Whangaroa
Whangaroa est une localité du secteur du port de Whangaroa (en), située dans la région du Northland, dans l’Île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
Whangaroa | |||
Vue de la ville de Whangaroa | |||
Administration | |||
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Pays | Nouvelle-Zélande | ||
Île | Île du Nord | ||
Région | Northland | ||
Autorité territoriale | district du Far North | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 35° 01′ 51″ sud, 173° 26′ 35″ est | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
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Situation
modifierWhangaroa est localisée à 8 km au nord-ouest de la ville de Kaeo et à 35 km au nord-ouest de celle de Kerikeri. Le port est presque enclavé et est réputé à la fois pour un site de pêche et comme base pour la pêche en haute mer [1].
Histoire
modifierLe port fut le théâtre de l’un des incidents les plus notoires des débuts de l’histoire néo-zélandaise, le massacre du Boyd. En , la quasi-totalité de l’équipage du voilier Boyds et 70 passagers furent tués par utu (vengeance) pour les mauvais traitements infligés au fils d’un chef local, qui faisait partie de l’équipage du bateau. Plusieurs jours plus tard, le bateau fut brûlé après que la poudre à canon a été accidentellement enflammée. Les restes du Boyd sont maintenant conservés dans un musée local. En , Wesleydale, la première mission wesleyane en Nouvelle-Zélande, fut établie à Whangaroa.
Le , lors d’un voyage de Tahiti à Sydney, l’équipage et les passagers du voilier colonial Endeavour du capitaine John Dibbs (en) fit escale à Whangaroa où la mission Wesleyan était localisée. Une altercation avec le chef local maori Ngāti Pou (en) de l’hapu (sous-tribu) des Ngapuhi entraîna l’incident dit de Whangaroa[2] où l'Endeavour fut abordé par les guerriers maoris et l’équipage menacé. La situation fut dénouée par l’arrivée juste à temps de Te Ara, chef maori de l’iwi des Ngāti Uru (en). L’incident fut initialement décrit par le révérend Tyerman comme principalement lié à un problème de différences culturelles, mais plus tard, l’histoire s’avéra être une aventure périlleuse de cannibalisme, qui fit définir les Maoris (pour les lecteurs européens) comme des sauvages barbares. En , le fameux chef des Ngapuhi Hongi Hika fut impliqué dans une guerre contre la tribu de Whangaroa[3]. Agissant contrairement aux ordres de Hongi Hika, quelques-uns de ses guerriers pillèrent et brûlèrent la mission wesleyenne [4]. Les missionnaires (le révérend Turner, sa femme et ses trois enfants, le révérend Mr Hobbs et Stack, ainsi que Wade et sa femme), furent contraints de partir d'urgence en bateau de Whangarooa pour sauver leurs vies. Ils furent emmenés par mer jusqu’à Sydney en Nouvelle-Galles du Sud[5]. Durant une escarmouche, Hongi Hika fut blessé par un coup de feu à la poitrine par un de ses guerriers [4] Le , Hongi Hika mourut à Whangaroa [6].
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Whangaroa » (voir la liste des auteurs).
- « Whangaroa Travel Guide », Jasons Travel Media (en)
- Alexander Maxwell & Evan Roberts (2014) The Whangaroa Incident, 16 juillet 1824 A European–Māori Encounter and Its Many Incarnations, The Journal of Pacific History, 49:1,50-75, DOI: 10.1080/00223344.2013.869845
- Caroline Fitzgerald, Te Wiremu - Henry Williams: Early Years in the North, Huia Press, (ISBN 978-1-86969-439-5)
- Journal de l'évêque William Williams (en)le 1 mars 1827, Caroline Fitzgerald, )
- « affaire de la mission Wesleyenne de Whangaroa », The Times,, Londres,
- Journal du 12 mars 1828 de James Stack, missionnaire Wesleyan, Caroline Fitzgerald,
Autres lectures
modifier(en)Wises New Zealand Guide, 7 e, .
Liens externes
modifier- (en) Photographies de Whangaroa détenues dans les collections du patrimoine de la bibliothèque d'Auckland.