Obala (Cameroun)

commune du Cameroun

Obala est une commune du Cameroun du département de la Lekié dans la région du Centre.

Obala
Obala (Cameroun)
Gare routière d'Obala
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Centre
Département Lekié
Démographie
Population 78 929 hab. (2005[1])
Densité 166 hab./km2
Géographie
Coordonnées 4° 10′ 00″ nord, 11° 32′ 00″ est
Altitude 539 m
Superficie 47 500 ha = 475 km2
Localisation
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Obala
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Obala

Géographie modifier

La ville est située sur la route nationale 1 (axe Yaoundé-Bertoua) à 38 km au nord de Yaoundé et à 46 km à l'ouest du chef-lieu départemental Monatélé. La localité drainée par la rivière Afoumla et son affluent le Ntsas se trouve dans le bassin versant du fleuve Sanaga.

Histoire modifier

La localité est nommée Obala par l'administration allemande en référence à la savane peuplée de biches ou obals en langue Esselé. La commune est instaurée en 1955 par le Haut commissaire de la République française au Cameroun. Après avoir été brièvement Chef-lieu du département de la Lékié entre 1964 et 1968, Obala retrouve définitivement son statut d'arrondissement[2].

Organisation modifier

 
OpenStreetMap

L'aire urbaine d'Obala Ville est constituée de 13 quartiers : Minkama I, Minkama II, Minkama III, Abokono, Ndzong Mezegue, Obala Zone I, Obala Zone II, Ekok-Assi, Elig Bessala-Ebolakoun, Afambassi-Elot I, Elot II, Nkolbikok, Mboua I et II[3].

Outre Obala proprement dit et ses quartiers, la commune comprend les villages suivants[1] :

Population modifier

 
Entrée Marché d'Obala

Lors du recensement de 2005, la commune comptait 78 929 habitants[1], dont 29 054 pour la ville d'Obala.

Il y avait un Luna Park dans la ville. Elle compte un des anciens lycées du Cameroun qui a formé jadis des personnalités de l'administration camerounaise.

Chefferies traditionnelles modifier

L'arrondissement est le siège de l'une des deux chefferies traditionnelles de 1er degré du département de la Lékié :

  • Chefferie Endinding (19 955 habitants en 2015), siège au village d'Endinding

L'arrondissement d'Obala compte 7 chefferies traditionnelles de 2e degré reconnues par le ministère de l'administration du territoire et de la décentralisation[4] :

  • Groupement Obala
  • Groupement Loua
  • Groupement Mendoum
  • Groupement Minkama
  • Groupement Nkoledouma
  • Groupement Nkolfep
  • Groupement Efok

Enseignement modifier

En 2022 on dénombre 31 écoles primaires dont 19 sont publiques[5].

L'arrondissement d'Obala compte aussi 19 établissements secondaires publics dont 10 lycées et 9 collèges, 18 sont francophones et un bilingue[6].

  • CES d'Elig-Ngomo
  • CES d'Elig-Nkouma
  • CES d'Essong
  • CES de Mbelle I
  • CES de Ntuissong-Obala
  • CETIC d'Endinding
  • CETIC de Nkoldassa
  • CETIC de Womkoa
  • CETIC de Yemkout
  • Lycée bilingue d'Obala
  • Lycée d'Efok
  • Lycée d'Ezezang-Mendoum
  • Lycée d'Obala
  • Lycée de Koudandeng
  • Lycée de Minkama
  • Lycée de Nkomotou
  • Lycée de Yemessoa I
  • Lycée technique d'Obala
  • Lycée technique de Nkometou Centre

Culture et folklore modifier

Obala est principalement peuplée d'Étons, toutefois on trouve également différentes tribus du Cameroun telles que les Bamilékés, des Haoussasetc. Des habitants autochtones dansent habituellement l'Essandi pendant des cérémonies funéraires. La période qui rassemble le plus de gens dans cette ville est celle des jours de fêtes nationales etde la fête communale « Obala en fête ».

La plupart des habitants de la ville sont culturellement liés à la tradition beti dont toutes les coutumes et rites betis sont conservés. Le catholicisme est devenu une religion prépondérante, suivie de l'islam, du protestantisme et des témoins de Jéhovah.

 
Retour de champs

Évêché modifier

Économie modifier

Deux routes routières transafricaines traversent Obala:

La ville fut dans les années 1980 l'un des grands centres d’échange économique entre le grand Nord Cameroun et le Sud. De grands opérateurs économiques s’installèrent et ouvrirent de grands magasins, de petites usines de transformation du bois, et des produits de première nécessité, et la ville connut son grand essor économique. Vers les années 1990, la crise économique qui touchera le Cameroun n’épargna guère le développement de la ville.

Sport modifier

Comme dans le reste du pays, le football est à Obala le sport le plus pratiqué. Le Lekié FF, club féminin, est le plus important de la ville. Ayant récemment accédé à la première division, celui-ci remporte le championnat national en 2023. Côté masculin, la ville manque longtemps d'un réel club de haut niveau. Son plus important à l'heure actuelle est la Jeunesse Athlétique d'Obala, évoluant en 2021 en ligue régionale du Centre[7]. À noter également la fondation en 2022 du Totem Sport Club, soutenue par le groupe Belekani. Évoluant dans le championnat départemental de la Lekié, il a pour but de favoriser la pratique du sport chez les jeunes dans la ville d'Obala[8].

Personnalités liées à Obala modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
  2. « Histoire de la Commune d'Obala », sur Osidimbea La Mémoire du Cameroun. Encyclopédie, Annuaire. Actualité, Histoire des organisations (consulté le )
  3. Plan communal de développement, novembre 2013
  4. Ministère de l'administration du territoire Annuaire statistique 2015, p.61
  5. https://oidp-afrique.org/, « commune d'Obala-cameroun », magazine,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF])
  6. Schoolmap Cameroon, Arrondissement de Obala (consulté en 2021)
  7. « Ligue régionale de football du Centre : Voici les poules... », sur mbolocameroon.nordblogs.com (consulté le )
  8. HK-Tech, « 237story l'actualité du Cameroun », sur 237story.net (consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

  • Obala, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)