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Conséquences modifier

La bataille se soldait par un échec du côté français. Quinze navires britanniques avaient attaqué vingt navires coalisés et réussit à capturer deux navires espagnols. Du côté britannique, les pertes s'élevaient à 39 morts et 159 blessés. Du côté des forces alliées, le nombre de morts et de blessés s'élevait à 476. Pire, Villeneuve avait failli à deux de ses missions : amener des troupes en Irlande et transporter en Angleterre les soldats qui perdaient leur temps dans le camp de Boulogne.

Mais ce n'est pas ainsi que l'amirauté et l'opinion publique britanniques virent les choses ; Calder fut dégradé, passa en court martiale et fut sévèrement réprimandé pour ne pas avoir cherché à reprendre le combat les 23 et 24 juillet. Il n'obtint plus aucun commandement dans la Royal Navy.

Napoléon I, découragé par ces événements, dut renoncer à son plan d'envahir l'Angleterre. L' « armée d'Agleterre », rebaptisée la « Grande Armée », quitta Boulogne le 27 août pour pallier la menace Austro-Russe. Quelques jsemaines après la bataille, l'empereur notait : « Gravina n'est que généie et décision dans la bataille. Si Villeneueve avait eu ces qualités, la bataille de Finisterre aurait été une victoire complète.»

Villeneuve et la flotte coalisée restèrent à Cadix jusqu'à la bataille de Trafalgar où elle fut anéantie le 21 octobre 1805.

Contexte modifier

La Paix d'Amiens (25 mars 1802) avait suspendu les hostilités entre la France et le Royaume-Uni. Cette paix précaire fut ébranlée lorsque la jeune république annexa purement et simplement le Piémont. L'impérialisme affiché de la France offrait un prétexte à la marine anglaise pour intervenir contre ses navires sans craindre de réactions hostiles des autres puissances européennes. Dès le 17 mai 1803, la marine britannique mettait l'embargo sur les vaisseaux français et hollandais. Le Conseil des Cinq-cents et celui des Anciens prirent connaissance de la nouvelle le 20 mai ; le 22, les sujets Britanniques résidant en France (étendue aux provinces italiennes) furent mis en état d'arrestation. Le 23 mai, la Grande-Bretagne déclarait officiellement la guerre à la France.

Essentiellement maritimes, les hostilités démontrèrent l'infériorité de la flotte française. Bonaparte forma alors le plan d'envahir la Grande-Bretagne et concentra des troupes à Boulogne. Il était convaincu que les miliciens anglais, sous-équipés et sous-entraînés, offriraient peu de résistance à une invasion. Il fut décidé que les flottes françaises de Méditerranée et de l'Atlantique déjoueraient le blocus anglais et feraient voile vers les îles des Caraïbes, attirant la flotte britannique et affaiblissant ainsi les défenses côtières. S'étant regroupées à La Martinique, les forces navales françaises devaient alors revenir vers l'Europe où elles avaient pour triple tâche de rallier l'Irlande et y fomenter une rébellion, anéantir les patrouilles anglaises dans la Manche et transporter les troupes françaises de l'autre côté du détroit de Douvre.

Villeneuve quitta Toulon le 29 mars 1805 avec 11 vaisseaux de ligne, six frégates et deux brigs. Il rééussit à déjouer la surveillance de la flotte anglaise, commandée par l'amiral Nelson, et franchit le détroit le Gibraltar le 8 avril. Il réussit à repousser l'escadre anglaise stationnée au large de Cadix et fut rejoint par six navires de guerre espagnols. Ces forces navales firent voile vers les Caraïbes et mouillèrent dans les eaux martiniquaises le 12 mai suivant.

Nelson, retardé par des vents contraires, ne put franchir le détroit de Gibraltar avant le 7 mai. La flotte britannique, forte de dix navires, atteignit Antigua le 4 juin.

Villeneuve attendait l'arrivée de l'amiral Ganteaume, commandant la flotte de Brest, mais celle-ci ne réussit pas à forcer le blocus anglais et Villeneuve attendit en vain. Les officiers français implorèrent Villeneuve d'attaquer les colonies britanniques, ce qu'il se refusa à faire. Le 4 juin, il quitta La Martinique. Le 7 juin, ayant capturé un navire de commerce britannique, il appris la nouvelle de l'arrivée de Nelson à Antigua et le 11 juin il fit voile vers l'Europe sans avoir pu mener à bien les missions qui l'avaient amené dans les Caraïbes.

While in the Antilles, the Franco-Spanish fleet ran into a British convoy worth 5 million Francs escorted by the frigate Barbadoes, 28 guns and sloop Netley. Villeneuve hoisted general chase and two French frigates with the Spanish ship Argonauta, 80 guns captured all the ships but one escort.

On 30 June the combined squadron captured and burned an English 14 gun privateer. On 3 July the fleet recaptured Spanish galleon Matilda, which carried an estimated 15 million Franc treasure, from English privateer Mars, from Liverpool, which was towing Matilda to an English harbour. The privateer was burned and the merchant was taken in tow by the French frigate Siréne.

The fleet sailed back to Europe, and on 9 July the French ship Indomptable lost its main spar in a gale that damaged some other vessels slightly. The Atlantic crossings had been very difficult according to Spanish Admiral Gravina who had crossed the Atlantic eleven times. So with some ships in bad condition, tired crews and scarce victuals, the combined fleet sighted land near Cape Finisterre on 22 July.

Battle modifier

News of the returning French fleet reached Vice Admiral Robert Calder on 19 July. He was ordered to lift his blockade of the ports of Rochefort and Ferrol and sail for Cape Finisterre to intercept Villeneuve.[1] The fleets sighted each other at about 11:00 on 22 July.

After several hours of manoeuvering to the south-west, the action began at about 17:15 as the British fleet, with Hero (Captain Alan Hyde Gardner) in the van, bore down on the Franco-Spanish line of battle. In poor visibility, the battle became a confused melee. At about 20:00 Firme and San Rafaël surrendered. Calder signalled to break-off the action at 20:25, aiming to continue the battle the next day. In the failing light and general confusion some ships continued to fire for another hour.

Daybreak on 23 July found the fleets 27 km apart. Calder was unwilling to attack a second time against superior odds, he had to protect the damaged Windsor Castle and Malta, and he had to consider the possibility that the previously blockaded fleets at Rochefort and Ferrol might put to sea and effect a junction with Villeneuve's combined fleet. Accordingly he declined to attack and headed northeast with his prizes.

Villeneuve's report claims that at first he intended to attack, but in the very light breezes it took all day to come up to the British and he decided not to risk combat late in the day. On 24 July a change in the wind put the Franco-Spanish fleet to the windward of the British — the ideal position for an attack — but instead of attacking, Villeneuve turned away to the south. When he arrived at A Coruña on 1 August he received orders from Napoleon to proceed immediately to Brest and Boulogne, but perhaps believing a false report of a superior British fleet in the Bay of Biscay, he returned to Cádiz, reaching that port on 21 August.


  • États-Unis

Jules Verne modifier

De la Terre à la Lune, Autour de la Lune, Robur le conquérant, Maître du Monde et La Chasse au météore, « L'Île à hélice », Sans dessus dessous fait partie des romans « américains » de Jules Verne fasciné par le modernisme des États-Unis et l’audace de ses ressortissants.

Le livre modifier

Le livre paraît en 1889 avec des illustrations de Georges Roux. Les calculs mathématiques sur lesquels reposaient une partie de l’intrigue avaient obligé Jules Verne à faire appel à son ami, le polytechnicien Albert Badoureau (1853—1923) qui s'était illustré par ses travaux sur les polyèdres uniformes. Celui-ci fut responsable d’un chapitre très technique en fin d’ouvrage, intitulé « Chapitre supplémentaire dont peu de personnes prendront connaissance. » Verne avait été piqué des critiques de Camille Flammarion, qui l'accusait d’inexactitudes scientifiques[2]. Badoureau servit de prototype au mathématicien français mis en scène dans le roman, Alcide Pierdeux[2].

  • Le Titan moderne: notes et observations remises à Jules Verne pour la rédaction de son roman Sans dessus dessous : inédit, Actes sud, , 189 p. (ISBN 2742752439)

les Gould, comme les Mackay, les Vanderbilt, les Gordon Bennett,

Bibliographie sdd modifier

  • Jacques Crovisier, « Sans dessus dessous » (consulté le ) ;
  • Antoine Court, Pierre Charreton, « Attirance de Verne pour l’Amérique et les Américains », dans Regards populaires sur l'Anglo-Saxon, Université Jean Monnet-Saint-Etienne. Centre

Traductions modifier

  • Jules Verne, Topsy-Turvey, puis The Purchase of the North Pole, Arco, , 176 p. ;

Métamorphoses modifier

Postérité modifier

Ovide fait partie des huit auteurs latins les plus lus au Moyen Âge[3], si l'on se base sur le nombre de manuscrits médiévaux qui nous sont parvenus, Les Métamorphoses venant largement en tête avec 54 manuscrits produits entre le Xe et le XIIIe siècle, devant les Fastes dont il reste 29 manuscrits datant de la même période. Cependant au XIIe siècle on compte 29 manuscrits des Métamorphoses, ce qui place le poème au premier rang des poètes latins les plus lus. La popularité de l'œuvre se mesure aussi au nombre de citations, de gloses, d’adaptations et de traductions qui en sont faites. Les Métamorphoses inspirent de nombreux exempla qui paraissent dans les compilations d'auteurs antiques, les florilegia[4]. Les commentaires des Métamorphoses se multiplient à partir de la fin du XIIe siècle[5] et les poètes médiévaux y trouvent une source d'inspiration comme en témoignent des œuvres telles que le Lai de Narcisse, Piramus et Tisbé[6], ou ce passage de Chrétien de Troyes dans le prologue de Cligès:

« Cil qui [Chrétien de Troyes] fist d'Erec et d'Enide,
et les comandemanz d'Ovide
et l'art d'amors an romans mist,
et le mors de l'espaule fît,
del roi Marc et d'Ysalt la blonde,
et de la hupe et de l'aronde
et del rossignol la muance[7] »

.

  • John of Garland, Intequmenta Ovidii - John Ridevale -

Dès la fin du XIIIe siècle ou le début du XIVe siècle circule un texte français de 72 000 octosyllabes (contre 12000 hexamètres pour le poème d’Ovide), L’Ovide Moralisé, d’un auteur anonyme[8]. La première édition imprimée des Métamorphoses est l'œuvre d'un imprimeur de la ville de Bruges, Colard Manson, en 1484[9]. Cette première édition est illustrée de gravures sur bois[9]. L’œuvre n'est pas une simple traduction, mais également une paraphrase et une glose chrétienne du texte ovidien : Un grant romans, couvert de cuir vermeil, des fables d'ovide qui sunt ramene(e)z a moralite de la mort de Jesus Christ[10]. Un peu plus tard, Pierre Bersuire résume et interprète les Métamorphoses, cette fois en latin et en prose, dans Reductorium morale. Entre 1565 et 1569 paraît une traduction anglaise d’Arthur Golding.

Adaptations modifier

Iconographie modifier

Manuscrits enluminés : bibliothèque municipale de Lyon, ms 742 : Comme c'est l'usage, les personnages sont représentés en habits d'époque[11], et l'illustrateur colle au texte « moralisé ». [12].

  1. [1]
  2. a et b Jacques Crovisier, « Sans dessus dessous » (consulté le )
  3. Les autres étant dans l'ordre de popularité décroissante Virgile, Horace, Lucain, Juvénal, Térence, Stace et Perse : voir Birger Munk Olsen, La Réception de la littérature classique au Moyen Âge (IXe-XIIe siècle): choix d'articles publié par des collègues à l'occasion de son soixantième anniversaire, Museum Tusculanum Press, , 282 p. (ISBN 8772893575), p. 72-3
  4. Birger Munk Olsen, p.75
  5. Birger Munk Olsen, p.83 ; voir Ms 5389 de Thomas Baleys à la bibliothèque municipale de Lyon (France)
  6. « Piramus et Tisbé »
  7. La métamorphose du rossignol, ie. le mythe de Philomèle
  8. Catherine Croizy-Naquet, « L'Ovide moralisé ou Ovide revisité : de métamorphose en anamorphose », Cahiers de recherches médiévales, no 9,‎ (lire en ligne)
  9. a et b Pierre Maréchaux, « Les métamorphoses de Phaëton : étude sur les illustrations d'un mythe à travers les éditions des «Métamorphoses» d'Ovide de 1484 à 1552 », Revue de l'Art, vol. 90, no 90,‎ , p. 88-103
  10. Gaston Paris, Histoire Littéraire de la France, t. xxix, , 510 p., « Chrétien Legouais et autres traducteurs ou imitateurs d'Ovide »
  11. « Bibliothèque municipale de Lyon, Base enluminure, Ovide »
  12. « Liste de manuscrits et des éditions illustrés des Métamorphoses consultables sur le site de la Bnf »

Critiques modifier

  • Politique environnementale : création de réserves sur des terres appartenant aux Indiens (Mesa verde), expulsion des indiens de ces terres[1].
  • Ignorent les minorités
  • Soutien de certains progressistes à des idées eugénistes
  • San Diego Free Speech Fight (1912 – 1913) : Hiram Johnson n'intervient pas contre les exactions commises par les groupes d'auto-défense  ;
  • Limites de la législation directe : « Comme le montre l'exemple américain, les groupes de pression les plus riches sont donc en mesure d'influencer la législation directe autant (et peut-être même plus) que la législation parlementaire[2]. »

Bibliographie modifier

  • Carolyn Merchant, The Columbia guide to American environmental history, Columbia University Press, , 448 p. (ISBN 0231112327)
  • Robert Kelley, Gold Vs. Grain: The Hydraulic Mining Controversy in California's Sacramento Valley, Glendale, CA, Arthur H. Clark Co., .
  1. Merchant_2002, p. 151
  2. Francis Hamon, Le référendum, étude comparative, LGDJ, , p. 195 et s.