Werner Schroeter

cinéaste allemand (1945–2010)
Werner Schroeter
Description de cette image, également commentée ci-après
Werner Schroeter en 2009
Naissance
Georgenthal, Thuringe
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemande
Décès (à 65 ans)
Cassel, Hesse
Profession Réalisateur, scénariste, metteur en scène

Werner Schroeter est un cinéaste et metteur en scène de théâtre et d'opéra allemand, né le à Georgenthal (Thuringe) et mort le à Cassel (Hesse)[1].

Biographie modifier

 
Werner Schroeter (2000)

Il est l'un des représentants majeurs du Nouveau Cinéma allemand des années 1960-70. Le Jury de la 65e édition de la Mostra de Venise, présidé par Wim Wenders, lui a délivré un Lion spécial pour « son œuvre dénuée de compromis et rigoureusement innovante depuis 40 ans ». Il a beaucoup travaillé avec son égérie Magdalena Montezuma jusqu'au décès de cette dernière en 1984.

Il meurt d'un cancer le  ; il venait d'avoir 65 ans.

Le cinéaste français Gérard Courant lui a consacré plusieurs films, notamment trois longs-métrages d'entretiens audio qu'il a ensuite mis en image : Vivre à Naples et mourir (1978), Il faut le sauver ! (1980) et Michel Foucault Werner Schroeter, la conversation (1981) et deux longs-métrages de témoignages : In Memoriam Daniel Schmid Werner Schroeter (2010) et Petite intrusion dans l'univers incandescent de Werner Schroter (2010). En 2012, l'ensemble de ces films sur Werner Schroeter ont été édités en 2 doubles DVD par les éditions L'Harmattan.

Filmographie modifier

Cinéma modifier

Courts métrages modifier

En 1967 et 1968 : divers courts et moyens métrages 8 ou 16 mm :

  • 1967 : Verona (8mm - N&B - muet - 10 min)
  • 1968 : Callas Walking Lucia (8mm - N&B - muet - 3 min)
  • 1968 : Callas-Text mit Doppelbeleuchtung (8mm - N&B - muet - 10 min)
  • 1968 : Maria Callas Porträt (8mm - N&B et couleur - son séparé - 17 min)
  • 1968 : Mona Lisa (8mm - N&B et couleur - son séparé - 35 min)
  • 1968 : Maria Callas singt 1957 Rezitativ und Arie der Elvira aus Ernani 1844 von Giuseppe Verdi (8mm - N&B et couleur - son séparé - 15 min)
  • 1968 : Übungen mit Darstellern (9 bobines muettes, sans montage)
  • 1968 : La Morte d'Isotta (8mm - couleur - son séparé - 50 min)
  • 1968 : Himmel hoch (8mm - N&B - son séparé - 12 min)
  • 1968 : Paula – « Je reviens » (8mm - Couleur - son séparé - 35 min)
  • 1968 : Grotesk – Burlesk – Pittoresk (8mm - N&B et couleur - muet - 60 min, avec Rosa von Praunheim)
  • 1968 : Faces (8mm - N&B - muet - 20 min)
  • 1968 : Aggressionen (16mm - N&B - 22 min)
  • 1968 : Virginia's Death (jamais présenté au public)

Longs métrages modifier

Télévision modifier

Mise en scène modifier

Théâtre modifier

Opéra modifier

Références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Gérard Courant, Werner Schroeter, Goethe Institut et Cinémathèque française, 1982
  • Frederic Strauss, « Scènes de la passion (Making Malina) », Cahiers du cinéma 435,
  • Michel Foucault, « Conversation avec Werner Schroeter » dans Daniel Defert et François Ewald (dir.), Michel Foucault : Dits et écrits 1954-1988, vol. IV, Paris, Gallimard, 1994
  • Cédric Anger, « Les Belles Manières », Cahiers du cinéma, hors série : « Cinéma 68 »
  • Cahiers du cinéma no 573,
  • Philippe Azoury, À Werner Schroeter, qui n'avait pas peur de la mort, Capricci Éditions, 2010
  • Heinz-Norbert Jocks: Ästhetik des Widerstands. Von der Schönheit der Hoffnung und der Schönheit der Verzweiflung. Ein Gespräch. In: '“Lettre International, No. 89, 2010, p. 94–100.

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