Walter Galpin Alcock

organiste et compositeur anglais

Sir Walter Galpin Alcock (né le et mort le ) est un organiste et compositeur anglais ayant occupé un certain nombre de postes importants en tant qu'organiste, jouant notamment à l'abbaye de Westminster lors des couronnements de trois rois britanniques : Édouard VII (1902), George V (1911) et George VI (1937). Walter Alcock a également été professeur d'orgue au Royal College of Music de Londres.

Walter Galpin Alcock
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
SalisburyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Walter Galpin AlcockVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Walter William Alcock (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mary Galpin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Naomi Blanche Lucas (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Naomi Judith Alcock (d)
Dorothy Grace Violet Alcock (d)
Ruth Blanche Alcock (d)
Constance Marjorie Alcock (d)
Lucy Rachel Gwendolene Alcock (d)
Kathleen Stainer Alcock (d)
Richard Alcock (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Chaire
Instrument
Orgue (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Biographie

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Walter Galpin Alcock est né à Edenbridge (Kent) le [1]. Il est le fils de Walter William Alcock et de Mary Galpin. En 1871, Walter William était le surintendant de l'orphelinat de la police métropolitaine à Fortescue House, Twickenham.

À l'âge de 15 ans, Walter Alcock obtient une bourse d'études et se rend à Londres au Royal College of Music, où il étudie la composition auprès d'Arthur Sullivan et l'orgue avec John Stainer[2].

Après divers postes (notamment Holy Trinity, Sloane Street (en) et à l'église Sainte-Marguerite de Westminster), il est nommé en 1893 professeur d'orgue au Royal College of Music[2]. La même année, Alcock épouse Naomi Blanche Lucas. Ensemble ils auront un fils et cinq filles. La fille aînée, Naomi Judith, a épousé Dingwall Latham Bateson (en) en 1922.

Walter Alcock a été organiste assistant de l'abbaye de Westminster à partir de 1896, et, simultanément, organiste des chapelles royales à partir de 1902. En 1916, il devient organiste de la cathédrale de Salisbury où il supervise la restauration des grandes orgues[1]. Fidèle à l'orgue qu'a connu Henry Willis (en)[3], Alcock alla même jusqu'à refuser que des parties de l'instrument sortent de la cathédrale[4].

Il joue jouant lors des couronnements de trois rois britanniques, Édouard VII, George V et George VI[1].

Entre 1917 et 1924, Alcock, avec Charles Harford Lloyd (en), jongle ainsi avec le poste de directeur de The Madrigal Society (en), pour seconder le vieillissant Sir Frederick Bridge, nommé à ce poste depuis 1888.

Alcock a été fait chevalier en 1933[1], pour ses services à la musique. Il était un enseignant particulièrement apprécié de ses nombreux étudiants. Parmi ses élèves notables figurent Edward Bairstow[5], Ralph Downes et S. Drummond Wolff (en).

Ses passe-temps comprenaient la construction d'un chemin de fer miniature, avec lequel les enfants de chœur de Salisbury voulaient tous s'amuser[6].

Walter Alcock est décédé à l'âge de 85 ans, le [1]. Son enterrement a eu lieu dans la cathédrale de Salisbury.

Dans un hommage nécrologique, Sir Thomas Armstrong a loué les qualités techniques et musicales d'Alcock comme interprète, ajoutant[7] :

« What brilliance there was in his passage-work! What fire in his handling of a Bach Toccata! What restraint and climax in his fugue playing! It was virile, impassioned, romantic, but controlled. No academic pretensions here about making it sound like some emasculated eighteenth-century instrument! And at eighty Alcock was all that he had been at fifty, with an added maturity and mellowness. It was wonderful. »

« Quelle brillance dans ses passages ! Quelle fougue dans son traitement d'une Toccata de Bach ! Quelle retenue et quelle apogée dans son jeu de fugue ! C'était viril, passionné, romantique, mais contrôlé. Pas de prétention académique ici pour faire sonner l'instrument comme un instrument émasculé du XVIIIe siècle ! Et à quatre-vingts ans, Alcock est tout ce qu'il était à cinquante ans, avec une maturité et une douceur supplémentaires. C'est merveilleux. »

Notes et références

modifier
  1. a b c d et e (en) Stanley Webb et Paul Hale, « Alcock, Sir Walter », sur Grove Music Online, (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.00493, consulté le )
  2. a et b (en) « Sir Walter Alcock », The Times,‎ , p. 7
  3. (en) Stanley Webb, Paul Hale, « Alcock, Sir Walter (Galpin) », sur Grove Music Online - Oxford Music Online, (consulté le )
  4. (en) W. G. Alcock, « Salisbury Cathedral Organ in The Musical Times vol. 75, No 1098, août 1934, pages 730-732 », sur Jstor (consulté le )
  5. (en) Francis Jackson, « Bairstow, Edward C(uthbert) », sur Grove Music Online - Oxford Music Online, (consulté le )
  6. (en) « Sir Walter Alcock », sur The Twickenham Museum (consulté le )
  7. (en) Thomas Armstrong, « Walter Galpin Alcock », The Musical Times, Vol 88, No 1256,‎ , Pages 317-319 (lire en ligne)

Liens externes

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