Waldeck-Rousseau (croiseur cuirassé)

navire de guerre

Waldeck-Rousseau
illustration de Waldeck-Rousseau (croiseur cuirassé)
Le croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau

Type Croiseur cuirassé
Classe Edgar Quinet
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Lorient
Quille posée
Lancement
Armé
Statut retiré le
Équipage
Commandant Dubois (1921-1923)
Équipage 566 (officiers, officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 158,20 mètres
Maître-bau 21,50 mètres
Tirant d'eau 8,30 mètres
Déplacement 13 650 tonnes
Propulsion 3 machines (40 chaudières Niclausse)
Puissance 37 000 ch
Vitesse 21,4 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 × 2 canons de 194 mm
10 × 1 canons de 194 mm
20 canons de 65 mm
2 tube lance-torpilles de 450 mm
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Drapeau de la France France

Le Waldeck-Rousseau fut un croiseur cuirassé de la marine française de classe Edgar Quinet, développement des croiseurs du type Ernest Renan. Il fut en service de 1910 à 1936. Il combattit en Méditerranée durant la Première Guerre mondiale. Sabordé en 1940 à Brest, il fut définitivement détruit en 1944. Il porte le nom de Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), homme politique français de la Troisième République.

Histoire modifier

En 1914, il combat contre des avions et le sous-marin austro-hongrois U-14, qu'il touche devant Cattaro au Monténégro. Il fait toute la campagne de la Première Guerre mondiale en Méditerranée. Il subira une mutinerie à bord, du 26 au lors de l'intervention française en mer Noire. Il participe à l'évacuation des rescapés des forces de la République démocratique de Géorgie lors de l'invasion soviétique de ce pays en février-.

De 1924 à 1928, il est mis en réserve à Toulon. Il est affecté au remplacement du Jules Michelet au sein des Forces maritimes d'Extrême-Orient (FMEO) de 1929 à 1931.

Il rejoint Brest, où il est mis en réserve, de 1932 à 1936. Sabordé le , la veille de l'entrée des troupes allemandes dans la ville, il sert de ponton à Landévennec pour l'occupant puis il est détruit en 1944.

Les autres bâtiments ayant porté le même nom modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Note et référence modifier

Sources modifier

  • Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005.[1]
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]