Yemessoa II

village camerounais

Yemessoa II est un village situé à 17 km de l'arrondissement d'Obala, département de Lékié.

Yemessoa II
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Centre
Département Lekié

Le village est composé majoritairement des Etons (Iton) Mvokani autochtone regroupés autour de sept grandes familles et des allogènes Ajii, Abam, Ezek. Limitée au Nord par le village Yemessoa III, au Sud par Yemessoa I, à l'Est par Yemessoa IV et à l'Ouest par le village Elon. D'une superficie de plus 30 km2, selon le recensement de 2005, la population de Yemessoa II était estimée 1500 âmes[réf. nécessaire]. Les activités principales sont l'agriculture de subsistance avec les cultures d'arachide, manioc, macabo, igname, et de banane plantain[1]. A cela s'ajoute les cultures de rente[pas clair] principalement le cacao, le commerce, l'élevage, l'artisanat et la prolifération du métier de moto taximen[réf. nécessaire]. Avant l'éclatement du village en 2023, la population était estimée à plus de 3000 habitants[réf. nécessaire].

Sur le plan institutionnel, Yemessoa II est doté d'un Hôpital (Raquel Bruc), le centre de santé intégré de Yemessoa ; le lycée de Yemessoa et d'une école publique pilote[style à revoir][réf. nécessaire]. La vie sociale s'organise autour des activités champêtres. La chefferie traditionnelle est héréditaire et se transmet de père en fils. Le climat dominant est de type équatorial de type yaoundéen avec une végétation constituée de forêt claire conséquence de la sédentarisation séculaire qu'a connu la zone. Le relief est constitué de plaines et de collines dont le plus culminant est le mont Yemessoa. Les chrétiens catholiques qui dépendent de la paroisse Saint Joseph Mokassa de Yemessoa représentent 95 % de la population et les 5 % se partagent entre les pentecôtistes et les religions traditionnelles africaines[réf. nécessaire].

Références modifier

  1. Michel Simeu Karndem, « YEMESSOA, AUTO-APPROVISIONNEMENT ET APPORT EXTÉRIEUR DANS LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE EN PÉRIODE DE CRISE », Les Cahiers d'Ocisca, no 6,‎ , p. 17 (lire en ligne   [PDF])