Valdemar Poulsen

ingénieur danois
Valdemar Poulsen
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Gentofte (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Vestre Borgerdydskole (d) (jusqu'en )
Université de CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enfant
Christian Poulsen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

Valdemar Poulsen (né le à Copenhague – mort le (à 72 ans)) est un ingénieur danois, inventeur en 1898 du premier dispositif d'enregistrement magnétique d'informations, le « télégraphone », ancêtre du magnétophone.

Le brevet américain de Poulsen pour l'enregistrement magnétique.

Biographie modifier

Valdemar Poulsen est le fils du magistrat Jonas Nicolaï Johannes Poulsen (1836–1914), juge à la Cour suprême et futur directeur de cabinet du Ministère de la Justice, et de sa femme Rebekka Magdalena (1848–1873), née Brandt. Valdemar Poulsen manifesta très jeune un intérêt pour le dessin et les sciences naturelles. Il effectua jusqu'en 1889 sa scolarité à Christianshavn puis étudia la philosophie et la médecine à l'université de Copenhague, mais il s'y intéressait surtout aux leçons de chimie de Julius Thomsen et ne passa pas les examens. Ayant échoué au concours d'entrée de l'école d'ingénieurs, le Polyteknisk à cause de résultats insuffisants aux épreuves de mathématiques, il prit un emploi de technicien aux ateliers Frich et fils d'Aarhus, puis fut recruté comme ingénieur des méthodes en 1893 par la Compagnie Téléphonique de Copenhague (Kopenhagener Telefon-Gesellschaft, KTAS). Préoccupé par l'impossibilité, pour un usager, de laisser un message lorsque son interlocuteur était absent, il y développa particulièrement les techniques d'enregistrement des ondes sonores[1].

En 1898, Valdemar Poulsen a déposé le brevet américain de son invention, qu'il désignait sous le nom de télégraphone. Lors de l'exposition universelle de 1900, il a enregistré avec son dispositif la voix de l'empereur François-Joseph d'Autriche : c'est, à ce jour, le plus ancien enregistrement sonore magnétique[2] existant.

Il développa par la suite l'émetteur à arc.

Notes et références modifier

  1. Eric D. Daniel, C. Denis Mee et Mark H. Clark, Magnetic Recording – The First 100 Years, New York, IEEE Press, (ISBN 0-7803-4709-9), p. 15.
  2. Il existait, depuis le travail de Édouard-Léon Scott de Martinville, des enregistrements de la voix humaine.

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