, Gaillon, Eure, Haute-Normandie, à l'âge de 83 ans


Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790        
1813        
31/05/1800 1814 Antoine Félix Baroche   Pierre Allendy
1815        
1818        
1830        
1831        
- -      
1832 - Magloire Delamotte    
- -      
1838 - Jean Jacques Christophe Carville    
1840        
1842        
1848        
         
1856   François Prosper Anquetin   comm. spéciale
  - François Prosper Anquetin   comm. spéciale
  13/12/1862 François Prosper Anquetin   comm. spéciale
16/12/1862 10/02/1871 (†) Félix Marie Leblanc   directeur de la maison centrale
11/02/1871 06/1871 Pierre Eugène Lefebvre   interim
20/06/1871 04/02/1874 Pierre Eugène Lefebvre    
02/1874 04/1874 Jacques Riberpray   interim
17/04/1874 17/02/1878 Armand Augustin Huet   conseiller général
04/03/1878 19/06/1879 Adolphe Théophile Léopold Percepied   nommé par décret
06/1879 08/1879 Etienne Parfait Bourdon   intérim
09/08/1879 07/02/1881 Etienne Parfait Bourdon    
24/03/1881 17/02/1882 Henri Alexandre Cartier   Louis Ferdinand Renard
02/1882 11/1882 Louis Ferdinand Renard   intérim
30/11/1882 06/09/1883 François Anselme Berthon    
09/1883 05/1884 Louis Ferdinand Renard   intérim (°28/08/1824-†30/12/1912)
22/05/1884 31/05/1900 (†) Jacques Riberpray Républicain  
05/1900 29/03/1912 Léon Monnier Républicain  
22/05/1912 ... Jean-Charles Pareau    
         
1919        
1940        
1944        
- -      
1967 1992 Maurice Maire PSU puis PS  
- -      
mars 2001 mars 2008 Serge Champey UMP  
mars 2008 En cours Bernard Le Dilavrec PS Retraité de l'enseignement

Louis Ambroise Dubut (fait) modifier

sourçage graffitis [84]

Quel est le lien avec Charles Claude Dubut (Q1063955) ? Eut deux fils, le peintre Jean et le sculpteur Friedrich Wilhelm.

Jean-François et Gilles-Ambroise contemporains de Geoffroy Lemarchand.

Plus tard modifier

Couverture Jean-Pierre Epron EDITIONS NORMA, 1997 - 357 pages

Il est l'un des tenants de l'architecture éclectique. " L'éclectisme est une démarche, une attitude de l'esprit, une aptitude à la discussion, un parti pris de ne soumettre son action à aucun dogme ; c'est une recherche passionnée et patiente de la vérité, une quête de la beauté sans autre guide que les arguments des uns et des autres à son propos, [...]. L'éclectisme est pragmatique, concret, efficace, moderne. Il caractérise cette démarche des architectes du XIXe siècle qui, depuis la monarchie de Juillet jusqu'à la fin du siècle et pratiquement jusqu'à la veille de la guerre de 1914, poursuivent un vaste débat sur la technique, l'histoire et la société. " C'est ainsi que l'auteur introduit cet essai engagé, où il propose de considérer l'éclectisme en architecture dans le cadre des débats politiques qui traversent le XIXe siècle et se prolongent jusqu'au début du XXe siècle. L'éclectisme est né de la volonté des architectes de se distinguer des constructeurs et de s'emparer du pouvoir dans le processus de la construction. Cette ambition, à laquelle ils sont restés fidèles jusqu'à nos jours, a non seulement rencontré l'opposition de tous ceux pour qui la construction représentait un enjeu économique et politique, mais elle a également déclenché entre les architectes un combat fratricide. La définition de leur profession sur laquelle ils se sont finalement accordés exprime la volonté d'instituer une sorte d'arbitrage dans le débat social. Si, paradoxalement, les divers courants du mouvement moderne l'ont contesté, l'éclectisme est probablement la plus moderne des manières de penser l'architecture.

Saint-Dizier modifier

L'ancien château médiéval du xiie siècle dont il subsiste un corps de bâtiment dans lequel est installé depuis 1959 la sous-préfecture ainsi que deux tours d'entrée ; il reste par ailleurs quatre tours des anciens remparts. La halle aux Blés bâtie en 1860 a été transformée en théâtre à l'italienne en 1906 Il subsiste dans le centre-ville plusieurs maisons à pans de bois rescapées de l'incendie de 1775. Le plus connue est la Maison Parcollet datée du xvie siècle. Maison du Petit-Paris, maison décorée de Marcel Dhièvre. L'église Notre-Dame-de-L’Assomption édifiée en 1202 mais en grande partie reconstruite après l'incendie de 1775 abrite un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll de 1862 dans un buffet de la deuxième moitié du xviiie siècle provenant de l'abbaye de Larrivour près de Lusigny-sur-Barse. Le portail de l'église est d'origine. L'hôtel de ville érigé en 1863 sur pilotis à la place d'un ancien bastion ;* La Chapelle de l’Immaculée Conception édifiée en 1863 sur les plans de l’architecte Hubert Fisbacq. Celui-ci s’est inspiré de la Sainte Chapelle du Palais de Justice de Paris;* Le Musée municipal rassemble des collections en paléontologie, ornithologie, archéologie, beaux-arts et quelques fontes Guimard ;* Le quartier de la Noue et ses pittoresques "voyottes" ;* Villa, 45 Clos-Mortier ; Viaduc routier de Marnaval ; La Chambre de commerce et d'industrie construite en 1897 ; Le Musée du souvenir français ; Le Monument représentant le siège de 1544 dédié à la mémoire des Bragards (1906)12 ; il est l'œuvre de R.Carillon et sur ses faces : La ville de Saint-Dizier à ses héroïques défenseurs . Souscription publique 1901_1905; les armes de l'ingénieur Marino, du capitaine Lalande et du comte de Sancerre, défenseurs de la ville.


« Théâtre municipal de Saint-Dizier », notice no PA52000027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture 19e s. ; 20e s.

réponse n° 2 52 Saint-Dizier Berthelot (rue) 39 Grosse forge dite S.A.R.L. des Fonderies de la Noue, puis S.A. des Fonderies de la Noue 19e s. ; 20e s. « Maison Parcollet », notice no PA52000027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Catel (rue) ; Emile-Giros (rue) Maison en pans de bois 15e s.

réponse n° 4 52 Saint-Dizier Charles Lucot (rue) 2 Usine de quincaillerie dite S.A. de la Cie des Clous au Soleil (clouterie) 20e s.

réponse n° 5 52 Saint-Dizier Docteur Despres (rue du) Scierie 20e s.

réponse n° 6 voir image /Wave/image/memoire/0549/sap91_mh00269392_p.jpg 52 Saint-Dizier Emile-Giros (rue) 31 Maison

réponse n° 7 52 Saint-Dizier François 1er (rue) 78 Usine de Construction Mécanique dite Usine de Construction Mécanique S.A. des Usines de la Motte, puis S.A. Delachaux 19e s.

réponse n° 8 52 Saint-Dizier Godard-Jeanson (rue) Ancien monastère des Dames de l'Assomption, englobé actuellement dans le centre hospitalier 19e s.

réponse n° 9 52 Saint-Dizier Général Giraud (rue du) 46 usine de bonneterie dite Ets André Gillier, actuellement Ets Devanlay et Recoing 20e s.

réponse n° 10 52 Saint-Dizier Général Sarrail (avenue du) 11 fonderie de cuivre et aciérie dite aciérie S.N.C. Hachette et Driout, puis S.A. des Anciens Ets Hachette et Driout, actuellement S.A. Hachette et Driout 19e s.

réponse n° 11 52 Saint-Dizier Général Sarrail (avenue du) 19 usine de chaudronnerie dite S.A. La Construction Métallique Haut-Marnaise, actuellement usine de construction métallique S.A. Pigeat et Hazard 19e s.

réponse n° 12 52 Saint-Dizier Général Sarrail (avenue du) 52 forge anglaise dite forge Sainte-Marie, puis laminoir les fils de Charles Peugeot et cie, puis S.A. Etilam Gravigny 19e s. ; 20e s.

réponse n° 13 52 Saint-Dizier Jean Jaurès (rue) 27 Usine de Serrurerie dite Usine de Serrurerie Emery S.A. 19e s.

réponse n° 14 52 Saint-Dizier Jeanne d'Arc (rue) usine de produits chimiques Ferro S.A. (usine de fabrication d'émaux) 20e s.

réponse n° 15 52 Saint-Dizier Jeanne d'Arc (rue) 25 usine de chaudronnerie dite société de Chaudronnerie et de Constructions Mécaniques de Saint-Dizier, puis S.A. Ernest Ronot 20e s.

réponse n° 16 52 Saint-Dizier Jeanne d'Arc (rue) 44 scierie S.A. Gaston Saint-Rémy et Ses Fils 20e s.

réponse n° 17 52 Saint-Dizier Jeanne d'Arc (rue) 47 usine de traitement de surface des métaux dite les Emailleries réunies, puis usine de petite métallurgie Japy, actuellement usine de serrurerie S.A. Dyme 20e s.

réponse n° 18 52 Saint-Dizier Jumeret (rue) Moulin, Fabrique de meubles en fer et ferronnerie dite Usine de construction métallique M.A.A.M.F. 19e s.

réponse n° 19 52 Saint-Dizier Lamartine (rue) brasserie dite S.A. de la Brasserie du Fort Carré, puis usine de produits alimentaires (usine de glaces et aliments surgelés) dite S.A. Ortiz Miko 18e s. ; 20e s.

réponse n° 20 52 Saint-Dizier Malterie (rue de la) Malterie dite S.A. de la Brasserie et Malterie du Fort Carré 19e s. ; 20e s.

« Maison du «Petit-Paris» », notice no PA00079229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture 20e s.

réponse n° 22 52 Saint-Dizier Tambourine (rue de la) Usine de pointes et clous dite Usine de quincaillerie Paul Jamin et Cie, puis Marcellot et Cie 19e s.

réponse n° 23 52 Saint-Dizier Tambourine (rue de la) Centrale thermique dite S.A. Energie Electrique Meuse et Marne 20e s.

réponse n° 24 52 Saint-Dizier Tambourine (rue de la) usine de produits chimiques dite S.A. française pour la fabrication des alcools et carburants, actuellement usine de construction mécanique S.A. Ammann (usine de construction de matériel de travaux publics) 20e s.

réponse n° 25 52 Saint-Dizier Victoire (rue de la) 19 Maison Mougeot 18e s.

réponse n° 26 52 Saint-Dizier Waldeck-Rousseau (rue) 17 fonderie de métaux non ferreux dite fonderie Dumay et cie, puis usine de construction mécanique Ets Thévignot, actuellement Ets Thévignot s.a. 19e s. ; 20e s.

réponse n° 27 52 Saint-Dizier Waldeck-Rousseau (rue) 38 fonderie Saleur Jeune, puis S.A. des Fonderies de Saint-Dizier, puis S.A. des Fonderies de Bayard et de Saint-Dizier, puis S.A. des Fonderies Saint-Dizier 19e s. ; 20e s.

réponse n° 28 52 Saint-Dizier clos saint Jean usine de matériel agricole dite compagnie internationale de machine agricole, puis harvester france, actuellement Case Poclain 20e s.

« Château de Saint-Dizier », notice no PA00132595, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture 13e s. ; 16e s. réponse n° 30 52 Saint-Dizier Eglise de la Noue 17e s.

réponse n° 31 voir image /Wave/image/memoire/2498/sap09_54l03510_p.jpg 52 Saint-Dizier Eglise d'Hoericourt (vestiges) 12e s. ; 13e s.

réponse n° 32 52 Saint-Dizier Eglise de Gigny

« Eglise Notre-Dame », notice no PA00079223, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture13e s. ; 18e s.

réponse n° 34 52 Saint-Dizier aciérie, pointerie dite tréfilerie Tréfilunion 19e s. ; 20e s.

réponse n° 35 52 Saint-Dizier

Pont de Vernon modifier

Construit au XIIe siècle par Henri 1er, roi d'Angleterre et duc de Normandie à l'emplacement d'un pont plus ancien. Il débouchait sur la rive gauche dans l'axe de la rue du Pont et constituait l'unique point de passage entre le Vexin normand et l'Evrecin ; il faisait partie du système défensif de Vernon, entre les fortifications de la rive gauche (porte du pont) et le châtelet de Vernonnet sur la rive droite. Dès le XIIe siècle, il était couvert de moulins et de pêcheries. Restauré au début du XIIIe siècle, il est emporté par l'inondation de 1296 puis à nouveau coupé en 1346 pour la venue du roi d'Angleterre en France. Le nouveau pont rebâti alors est constitué de 25 arches en plein cintre ; ses piles sont protégées par des éperons triangulaires. Il enjambe en son milieu l'île du Talus. Très endommagé au XVIIe siècle (inondations entre 1651 et 1658) malgré plusieurs réfections, les habitants de la ville adressent une requête au roi Louis XIV à son sujet (1698). Du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle, le pont de Vernon se compose de travées en bois posées sur les quelques piles en pierre restées en place. Les moulins sont progressivement démolis, sauf un (Vieux moulin). En 1859, la construction d'un nouveau pont un peu plus en amont conduit à l'abandon du vieux pont. Les piles situées entre l'île et le vieux moulin ont été conservées (subsistent aujourd'hui 5 arches entre la rive droite et l'île du Talus, intégrées dans un site protégé en 1943) ; celles situées entre l'île et la rive gauche furent rapidement enlevées.

voir ingénieurs et autres cc ponts de Vernon :

1859 ; 1872 ; 1950 auteur(s) Gariel (entrepreneur) ; Garnuchot (entrepreneur) ;

Mery (ingénieur) ; = Méry de Bellegarde, Édouard Henry François (ingénieur des Ponts et chaussées) , Editeur scientifique BNF

Picquenot (ingénieur) ; Degrand (ingénieur) ; Lemaire (architecte) ; Blondeau (architecte)

Amidon Remy modifier

RECUEIL BES TIUVAUX


LA SOCIÉTÉ LIBRE

D'AGRICULTURE

SCIKISCES, ARTS KT BEI.LES-LETTH KS DE L'EURE

Discours prononcé par M. Portier, président de la Société, à la séance générale tenue à Evreux le 9 février 189C . i



Le département de l'Eure îi rKxpo>ition de Rouen, par M. FouTiER, président de la Société 1


PRODUITS CIIIMIOIIES ET P II AUMAC EUTIQ U E S SOCIÉTÉ ANONYME DES USINES DE WYQMAËL, A AUBEVOYE

La Société anonyme des Usines de Wygmaël est une Société belge. Wygmaël est situé tout près de Lou- vain. Autrefois c'était une petite bourgade. Aujourd'hui c'est un gros pays.

Vers 1838, M. Edouard Rémy, industriel de Louvain,

5«6VnV. —Tome IV. 10


82 . LE DÉPARTEMENT DE l'eURE

fonda les Usines de Wygmaël pour la fabricatioa de Tamidon de riz. L'établissement, à son origine, fabri- quait environ 300,000 kilogrammes d'amidon. Il en fabrique aujourd'hui plus de 15 millions de kilo- grammes.

Cette prospérité prodigieuse est due à l'excellence des produits de la maison, et aussi à l'admirable direction de son fondateur, qui était un industriel, un adminis- trateur, un homme d'affaires merveilleux. C'était aussi un philanthrope d'une inépuisable bienfaisance, et lors- qu'il est mort, l'an dernier, tout Louvain fut en deuil, et ses funérailles, dont la ville a voulu faire les frais, ont été celles qu'on fait à un grand citoyen.

Les Usines de Wygmaël eurent, dès l'origine, des rela- tions très suivies avec la France. Ces relations grandirent rapidement, et finirent par prendre un tel développe- ment que les administrateurs se décidèrent à créer une usine française, qu'ils installèrent à Aubevoye, près Gaillon. C'est par elle que la Société des Usines de Wyg- maël se rattache au département de TEure.

Cette usine est chargée de produire tout ce qui jadis était produit, à Wygmaël, à destination de la France. Commencée en 1892, elle est entrée en activité on 1893. Conclue et construite par des hommes qui s'y con- naissent, puisqu'ils font de Tamidon de riz depuis qua- rante ans, elle est pourvue de tous les perfectionnements imaginables, et ses produits sont ce qui se fabrique de plus parfait aujourd'hui.

Si clairvoyants qu'ils soient, les administrateurs de la Société se sont trompés de mesures et de dimensions, car leur installation primitive s'est trouvée tout de suite trop petite pour la somme de travail qu'il a fallu lui

A l'exposition nationale de ROUEN 83

demander. Ils ont dû plusieurs fois déjà l'a^andir et ils prévoient qu'ils auront à l'agrandir encore.

La Société des Usines de Wygmaël faisait partie du jury des récompenses de l'Exposition de Rouen, et était par conséquent hors concours.

Chouannerie normande modifier

SOUVENIRS DU CHEVALIER LE BIENVENU DU BUSC, AIDE DE CAMP DU COMTE HINGANT DE SAINT-MAUR

ODOARD modifier

JEAN ODOART, Dauphinois, conseiller lay, sr de la CHOPILLARDIERE

De gueulles à 3 molettes d'or au chef d'or chargé d'un léopard de sable, VOIR PHOTO SUR TELEPHONE

II fut pourveu du diet office au lieu de Jacques Morise et pr^senta ses lettres le 7 de may 1527, et fut receu le 10 du diet mois, ce que j^ay veu par le registre. De sorte que M. Chandelier s'est mespris I'ayant mis apr^s les cinq qui sont cy apr^s ins^r^s en ce receuil.

Mons^ Chandelier dia qu^il estoit vers£ auz langues,et que ses voyages iuy avoient acquis grande experience ; et que, depuis, il fut transf^ri au Parlement de Paris. Recherche effectuée : Résultats trouvés au sein de l'instrument de recherche. Cotes MC/ET/CXXII/1316 Description Declaration , remploi de dot, Pont-Audemer (Eure) Chopillardiere (la). 1er juin 1551 Informations complémentaires :

Intervenant 1, en première partie :

Nom, qualité: (M.) Odoard, Jean (seigneur de la chopillardiere). État civil : marié . Profession : conseiller au Parlement, Paris. Intervenant 2, en deuxième partie : Nom, qualité: (Mme ou Mlle) Destas, Marie . État civil : mariée . Relations : épouse de l'intervenant 1, fille de l'intervenant 3 .

Intervenant 3, indirect : Nom, qualité: (M.) Destas, Etienne .

État civil : décédé . Profession : avocat au Parlement, Paris. Domicile : Paris Origine de l'information : Base Arno 1551 (base de données migrée : voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de création de la notice : 2002

Les travaux

C’est avec le mariage de la petite-fille de François-Joseph que la famille Odoard du Hazey arrive à Versainville. Le Comte Odoard du Hazey, colonel des armées royales appartient à une famille ayant fait souche en Normandie, avec notamment plusieurs conseillers au Parlement de Normandie au XVIème siècle. Il était lui-même conseiller général de l’Eure. Leur petit-fils, François-Gaston, comte Odoard du Hazey (1833-1921), ancien capitaine de cavalerie, relève par substitution le titre de Marquis de Versainville. Avec son épouse, née Grandin de l’Eprevier, ils procèdent à d’importants travaux de rénovation et de modernisation du château. A l'extérieur, devant le château, sont entrepris de grands travaux de terrassement qui aboutissent à l'aspect actuel de la cour d'honneur. C’est à cette époque que sera décidée la construction de l’aile Sud. Cette décision sera inspirée autant par des raisons d’équilibre architectural que par un souhait, en aménageant en salle de bal cette nouvelle galerie, de rendre agréable à leurs trois petits fils leurs séjours chez leurs grands parents! C’est une salle qui offre de grandes qualités acoustiques et qui se prête, aujourd’hui à l’organisation de manifestations musicales et lyriques. En 1888, Gildippe de Versainville-Odoard, héritière désignée, épouse à Versainville, le Comte Pierre de La Rochefoucauld, Duc de La Roche-Guyon. C'est leur troisième fils, le Comte Bernard de La Rochefoucauld, né en 1901, qui héritera du château, à la mort de sa grand-mère maternelle en 1936.

Gildippe de Versainville

Pour nous contacter

Les amis du Château de Versainville c/o Comtesse J. de La Rochefoucauld 14 700 Versainville Téléphone : 02 31 40 04 28 Portable : 06 86 85 22 40

chateaudeversainville@yahoo.fr


La Voie Royale modifier

02-09-2016

Nouveau cimetière, rue de la Créquinière.

date de création - calvaire : 1956 - nature - superficie - un motif de la mise au tombeau en pierre de Vernon. L’autel est en marbre blanc venant du prieuré de Quaizes Le calvaire de 1956 fut pour le cimetière ouvert en 1954. Il est construit en moellons (11m cube) avec 1050kg de ciment, pèse environ 16 tonnes, mesure 7m20 de haut

Eglise Saint Georges : enclos paroissial : nombre de tombes - dates dernières d'inhumation - Confrérie -

statue de Saint Bruno : Notice no PM27000103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture _ _ _ _ _

Édifice fortifié de l'Île de la Tour modifier

La presqu'île de Bernières est la première grande boucle de la Seine en Normandie. C'est au fond de celle-ci, au-dessus de la ville des Andelys, que se dresse Château-Gaillard. La forteresse était au centre d'un vaste dispositif barrant le fleuve et contrôlant les plateaux du Vexin : sur la Seine, une estacade de trois rangées de pieux pour briser toute attaque navale, un pont de bois et le manoir de l'Île ; au débouché du Gambon, les fortifications du bourg de la Couture (le Petit Andely) et du Vieil Andely, séparées par un étang ; enfin deux petits forts détachés en avant du château, le Muret et Boutavant (l'édifice fortifié de l'Île de la Tour). Le Muret était situé sur le plateau du Vexin, deux kilomètres au sud-est, sur la paroisse de Cléry. C'était une simple tour ronde, dressée sur une motte et entourée d'un fossé circulaire. Motte et fossé sont encore visibles aujourd'hui. Boutavant, à cinq kilomètres en amont, était construit sur une île de la Seine dans le territoire de Tosny. Ce petit fort était un quadrilatère de huit mètres de côté, dont on peut voir encore de la rive quelques pans de murs. Une ligne de défenses légères prenait appui sur lui et barrait la presqu'île de la Seine entre Tosny et Bernières. Pour assurer l'efficacité de ces défenses il eût fallu des troupes que Jean sans Terre négligea d'envoyer. Dès l'été 1203, le roi Philippe Auguste s'empara sans difficulté de ces éléments avancés, privant ainsi les défenseurs de Château-Gaillard de toute possibilité de manœuvre.

Bernard Beck Bibliographie

Charles Favardin modifier

wiki polytechnique modifier

X1889 modifier

autres modifier

sacs en papier - général - Photographie du Contrôleur Général de 2ème classe Jean Charles FAVARDIN.

( 1868 voire 25/09/1871 à Audes (Allier) (– 1956 ).

Il fut nommé Contrôleur Général de 2ème classe en 1921.

Il était Officier de la Légion d’Honneur Présentation de la Société Cochépa, acronyme de « compagnie chérifienne d'emballage en papier » a été créée à Casablanca en novembre 1942, 5 jours seulement après le débarquement des forces alliées ressenti comme le réel début de la libération de l'Europe du joug nazi. Le créateur de Cochepa, Charles Favardin, polytechnicien (X1889) et ancien général français de la première guerre mondiale, s'était, en quittant l'armée lancé dans le secteur de l'emballage en créant la société Charfa. Cochepa, première filiale de la « Charfa » a débuté son activité en commercialisant au Maroc des sacs en papier kraft grande contenance d'origine américaine, puis dès la fin de la guerre, l'installation d'une chaine de fabrication de sacs a fait de COCHEPA la première unité de fabrication de sacs industriels au Maroc. La société s'est diversifiée tout en restant dans le domaine de l'emballage en créant au début des années 60 un atelier de transformation de polyéthylène. En 1991, la société Charfa, passée sous contrôle d'un papetier suédois, cède une participation majoritaire à une groupe familial marocain qui prend en charge la gestion de Cochepa.


Charfa

1974 - Société au capital de 23,0448 millions de francs. Siège social : 75 rue d'Amsterdam, Paris. Constituée en 1927. Fondée par Charles Favardin. Usines à Schweighouse-sur-Moder, Blendecques, Gaillon, Marseille. Création de la Compagnie Chérifienne d'Emballages en Papier en 1942, reprise de la Société des Papeteries de Lumbres en 1949, rachat des Cartonneries d'Auvergne en 1968.

Notre Histoire Le Général Charles Favardin a créé COCHEPA en 1942.

Les points suivants illustrent les différents évènements ayant marqué l'évolution de COCHEPA :

1942 : Création de la Compagnie Chérifienne d'Emballages en Papier, COCHEPA débute son activité en important des sacs en papier des USA. 1946 : Installation de la première "tubeuse" et début de la fabrication de sacs livrés pour la plupart à la société "chaux et ciments du Maroc" filiale de LAFARGE. 1965 : Création de la division polyéthylène POLYETHYLENE. 1980 : Installation de la premiè bottomeuse ADM2360 au Maroc. 1997 : Installation d'une ligne complète (tubeuse + bottomeuse + poste de palettisation) équipée d'un système de contrôle électronique de la géométrie des sacs (CCS). 2001 : Installation d'une bottomeuse AD 2378 W&H neuve et obtention du droit d'usage de la marque nationale de conformité aux normes marocaines. 2005-2006 : Installation d'une bottomeuse AD 2390 W&H, d'une liaison tubeuse bottomeuse et d'un robot palettiseur SEEMI SPS25. 2008-2009 : Installation d'une tubeuse AM 2185 W&H, d'une liaison tubeuse bottomeuse et d'un robot palettiseur SEEMI SPS25, de transport à rouleaux et de 3000 m2 de rack de stockage. 2009 : COCHEPA fait certifier son organisation selon la norme ISO 9001 version 2008 et décide de rejoindre le "Pacte Mondial" de l'ONU qui rassemblent les entreprises autour de dix principes universels relatifs aux droits de l'homme, aux normes du travail, à l'environnement et à la lutte contre la corruption. 2010 : COCHEPA oriente ses efforts vers le respect de l'environnement, la responsabilité sociétale 2012 : Installation d'une machine pour le lavage des cylindres de clichés. Cette machine est dotée d'un système de recyclage des eaux usées (eau de lavage) qui seront par la suite réutilisables. Ceci est un pas considérable pour sa politique environnementale. 2013 : COCHEPA structure ses actions sociétales selon ISO 26000.

COLAERT ressorts 1927 MOREL - fibres de bois HAMEL - cartons bitumés fin en 1924 -> bitumes spéciaux 1945 reprise SABIN - céramiques

internet sur Drouin modifier

04-09-16 Les 20 Bulletins de la Société d’Etudes Diverses de l’Arrondissement de Louviers (ancienne SED) de 1893 à 1930. TOME II. Année 1894 Publié en 1895. 280 pages – Imprimerie Eugène Izambert - Louviers Cette seconde parution permet de suivre la vie de la Société, de refermer le grand dossier «Histoire de l’industrie du drap à Louviers », de M. Lucien Barbe et de lire la non moins importante étude « Louviers pendant la Guerre de Cent ans » de M. Henry Guibert. Essai sur l’église Saint-Georges d’Aubevoye par M. l’abbé Drouin

Planches: Eglise de Venables (Ch. Dubourg)

Manoir près l’église d’Aubevoye (Ch. Dubourg)

Objets trouvés dans le cimetière franc de Muids

plaque tombale combray modifier

1. Voici le texte de cette inscription, dont nous respectons l'incorrection :

" A sanguinei Conventus favoribus
Devotam Deo, Deus ipse servavit :
Suus eam anior ergo Henrici Stirpis
Sub atroci tyranno dein pane perdidit ;
Contra tot mala hanc tutela est religio.
Post inesperatum demum restaurationis miraculum

Haiid innoscendas ultra tamen oblita est injurias.".

Épitaphe originale en latin inscrite sur la plaque tombale

Timoléon de Combray modifier

Timoléon de Gombray sort de l'Ecole militaire en 1784, année où son père décède. Homme d'esprit libéral et droit, d'une haute culture intellectuelle et d'un scepticisme philosophique, son tempérament indocile cadre mal avec le caractère autoritaire de sa mère. Fils dévoué et respectueux, c'est pour se soustraire à sa tutelle qu'il sollicite du comte de Vergennes une mission dans les Etats barbaresques et s'embarque pour le Maroc. Il passe en Algérie, puis à Tunis et en Egypte. Il pénètre à peine dans la grande Tartarie quand les débuts de la Révolution lui parviennent. Il reprend aussitôt le chemin de France où il arrive début 1791. Timoléon reste près du roi jusqu'au 10 août 1792 et ne passe en Angleterre qu'après avoir pris part à la défense des Tuileries.

ARBRE Timoléon de Combray

Armand-Timoléon HÉLIE de COMBRAY 1764-1849 marié avec Marie-Célestine HERENGEL dont F Eudoxie Clara Fiska HÉLIE de COMBRAY 1811-1879 mariée le 10 février 1831, Aubevoye (27), avec Marcellin ROBERT de SAINT-VICTOR 1787/06-03-1873 dont :

oui F Valentine ROBERT de SAINT-VICTOR 1834-1906 oui H Henry Lionel ROBERT de SAINT-VICTOR 1848-1922 oui F Clothilde Hélène ROBERT de SAINT-VICTOR 1841-1863

autre arbre :

Marié en 1831 avec Clara Eudoxie Fisca HÉLIE DE COMBRAY 1811-1879 dont ok Valentine ROBERT DE SAINT-VICTOR 1834-1906

KO Charles Edmond ROBERT DE SAINT-VICTOR 1834-1881 KO Juliette ROBERT DE SAINT-VICTOR 1837-

ok Clothilde Hélène ROBERT DE SAINT-VICTOR 1841-1863 ok Henry Lionel ROBERT DE SAINT-VICTOR 1848-1922

Charles Egmond de Saint-Victor fils d'Eudoxie - fils de x Saint-Victor 46 ans

Chouannerie : Hélie de Combray second d'Odoard du Hazey


Préfet antérieur à celui de Rouen : Charles Ambroise de Caffarelli du Falga

parc chateau gaillon modifier

sources de reproduction du château [85]


vente 1815 -Andelysien 500 000 FRF -

marquis de la haye propriétaire du parc du chateau de gaillon (appellation usuelle :parc-Gaillon)

Graindorge Boudehan, membre de l'association normande en 1872/1873

isaac boudehan exploitant de bois- château -> 1950 (carte postale) vendu à Renault en 1981

Aubevoye : électrification : 1919-1922

Source pour le Lydieu [7]

Source pour les artistes italiens [86]

recette pour les siècles modifier

aux XIIe et XIIIe siècles

curés d'aubevoye modifier

françois étienne poussin intervalle 1622-1772 : office vers 1711

adrien quesney - - 1774 - réfractaire

jean-jacques cliquet 1791 - constitutionnel

Placide Aimable Aubourg, alias Dom Dorothée † 26/11/1827

DROUIN aumônier de la maison centrale

Joseph Aubert (°1876 - † 31/10/1959 - Aubevoye - camérier du pape x - chanoine honoraire

curés de gaillon modifier

[87]

  • 1835 : LE FRANCOIS (Alexandre)
  • 1842 :BROCHU (Auguste-Jean-Dominique), curé de Pont-Audemer (1843)
  • 1843 : DESCHAMPS (Jacques-Charles)
  • 1854 : LAQUERRIERE (Louis-Joseph)
  • 1858 :COQUEREL (Thomas-Michel)
  • 1869 : LEROY (François-Victor) curé de Saint-André-de-l'Eure (1867)
  • 1883 : OLIVIER (Nicolas-Gustave), curé de Gisors (1891)
  • 1891 : AVYSSE (Henri-Louis) curé d'Ecos (1887)

PROPRIETAIRE modifier

GUERSENT (NO.LE) Election d'Andely. Jacques François, seigneur d'Aigremont et François, sieur du Roule, demeurant à Aubevoye, maintenus vers 1666. Egalement Guersent d'Aigremont, Vesly, château de Tournebu, congrégation du chevalier de Rohan


Voir notamment G Lenotre, Tournebut, Paris, Perrin, 1910, 383 pages. (Promethée)

références pupilles filles vicomte d'Aché - de Roquefeuil - séance du 3 mai 1825 - Procès-verbal des séances de la Chambre des Pairs, Numéros 49 à 65 - page 2153 - Robert François d'ACHÉ Robert François d'ACHÉ de MARBEUF (François Robert d'ACHÉ) vicomte d'Aché

Mirabeau, Marie Le Harivel de Gonneville (1827-1914 ; comtesse de) - roman "le Comte d'Aché" Marie Le Harivel de Gonneville

in Un drame politique et judiciaire sous le premier Empire - Le Temps - Ernest Daudet - Paris 20 mars 1894 (13° et dernier épisode)

Bougainville à l'armée du Cte de Grasse. [article] R. de Kerallain [88]

Contes normands par Jean de Falaise p. 219 et s

Barbey d'Aurevilly - Correspondance générale: 1845-1850 [89]

Jean-Baptiste Cacqueray modifier

Jean-Baptiste Cacqueray, maire chouan de Pressagny :


Né le 2 mai 1779 - Beauvoir-en-Lyons,76220,Seine-Maritime,Haute-Normandie,FRANCE Décédé en 1834 , à l’âge de 55 ans Ecuyer, seigneur de Lormes, chevalier du Roi, de Saint-Louis, de Malte (cursus pas complet) et de la Légion d'Honneur, capitaine de gendarmerie

Parents Honoré Charles David de CACQUERAY †1785 (Ecuyer, sieur de Lorme, maître verrier des Routhieux) Louise Angélique Godard

Union(s) et enfant(s) Marié le 20 février 1805, Gournay-en-Bray,76220,Seine-Maritime,Haute-Normandie,FRANCE, avec Louise Renée d'ACHÉ 1779-1816 dont H Ferdinand Philippe Antoine Alexandre de CACQUERAY de LORME 1806-1844 H Robert Marie Joseph de CACQUERAY de LORME ca 1808- F Marie Louise Joséphine de CACQUERAY de LORME ca 1810-1844 F Ne de CACQUERAY de LORME ca 1812-1816..1817

Frères et sœurs H Charles Louis de CACQUERAY 1765-1851 F Charlotte Louise de CACQUERAY 1767- H Joseph de CACQUERAY 1768- H N de CACQUERAY 1769- F Marie de CACQUERAY 1772-

Bulletin municipal de Pressagny l'Orgueilleux [90]

Nomination au titre de Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis de Jean-Baptiste Cacqueray, Capitaine de Gendarmerie royale, établie à Paris le 19 novembre 1823 avec la signature de Louis XVIII, accompagnée du sceau de l'Ordre de Saint-Louis intact dans sa boite métallique.

Les derniers chouans de la Basse-Normandie, discours de réception de M. Desbuissons à l'académie des arts et belles lettres de Rouen, 1900 [91]

SOURCES DIVERSES BREVETS modifier

LtGl Armées navales (1783) François Aymar de MONTEIL (1725-1787), 1744 sur le Ferme bataille du cap Sicié. 1747 sur le Volage puis la Flore. 1752 côtes d'Afrique sur le Prôtée puis la Thétis. 1756 sur le Zodiaque escadre d'Aché aux Indes. 1762 cdt l' Eveillé (division Ternay). 1766 sur la Licorne Antilles. 1771 océan Indien cdt l' Actionnaire, 1774 Levant cdt le Zéphyr, il s'y distingue. 1777 cdt Cie GM Brest. Cdt le Conquérant à Ouessant. 1779 Chef esc. cdt le Palmier (esc. Guichen). 1781 cdt div. (prise de Pensacola). Cdt le Languedoc Chesapeake.

CV Athanase Scipion Barrin de la Galissonnière (1739-1805) , 1795 blessé au combat sur l'Illustre de d'Aché . 1779 Cdt la Blanche fait prisonnier. 1784 dir. constructions navales. 1789 Cdt le Léopard

CV Barthélémy de TRÉMIGON (1732-1781), 1751Cie des Indes. Lieutenant sur le Bien-Aimé . 1757 escadre d'Aché. Grièvement blessé en 1759. Cdt la Pénélope intègre la Royale aux Antilles sur le Protée et le Zodiaque. LV 1763, prend part sur la Licorne à l'expédition contre Salé et Larache 1765. 1772 CV, cdt l' Alexandre (esc. d'Orvilliers). 1780 Cdt l' Invincible puis l' Annibal(esc. de Suffren) . Tué au combat de La Praya (avril 1781)

Jean-Ange-Rose chevalier d’ACHÉ, neveu du comte d’Aché. Nomination dans la compagnie des Gardes du Pavillon amiral à Brest (1778) ; brevets d’enseigne de vaisseau (1780, signé par Sartine et Penthièvre), et de lieutenant de vaisseau (signé par Castries et Penthièvre) ; brevet d’assurance d’une pension royale (1780).

un certificat de garde de la Marine pour Charles-Marie-Placide d’ACHÉ (1768, griffe du duc de Praslin) ;

2 brevets de lieutenant de vaisseau pour Le Forestier comte de BOISÉON (1786, signé par Castries) et le S. de CHALLANGES (1789, signé par La Luzerne) ;

et des lettres de chevalier de l’ordre de Saint-Louis pour J.-B. Cacqueray, capitaine de gendarmerie (1823, avec sceau dans son boitier).

Brevet de lieutenant de vaisseau pour le sieur Le Forestier, comte de Boiscon, établi le 1er mai 1786 à Versailles, portant la signature royale «Louis», et au verso la confirmation de la nomination signée par Louis Alexandre de Bourbon, duc de Penthièvre. -

Brevet de lieutenant de vaisseau pour le sieur Challanger, établi le 6 décembre 1789 à Paris, portant la signature royale «Louis», et au verso la confirmation de la nomination signée par Louis Alexandre de Bourbon, duc de Penthièvre.

Passeport établi par François Xavier Everardo de Tilly, capitaine général de l'Armada espagnole au profit de Robert François d'Aché (agent royaliste ayant participé à la conspiration de Cadoudal) établi le 2 septembre 1794. -

Bibliographie = modifier

  •   : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Références modifier

  1. « Notice LH d'Édouard de Chambray », base Léonore, ministère français de la Culture.
  2. Léon de La Sicotière, Frotté et les insurrections normandes, tome 1, page 284.
  3. Anciens élèves web - [32]
  4. Musée des étoiles|[33].
  5. COCHEPA communique [34].
  6. La Jaune et la Rouge n° 139 - page 40/236 [35].
  7. Gilles Rossignol, Eure. Le Guide, Tournai, La Renaissance du livre, 2001, p. 123-124.

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DAUDET - VAUBADON modifier

Les individus acquittés par la cour de Rouen et même le marquis de Bonneuil, bien qu'il eût été l'objet d'une ordonnance de non-lieu, furent maintenus en détention. Ils y étaient encore à la fin de l'empire, tandis que tous ceux qui, par leurs relations avec les condamnés, pouvaient être supposés capables de les avoir secondés et, entre autres, le frère, la femme et les enfants de d'Aché, restaient sous la surveillance de la police.

On ne parvint à s'emparer d'aucun des contumaces. Il n'est rien dans les documents qui. puisse mettre sur leurs traces. Acteurs obscurs d'un drame terrible, ils ne paraissent sur la scène que pour y jouer leur rôle et s'effacent ensuite, même le général Antonio, dans l'ombre d'où ils étaient sortis. Il n'en est qu'un qu'on retrouve, c'est Joseph Buquet. Sous la Restauration, il vivait à Donnai, jouissant paisiblement des fonds volés qu'il transmit à ses héritiers. A la même époque, le chevalier de Bruslart, cet ancien amant de la marquise de Vaubadon qu'on avait un moment soupçonné d'avoir participé au vol, était lieutenant-général des armées du roi.

La marquise de Combray avait été laissée en prison. Ni supplications ni démarches ne purent fléchir l'empereur. Il fallut établir que l'état de santé de cette femme vieille et infirme ne lui permettait pas de supporter les rigueurs de la captivité pour obtenir son transfert à l'hospice général de Rouen. Elle y resta jusqu'à la rentrée des Bourbons.

On lit dans le Moniteur officiel du 21 septembre 1814 « Le 18 août dernier, Sa Majesté a signé des lettres d'abolition en faveur de Geneviève de Brunelle, veuve Hély de Combray, condamnée, à l'âge de soixante-huit ans. à vingt-deux ans de réclusion par jugement d'une cour spéciale séant à Rouen, le 30 décembre 1808. Cette dame a eu l'honneur d'être présentée le 5 courant à Sa Majesté qui a daigné l'accueillir avec bonté, »

Pendant les,Cent jours, Mme de Combray se réfugia en Angleterre. Elle en revint à la seconde Restauration et mourut peu après parmi les siens, entourée de la vénération publique. On sait que Balzac s'est inspiré d'elle pour créer dans un de ses plus beaux romans l'admirable figure de Mme de la Chanterie. En comparant le véridique récit que nous venons d'écrire avec celui du romancier, on appréciera dans quelle mesure son génie a transfiguré Mme de Combray et son imagination dénaturé la vérité.

Quant à Mme de Vaubadon, sa destinée fut moins glorieuse. Après l'assassinat de d'Aché, obligée de quitter le Calvados où, de toutes parts, elle se heurtait aux manifestations insultantes du mépris qu'elle inspirait, elle se réfugia à Paris; même là, elle dut invoquer la protection de la police. Cette protection ne lui fit pas défaut.

Un jour qu'elle passait dans la rue de la Paix, un gentilhomme normand, le marquis de Lamberville, qui se trouva sur son chemin, ne put retenir un cri d'horreur et l'apostropha en lui rappelant le meurtre de d'Aché. Quelques heures après, il recevait l'ordre de s'éloigner de Paris sur-le-champ et de n'y pas revenir sans autorisation.

La police intervint également contre les créanciers de Mme de Vaubandon. « Si elle est poursuivie, écrivait Réal à Caffareili, par suite de l'opinion qu'on a qu'elle a servi la police, signalez-moi ces personnes, la conduite et les relations qu'elles ont eues précédemment avec les insurgés. »

Par une circonstance restée inexpliquée, Mme de Vaubadon n'avait pas encore touché, au commencement de 1810, les soixante mille francs qui lui avaient été promis. Perdue de dettes et poursuivie, elle les réclama. Real ne voulait pas les payer ouvertement. On simula un prêt hypothécaire. L'hypothèque fut prise par un notaire de Para, M" Genoux, sur une terre que Mme de Vaubadon possédait à Saint-Germain dans le Calvados. Par l'entremise de ce notaire, elle avait reçu, à la date du 4 septembre 1810, 49,541 francs. Le complément lui fut ultérieurement versé.

Nous n'avons pu établir pour quelle cause le notaire fut obligé de rembourser la somme à la caisse delà police le 18 juillet 1811, ni par qui fut levée l'hypothèque lorsque ultérieurement, le domaine de Saint-Germain qu'elle grevait encore fut vendu à M. de Goulhot, directeur au ministère de la guerre. En tout cas,' on doit supposer que. si l'hypothèque fut maintenue, c'est qu'il avait été décidé que la somme,promise:et déjà payée serait comptée à Mme de Vaubadon sous une autre forme et qu'on ne voulut pas qu'elle la reçût deux fois.

Il y avait alors à Paris quatre journaux d'annonces légales. A la fin de 1811, un décret impérial les réunit en un seul sous le nom de Journal général de France, devenu plus tard les Petites Affiches. Vingt-quatre actions furent créées, sept attribuées aux propriétaires des journaux supprimés et dix-sept distribuées à divers, parmi lesquels figure pour neuf M. Le Comte, commissaire du gouvernement, comme représentant de l'Etat. C'est une de ces neuf actions dont l'empereur voulait disposer en faveur de Mme de Vaubadon et qu'elle reçut en juillet 1812.

L'avis qui en fut donné au directeur constitue une preuve nouvelle de la trahison. «Sa Majesté a daigné accorder à Mme de Vaubadon, pour en jouir à partir de ce jour, une action dans le produit du journal les Petites Af fiches. C'est à cette dame que l'on doit la découverte d'un brigand venu de Londres pour attenter aux jours de Sa Majesté. »

Les mêmes faits sont encore consignés par le duc de Rovigo, ministre de la police générale, dans un rapport à l'empereur. « Il est constant que c'est d'après ses indications qu'on est parvenu jusqu'au lieu qui recélait cet audacieux brigand. Le seul motif qui ait déterminé Mme de Vaubadon, c'est qu'elle sut que d'Aché avait le projet d'attenter aux jours de Votre Majesté. Elle n'a pas dissimulé que, s'il n'eût été qu'un malheureux échappé à la proscription, elle se fût abstenue de révéler le lieu de sa retraite, mais que l'énormité du crime qu'il méditait ne lui permit pas d'hésiter. Elle obéissait d'ailleurs à ses sentiments particuliers de reconnaissance, Votre Majesté ayant daigné nommer son fils officier. Indépendamment de cette déclaration verbale, j'en joins une écrite de M. le sénateur de Pontécoulant qui se trouvait à Caen à cette époque. Elle ne laisse aucun doute sur l'authenticité de ce fait. »

La marquise de Vaubadon, abandonnée et méprisée, vécut longtemps encore. Fixée définitivement à Paris, elle s'était retirée à Belleville et y mourut en 1848. Plusieurs années avant, elle avait eu la douleur de perdre son fils, chef d'escadrons de chasseurs. A ses derniers moments il supplia ses parents de se réconcilier. Le père promit et demanda à la mère de l'aider à tenir sa promesse. Elle s'y refusa, en déclarant « que, quelles que pussent être les convictions d'une société privée, elles seraient impuissantes à comprimer les préventions gravées dans l'opinion populaire et qu'une telle mesure ne présentait d'autres chances que celles de nouveaux chagrins et de nouveaux dangers ». Elle formulait ainsi par avance le jugement que dicterait à tous les hommes impartiaux une étude consciencieuse des faits,demeurés obscurs jusqu'à ce jour, qu'à la lumière des pièces officielles et des documents inédits nous avons reconstitués dans la mesure où ils pouvaient l'être.

Ces documents inédits et ces pièces officielles n'ont-ils dit que la vérité et contiennent-ils toute la vérité? En presque tous les points, oui, nous le croyons. Il est cependant certains traits des dramatiques aventures qu'on vient de lire dont nous n'avons pu, malgré nos efforts, pénétrer entièrement le mystère.

Pourquoi Armand Le Chevalier fut-il jugé, condamné, exécuté huit mois avant ses complices ? Qu'avait-on à redouter de lui? Coupable d'avoir organisé le vol de la recette d'Alençon, méritait-il encore d'être accusé de ne l'avoir fait que dans un but d'intérêt personnel, indépendant de tout intérêt politique?

Les témoignages qui l'accablèrent après sa mort furent-ils désintéressés et sincères? De même pour d'Aché. Pourquoi se défit-on de lui par un assassinat, alors que, grâce à Mme de Vaubadon, on le tenait et qu'on pouvait l'envoyer en cour martiale ? A quels mobiles obéit Fouché en ordonnant la mort de ces deux malheureux en des conditions si cruellement expéditives pour l'un, si odieusement criminelles pour l'autre?

Seul il aurait pu répondre. Il ne l'a pas fait. Les dossiers sont, à cet égard, aussi muets que lui. Il est permis d'en conclure que sa conduite en cette circonstance, comme en beaucoup d'autres, fut déterminée par des motifs inavouables, qu'en marge des événements que nous avons racontés, se déroule, nouée et dénouée par lui, quelqu'une de ces ténébreuses intrigues dans lesquelles il se plaisait, dont le secret fut emporté avec lui, et qui obligent à se demander si les conspirateurs dont il prépara et assura lE châtiment ne furent pas écrasés sous tant d'accablantes accusations et traités avec tant d'inexorable rigueur parce qu'en d'autres temps, quand il doutait encore de la solidité du régime impérial et de sa durée, il s'était montré disposé i devenir leur complice.

in Un drame politique et judiciaire sous le premier Empire - Le Temps - Ernest Daudet - Paris 20 mars 1894 (13° et dernier épisode)Demeurant paroisse Saint Godard à Rouen

geneanet - VAUBADON modifier

VAUBADON

Marie Pierre Jean LE TELLIER émigre à la Révolution, laissant son épouse au château de Vaubadon, où elle recueille plus d'un blessé, cache plus d'un fuyard. Son mari revenu d'émigration, elle demande et obtient une séparation ; il se retire à Caen, tandis qu elle poursuit une vie romanesque à Vaubadon et à Caen. Elle s'éprend du chevalier de BRUSLART, chef chouan, a une liaison avec Pierre d'OLLENDON, personnage trouble, agent de FOUCHE, qui l'incite à livrer un autre chef chouan, d'ACHE. Le 7 septembre 1809, elle fixe un rendez-vous avec d'ACHE et mademoiselle de MONTFIQUET à Langrune ( Calvados ), mais ne s'y rend pas : Robert François d'ACHE sera retrouvé, le lendemain, mort sur la plage de Langrune. Le même jour, au soir, madame de VAUBADON se rend au théâtre de Caen où elle est très violemment accueillie ; rentrant chez elle, elle y trouve le cadavre de Pierre d'OLLENDON qui venait d'être assassiné par le chevalier de BRUSLART. Elle quitte, peu après, Caen pour Paris où elle s'installe dans une petite maison à Belleville et y décède en 1848.


Ascendants Le Tellier [93]

liste des otages Charles-Gaspard Toustain de Richebourg modifier

https://books.google.fr/books?id=6RRX1OrinLIC&pg=PA117&lpg=PA117&dq=liste+des+otages+louis+XVI&source=bl&ots=y3ROTeEZGa&sig=aazt5rITxlSCLAjYsbFw_OeHv7g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwibuLvmk-bNAhUoBMAKHZoEBEcQ6AEITjAJ#v=onepage&q=toustaing&f=false

Marie Bayon modifier

 
Jean-Baptiste-Claude Robin, Portrait de Marie-Emmanuelle Bayon, épouse de l'architecte Victor Louis, exposé au Salon de l'Académie royale de peinture et de sculpture de 1777 (numéro 167), peinture à l'huile sur toile, 74 x 60 cm, Paris, collection privée.

Quant à la comtesse de Genlis, avec laquelle Marie Bayon fit connaissance à l'hiver 1777, elle laisse un témoignage dans ses mémoires tel que celui-ci : "Mademoiselle Baillon est une charmante jeune personne, jolie, douce, modeste, sage, spirituelle, jouant du piano de la première force, composant à merveille, et avec une étonnante facilité". Sie gehörte mindestens im Winter 1767 zum Salon von Stéphanie-Félicité du Crest de Genlis, wo sie gemeinsam mit den Violinisten Wilhelm Cramer und Giovanni Marne Jarnovitz, einem der Duport-Brüder am Violoncello, Stéphanie-Félicité du Crest de Genlis selbst an der Harfe und dem Sänger Friseri auftrat. Madame de Genlis bezeichnet „Mademoiselle Baillon“ in ihren Memoiren als „une charmante jeune personne, jolie, douce, modeste, sage, spirituelle, jouant du piano de la première force, composant à merveille, et avec une étonnante facilité“ („eine anmutige junge Person, hübsch, sanft, bescheiden, klug, geistreich, erstklassig als Clavierspielerin, wunderbar komponierend und mit einer erstaunlichen Leichtigkeit in der Ausführung“, Genlis, S. 356).

Biographie à trouver : l'écho de Bordeaux - n° 1477 du 18/10/1801-26 vendémiaire an X

Née à Mareuil : quel département ? père = Jacques - mère = Rose Martin ?


bibliographie // fréquentation de Genlis :

Mémoires sur le dix-huitième siècle et la Rèvolution françoise

Mémoires inédits sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu'à nos jours, Paris, Ladvocat, 1825 Tome 1 - page 388 [[94]]

garde champêtre modifier

1834 : Lhuissier - 56 ans

Aubevoye :coulée de boue du 25 au 29 mars 2001

Louviers Personnalités modifier

OK - rien à rajouter (ci-dessous le surplus de wiki)

Jacques-Désiré Laval, prêtre de Pinterville et bienheureux de l'Église catholique, allait trouver son confesseur, l’abbé Talon, à Louviers. le maréchal Davout qui, après la défaite napoléonienne à l'issue de la bataille Waterloo, fut contraint de demeurer quelques mois dans la ville. Jules Thorel (1842-1906), natif de la commune , député de l'Eure. Georges Marrane (1888-1976), homme politique né à Louviers. Marcel Peltier (1926-1998), artiste peintre et lithographe né à Louviers. Pierre-Gérard Langlois (1940-1994), artiste peintre, vécut à Louviers. François Loncle, député PS, élu de la circonscription dans le ressort de laquelle se trouve la commune qu'il habite. Olivier Besancenot, homme politique né le 18 avril 1974, a passé une partie de son enfance à Louviers. Joris Bert, joueur de baseball pour les Huskies de Rouen, né à Louviers le 16 mai 1987.

Poème de Marmontel modifier

Ici, pour moi, quel prodige s'opère ? Mon cœur renaît je me sens ranimer. Ah ! c'est vieillir que de cesser de plaire, C'est rajeunir que de se voir aimer.

Tendre amitié, que ta faveur m'honore Et de tes soins que le charme est touchant ! C'est toi qui veux me rendre heureux encore Et de tes fleurs embellir mon couchant.

Divins talents, plaisirs de l'innocence, Des dons du ciel le plus pur, le plus beau, Prolongez-moi votre douce influence Et ma vieillesse oubliera le tombeau.

Quoi ! De vos mains je reçois la couronne Ah ! c'est à vous que je dois la donner. Oui, que des cœurs le suffrage la donne : C'est vous partout que l'on va couronner.

Parques, filez lentement, je vous prie ; Qu'un jour pareil me soit encore permis ; Tant de bonheur me fait chérir la vie ; Elle est charmante avec de tels amis.

Pierre Le Tellier modifier

peinture de Saint-Ouen : NON - le cliché de la base Mérimée correspond à la photo - pas de trace sur internet.

Monument aux morts d'Aubevoye modifier

Auguste Yvelin - marbrier de Vernon - pierre de Brainvilliers - 14/08/1921 - 1974 déplacement dvt mairie

Gaillon la chartreuse modifier

Ma bibliothèque Mon historique Livres sur Google Play Lettre d'un chartreux a un de ses amis, sur la mort de dom Nicolas de Verson

[95]


François Marchand d'Orléans et non Pierre Marchand

théorie in :

Les arts au moyen-âge, en ce qui concerne principalement le palais romain de Paris, l'hôtel de Cluny issu de ses ruines, et les objets d'arts de la collection classé dans cet hôtel,

Alexandre Du Sommerard - Imprimerie de Vinchon, 1838

https://books.google.fr/books?id=jOFYAAAAYAAJ&pg=PA374&lpg=PA374&dq=du+sommerard+fran%C3%A7ois+marchand&source=bl&ots=6uuvSscM2h&sig=4KZ0GSwwdHPCFUGZwFrClfVCS5g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjyvJG--7nPAhWKfxoKHavkBLEQ6AEIHDAA#v=onepage&q=du%20sommerard%20fran%C3%A7ois%20marchand&f=false

Jehan Juste de Tours - Michel Columb de Nantes - François Gentil de Troyes - Pierre Désaulbaux de Rouen

François Marchand modifier

modèle de page : Philibert Delorme ou Jean Goujon

chouans bretagne modifier

OK Aimé Picquet du Boisguy,

OK Picot de Limoëlan,

père de Joseph Picot de Limoëlan

OK Gervais Marie-Eugène Tuffin de La Rouërie,

OK Amateur-Jérôme Le Bras des Forges de Boishardy

Charles Sévère de La Bourdonnaye,

OK Toussaint du Breil de Pontbriand,

OK Vincent de Tinténiac

Sébastien de La Haye de Silz,

OK Louis du Pontavice

OK les frères Charles-Edouard etLouis de La Haye-Saint-Hilaire,

Auguste Hay de Bonteville

le prince de Talmont

La Chouannerie Mayennaise modifier

http://www.chire.fr/A-120720-chouans-et-patauds-en-mayenne-1792-1800.aspx

I. La Chouannerie Mayennaise

Jean Cottereau dit Jean Chouan, en forêt de Misedon La bande de Moulin Le Gabeleur, en forêt de Concise Jean-Louis Treton dit Jambe d'Argent, à Quelaines Michel Lecomte et la division de Craon Joseph-Juste Coquereau et Marin-Pierre Gaullier, dit Grand Pierre dans la région de Daon et de Bouère Mathurin Garreau dit Le Petit Auguste, et la compagnie de Fromentières Michel Menant dit Francoeur, et la compagnie de Ruillé Monsieur Jacques, Jacques Bruneau de La Mérouzière Louis Moulé de la Raitrie, à Saint -Georges-le-Fléchard Nicolas Le Chandelier de Pierreville Michel Jacquet dit Taillefer et la division de Vaiges Le chevalier Claude-Augustin de Tercier Guillaume Le Métayer dit Rochambeau et la division de la Chapelle-au-Riboul Jean-Marie Mérille dit Beauregard Louis Courtillé dit Saint-Paul et le camp de la Vache Noire Pierre Brionne dit Pierrot, Le Lasseux dit Joseph et Le Dauphin dit Le Vengeur, dans la région d'Ernée Robert-Julien Billard de Vaux et la division d'Ambrières


x modifier

Description historique et chronologique des monuments de sculpture réunis au Musée des Monuments Français

Alexandre Lenoir Hacquart, 1806 - 308 pages

http://www.atthalin.fr/louvre/histoire_art/renaissance/renaissance11.html

http://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1970_num_2_1_1221

modèle lien avec wiki étranger modifier

[1]


Port-Mort et la chartreuse modifier

la protection des sites archéologiques majeurs (menhir Gargantua, vestiges du château fort) et leur mise en valeur par des aménagements d’accessibilité, - la possibilité de changer de destination pour les bâtiments agricoles d’intérêt afin de préserver et mettre en valeur ce patrimoine bâti ancien ; - la protection et la mise en valeur d’éléments du paysage naturel tel que les mares, les étangs, des alignements d’arbres et des haies par leur classement au titre de l’article L.123-1-5 alinéa 7 du code de l’urbanisme ; - la protection et la mise en valeur d’éléments du patrimoine bâti tels que la motte féodale, les ruines de la vieille tour et de chateauneuf, l’ancienne ferme de la chartreuse d’Aubevoye à la Roque, le menhir de Gargantua, le tombeau de Saint Ethbin, le moulin à vent, le manoir du Mesnil et la ferme du Thuit (ancienne place forte féodale), par leur classement au titre de l’article L.123-1-5 alinéa 7 du code de l’urbanisme ;

Mobilier de la chartreuse modifier

statues d'apôtres à l'Église Notre-Dame de Louviers

boiseries dans l'église de Saint-Aubin-sur-Gaillon

Ecole de Jean Jouvenet : toile XVIIIe Les adieux de saint Antoine à saint Paul (Jean-Baptiste Jouvenet)

Jésus au Temple - attribué à Jacques Stella (voir à la collégiale des Andelys).

L'église de Saint-Julien-de-la-Liègue garde la grosse cloche.

Mobilier du château de Gaillon modifier

Les stalles de Saint-Denis n'appartiennent pas à l'histoire de la basilique. Elles proviennent de la chapelle du château de Gaillon, en Normandie et remontent au XVIe siècle. C'est une commande du cardinal Georges d'Amboise, archevêque de Rouen.

Viollet-le-Duc prit la décision de les installer à Saint-Denis au XIXe siècle. Les scènes illustrent des épisodes de la Vie de Jésus, de la Vierge et de martyrs. C'est un très beau travail de marquetterie.

Portes de la chapelle haute au Musée national du Moyen Âge

Autour de l’ensemble des clôtures en bois conservées dans les collections permanentes, six panneaux du Metropolitan Museum of Art, la Pietà du Louvre peinte par Andrea Solario, les éléments en marbre de l’autel sculpté par Michel Colombe et enfin les délicates statues en terre cuite polychrome modelées par l’italien Antoine Juste (Antonio di Giusto Betti) redonnent sa splendeur au programme décoratif de cette chapelle disparue

In 1509 a document records a payment to Mazzoni for sculpted medallions all'antique for the Château de Gaillon, built by Cardinal Georges d'Amboise, the faithful friend and councillor of Louis XII of France. Timothy Verdon notes[10] the close relations of the abbot at Fécamp and the archbishop of Rouen, who was charged with the funeral arrangements for Charles VII, and suggests a further attribution, of a Pietà with four lifesize figures that was formerly in the embrasure behind the altar in the abbot's chapel of the Hôtel de Cluny, Paris; the ensemble was commissioned by the brother of the Cardinal d'Amboise, Jacques d'Amboise, abbot of Cluny. The sculptural group was described in the 18th century by Jean-Aymar Piganiol de La Force, "d'une bonne main et très bien dessinées pour le temps"Description historique de la ville de Paris vol. vi (1765) pp 306f, but were destroyed at the Revolution; there remain only the subsidiary early 16th-century painted images of Mary of Cleophas and Mary Salomé, which Verdon suggests are by Mazzoni.

Sur treize statues, deux sont à l'église Saint-Ouen, Saint Jacques et le Christ.


« Louis XII- tête », notice no M5037000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Buste de Louis XII [96]]

ou

 
toto

Ainsi, dès 1499, le cardinal Georges d’Amboise, archevêque de Rouen et ministre de Louis XII, voit en Andrea Mantegna « le premier peintre du monde » et fait copier sur la façade de son château de Gaillon en Normandie l’un des Les Triomphes de César.

Ses œuvres et en particulier les gravures de ses triomphes devinrent de véritables modèles pour les artistes européens de l’époque. La frise qui ornait la porte de Gênes au château de Gaillon fut réalisée d’après un triomphe de Mantegna, comme le relate la lettre envoyée par Jacopo da Atri à Isabella d’Este en mars 1510 :

Cadres de la maison centrale modifier

Jean Mineray Gaillon [97]

Source pour les Douaires "Revue pénitentiaire: bulletin de la Société général des prisons" [98]

Le dimanche, 7 juillet, rendez-TOUS à 8 h. 15 à la gare Saint* Lazare pour aller aux Douaires et à Gaillon. A 10 h. 30 le train spécial arrive à Gaillon d'où des voitures conduisent les congres- sistes à la colonie. Charmant coup d'œil de l'arrivée : A droite et à gauche les maisonnettes de l'administration noyées dans la ver«  dure et les fleurs, au fond l'élégante chapelle dominée de sa flèche aiguë. Visite des cours, préaux, dortoirs, école, quartier discipli- naire, jardin maraîcher, bois, infirmerie, vacherie, écuries : exercices militaires, exercice de la pompe, défilé du bataillon, sous le commandement de M. Brun et aux sons de l'excellente fanfare. Enfin, visite au réfectoire où les enfants sont associés à la fête internationale par un menu particulièrement soigné. Excel- lent déjeuner servi sous les grands arbres de l'avenue princi- pale. Toasts de MM. Duflos, Tarassow, Braunbehrens et Buggles- Brise. La visite recommence. Mais la plus grande partie des congressistes reprend les landeaux pour se rendre, sous la conduite de M. Beaunier, à la maison centrale de Gaillon (1) et au quartier spécial des aliénés criminels, qu'ils visitent dans tous leurs détails. A 4 heures les deux groupes divorcés se retrouvent à la gare de Gaillon d'où leur train spécial les conduit en 1 h. 30 à la gare 8aint-Lazare.

texte du décret Gaillon [99]

Château prison de Gaillon : [100]

Notice Doublet de Boisthibault [101]

  • 1817 - 1836 : N. Durand (pendant 20 ans de 1817 à 1836) in notice Doublet p.6,
  • 1837 - 1847 : Alphonse Adolphe Martin-Deslandes OFF LH « Cote LH/1766/61 », base Léonore, ministère français de la Culture directeur, Ratier inspecteur, in notice Doublet p.22 - entrepreneur des travaux Guillot p.6
  • 1847 - : Félix Leblanc muté ici en 1847 - 1862-1870
  • ca 1880 : Delaunay directeur le 29 août 1880 (incendie) - médaille d'honneur échelon or (JORF)
  • 1893 - 1894 : Hugues Camille Borel de la Rochette (°30/03/1838) LH ca 1893 [102] annuaire 1893
  • 1894 - 1896 : Étienne Beaunier (°05/02/1846)
  • Briavoine LH 10/1873-05/1912 honoraire (°09/07/1851)
  • Deschamps LH cité en 1842 retraite
  • Bonnet (ex Mont Saint Michel) in Revue pénitentiaire et des institutions préventives: contenant l'exposé des doctrines, l'analyse raisonnée ..., Volume 1Auteur Louis Mathurin Moreau-ChristopheÉditeur Marc-Aurel, 1844
  • Arnaud (° 31/07/1841) en 1856 / 1897


Par décision du 28 mars 1839, les femmes sont transferées à Clermont [103]

Cadres de la chartreuse modifier

dom Bernard Maistre, prieur [=GEOLO%3EFourneaux%20%28lieu%20dit%29%20paroisse%20de%20Vernonnet]


Hyppolite Charruau, coadjuteur de la chartreuse (voir page Aubevoye)


1769 Dom Maurice Noël 1769 Dom Bernard co-adjuteur Dom Emmanuel Ducreux, dernier prieur en 1791 - vivant en 1812 [104] Dom Callixte Clarentin Dom Dorothée alias Placide Aimable Aubourg, émigré par Le Havre en 1792, † 26/11/1827 dit aussi dernier prieur Dom Mignon de Bourbon Dom Bonaventure d'Argonne Dom Anthelme Guillemet (émigré par Le Havre 1792) Dom Honorat à la Créquinière ? Dom Nicolas de Verson écarté vers Val-Profonde Dom Paul Viennot, vicaire (bulle Unigenitus) Dom Louis Baudouin du Basset (tableau) André Dupuy [105]


bulle Unigenitus -1723- [106] décret décret Quo Zelo Maurice Roussel François du Chateau Hilarion Anceaume Jacques Morel Basile Suard Paul Viennot Benoît Carbillet Emmanuel Le Febvre Juste Prevost Charles Raulin

Le Bethléem d'Aubevoye modifier

« Damien, facteur d’orgues au Goulet, près Gaillon, 1864 ».

Sources Bethléem modifier

ref : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5455149g/texteBrut SESSION TENUE A LOUVIERS EN 1903 Excursion à Aubevoye, Bethléem, Gaillon et la Colonie des Douaires

Le « Bethléem » d'Aubevoye (M. l'abbé François-Marie-Alfred Blanquart).

M. de Longuemare [...] donne la parole à M. l'abbé François-Marie-Alfred Blanquart, curé de La Saussaye.

LE «BETHLEEM» D'AUBEVOYE

Parmi les noms de lieu que le monde chrétien emprunta à la Palestine, celui de Bethléem, pour la fréquence de son emploi, occupe sans doute le premier rang. Un village de Wurtemberg, un autre de Belgique, un troisième du canton de Berne, dans la Confédération helvétique, puis, aux États-Unis, plusieurs villes, une foule de bourgades et de hameaux l'ont successivement adopté. A cette liste, il convient de joindre celle des établissements religieux qui s'honorèrent de porter un si beau titre, une maison de moniales de l'ordre de Saint-Augustin, près de Mons en Hainaut, un couvent de Clarisses, à Gand, et l'abbaye bénédictine de Ferrières-en-Gâtinais non loin de laquelle, sur le territoire de Château-Landon, les Templiers tinrent jadis un fief pareillement désigné. Enfin, on sait qu'à la suite des irrémédiables désastres qui causèrent la perte du jeune royaume de Jérusalem les évêques de Bethléem-Ephrata, chassés de leur siège, vinrent chercher un refuge et fixer leur résidence dans l'hôpital à eux légué par la sage prévoyance des ducs de Nevers, à Panténor, un quartier suburbain de Clamecy, dorénavant appelé le faubourg et la Maison-Dieu de Bethléem.

Tout autres furent, à Aubevoye [2] les origines de l'église ou chapelle de Bethléem dont la création est due à un oncle paternel d'Henri IV, ce cardinal de Bourbon que les Ligueurs lui opposèrent un moment, après l'avoir proclamé roi sous le nom de Charles X. Archevêque de Rouen de 1550 à 1590, le prélat, qui faisait élever, dès 1563, près de son château de Gaillon, les murs de la future Chartreuse de Notre-Dame de Bonne-Espérance, devenue plus tard la Chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon [3], voulut posséder, aux portes de sa seigneuriale demeure, une fidèle image de l'humble et pauvre étable de Judée. Voici comment les faits sont racontés par un des rédacteurs du cartulaire [4] :

« La piété de notre fondateur luy ayant inspiré le dessein de bastir, auprès de son chasteau de Gaillon, une église semblable à celle que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, avoit fait bastir à Bethléem, au mesme endroit où est né le Sauveur du monde, il envoya un architecte en la terre sainte pour en lever le plan et en prendre la grandeur, la hauteur et la figure. L'architecte étant de retour, il se trouva qu'il n'avoit pas bien pris ses mesures et qu'on ne pouvoit pas s'en servir pour faire l'édifice désiré.

Cet accident ne refroidit point la dévotion de notre fondateur. Il y renvoya une seconde fois et, le voyage ayant mieux réussi, il fit bastir, suivant les modèles qu'on avoit apportez, sur la coste, près les murs du parc du chasteau, laquelle regarde la Chartreuse, cette église que l'on nomme Bethléem et qui a donné le nom au triège dans lequel elle est, c'est-à-dire aux terres des environs ».

Il ajoute en marge :

« Dom Tranquille dit cela un peu autrement dans son Histoire[5]. C'est à savoir que notre fondateur envoya son architecte par deux fois en la terre sainte pour y prendre les longueurs, largeurs et formes des bastimens et églises qui sont restés sur pied, dont il apporta plusieurs crayons, et c'est peut-être sur ces crayons qu'on a basti l'église de Bethléem » [6].

Ces deux citations me paraissent demander quelques mots de commentaire.

Remarquons d'abord le curieux incident qui obligea l'architecte du cardinal, probablement Pierre Marchant, précédemment chargé de préparer et diriger les travaux du grand monastère [7], à recommencer son voyage en Orient. Il est singulier de rencontrer à Nuremberg une tradition semblable, aux apparences légendaires, à propos de la Via Dolorosa pour laquelle le patricien Martin Koetzel se serait vu, lui aussi, dans la nécessité de réitérer, en 1472, sa visite à Jérusalem dans le but d'y relever des mesures une première fois égarées [8].

A peine est-il besoin de rectifier certaines expressions que l'on aurait tort de prendre au pied de la lettre. Bâtie en simples moellons, avec chaînes d'encoignures en pierre, la modeste chapelle d'Aubevoye [9] [10] [11] est absolument dépourvue d'ornementation et de caractère. Elle n'eut jamais la prétention de rappeler les harmonieuses dispositions de la basilique constantino-justinienne, ni l'ampleur de ses nefs peuplées d'un quadruple rang de colonnes monolithes. Les désirs du cardinal se limitèrent à obtenir une copie de l'étable de Bethléem, telle qu'on la voyait au XVIe siècle et depuis le Moyen Âge, sinon depuis l'époque lointaine où on l'enclava dans le sous-sol de l'église Sainte-Marie de la Nativité, telle enfin qu'elle s'y voit encore. Ses instructions ont été scrupuleusement suivies [12] ; le plan des deux cryptes est parfaitement conforme et, abstraction faite des revêtements de marbre qui décorent les murailles de l'une, des nombreuses lampes d'argent qui l'éclairent, l'aspect général est sensiblement le même. De part et d'autre les dimensions, comme l'orientation de l'est à l'ouest, sont identiques. L'absidiole où, là-bas, sous la table d'autel, brille l'étoile radiée d'argent sur laquelle court l'inscription connue HIC DE VIRGINE MARIA JÉSUS CHRISTUS NATUS EST et l'anfractuosité de la crèche dont l'ouverture s'appuie à une colonne isolée se retrouvent ici. Des trois entrées, deux seulement subsistent. L'un des deux escaliers tournants et convergents, celui du nord, a été muré et l'on n'en aperçoit plus que l'amorce; l'autre correspond toujours à un portail extérieur, traduction libre des portes qui s'ouvrent dans le transept de la basilique, au-dessus duquel une pierre encastrée garde en relief les armoiries des Bourbon-Vendôme timbrées des insignes cardinalices. Il y manque cependant aujourd'hui l'emmarchement semi-circulaire qui descendait autrefois vers cette baie.

A l'intérieur de la crypte, beaucoup plus bas que les croix de consécration et à 60 centimètres environ du sol, on distingue, dans les parois latérales, de petites cavités ou alvéoles rondes qui auraient contenu, si mes conjectures ne me trompent, des fragments de la roche crayeuse où a été creusée l'étable bethléémite.

N'est-ce pas ainsi, selon M. Rohault de Fleury, que des fac-similé des clous de la Passion, dans la confection desquels on avait fait entrer un peu de limaille d'un clou authentique, devenaient des reliques proposées à la vénération des fidèles ? [13].

D'ailleurs, Mgr Xavier Barbier de Montault signale dans le trésor de plusieurs églises des reliquaires qui contenaient « de la pierre du lieu où naquit le Christ » et à Sainte-Marie-Majeure, sous l'autel de la confession, l'urne de porphyre renfermant des morceaux de tuf calcaire tirés de l'étable de Bethléem [14]. Dans l'intention du prélat fondateur, les incrustations dont il s'agit devaient achever l'assimilation du petit sanctuaire normand à la vénérable grotte de la Nativité.

La dévotion si répandue à la sainte enfance du Christ et ses touchantes manifestations ont revêtu les formes les plus variées, Bambino de l'église de l'Ara-Coeli, à Rome, « repos de Jésus » ou berceaux-reliquaires destinés à enchâsser des parcelles de la roche sacrée ou du bois de la crèche [15], scènes figurées du presepe chères aux populations de Naples et de la Sicile, groupes sculptés qui reçoivent, dans la région du Nord, le nom prestigieux de « Bethléems ». Cependant, jusqu'à nos jours, il ne semble pas que l'on ait songé, ailleurs qu'à Aubevoye, à une exacte reproduction du lieu de l'auguste naissance. La restauration et réouverture de cet unique sanctuaire le 24 novembre 1895 [16], après tout un siècle d'oubli, a pu contribuer à en suggérer la pensée. En 1899, à Brookland, près de Washington, le Commissariat de terre sainte faisait pratiquer, sous l'église conventuelle nouvellement construite, une représentation de la sainte crypte [17]. De pareilles grottes, pour lesquelles notre Bethléem, préalablement visité, a servi de type, ont dû être exécutées, dans les années suivantes, à Immensee (Tells Kapelle, Schwytz) et, en France, à Pontchâteau [18]. Je n'en ai pu trouver d'autres exemples. Pourtant, comme le fait justement ressortir l'auteur d'une étude sur le Saint-Sépulcre et ses imitations au moyen âge, « c'est un attrait basé sur la nature des choses et qui a existé de tout temps de voir reproduits auprès de soi, par une image ou imitation, les monuments qui sont au loin l'objet d'un culte spécial. Les chrétiens n'ont pas agi autrement au sujet des sanctuaires de Palestine qui ont été et qui sont particulièrement visités et vénérés comme les principaux lieux de pèlerinage sanctifiés par Notre-Seigneur et la Vierge Marie. Ce qu'ils ont trouvé de plus vénérable, leur zèle s'est efforcé d'en faire des fac-similé; ils ont voulu par là transporter en Occident, dans leur propre patrie, les souvenirs qui faisaient revivre à leurs yeux la personne sacrée du Sauveur et de sa mère. C'est cette pratique pieuse qui a fait élever des calvaires sur les rochers et sur les collines, des Scala sancta, des églises de l'Ascension, des stations du chemin de la croix dans les oratoires, sur les voies publiques et sur les murailles des églises, des chapelles de Lorette [19] pour représenter la sainte maison de Nazareth. » Tels furent, durant les trop courts séjours où, s'arrachant au tourbillon des affaires et aux soucis de la Cour, il venait chercher le repos et le recueillement dans son « désert » [20] de Gaillon, les sentiments qui incitèrent le cardinal de Bourbon à réaliser sa louable entreprise.


M. de Longuemare remercie M. l'abbé Blanquart de la communication qu'il a bien voulu faire et qui sera insérée dans l'Annuaire ; puis il donne la parole à M. Charles Leroy qui lit le travail suivant dont l'importance et l'intérêt n'échapperont à personne.

Photos :

File:Arnolfo di Cambio - Presepio - Rm 8.JPG File:Tellskapelle, Küssnacht, Kanton Schwyz.jpg

pierre tombale Fonferrier modifier

Paul Charles Benjamin F

Château de Boisdenemetz modifier

voir avec Cahaignes

Site classé en 1953, aussi parfois appelé « château des Singes » allusion aux «singeries » formant décors sur les boiseries, mais aussi « Château la Folie » (Château de la Folie), probablement une allusion aux décorations rococo très en vogue au XVIIIe siècle. C'est une ancienne maison de repos en ruine et peut être laissée en l'état par son propriétaire. On place l'époque de construction au XVIIe siècle.

L'annuaire des châteaux nous donne une chronologie des occupant et ou propriétaires a la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle nous voyons en effet en :

1897 La comtesse de Boisdenemetz et le comte et la comtesse de Cornulier Le comte de Bois de Nemetz, unique représentant du nom, a ses résidences au château de Cahaignes, près les Andelys, département de l'Eure, et au château de Montmirey-le-Château, par Moissey, département du Jura.

Henri-Marie-Edmond-Toussaint, comte DE CORNULIER, né à Caen le 18 décembre 1849, a fait la campagne de 1870-1871 dans la garde nationale mobile du Calvados, a été nommé sous-lieutenant dans la cavalerie de réserve le 25 mai 1875.

Il a épousé à Paris, le 27 octobre 1877, Jeanne DANIEL DE BOISDENEMETS, fille de feu Armand-Léopold Daniel, comte de Boisdenemets, et de Sophie-Caroline de Metz.

Source : Généalogie de la maison de Cornulier, autrefois de Cornillé, en Bretagne 1889

1899 Le comte et la comtesse de Cornulier (comte de Cornulier, Henri, propriétaire-éleveur, 25, rue de la Ville-l'Evèque ; et château de Cahaignes, par Les Thilliers-en-Vexin

1931 Le comte de Cornulier et la comtesse de Cussy (née de Cornulier).

1935 La comtesse de Cussy


architecte andelysien modifier

Paul de la Boissière - 1908

TOSNY modifier

Propos liminaires : les détails historiques se rapportant à la commune trouvent leur source dans un document écrit qui fait référence, le "Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure" (Charpillon - 1868 - suivant référence en pied de page de l'article)[21].


On remonte le temps :

départ connu : maison de Coëtlogon (blasonnement OK)

après : de la mothe Jacques de la Mothe 1570 1573 -> fille unique Charlotte + Hamon de Baudry d'où René 1668 -> fille unique + renaud icola de la roche aymon - Le fils aliène à Claude Camusat conseiller du roi Pari - Acte 8/7/1720.

7/2/1783 : vendu à le carpentier de bosc guérard & chapelle de pont chapelle de Courteilles (parlement de ROUEN)

fin 1860 : O. de Seguin propriétaire

avant :

Maison de Lévis - Le blasonnement cité colle avec la page.

1406- Philippe de Lévis IV (1380-1440) petit-fils de Brenissende de Lautrec

occupation anglaise : 1420

1482: isabeau de poitiers + philipppe III : aveu en 1484 - Philippe III de Lévis-Florensac, seigneur de Florensac et de Lévis († 1451)

           │    │   │       │       Х Isabeau de Poitiers, fille de Louis de Poitiers, seigneur Saint-Vallier († après 1486)
           │    │   │       │       │ 
           │    │   │       │       └─● Jeanne de Lévis-Florensac, dame de Florensac et de Lévis
           │    │   │       │           Х (22.07.1452) Louis de Crussol, sire de Crussol et de Beaudisner († 20.08.1473, Villemagne)
           │    │   │       │                          Grand panetier de France (1461), Sénéchal du Poitou et сhevalier de l’ordre royal de Saint-Michel, gouverneur du Dauphiné.


1366 :

1205 Ph Auguste : prpopriété -> 1217 à Cadoc -> 1227

LE VAUDREUIL modifier

UNE VIEILLE DESCRIPTION DU CHATEAU DU VAUDREUIL

Il m'est tombé sous les yeux, il y a quelques années —, et je me suis alors'empressé de l'acquérir—, une épître en vers burlesques que l'on avait dû écrire vers le milieu du XVIIIe siècle : c'était une description du château du Vaudreuil. L'intérêt qu'elle .offrait, je suis le premier à le reconnaître, n'était pas de premier ordre ; mais on sait si peu de chose de ce qui fut la résidence somptueuse des Girardin, des Bailleul, des Portail, qu'un appoint, si léger qu'il soit, n'est pas à dédaigner. D'ailleurs, la présence de l'Association Normande à Louviers m'est une occasion propice de faire connaître ce morceau poétique, ce badinage si bien dans le goût du XVIIIe siècle, dû à la plume de l'un des familiers du château, l'abbé Pérégrin. Quel personnage s'est caché dans ce pseudonyme ? Je ne sais. Sans doute quelque mince assembleur de rimes, ignoré même de ses contemporains. Mais si cette supposition atténue mes regrets, elle ne les fait pas disparaître ; quelque jour peut-être, nous saurons ce qu'était cet abbé Pérégrin.

SESSION TENUE A LOUVlERS, EN 1903. 2e JOURNÉE, 24 SEPTEMBRE.

La pièce est intitulée : « Description du château et des jardins du Vaudreuil appartenant à M. le Président Portail, en vers libres, par M. l'abbé Pérégrin, secrétaire perpétuel de l'Académie du Vaudreuil. Dédiée à M. le Président Portail, seigneur dudit lieu ».

Et une note, placée en marge du manuscrit, ajoute : « C'étoit une plaisanterie de campagne ; on avoit institué une académie dont les assemblées se tenoient devant tout le monde, dans le salon de compagnie ».

Vient ensuite l'épître dédicatoire : « Monsieur. C'est au dieu des jardins qu'on doit l'hommage de la description du plus beau que l'on puisse voir en Europe ; à ce titre, vous ne pouvez refuser la dédicace que j'ai l'honneur de vous présenter. Les différentes fleurs répandues dans vos magnifiques parterres auroient dû m'inspirer celles que je dois semer dans le corps de ce petit ouvrage ; mais la débilité de mon âge et la foi blesse de mes sens ont empêché que leurs odeurs parviennent jusques à mon nez. Recevez cet enfant posthume de mon loisir septuagénaire et métromanique. Heureux s'il vous plaît et vous donne des marques sincères du respect et du dévouement avec lequel j'ai l'honneur d'être, etc. ».

Deux présidents Portail furent seigneurs du Vaudreuil. Le premier, Antoine Portail, était un grave magistrat, nommé sous la Régence avec M. de Lamoignon, président de la Chambre de justice créée par édit de mars 1716 pour examiner tous les comptes des finances depuis le 1°' janvier 1698, et punir les malversations ; il devint premier président du Parlement de Paris, mais il s'aliéna sa compagnie par son zèle à faire enregistrer la bulle Unigenitus. Il appartenait à l'Académie française quand il mourut, à l'âge de 63 ans, en 1736.

Son fils, Jean-Louis Portail, président à mortier, avait épousé Antoinette Aubéry de Vastan, fille du prévôt des marchands de Paris. L'avocat Barbier, très au courant de la chronique scandaleuse de son temps, raconte les aventures qui amenèrent, en 1746, la séparation des époux. Madame de Portail se retira pendant quelque temps au couvent du Calvaire du Marais (1) ; on ne la revit plus au Vaudreuil. Quant au président, il paraissait se résigner aisément à son sort. Son caractère gai, enjoué, ami des divertissements, ses séjours prolongés au Vaudreuil attiraient au château une nombreuse et galante compagnie. Dans ses Mémoires, Madame de Genlis a laissé le récit de quelques-unes de ces fêtes auxquelles jeunes seigneurs, dames titrées, gens de robe et gens de lettres se donnaient rendez-vous. On y venait de Louviers, dont Portail était gouverneur, de Rouen, de Paris ; on y lisait des vers, on y jouait des proverbes.

La poésie de l'abbé Pérégrin nous semble donc bien dans la note et convenir à la société brillante et d'esprit léger qui fréquentait au Vaudreuil après 1750.

(1) Journal de Barbier, IV, 139.


Voici cette pièce :

O vous de l'Hélicon habitantes lyriques

Terpsichore, Apollon, Pégaze,

Muses sérieuses et comiques,

Inspirez mes vers et ma phrase

Pour chanter au plus dignement

Ce que dessous le firmament

On ne vit onc séjour plus charmant

En jardins, rives, prés et champs ;

Ce que jamais sous les étoiles

Ne virent les Pérars, les Amboiles (1)

De plus décoré, plus riant,

De plus beau, de plus amusant,

Ce qui nous donne à tous dans l'oeil:

C'est, tu l'entends, c'est le Vaudreuil.

Arrive donc, ma chère Muse, Car je suis sot comme une buze, Et tout gros de versifier Sans toy je ne puis accoucher.

Déjà l'aurore renaissante Avoit essuyé ses beaux yeux ; Déjà sa première servante Avoit tressé ses blonds cheveux ; Phébus avoit fait sa toilette, Lavé ses mains, la bouche nette, Son char attelé de juments Soit espagnols ou bien normands,

(1) Une note du manuscrit nous apprend que Pérar était un valet de chambre, et Ainboile le chevalier d'Ormesson, peut-être d'Ormesson, seigneur d'Amboile, intendant des finances et conseiller d'État en 1755 (Voir le Journal de Barbier, VI, 175).


(Qu'importe à la présente affaire ;) Bref, tout étoit en lumière Au Pont de l'Arche et à Louviers, A la Forêt, Poses et Vauvray. Quand je descends de la montagne Le pont de Morte-Eure (1) je gagne; Là se présente à mes regards Une allée, comme les remparts, Longue de plus de mille toises ; Une autre au milieu la croise; Pièces d'eaux, canal et vivier Si grands qu'on pourroit s'y noyer ; Brochets, grenouilles et serpents Et autres poissons sont dedans. Ensuite à vos yeux se présente La grille, et une cour brillante Entourée de fossés pleins d'eau ; Après cela, quoy de plus beau ? A chaque côté de la porte, Soit que l'on entre ou qu'on en sorte, Des Cerbères aboyant tout haut, Fesant oua, oua, oua, oua, voieau ; Aux deux côtés des édifices, Appartements, cuisine, offices, Salle à manger, commodité, Chambre â coucher, billard, grenier ; Icy cabinet de musique, Là, pour soulager la colique, Là pour jouer au biribi, Cabinet où l'on fait pipi ; Miroirs, bergères, tabouret, Rien n'y manque jusqu'au balet.

(1) Kn note: «-C'est la rivière d'Eure qu'on appelle, à ce bras, Morte-Eure ».


Partout vous voyez un parterre,

Statues sur pieds d'estaux,

"Vases, treillages et berceaux,

Buis découpés, gazons tout verts.

Puis vous voyez sur le revers,

Par devant, derrière et à gauche,

Parc tout en bois, sans mont ni roche,

Le tout entouré de verdure

Et du fleuve qu'on appelle Eure.

A vos yeux se présente une isle

Où dut régner jadis Cypris,

Car elle est charmante et gentille

Entourée de roses et de lys.

Mais j'aperçois de l'oeil la Motte (1)

Dont la vue n'est, ma foy, pas sotte:

Là Corydon, Amaryllis,

Nitilis, Damon et Chloris,

Sémiramis avec Amynte

Sur l'herbe en cidre y boivent pinte.

Ce charmant couvent, l'Hermitage (2),

Où dans grande dévotion,

L'on peut sans voeux ni sans veuvage

Y faire sa profession.

Hiver, automne, été, printemps

(1) En note: « C'est un petit château, au bout du parc, de l'autre côté de la rivière ».

(2) En note : « Petit bosquet ainsi appelé et fermé, à la porte duquel est une petite statue dermitte ». — « L'Hermitage que M. le Président a fait pour la femme d'un de ses amis, est un petit salon rond et tournant, dont la porte d'entrée, faisant un demitour à droite, se trouve en face d'une allée qui conduit à un bosquet inconnu ». Voyage a"Antoine-Nicolas Duchesne au Havre et en Haute-Normandie, en 1762, dans Société de l'Histoire de Normandie, Mélanges, 4e série, 1898, p. 248.


L'on s'y promène en tous les temps ;

Les quatre saisons à leur tour (1)

Y logent le folâtre Amour.

Là, le matin avant l'aurore

On voit jouer Zéphyr et Flore ;

Icy le passage du bac,

Amphitrite y est dans un sac (2)

Que forment deux bras de rivière ;

Vue par devant, vue par derrière,

De quelque côté que tourniez

De l'eau vous êtes entourés.

Dans la prairie cochons et vaches.

Autres petits troupeaux qui marchent,

Bondissant d'un air enfantin,

Vous procurent plaisir divin.

Vous y voyez là pêche et chasse,

Pluye en été, l'hiver la glace.

Le tout abondant en. gibier,

Cerf, biche et buze et loup-cervier,

Crapauds volants, blaireaux, coqs-d'Inde,

Hiboux, corbeaux ; oeilltts des Indes,

Fleurs de pêchers, acacias,

Baguenaudiers et catalpas ;

Noix, oignons, prunes et citrouilles,

Cresson, orangers et fenouilles.

Mais, ce qui tout cela surpasse,

On y voit aussi la carcasse

De plusieurs cerfs que l'on occit

(1) En note: « Les quatre saisons sont un bosquet partagé en quatre parties, où dans chaque partie sont plantés les arbres et arbrisseaux de chaque saison ».

(2) En note : « La statue d'Amphitrite est à une pointe où est la jonction des deux bras de la rivière d'Eure ».

Dans :1a forêt qu'on voit d'icy (1 ) ; Et, ce qui doit jetter envie,' Surtout l'illustre Académie Des sciences et beaux-arts protégée Par le seigneur haut justicier.

Icy doit s'arrêter ma plume. Muse, je sens que je m'enrhume ; Tu connais ma débilité, ' Pour un goutteux c'en est assés (2).

Si l'abbé Perégrin donna libre carrure à sa verve poétique et burlesque, il est aisé de voir qu'il ne se préoccupait guère des archéologues et des curieux d'aujourd'hui qui lui sauraientinfiniment gré d'avoir donné à sa « description » des touches moins fantaisistes et des lignes plus nettes. Nous allons essayer d'y suppléer dans une certaine mesure, car les données relatives à l'architecture du château du Vaudreuil sont demeurées jusqu'à ce jour d'un vague vraiment décourageant.

Lorsque, le 22 décembre 16.T7, Claude Girardin, conseiller, secrétaire du roi, eut acheté, au prix de 240.000 livres, le domaine du Vaudreuil, il entreprit aussitôt de reconstruire le château qui tombait en ruines. Girardin, ami du surintendant Fouquet, passionné pour les arts somptuaires et aimant à protéger les artistes, voulut faire grandement les choses. Il s'adressa à Antoine Le Paultre, « archi(1)

archi(1) note : « Ce sont des (êtes de cerfs aux écuries et aux

(2) En note: «L'abbé Perégrin se donnoitpour être goutteux», basses-cours ».


tecte, ingénieur des bastimens du Roy et controlleur général des bastimens de Monsieur le Duc d'Orléans » (1).

Un plan du XVIIIe siècle conservé aux Archives de l'Eure, dont je dois l'indication à l'obligeance de mon érudit confrère et ami, M. L. Régnier, permet de se faire une idée exacte de la disposition originale du château du Vaudreuil. Au lieu de reproduire le plan tant de fois suivi d'un corps principal flanqué de deux ailes en retour, Le Paultre imagina de mettre en regard une double construction symétrique, comprenant deux longues ailes reliées par un ample pavillon central. L'ensemble encadrait une cour rectangulaire traversée du nord au midi par une vaste percée qui ouvrait aux regards un horizon presque infini. Ce château géminé, accompagné de terrasses à balustres et de parterres découpés à la française, était élevé sur un terreplein défendu par de larges fossés remplis d'eau courante (2).

En avant et en arrière du château et sur la droite, vers Saint-Étienne-du-Vauvray, au milieu d'immenses pelouses gazonnées, des statues profilaient leurs blanches silhouettes, notamment deux groupes en pierre de Vernon dus au ciseau du grand Puget

(1) Antoine Le Paultre, né le 15 janvier 1631, mort en 1691.

(2) « L.3 vieux château consiste en deux ailes de bâtiments détachées l'une de l'autre, placées chacune sur une partie du flanc d'un plateau long de trois cents pas et large de deux

cent cinquante un peu plus élevé que la chaussée et entouré

d'eau courante ». Roussel : Les Trois Grâces de la Normandie. Rouen, 1816, in-8», p. 29.


que Claude Girardin avait réussi à attirer au Vaudreuil et à garder près de lui d'octobre 1659 à juillet 1660. L'une de ces statues, Hercule terrassant l'hydre de Lerne, que j'eus la bonne fortune de retrouver à La Londe en 1882, est aujourd'hui au Musée de Rouen. Quant à l'autre oeuvre de Pierre Puget, Cybèle couronnant Janus d'olivier, elle garde encore son irritant mystère.

Le parc du Vaudreuil occupait toute l'île formée par les deux bras de l'Eure.

Une longue chaussée de neuf cents pas conduisait au château. De chaque côté, de longues avenues (1) flanquées çà et là de pièces d'eau, de hautes futaies divisées en compartiments, formaient de gigantesques berceaux de verdure avec de ravissantes perspectives. On citait notamment « une étoile très belle de soixante arpents plantés et percés à plaisir. C'étoit feu M. Lenostre, premier jardinier du Roy, qui en avoit tracé le plan » (2).

Un avocat de Rouen, Roussel, qui avait vu dans

(1) Six rangs de grands arbres formaient avenue à l'approche du château (Roussel, p. 27). Le même auteur ajoute : « La partie à gauche de la chaussée jusqu'au château renferme, comme celle que l'on vient de quitter (celle de droite), plusieurs pièces d'eau stagnante et limpide : elle renferme également six rangs de grands arbres et des parties fort belles couvertes de gazon : mais elle n'en présente pas d'aussi étendues qu'à droite, parce qu'elle est formée par le bras de la rivière que couvre le grand pont », p. 29.

(2) Paul Goujon : Histoire de la châtellenie et haute-justice du Vaudreuil, dans Recueil des travaux de la Société libre de l'Eure. Évreux, 1863, in-8°, p. 444.


sa splendeur le parc du Vaudreuil, au temps de Louis XVI, en décrit plusieurs particularités, notamment « un vaste cloître de maison religieuse, à double rang d'arbres artistement taillés et d'une forme parfaitement semblable aux cloîtres en pierre qui ont survécu aux ravages de la destruction. L'intérieur de ce cloître offrait une belle pelouse presque toujours verte, tant le sol est fertilisé par l'abondance des eaux et tant il est riche par luimême. Pour seconde pièce, on trouvait une grande étendue de terrain couverte de gazon qui, depuis le château jusqu'à la rivière vis-à-vis, dans une distance longue de six cents pas et large de trois cents, était absolument vide, excepté d'un piédestal, convenable à la majesté du lieu, sur lequel reposait un énorme Hercule armé de sa massue (1). Ce vide avait été pratiqué pour que de tous les appartements de la partie à droite du château, rien ne gênât la vue du côté de la plaine de Saint-Étienne » (2).

Le château occupait à peu près le centre de l'île. Au«delà, le parc prolongeait ses immenses avenues, ses massifs de grands arbres coupés par un vaste étang de plus de quatre cent cinquante pas de circonférence.

(1) Sur le plan conservé aux Archives de l'Eure, on voit, à l'extrémité d'une longue pelouse de gazon bordée d'avenues d'arbres, un vaste demi rond-point au milieu duquel se trouve un massif de maçonnerie ou piédestal ; c'est évidemment l'emplacement qu'occupait l'Hercule de Puget. L'affirmation de Roussel est exacte.

(2) Roussel, p. 28.


Vers l'extrémité de l'île tombait une cascade de cinq degrés de chutes qui se déchargeait dans un bassin près duquel on avait établi une pêcherie.

Les dépenses occasionnées par la construction du château, le luxe de ses installations, les oeuvres d'art qui s'y trouvaient réunies ruinèrent le propriétaire. Imitant les fastueux caprices de son ami le surintendant Fouquet, Girardin avait dépensé au Vaudreuil 350.000 livres en bâtiments et en acquisitions ; il avait dû contracter des emprunts ; enfin, il fut forcé de vendre sa terre, le 4 septembre 1699.

Elle passa successivement aux mains des Girard de la Cour des Bois, des Bailleul, des Portail, des Conflans.

Mal entretenu, rarement habite, le château était tombé dans le plus triste état.

Vers 1759 (1), le président Jean-Louis Portail faisait construire, en dehors de File, un nouveau château, de proportions plus modestes et d'habitation plus commode, que l'on appelait YOrangerie : c'est le château actuel.

« Quoique ce château, écrivait Roussel en 1816, soit de bon goût et d'un genre de construction agréable et commode ; quoiqu'il soit pourvu de tous les bâtiments accessoires et nécessaires à une grande maison ; quoiqu'il soit situé entre le bois et

(1) Le président Louis Portail mourut le 30 janvier 1773. « Du grand parc, nous sommes passés au petit où M. le Président étoit. Il a eu la complaisance de nous montrer le château de l'Orangerie, son séjour ordinaire, recherché et voluptueux ». Voyage d'Antoine-Nicolas Duchesne au Havre et en Haute-Normandie en 1762, p. 248.


un beau parterre au delà duquel un verger s'étend en pente douce jusqu'à la rivière, il n'en est pas moins vrai qu'il ne répond pas à l'importance et à la réputation de la terre du Vaudreuil... Il présente une très belle maison de campagne, et c'est sous ce rapport qu'il faut le considérer. Mais le vieux château, tout bizarre qu'il est avec sa forme gothique — n'oublions pas que l'avocat Roussel écrivait au commencement de la Restauration — et son dos chargé de longues mansardes éclairées par d'étroites fenêtres en forme de lucarnes, se présente d'une manière bien autrement noble et imposante. A cet avantage, il joint celui de solides fondements éprouvés par des siècles et de menacer fièrement son jeune frère du milieu des eaux » (l).

De cet ensemble que décrivait Roussel, il ne reste que les quatre pavillons légèrement en saillie qui formaient les extrémités des ailes du château de Claude Girardin. Un large exhaussement de terrain, très visible en arrière des pavillons actuels, doit marquer la place du corps central de chacun des

(1) Roussel, p. 35. — Dans un manuscrit du fonds Montbrel de la Bibliothèque de Rouen (ms. Y, 191. Nottes et remarques sur toutes les villes de la Haute-Normandie, éerit entre 1776 et 1780, on lit: « Ce lieu n'est pas habitable en hiver à cause des débordements de l'Eure qui n'ont point de bornes et inondent une partie des allées. Les bâtimens du château ne répondent point à la magnificence du parc qui contient plus de 300 acres ; mais les intérieurs sont très logeables. Le Président faisait son habitation de l'Orangerie, éloignée de prés d'un quart de lieue du château. Il y a plus de mille orangers dans cette serre ». P. 224.

deux châteaux parallèles ; les fondations de l'angle nord-ouest apparaissent môme encore à fleur de terre. Les larges fossés pleins d'eau qui baignaient les murs extérieurs sont aujourd'hui comblés, mais leur périmètre est parfaitement reconnaissable.

Néanmoins, plusieurs points demeurent obscurs ; les deux pavillons du fond semblent d'époque postérieure à ceux de l'entrée, et bien que des arrachements visibles en arrière montrent bien qu'ils se rattachaient à une construction disparue, ces deux pavillons ne correspondent pas, à première vue, à l'espacement indiqué sur le plan conservé aux Archives de l'Eure. Seraient-ils une amorce du grand château que le duc de Coigny se proposait de construire, et qui aurait présenté un corps principal avec deux ailes en retour, faisant face à l'entrée du côté de la route du Vaudreuil? (1) Il est bien difficile de l'affirmer. Tout ce que nous avons pu faire, c'est de serrer d'un peu plus près qu'on ne l'a fait jusqu'ici les termes du problème que présente la construction de l'ancien château du Vaudreuil, dans l'espoir que les chercheurs studieux et érudits de la contrée de Louviers, les possesseurs de plans ou de dessins inédits nous aideront à en trouver la solution.

(1) « Les rois de la première race avaient au Vaudreuil un palais dont on ne trouve plus de vestiges, mais qui sera bientôt remplacé par un magnifique château que fait bâtir en ce moment M. le duc de Coigny » (L'Ermite en province, Lettre datée du 1" juin 1823), Jouy, OEuvres complètes, tome XIII, p. 73.

DERMONCOURT modifier

Union(s) et enfant(s) Marié le 14 avril 1815, Neufbrisach, avec Ernestine Louise Juliette GEIGER 1789- dont F Ernestine Amanda DERMONCOURT 1813-

Parents Charles Nicolas DERMONCOURT 1741- Marie Jeanne DUGUET 1746-

Fratrie H Paul Ferdinand Stanislas DERMONCOURT, Soldat républicain 1771-1847 H Pierre Joseph Ferdinand DERMONCOURT ca 1780-1781 H Alexandre Balthazar DERMONCOURT 1783-1853

Né à Crécy-au-Mont (Aisne) le 3 mars 1771, prend part à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 avant d'entrer dans la garde nationale parisienne en 1789. Passé au 3e bataillon de l’Aisne en 1791, il franchit les grades jusqu'à celui de capitaine en décembre 1792. Un temps détaché auprès du général Dumas il passe capitaine au 3e dragons en 1797 dans les rangs duquel il est blessé à Aboukir en 1799. Chef d’escadron au 14e en 1800, il est de nouveau blessé à Canope en Égypte en 1801. rentré au 21e dragons en 1803, il devient major du 11e cuirassiers la même année puis, enfin, colonel du 1er dragons en 1807. Blessé dà Talavera-de-la-Reyna et Sierra-morena en 1809, il conserve le commandement du corps à sa transformation en 1er chevau-légers lanciers. Nommé général de brigade en 1813, il commande la 3e brigade (chasseurs à cheval) de la 3e division de cavalerie légère du 1er corps de cavalerie 15 août 1813 puis la cavalerie du 5e corps fin août 1813 avant d'être chargé d’organiser la défense de Neuf-Brisach qu’il ne rend qu’à la paix. Remplacé à la Première Restauration, il est rétabli lors des Cent-Jours et fait face à un second blocus. Il est placé en demi-solde à la Seconde Restauration. Commandant de la Légion d'honneur du 4 décembre 1813 et baron de l’Empire par décret du 17 mars 1808 & lettres patentes du 16 septembre 1808.


Charles Philippe François Odoard du Hazey modifier

Charles Philippe François Odoard
comte du Hazey
 
Fonctions
conseiller général de l'Eure
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sainte-Barbe-sur-Gaillon
Date de décès
Lieu de décès à voir
Parti politique ultraroyaliste
Père Philippe-Lanfranc 1708-1783 (x 16/09/1728)
Mère Marie Anne Charlotte du Gal de Molincourt
Fratrie Félicité (1770) et Charles-Léonard (1774)
Profession Alfred Léonce vicomte- maire de Sainte-Barbe-sur-Gaillon
Résidence château de Versainville

Charles Philippe François Odoard du Hazey est un homme politique français né le à Sainte-Barbe-sur-Gaillon (Eure) et décédé le à [[]].

Il est le fils aîné de Philippe Charles François. Son frère puîné est Charles Léonard (1744 - † 1859) et sa sœur cadette Catherine Félicité, mariée à Henri Lebœuf comte d'Osmoy [22].

Page à la cour de Louis XVI -gentilhomme de sa chambre - époux de xx de Marguerit - grand-père de Charles-Gaston.

Colonel des armée royales, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis [23], il quitte l'armée à la Révolution. Nommé colonel honoraire en 1815, il est conseiller général de l'Eure, comme son frère Charles.

Adolphe Vard consacre deux pages au château du Hazey en 1896 [24].


indication : Joséphine, fille d'Adolphe, comte Odoard du Hazé, veuve, en 1875, de Ferry, marquis de M.-N.

Philippe Lanfranc Odoard du Hazey (1708 - 12 janvier 1783 à Sainte-Barbe-sur-Gaillon) Ecuyer, Seigneur du Hazey

Parents Philippe Odoard (1666-1730), écuyer, seigneur du Hazey) Catherine Baudouin

Union(s) et enfant(s) Marié le 16 septembre 1728, Sainte-Barbe-sur-Gaillon, 27519, Eure, Haute-Normandie, France, avec Anne du GAL de MOLINCOURT (Parents : Laurent du GAL de MOLINCOURT & Anne Le METAYER) dont Pierre Charles François Odoard du Hazey 1729- marié le 26 février 1770 avec Marie Catherine Lambert de Beaulieu 1731-

Notes et références modifier

  1. (en) « Juste de Juste, Human Pyramids, an etching », sur British Museum (consulté le ).
  2. Aubevoye, canton de Gaillon (Eure).
  3. Millin : Antiquités nationales, tome IV, article XXXVIII, La Chartreuse-lez-Gaillon (sic). — Frédéric Alaboisselte : La Chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon ; les pages 43-47 sont consacrées à l'église et aux vignes de Bethléem.
  4. Dom Calliste Glarentin, coadjuteur et garde des archives en 1705.
  5. Cette histoire du monastère, dont il est parlé en plusieurs endroits du Cartulaire et qu'aurait écrite, vers 1660, un des religieux, dom Tranquille Le Maître, ne nous a pas été conservée.
  6. Cartulaire de la Chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon (Archives de l'Eure, H-1144).
  7. « Pius ac religiosus fundator, summopere laetus de convenientia loci et utilitate, nil cunctabundus, hominem in arte architectonica versatum, nomine PETRUM MERCATOREM, quam primum jussit accersiri. Cui cum sermonem fecisset de construenda domo monastica, eaque amplissima, juxta morem antiquum Cartusiensis instituti, ipsum eliam operis propositi curam agere voluit et suscipere magisterium ». F. H. D., Almae et regalis Borboniensis Cartusiae rerum gestarum collectio, 1690 (Bibliothèque de Louviers, Ms. 18). Cet architecte appartenait-il à la famille des habiles maîtres d'oeuvre Guillaume, Charles et Louis Marchant qui travaillèrent durant le XVIe siècle et le XVIIe siècle ? Nous n'avons sur ce point aucun indice.
  8. Alfred Darcel : Excursion artistique en Allemagne, p. 91; Édouard Charton : Nuremberg, dans Le Tour du Monde, 1864, 1er trimestre, p. 45; Le Saint-Sépulcre et ses imitations au Moyen âge, dans Saint François et la Terre sainte, septembre 1896, p. 210-211.
  9. que volontiers, en raison de sa médiocre structure et d'un précoce dépérissement, on croirait avoir préexisté au sanctuaire souterrain dont elle serait devenue l'abri, si le cartulaire n'avait relaté l'acquisition par voie d'échanges, en avril 1578, des terrains où elle devait être érigée.
  10. Un acte important, daté de 1598, fait déjà connaître son état de lamentable abandon, conséquence des troubles de la Ligue : « Charles de Bourbon, archevesque de Rouen, primat de Normandie, à tous ceux qui ces présentes lettres verront ou orront, salut. Veu par nous la donation ci-devant faite à nos dévots religieux et orateurs de la Chartreuse, près de notre chasteau de Gaillon, par notre très cher et honoré oncle, cardinal de Bourbon, que Dieu absolve, de la petite église ou chapelle construite et édifiée par notre dit feu sieur et oncle près les murs de notre parc, et de quelques terres et dépendances d'icelle, de laquelle, de son vivant, ils ont joui et possédé et entretenu honnestement laditte chapelle d'ornements pour y célébrer le saint sacrifice de la messe, où souvent ils s'y transportaient à cette fin. Néantmoins, l'injure du temps et la pauvreté de leur maison auroit esté si grande que les religieux de laditte Chartreuse, ayant esté contraincts de se retirer en d'autres maisons de leur ordre, auroient pour quelque temps délaissé la jouissance de laditte chapelle et de faire cultiver si peu de terres qui dépendoient dudit lieu, qui auroit occasionné quelques particuliers d'en demander pour quelque temps l'usufruit à feu notre très cher cousin, aussi cardinal de Bourbon, dernier décédé, lequel de présent nous avons confirmé sans avoir esté averti que laditte chapelle et lieu appartint aux religieux qui n'auroient voulu empescher laditte confirmation, craignant de nous desplaire ; mais d'autant que, depuis que ledit lieu est tombé en autre main que auxdits religieux, il est devenu en ruine et pauvre estât et rendu profane au lieu d'estre conservé pour un lieu de dévotion, comme l'intention de notre dit feu sieur et oncle estait. A ces causes, nous voulons lesdits religieux estre remis en la jouissance et possession de laditte chapelle et nous confirmons le don qui leur en a esté fait, et, de notre autorité, leur en avons fait et faisons derechef don par ces présentes, sans qu'autres que lesdits religieux se puissent dire propriétaires de laditte chapelle et dépendances d'icelle par lettres qu'ils pourroient avoir impétrées et obtenues de nous au préjudice religieux, lesquelles nous ne voulons leur nuire ou préjudicier en aucune manière que ce soit, nous les cassons et annulons par ces présentes comme ayant esté obtenues par surprise et sans le consentement desdits religieux, lesquels nous voulons et entendons estre seuls possesseurs et propriétaires de laditte chapelle et ses dépendances et que ceux qui ont jouy des dépendances de ce lieu et l'ont laissé du tout tomber en décadence ayent à faire faire les réparations qui y sont nécessaires de présent et, à faute de ce faire, il y soit pourveu comme de raison. En tesmoin de quoy, nous avons signé ces présentes de notre propre main, fait contresigner par l'un de nos secrétaires et y apposer le grand seau de nos armes. En notre maison et chasteau de Gaillon, ce jourd'huy vingt septiesme de may mil cinq cens quatre-vingts dix et huit. Ainsi signé : Charles de Bourbon. Et, sur le repli : Par Monseigneur : De la Vigne, avec paraphe, et sellé (sic) du grand seau de cire rouge. — Confirmation faite le 27 may 1598 par Mgr Charles de Bourbon, 3° du nom, de la donation de l'église de Bethléem et de ses dépendances faite par le cardinal de Bourbon, notre fondateur, en 1582 ». Cartulaire de la Chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon, p. 102-103 (Archives de l'Eure, H-1144). A la fin du XVIIe siècle, une des chapelles latérales, grâce auxquelles le plan du petit monument affectait la forme de croix latine, menaçait ruine ; on décida de la supprimer : « Il y avoit autrefois deux chapelles aux deux costés de l'église, il n'y a plus que celle de la main gauche. Cela vient que, du temps que le R. P. dom Placide estoit prieur, la chapelle de main droite estoit fort en ruine et serait tombée sans les estages qui la soustenoient. On estoit en peine de ce qu'on devoit faire. Les avis estoient différens. Les uns voulaient qu'on la répara[t], les autres qu'on l'abbatit. On attendit la visite pour terminer le différent. Estant venue en l690, les Pères visiteurs qui estoient les RR. PP. dom Ch.-Fr. Maurin, prieur de Paris, et dom Hugues de Suremair, prieur de Valprofonde, estant requis de le terminer, ils voulurent voir la chapelle. Je les y menoy et ayant remarqué qu'il auroit fallu la relever de fond en comble, ils dirent qu'il falloit l'abbatre, ce qui fut fait en 1690, cette visite ayant commencé le 16 février 1690 et fini le 7 mars. « Lorsqu'on abbatit cette chapelle, on trouva des reliques dans l'autel et, avec ces reliques, une attestation par laquelle il paroit que cet autel avoit esté sacré le 23 décembre 1584 par un évesque qui avoit permission de l'évesque d'Évreux. « En mesme temps que l'on démolit cette chapelle on en osta la pierre bénite que l'on donna au curé de Vironvé. On osta aussy en mesme temps les reliques des deux autres autels, mais on y laissa les deux pierres bénites qu'on a aussi ostées depuis, savoir celle de l'autel du milieu qu'on osta le 2 juillet 1709 et que l'on mit à l'autel du nouveau chapitre le 8 juillet suivant et, le 30 aoust suivant, j'alloy à Bethléem avec dom coadjuteur et nous ostames la pierre bénite de l'autel de main gauche que nous levasmes et emportasmes et, peu de temps après, on acheva de démolir les deux autels ». Ibid., p. 101.
  11. Extraits du tabellionage de Gaillon ; actes passés devant Pierre Coeffier et Orsin Anceaume: « On voit par ces six contrats que, dés l'an 1578, notre fondateur eut le dessein de faire bastir l'église de Bethléem et que, pour ce sujet, il fit acquisition de 3 acres, 3 vergées de terre de différents particuliers à qui il donna en eschange 7 acres, 3 vergées, qui est plus du double ». Cartulaire de la Chartreuse, p. 105 (Archives de l'Eure, H-1144).
  12. Voici ce qu'écrivait un auteur contemporain : « Le sieur archevesque et cardinal de Bourbon fit commencer et du tout achever la grande église ou monastère des Chartreux. Il fit aussi édifier auprès de ladicte Chartreuse une petite église à la forme de l'église de Bethléem où Jésus-Christ fut nay » (Noël Taillepied : Recueil des antiquités et singularités de la ville de Rouen, Rouen, Martin le Mesgissier, 1610). Nicétas Périaux, citant ce passage dans l'introduction qu'il a donnée au Mercure de Gaillon réimprimé pour les bibliophiles normands, a mal à propos identifié cet oratoire extérieur avec l'église sa voisine.
  13. Mémoire sur les instruments de la Passion, Paris, 1870, p. 181. Cf. Ange Rocca, Sur les reliques de la vraie croix, Rome, 1609; (it) [Giuseppe Richa], Notizie Istoriche delle Chiese Fiorentine, Ibid., 1757, p. 171, etc.
  14. Dans l'église de Neuvy (Indre), un tombeau du Christ, détruit en 1806, montrait de même quelques pierres du Saint-Sépulcre.
  15. Edmond Niffle-Anciaux : Les repos de Jésus et les berceaux reliquaires, Namur, 1890, in-8° - Mention 2016 : OCLC 680457439 - (14 p., pi. et tin. - Extrait du tome XVIII des Annales de la Société archéologique de Namur. Voir aussi, sous le même titre, une brochure de M. le comte Charles Lair (Extrait du Bulletin Monumental, année 1890 - Mention 2016 : [36]). Une étole conservée à Poitiers, à en croire l'inscription qui lui est annexée, donnerait par sa longueur la mesure précise de la crèche.
  16. Sur l'initiative de M. le curé d'Aubevoye et par les soins de M. et Mme Mignot, propriétaires de l'enclos de Bethléem et du domaine de la Créquinière. La crypte seule a été rendue au culte.
  17. Saint François et la Terre sainte, 1899, p. 369.»
  18. Je dois ces deux derniers renseignements à l'obligeance de M. l'abbé Drouin, curé d'Aubevoye. Si l'on en juge par une vue générale du pèlerinage de Pont-Château (Loire-Inférieure), publiée par la France Illustrée, année 1899, p. 45, le calvaire du bienheureux de Montfort n'offrirait qu'un rappel très conventionnel des divers lieux saints de Palestine.
  19. Saint-Sépulcre de Notre-Seigneur Jésus-Christ et ses imitations au moyen âge, dans la revue Saint-François et la Terre sainte, 1896, p. 209.
  20. Ce terme était familier au vieux cardinal et à ses successeurs : « Haec ipsa planicies a regia Gallionis bellici tormenti jactu distat, cui pius fundator hanc suam eremum adjacere semper voluit et expetivit...» Almae et regalis Borboniensis Cartusiae rerum gestarum collectio, p. 25 et 26 (Ms. 18, Bibliothèque de Louviers). Quelques-unes de leurs lettres sont datées « du désert archiépiscopal de Gaillon ».
  21. Charpillon - tome 2 - [37]
  22. « États détaillés des liquidations faites par la Commission d'Indemnité ... - volume 2 », sur https://books.google.fr, (consulté le )
  23. « Nomination dans l'ordre des chevaliers par ordonnance du 29 juillet 1814 », sur http://plair.univ-rouen.fr, (consulté le )
  24. « Annuaire des cinq départements de la Normandie - Eure - 1896 - pages 34 & 35, par Adolphe Vard-18 déc. 1854 comme date avancée de décès de Charles ... », sur http://gallica.bnf.fr, (consulté le )
  25. « Annuaire des cinq départements de la Normandie - Eure - 1896 - pages 34 & 35, par Adolphe Vard », sur http://gallica.bnf.fr, (consulté le )

Articles connexes modifier

Armée catholique et royale de Normandie

Émigration française entre 1789 et 1815

Sources modifier

{{Portail|Politique française|Seine-Maritime}} [[Catégorie:Naissance en septembre 1770]] [[Catégorie:Naissance dans la province de Normandie]] [[Catégorie:Militaire de l'Ancien Régime]] [[Catégorie:Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]] [[Catégorie:Décès en décembre 1870]] xxxxCatégorie:Décès à Rouen xxxxCatégorie:Député de la Seine-Maritime xxxxCatégorie:Député de la Restauration [[Catégorie:Chouannerie normande]]

Auguste de Broglie modifier

Père : Victor-François de Broglie (1718-1804)


H Raymond de BROGLIE Né le 24 novembre 1899 - Noyon (80) Décédé le 30 août 1978 - Paris VII° (75) , à l’âge de 78 ans

Parents Augustin de BROGLIE-REVEL, prince de Broglie Revel 1864-1947 (Chef d'escadrons (e.r.1929)) Germaine d'HESPEL d'HARPONVILLE 1879-1967

Auguste (1762 – 1795) est Prince de Broglie, dit Prince de Revel, et effectue une carrière militaire dans le sillage de celle de son père, le Maréchal. Il avait un caractère effacé et n »a pas eu le temps de briller car il mourut jeune, à l »âge de 33 ans. Il épouse Françoise de Verteillac à l »âge de 20 ans ; Françoise était plus âgée que lui de deux ans et lui survécut 60 ans : elle meurt, en effet, à 95 ans, après avoir donné 6 enfants à son mari, après avoir eu 14 petits enfants et vu 20 arrières petits enfants. Ce fut une grande dame, fervente chrétienne, qui reçut un hommage appuyé du Comte de Chambord. Elle vécut 25 ans en émigration et ne condescendit à revenir sur le sol français qu »avec le roi légitime. A la tête d »une immense fortune avant la Révolution, elle a connu très longtemps la gêne sans jamais se plaindre et afficha une extrême bonté pour les gens qui l »approchaient ainsi qu »un dévouement maternel absolu. De ses six enfants, seul Octave (1785 – 1865) assura la lignée de la branche cadette en épousant Armandine de casino Moges et en ayant 5 enfants dont 3 fils. Il fut un dirigeant éminent (commandeur) de l »Ordre de Malte et commanda l »école militaire de Saint Cyr de 1826 à 1830. Seul Raymond (1826 – 1914), son fils cadet, assura la lignée de la branche cadette, puisqu »avec Auguste (1822 – 1867), l »aîné, le rameau s »éteignit 2 générations plus tard, après avoir donné un chartreux, Charles (1854 – 1916), son fils aîné, et un jésuite, Guy (1889 – 1983), son petit fils. Ce dernier fut un maître vénéré, à l »Institut Catholique et à l »Université Grégorienne de Rome, dont l »enseignement avait une richesse lumineuse. Raymond (1826 – 1914) épousa Marie de Vidart, descendante de Saint Louis et eut 7 enfants dont 4 religieux. Il acquiert le château de Vaubadon dans le Calvados. C »est de Louis (1862 – 1958), le second fils de Raymond, qui épousa Louise de Montgermont, que descendent Joseph (1892 – 1953), son fils, marié à Marguerite de Balleroy, Amaury (1929), son petit fils, marié à Marie Anne Michelin et Louis, Guillaume et Pierre Jérôme, ses arrières petits fils. C »est d »Augustin (1864 – 1947), le quatrième fils de Raymond, qui épousa Germaine d »Hespel, que descend Gabriel de Broglie (1931). (voir l »article)

seigneurs de gaillon modifier

seigneurs de gaillon : famille Jean de Vion de Gaillon 1/4/1649 (branche)

Louise de Marillac modifier

resituer // 1er Château de Tournebut via le nom de Le Gras et Vincent de Paul

journée du 10 août 1792 modifier

|VU Louis René Binet, massacré le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries |VU Stanislas de Clermont-Tonnerre, assassiné le 10 août |AJOUTé Jean-Nicolas de La Lande d'Olce, massacré le 10 août, place Louis XV à Paris |AJOUTé pour mémoire Louis Gaspard Le Tellier, officier, tué le 10 août |VOIR Louis Auguste Forestier, enseigne, tué le 10 août |AJOUTé Jean Baptiste Charles François de Clermont d'Amboise, tué le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries |non trouvé Julien Joseph Berthomme, tué le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries

|réviser VU François Louis Suleau, massacré le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries

|non trouvé François-Joseph Rochet de Chaux, tué le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries |non trouvé Dominique Treil de Saint-Martial, tué le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries |VU Jean-François de Rafélis de Broves, député aux Etats-Généraux de 1789, massacré le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries |VU Antoine Charles Augustin d'Allonville, massacré le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries |non trouvé Pierre François Alexandre René de Biaudos , massacré le 10 août, en défendant le Palais des Tuileries |VU Antoine Galiot Mandat, commandant général de la Garde nationale, massacré le 10 août, sur les marches de l'Hôtel de Ville |VU Arnaud de La Porte, intendant de la Liste Civile, proche collaborateur du roi et de la reine dans leurs efforts antirévolutionnaires, troisième victime de la guillotine, 12 août |non trouvé Jean Dubois de Crancé, défenseur du Palais des Tuileries, mort à la prison de l'Abbaye le 22 août, |Ajouté Benoît Sauvade, prêtre, chapelain de la maison royale des Tuileries, exécuté à Paris le 27 aôut 1792,

Maison d'Oilliamsom modifier

Maison originaire d'Ecosse (Williamson) qui a eu des possessions dans la Vicomté de Domfront par alliance Millet du Boisblondel. Elle se rattache aux MacDonald.

Cette famille est venue en France sous Charles VIII.Elle s'y fixa par des mariages successifs avec les familles des Essarts, Ruault du Mesnil-Hermei et de Saint-Germain-Langot. Alliée aux meilleurs maisons françaises, cette famille s'est poursuivie jusqu'à nos jours.

Note sur la Maison d'Oilliamsom (Extrait de "A la recherche de nos cousins" par le Comte d'Oilliamson, Imprimerie Lecornec Vire 2e trimestre 1988.)

Famille ancienne, originaire du comté de Cromarti dans les Highlands d'Écosse. Elle portait anciennement, dit-on, le nom Macdonald, puis celle de Williamson. Sa filiation suivie est connue depuis Duncan Williamson marié à Alix MacKenzie de Kintall. La famille Williamson faisait partie du clan "Gunn-Williamson" et était alliée aux Stuart. Duncan fut le trisaïeul de Thomas Williamson, qui passa en France en 1495, fut archer de la garde écossaise du roi Charles VIII et se fixa en Normandie.

La difficulté d'écrire le nom de Williamson, conformément aux prononciations écossaise et anglaise en a fait beaucoup varier l'orthographe ; c'est ainsi qu'on trouve ce nom sous les formes de Willanson, de Oillenson, d'Ouillenson, Oeillanson, Eoilliamson, d'Oilyamson, etc., et enfin d'Oilliamson qui est l'orthographe adoptée définitivement (l'on prononce d'Olianson).

Cette famille essentiellement militaire, qui a obtenu les honneurs de la Cour en 1775 et 1785 a produit :

trois archers de la garde écossaise du roi depuis 1495, l'un d'eux fut chevalier de l'ordre du roi en 1570 ;

deux lieutenants d'une compagnie de cent lances depuis 1580, dont l'un deux fut également chevalier de l'ordre du roi ;

deux autres chevaliers de l'ordre du roi dont l'un était enseigne de cinquante hommes d'armes et le second lieutenant des gendarmes du duc de Longeville, puis capitaine général garde-côtes en Normandie ;

deux exempts des gardes du corps du roi, tous deux mestres de camp de cavalerie et chevaliers de Saint-Louis ;

un capitaine de cavalerie, chambellan du roi de Pologne ;

un maréchal de camp et lieutenant-général grand-croix de Saint-Louis, etc.

Depuis son arrivée en Normandie, cette Maison s'est divisée en trois branches sous les dénominations de Saint-Germain,de Courcy et d'Ouilly.

Cette dernière s'éteignit au XVIIIe siècle avec Thomas vicomte d'Ouilly qui après avoir eu quatorze enfants n'eut pas un seul petit-enfant !

Les deux autres branches ne tardèrent pas à contracter de brillantes alliances :

François d'Oilliamson, seigneur de Lonlay, fut comme son père l'un des vingt-cinq archers de la garde écossaise, et épousa en 1532 Jeanne de Saint-Germain, fille aînée de Michel de Saint-Germain, seigneur de Saint-Germain-Langot, dont la fille puinée, Marie de Saint-Germain, épousa en 1546, Guy d'Harcourt, baron de Beuvron ; Julien d'Oilliamson, vicomte de Couliboeuf (François des Rotours -1646-la terre du Chêné vendue à Julien d’Oilliamson par René des Rotours-Les Rotours), de la branche de Courcy, épousa en 1593 Marie Grente, fille de Robert Grente, seigneur de Villerville, et de Stévenotte d'Harcourt, fille de Guy d'Harcourt et Marie de Saint-Germain, précités.

Au siècle suivant, Taneguy d'Oilliamson, chevalier de l'Ordre du roi, marquis de Saint-Germain, épousa en 1616 Renée de Pellevé, fille de Louis de Rohan, prince de Guémené, comte de Montbazon, et d'Éléonore de Rohan, comtesse de Rochefort ; dans l'autre branche signalons le mariage en 1681 de René d'Oilliamson, marquis de Courcy avec Louise-Catherine Rouxel de Médavy-Grancey, petite-fille de Jacques Rouxel, comte de Médavi et de Grancey, fait maréchal de France en 1651 et sœur de Jacques-Éléonor de Grancey également maréchal de France en 1724.

Enfin les unions entre les deux branches furent nombreuses et l'on verra qu'au XIXe siècle les deux branches se fondirent en une seule, la cadette.

Par lettres patentes données à Versailles, au mois de mai 1739, Louis XV érigea en marquisat, sous le nom d'Oilliamson, les terres de Baux, Caligny, Montilly, la Basoque, les bois de Montaigu et les Loges qui faisaient partie du marquisat de Saint-Germain, en faveur de Jacques-Gabriel-Alexandre d'Oilliamson.

Cette famille subsiste de nos jours et possède le château de Fontaine-Henry dans le Calvados.

Inventaire de la collection des diapositives de navires dans la rade de Cherbourg - 1905 modifier

  1. Brooklyn, croiseur cuirassé US (USS Brooklyn (ACR-3)) : Brooklyn returned to New York on 26 May 1905. On 7 June, as flagship of Rear Admiral Charles Dwight Sigsbee, she sailed for Cherbourg, France, where the remains of the late John Paul Jones were received aboard and brought to America. John Paul Jones (marin) : ses restes font retour dans son pays natal le - navire amiral du contre-amiral Charles Dwight Sigsbee
    Corvette : croiseurs USS Chattanooga, Galveston et Tacoma - Torpilleur de haute mer Zouave (1891)
  2. Yacht anglais
  3. Nautilus, navire-école espagnol (1866)
  4. Variag, russe : Varyag (1899) - avant novembre 1901 ?
  5. contre-tropilleur, russe, avant-port
  6. goëlette drossée place Napoléon
  7. HMS Good Hope (1901), anglais, Atlantic Fleet
  8. Aurora, russe, retour de la Bataille de Tsushima - soit après le 28 mai 1905
  9. Kaiser Wilhelm II, paquebot allemand (quatre cheminées)
  10. Orinoco II, vapeur anglais - fait : en novembre 1906, collision avec le transatlantique Kaiser Wilhelm der Grosse. sur Gallica, Le Petit Parisien 23 novembre 1906
  11. Almaz, russe
  12. Amiral Makarov, russe
  13. Jules Ferry (croiseur cuirassé), sur la cale
  14. Jules Ferry, pendant son lancement
  15. Jules Ferry, après son lancement
  16. Jules Ferry, à la remorque
  17. Jules Ferry, et un sous-marin
  18. Jules Ferry, armé, en rade
  19. May Flower, barge anglaise
  20. New York, paquebot US (deux cheminées), donc après 1903
  21. Caïman, cuirassé garde-côtes français
  22. Oceanic, paquebot anglais
  23. rade de Cherbourg la nuit
  24. Silure
  25. Triton
  26. X
  27. Espadon
  28. HMY Victoria and Albert (1899)
  29. Princesse des Asturies
  30. croiseur cuirassé US
  31. bateau école US

Gare maritime : prémices in [107] Visites d'Etat : voir Albert Mahieu (1860-1926)