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FERME-MANOIR de DOUVILLE

La ferme-manoir de Douville à Mandeville-en-Bessin est un ensemble de bâtiments d'allure défensive qui datent en grande partie du XVIIe siècle. Ferme fortifiée autour d'une cour carrée comme de nombreux autres édifices du Bessin, c'est d'abord une grande exploitation agricole dont le propriétaire demeurait sur place, d'où le caractère seigneurial de l'habitation. Au XVIIIe siècle résidence épisodique des maîtres, cette dernière est ensuite occupée par les fermiers qui exploitent le domaine avec au XXe siècle avec de moins en moins d'ouvriers agricoles.

Localisation modifier

Le manoir de Douville est situé sur l'ancienne commune de Tessy qui a fusionné avec Mandeville par la loi du 10 juillet 1856[1] pour former la nouvelle commune de Mandeville-en-Bessin. A 6 kilomètres des falaises du littoral, le manoir surgit au détour de la départementale 29 entre Mosles et Trévières sur les plateaux crayeux et calcaires du Bessin à environ 52 m au-dessus du niveau de la mer dans un paysage bocager arrosé par l'Aure inférieure[2].

Histoire modifier

Vers 1060 la plus grande part de Tessy fait partie avec Houtteville et Surrain, du domaine des Lièvres qui appartient à Alvérède ou Auvray le Géant ; celui-ci en fait don aux moines de Saint Vigor de Bayeux. Les terres sont élevées en baronnie et fieffées en 1594 à Pierre Hélyes seigneur de Lyferne[3], dont un ancêtre du même nom a été anobli en 1461 par lettres du roi Charles VII[4] et listé dans la recherche de Montfaut en 1463. Les revenus de la baronnie des Lièvres sont cédés par Richard Hélyes seigneur d'Housteville[N 1] et du Quesnay, petit-fils de Pierre en 1633 à l'abbaye de Cerisy au moins jusqu'en 1672, date à laquelle c'est le prince de Vendôme, abbé de Cerisy qui les perçoit. L'abbé, commendataire comme ses prédécesseurs depuis 1502, doit entretenir le chœur de l'église de Tessy. En 1683 Raulline d'Hermerel, veuve de Richard, aide à faire réparer la nef de l'église, engage un prêtre à la fois chapelain et instituteur et lui fait construire une petite maison[5]. Marie Madeleine de Housteville, petite-fille de Raulline et Richard, épouse Guillaume Desson seigneur de Douville [N 2] qui acquiert le domaine de Tessy par l'intermédiaire de l'héritage de son épouse ou par achat. Le manoir de Tessy devient alors le manoir de Douville[N 3]. L'élevage bovin et la commercialisation des produits laitiers notamment du beurre salé enrichit les détenteurs des grands domaines agricoles du Bessin [7].


C'est à cette époque que le nouveau logis est construit, l'ancien qui lui est adjacent est loué au fermier qui exploite les terres[8] .

Le domaine reste en possession de la famille Desson jusqu'à la deuxième moitié du XVIIIe siècle[9].

Au XVIIIe siècle modifier

En 1763 Joseph-François Desson vend à Léonord-Charles Radulph, lieutenant général de police de Caen issu d'une famille de petite noblesse depuis le XIVe siècle par son ancêtre Jean Radulph "maisons de maître et de fermier, terres et labours, bois d'Housteville, fiefs et seigneuries du Quesnay et Meherang consistant en hommes et hommages, reliefs et rentes tant en deniers, grains, oeufs, oiseaux qu'autres espèces, rentes foncières et hypothèques, meubles appartenant au sieur de Douville dans les dites maisons de Tessy ". De plus "l'acquéreur devait recouvrer les treizièmes[N 4] pour en remettre la moitié au sieur de Douville et continuer les rentes foncières et seigneuriales"[11].


C'est en Normandie et particulièrement dans le Bessin que l'on compte le plus de fiefs[12]. C'est ce qui explique que Léonord Radulph puisse se porter acquéreur de plusieurs petits fiefs. Chaque fief, lui même dépendant d'un fief plus important, est une seigneurie composée d'un domaine que le seigneur exploite directement ou non[N 5], sur lequel se trouve son manoir ou château et des terres qui, si le fief est assez important, sont elles mêmes fieffées ou exploitées en censive; c'est-à-dire en terre non noble[13]. Aussi l'achat de terres reste très compliqué car, sauf dans le cas des alleux, la vente de terres, nobles ou pas, est régie par la nature de la propriété des fiefs qui n'est jamais complètement entière. Un fief est toujours assujetti à un fief dominant auquel se rattachent des droits divers, et ce en remontant la pyramide jusqu'à ce qu'on se trouve confronté à des titres perdus ou éteints[14]. Léonord Radulph va percevoir des taxes, et diverses rentes en argent ou en nature de ses nouveaux tenanciers. Mais il va devoir en reverser annuellement une partie à son vendeur J. F. Desson. Quatre ans plus tard il rachète une autre parcelle pour agrandir son domaine. Vingt-six ans avant la prise de la Bastille qui marque le début de la Révolution Française, le régime seigneurial s'est adouci par rapport aux siècles précédents[15]. Mais il pèse financièrement plus ou moins lourd suivant les provinces.

L'hommage est dû à chaque mutation mais seulement sur les terres nobles[16]. Cérémonie par laquelle le vassal s'engage encore selon la coutume de Normandie rédigée en 1731 à porter aide et assistance à son seigneur, ce n'est plus, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, dans certaines provinces comme en Touraine[17], qu'un engagement pour les formes, prétexte à dénombrer les propriétés. Et on peut constater que dans le document notarial relatif à l'achat de L. Ch. Radulph, le mot "foi", de la formule rituelle "foi et hommage", a disparu.

Les "hommes" cités dans l'acte notarial sont des fermiers ou des métayers qui peuvent garder les terres avec les bâtiments de ferme et d'habitation dans leur famille au fil des générations Mais les tenures sont grevées de droits et redevances et un droit de relief est payable au seigneur comme si la terre ou domaine devait être racheté symboliquement à toutes les mutations . En Normandie, contrairement à l'usage dans d'autres provinces, le montant du relief reste très modique :« En Normandie le relief est dû à toutes mutations , mais c'est si peu de chose qu'il est très rare de voir des contestations à ce sujet » [18]. Par contre il est dû sur les terres nobles et non nobles même par les héritiers directs[19]

Les types de rente sont très divers. Certaines ne sont plus très élevées car dites perpétuelles donc fixes , elles perdent de leur importance avec les années. Par contre les redevances en nature peuvent se révéler plus lourdes pour les tenanciers. Quant aux rentes seigneuriales, elles sont dues au seigneur sur les terres nobles pour des droits de chasse, pêche et droits coutumiers divers[20]

En 1782 Léonord Radulph bataille pour obtenir le droit de recevoir les honneurs dûs au patron de l'église de Tessy[21]. Cette soif d'honneurs totalement désuets peut paraître dérisoire[22].

Alors que Joseph-François Desson habitait au château de Douville jusqu'à la vente du domaine, le nouveau propriétaire n'y réside pas en permanence[8]. Il meurt en L'an II de la République laissant le domaine à sa fille unique mariée à Jean-Claude Hue-de-Mathan. Cette famille Hue-de-Mathan n'habite plus du tout au manoir de Douville. En 1824, les états de sections du cadastre indiquent que le propriétaire Louis De Mathan, petit-fils de Léonord qui avait émigré pendant la Révolution[23], habite au château de Chicheboville[1] Léonord Charles Radulph est l'arrière-grand-père d'Arcisse de Caumont qui hérite d'une ferme à Crépon tandis que deux de ses cousins se partagent 86 ha de terres, une ferme et le manoir de Tessy[23]. Vers 1850 le domaine est exploité par le fermier et sa famille et plus d'une dizaine d'ouvriers. Vingt ans plus tard, le nombre des ouvriers est réduit de moitié[24].

A la fin du XIXe siècle l'institutrice du village fait remarquer que les châtelains de Douville étaient les plus riches seigneurs de la contrée, les autres châtelains ; de Bénouville, Cléronde, Moulasny leur devaient hommage[25]. Le domaine tombe ensuite en indivision et doit être vendu en 1920. Une famille d'agriculteurs acquiert le manoir et une quarantaine d'hectares et continue l'élevage de vaches laitières et de porcs et bien-sûr la production de beurre jusqu'en 1995, date à laquelle les bâtiments reviennent à l'un des héritiers[26].

L'activité agricole a disparu, mais les bâtiments témoignent du riche passé de la propriété et des outils agricoles anciens ainsi que des voitures hippomobiles y sont conservés.

Architecture modifier

Coiffés de hauts toits en ardoise, les bâtiments sont en pierre calcaire, moellons pour le gros oeuvre et pierres de taille autour des ouvertures. Comme de nombreuses fermes-manoirs du Bessin l'ensemble de constructions forme un carré défensif complètement fermé autour d'une grande cour, un mur haut ayant remplacé une étable côté nord face à la départementale. Cet ensemble est composé d'une petite tour carrée accolée à une des deux maisons d'habitation, de bâtiments agricoles et d'un pigeonnier. L'accès à la cour est ménagé sur deux côtés, le plus ancien se trouve au sud-ouest, il n'en reste que la petite porte piétonnière dissimulée au sud-ouest derrière les ruines de burets[N 6], du XIXe siècle siècle. L'entrée principale se fait par un portail monumental du XVIIe siècle qui donne directement sur la voie rurale. Très semblable au portail daté de 1641 de la Caillerie à Bayeux, si ce n'est que ce dernier n'a qu'une seule grande ouverture, il comporte une porte piétonnière et une porte charretière dont les arcs en plein-cintre sont composés d'une rangée de grands claveaux avec au centre une clef biseautée encadrée par deux claveaux pendants . Les piedroits sont ornés d'un pilastre qui se prolonge au-dessus de l'imposte jusqu'à une mince corniche commune aux deux baies mais qui supporte au-dessus de chacune d'elles un fronton brisé à volutes. La partie supérieure des trois pilastres porte un motif exactement identique à celui du portail de la Caillerie. Une cheminée au chaînage harpé s'élève au-dessus du toit sur la droite[28].

L'ancien logis modifier

Il a été la demeure de la famille Hélyes de Housteville qui l'a probablement fait bâtir à la fin du XVIe sièclee ou au tout début du XVIIe siècle avant de le louer à un fermier pour habiter le deuxième bâtiment construit ultérieurement. Les deux logis forment une sorte de T un peu désaxé, le bâtiment plus ancien venant s'encastrer dans le second.

  • Extérieur

Il comporte trois travées dont les alignements verticaux sont commandés par trois lucarnes dont les jambages s'appuient directement sur le mur de façade. La lucarne du milieu est un œil-de-bœuf surmonté par un fronton plein-cintre mouluré. Les deux autres, un peu plus grandes, ont une ouverture cintrée surmontée d'un fronton gravé d'une rosace et souligné d'une petite corniche à denticules discrètes. A l'origine une unique porte entourée par deux fenêtres perçait la façade du rez-de-chaussée.

Une tour carrée contiguë au logis nord est munie d'une petite échauguette[29] L'apparence défensive de l'ensemble peut être liée à une volonté d'affirmer la noblesse du propriétaire, tout en offrant une protection contre les maraudeurs, l'époque des guerres de religion étant terminée[30].

  • Intérieur

La laiterie, la buanderie et la cuisine transformée en laverie sont séparées de la grande salle commune par un escalier droit. Cet escalier de pierre percé de plusieurs trous destinés à tirer sur d'éventuels assaillants mène aux chambres et aux greniers. Une des deux caves voûtées auxquelles quelques soupiraux accordent un peu d'air et une rare lumière abrite un puits.

Le logis du levant modifier

Construit au XVIIe siècle il a servi d'habitation permanente puis périodique pour les seigneurs de ce domaine à vocation essentiellement agricole. Après 1836, la famille Hue de Mathan, propriétaire des lieux, est domiciliée à Bayeux , puis à Chicheboville. Ce logis fait face au chemin rural, à angle droit avec l'ancien logis.

*Extérieur
Il est construit sur trois niveaux au-dessus de grandes caves voûtées ventilées par des soupirails.

Côté rue il est encadré par deux grandes échauguettes en encorbellement, similaires, contenant chacune une petite pièce éclairée par deux fenêtres qui donnent d'excellents points de vue sur les alentours. Une corniche à denticules souligne la toiture du logis, reprend sous les toits des échauguettes et court jusqu'à l'extrémité du portail. Les trois fenêtres de l'étage, de même hauteur, celle du milieu étant plus étroite, sont bien positionnées sous trois lucarnes aux frontons en plein-cintre. Mais au rez-de-chaussée les ouvertures sont de hauteurs différentes suite à des modifications, une fenêtre et un petit perron rajouté après-coup rompent la symétrie de cette façade. Des cheminées monumentales, copies de celle du toit du portail mais beaucoup plus grandes que cette dernière, s'élèvent de part et d'autre du logis.

Côté cour l'alignement vertical est conservé entre les fenêtres des deux niveaux et les lucarnes au-dessus. Ces dernières, alternativement à ouverture rectangulaire ou en œil-de-bœuf, ont toutes des frontons cintrés, des piedroits et une plate-bande, ou un arc, à bossages.

Intérieur

Au rez-de-chaussée l'unique porte sur cour s'ouvre sur un petit vestibule devant l'escalier central qui donne accès d'une part à la cuisine et à l'autre logis par lequel on peut entrer dans la salle à manger, et d'autre part à une grande salle de réception. Un pavage et des cheminées du XVIIe siècle sont conservés[31]. Les chambres de l'étage sont surmontées par deux niveaux de greniers[32].

Les bâtiments agricoles modifier

Les bâtiments agricoles occupent le reste du carré formé par l'ensemble de la ferme-manoir. Au plus près du portail se trouvent les remises pour les voitures hippomobiles , les écuries, la sellerie. Puis se succèdent poulailler, bergeries, clapier. A l'angle sud-ouest une petite tour qui abrite dans son niveau supérieur un pigeonnier d'environ 250 boulins servait aussi de poste de guet grâce à sa position stratégique qui permettait de surveiller l'ancien chemin d'accès au manoir. Face au logis du levant et au portail se trouvent des granges et un pressoir. Les bergeries et plusieurs granges sont transformées en étables et salle de traite au XXe siècle quand l'élevage de vaches laitières s'intensifie. Des burets[27], dont certains en ruines depuis 1944 ont été édifiés pour nourrir les porcs avec le petit-lait issu de la fabrication du beurre[33].

Au nord du carré, face à la départementale, s'élèvent les ruines de l'ancienne boulangerie du domaine. Dans les limites de la propriété un étang permettait aux troupeaux de la ferme de s'abreuver[1].
Une charretterie de 1920 fait face au portail de l'autre côté de la voie rurale.


Notes et références modifier

Notes modifier

  1. orthographié aussi Houtteville sur l'actuelle commune de Surrain
  2. aujourd'hui Douville-en-Auge.
  3. comme le manoir de Longueville prend le nom d'Amferville en 1759 quand la fille unique héritière du domaine, épouse Nicolas Vautier, seigneur d'Amferville[6]
  4. Le treizième est un droit versé au seigneur par le vendeur d'une tenure égal à la treizième partie du prix de vente[10]
  5. par des salariés, domestiques nourris et logés sur place
  6. patois normand pour porcherie[27]

Références modifier

  1. a b et c direction départementale du Calvados, « états de sections des propriétés bâties et non bâties », sur Archives du Calvados, (consulté le ), p. 5,20 et 21.
  2. Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement, « Bessin, charte paysagère », (consulté le ), p. 10-11.
  3. Guérin 1924, p. 49-50.
  4. Gustave Chaix d'Est-Ange, « Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables », tome 16, sur Corpus Etampois, (consulté le ), p. 29.
  5. Guérin 1924, p. 55.
  6. Gourbin 2014, p. 46.
  7. Pierre Brunet, Pierre Girardin, Inventaire régional des paysages de Basse-Normandie, DIREN Basse-Normandie, (lire en ligne), p. 347.
  8. a et b Brunet 2011, p. 529.
  9. Guérin 1924, p. 66-67.
  10. Service éducatif des archives départementales de la Manche, Présentation didactique d’un document d’archives, « Aveu pour un fief de la seigneurie d'Olonde, Canville-la-Rocque, 1425 », sur Wikimanche, le Dicdac-doc, (consulté le ), p. 3.
  11. Guérin 1924, p. 67.
  12. Les noblesses normandes: XVIe-XIXe siècle : Conclusions, perspectives de recherches sur l'histoire des noblesses normandes, Ariane Boltanski, Presses universitaires de Rennes, , 392 p. (ISBN 2753567980), p. 355-56.
  13. Annie Antoine, « La terre et les paysans, France et Grande-Bretagne, XVIIe-XVIIIe siècles, La seigneurie, la terre et les paysans. », Le Bulletin de la SHMC / Société d'histoire moderne et contemporaine,‎ , p. 17-18 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Paul Ourliac, Jean Louis Gazzaniga, Histoire du droit privé français: De l'an mil au Code civil, Albin Michel, , 448 p. (ISBN 2226340971), chapitre 3, le droit de propriété, du domaine utile à la propriété.
  15. Henri Sée, « La portée du régime seigneurial au XVIIIe siècle », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Pierre de Merville, La coutume de Normandie réduite en maximes, (lire en ligne), p. 126.
  17. Brigitte Maillard, « Les campagnes de Touraine au XVIIIe siècle », sur Openedition, books, Presses universitaires de Rennes, (consulté le ), chapitre 4,reconnaissances et aveux.
  18. M.Joseph Nicolas Guyot, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile, criminelle, canonique et béneficiale, vol. 15, (lire en ligne), p. 29.
  19. G. Valleyre,, Decisions sur chaque article de la coutume de Normandie : observations sur les usages locaux de la même coûtume, & sur les articles placitez ou arrêtez du Parlement de Roüen; avec une explication des termes difficiles & inusitez qui se trouvent dans le texte de cette coûtume; et aussi les anciens reglemens de l'Échiquier de Normandie ..., , 747 p., p. 179.
  20. Bernard Bodinier, « L'abbaye haut-normande de Jumièges, seigneur au pays de Camembert », Annales de Normandie, sur Cairn-info, (consulté le ), p. 3.
  21. Annie Antoine, « La seigneurie en France à l'époque moderne », sur Openedition Books, (consulté le ), p. 23,note 5.
  22. Jean Bastier, « La féodalité au siècle des Lumières dans la région de Toulouse (1730-1790) », sur Persée (consulté le ), p. 508.
  23. a et b Guérin 1924, p. 69.
  24. Brunet 2011, p. 532.
  25. institutrice de la commune, « monographie communale de Mandeville », sur archives du Calvados, 1885-86 (consulté le ).
  26. Brunet 2011, p. 527.
  27. a et b Louis-François Du Bois, Julien Travers, « Glossaire du patois normand », sur Livre électronique de project gutemberg canada, Caen-Hardel, (consulté le ).
  28. Brunet 2011, p. 528.
  29. Brunet 2011, p. 528.
  30. Hélène Renaudin, « Les logis nobles maçonnés bâtis dans le nord-est du Maine (XIVe- XVIe siècle) », sur HAL, (consulté le ), p. 344.
  31. Brunet 2011, p. 528.
  32. Jean Cuisenier, La maison rustique : logique sociale et composition architecturale, Presses universitaires de France, , 380 p. (lire en ligne), p. 49 à 52.
  33. Brunet 2011, p. 529 à 532.

Bibliographie modifier

  • L. Guérin, H. Prentout, A. Létienne et L. de Mons, E. de Bellaigue, Notes historiques sur le Bessin, tome 3, 1924, in Monographies des villes et villages de France, 2007 (ISBN 9782758601180).
  • Bernard Gourbin, Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Orep-éditions, (ISBN 978 2 8151 0207 0).
  • Pierre Brunet, « La ferme-manoir de Douville à Mandeville-en-Bessin », Bulletin de la société des antiquaires de Normandie, vol. LXVI,‎ (ISBN 978-2-919026-02-9).
  • Léon Hédiard, Monographie agricole du département du Calvados : annexe à l'enquête agricole de 1929., , 365 p. (lire en ligne), pages 233 à 235.