Brigade blanche

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Brigade blanche
Witte Brigade-Fidelio
Image illustrative de l’article Brigade blanche
Écusson de la Brigade blanche

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays BelgiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance BelgiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Réseau de résistance armée
Effectif 3 750
Guerres Seconde Guerre mondiale
Commandant historique Marcel Louette

La Brigade blanche (Witte Brigade), dont le nom fut d'abord De Geuzengroep et qui prit après la libération celui de Witte Brigade-Fidelio, était un groupe de résistance belge fondé durant l'été 1940 à Anvers par Marcel Louette, surnommé Fidelio.

Le nom fut choisi par opposition à la Zwarte Brigade (en français : Brigade noire), groupe de collaborateurs sous le commandement du SS-Untersturmführer Reimond Tollenaere qui était responsable de la propagande du VNV. La Brigade blanche était surtout implantée à Anvers mais avait des ramifications partout dans le pays et notamment à Gand, Lierre, Alost, Bruxelles, dans le Pays de Waes, à la côte et en région wallonne.

Activités modifier

Les principales activités de la Brigade consistaient en de la propagande anti-allemande, en l'établissement de liste de collaborateurs, en l'organisation d'évènements patriotiques lors de dates importantes pour la Belgique comme le ou le . Elle a également publié son propre journal de propagande nommé Steeds verenigd – Unis Toujours qui parut environ 80 fois. Qui plus est, la brigade recueillit des renseignements militaires sur le port d'Anvers et sur les plans allemands d'une éventuelle invasion de l'Angleterre (Opération Seelöwe) et s'occupa de rapatriement de pilotes alliés vers l'Angleterre. La Brigade avait des liens avec différents services de renseignements parmi lesquels Luc, Bravery, et le Groupe zéro. En outre, la Brigade blanche avait des contacts avec le gouvernement en exil et le gouvernement britannique.

Membres et arrestations modifier

Beaucoup de membres de la Brigade blanche étaient policiers. Le corps de police de Deurne y était fortement représenté. À partir de 1943, beaucoup de membres furent arrêtés. Chez un membre important, une liste contenant des noms de résistants fut trouvée, ce qui mena à l'arrestation de 58 personnes qui furent déportées dans les camps en Allemagne. À Deurne, en , une rafle permit l'arrestation de 62 agents. Le de la même année, le fondateur Marcel Louette fut appréhendé et envoyé au camp de concentration d'Oranienbourg. Il survécut à l'horreur des camps et vécut jusqu'en 1978. Au total, la Brigade blanche perdit 400 membres sur les 3 750 reconnus.

Réalisations modifier

Malgré les lourdes pertes qu'eut à subir la Brigade blanche, tout comme l'Armée secrète, le Front de l'Indépendance, le Mouvement national royaliste et le Groupe G, les Alliés purent capturer le port d'Anvers presque intact. L'influence de la Brigade blanche fut considérable. La dénomination Brigade blanche se généralisa dans l'opinion publique et désigna petit à petit les autres groupes de résistants. Pour cette raison, après la libération, on rajouta le surnom de Marcel Louette, Fidelio, au nom Brigade blanche pour distinguer le groupe des autres groupes de résistants.

Implantation modifier

La Brigade blanche avait des groupes dans les villes suivantes :

Sources modifier

Liens internes modifier